Le vol d’aujourd’hui consiste en deux atterrissages courts virtuels en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020 (ou comme certains le nomment, FS2020). Nous nous poserons sur l’Île d’Orlans et sur le Parc des Champs-de-Bataille Qubec, en plein centre-ville.
Tout d’abord, j’admets que les vitres du Cessna C-170B sont sales. Pour plus de ralisme, le concepteur Carenado a laiss un peu de salet ici et l pour montrer l’usure de l’appareil vieux de plusieurs dcennies.
La photo ci-dessus montre l’Île d’Orlans vue du Cessna. Comme il n’y a pas de piste d’atterrissage mais un club de golf dans le secteur, nous allons utiliser les alles dgages pour poser l’appareil. S’il y a un golfeur sur le terrain, j’ouvrirai la fenêtre et crierai, comme c’est l’usage, « Fore »!! (Falling Object Returning to Earth).
Nous sommes confortablement installs en finale pour la petite portion de terrain dgag droit devant. Avec 40 degrs de volet, la vitesse de dcrochage est particulièrement basse et l’atterrissage devrait se faire sans trop de problèmes.
Bien que l’espace dgag ne soit pas bien large, la longueur disponible s’est avre suffisante pour l’atterrissage, le roulage au sol et la manœuvre pour virer l’avion de 180 degrs pour son dcollage vers Qubec.
De retour en vol, direction Qubec. Le dcollage sur terrain mou ncessite environ 20 degrs de volet.
La ville de Qubec est en vue. Dans le Cessna C-170B que j’ai pilot en 1981 travers le Canada jusqu’ Edmonton, Alberta, il n’y avait pas d’aide la navigation moderne installe bord comme c’est le cas dans la photo ci-dessus, où le GPS aide le pilote trouver son chemin. Le vol avait t effectu au moyen de 14 cartes VFR, sans plus. (Si cela vous intresse, cliquez pour en savoir plus sur les histoires vcues de pilotage).
Nous sommes au-dessus des Plaines d’Abraham. Sur la photo ci-dessus, droite, vous apercevez l’Hôtel le Concorde et son restaurant tournant. Nous allons possiblement perturber l’atmosphère tranquille du repas au moment de notre passage…
Ci-dessus, droit devant, les bâtiments gris reprsentent une portion du Muse National des Beaux-Arts de Qubec (MNBAQ). Un peu plus loin se trouve le terrain dgag du Parc des Champs-de-Bataille. En 1928, un an après sa traverse de l’Atlantique en solitaire, Lindbergh y atterrit. Il transportait un srum pour tenter de sauver la vie de son ami Floyd Bennett.
Pouvons-nous aujourd’hui nous poser sur le Parc des Champs-de-Bataille, en plein cœur de la ville de Qubec? Bien sûr que non. Mais c’est la beaut de la simulation de vol; on fait ce que l’on veut!
Une fois pos, on laisse l’avion dclrer graduellement puis on le retourne de 180 degrs pour le prochain dcollage. Quand les vents sont faibles, il n’est pas ncessaire de se proccuper de la direction du dcollage.
Ci-dessus, une vue arienne du Parc des Champs-de-Bataille, avec le Cessna C-170B virtuel prêt pour redcoller.
Une dernière photo, cette fois-ci avec quelques bâtiments supplmentaires. Le ralisme de la scène virtuelle avec FS2020 est tout de même tonnant!
J’espère que vous avez apprci ces deux petits vols. N’hsitez pas tenter les mêmes expriences, si le cœur vous en dit!
Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour d’autres vol virtuels exigeants sur mon blogue.
Le livre « J’tais le pilote de Hitler » qui relate une histoire vcue a initialement t publi en 1957. L’dition 2020 est prsente et annote par Claude Qutel, et cela fait toute la diffrence. Cette fois, le lecteur comprend mieux qui est vraiment Hans Baur, un des fondateurs de la Lufthansa en 1926 et qui fût aussi le pilote de Hitler, mais galement un officier nazi SS haut-grad et un proche du Führer.
Les informations offertes par Hans Baur sont d’un grand intrêt. Il ne faut pas oublier que nous avons affaire, au dbut de la carrière de Hans Baur, un pionnier de l’aviation. À l’poque, les avions ne contiennent pratiquement aucun instrument de navigation arienne pouvant aider un pilote volant dans des conditions mtorologiques difficiles. Les Alpes reprsentent un dfi par beau temps, alors on peut s’imaginer que par mauvais temps et dans un avion peu quip, le pilotage se complique grandement. Si en plus on ajoute les conditions verglaçantes, des pannes de moteur, des cabines qui ne sont pas chauffes et qui ne sont pas quipes d’appareils fournissant de l’oxygène supplmentaire aux pilotes, il y a alors des vols qui relèvent plus de l’exploit qu’autre chose. Cet aspect du livre est donc très intressant.
J’ai galement apprci toutes les anecdotes de Hans Baur concernant les exigences de Hitler son gard. Être pilote pour le Führer n’tait pas une mince tâche. Hitler avait de très grandes attentes face la performance et la ponctualit de son pilote personnel, et ce dernier a certainement dmontr des capacits hors du commun pour satisfaire son suprieur.
L où il faut être circonspect, c’est que nous avons tout de même affaire un pilote SS, qui tait membre de l’organisation nazie avant qu’Hitler ne prenne le pouvoir. Il faut s’interroger sur ses valeurs personnelles et sur ce qui est omis dans le livre. Les massacres en règle perptrs lors de l’opration Barbarossa en Russie, ou l’limination de six millions de Juifs ne sont pas abords, car le pilote SS soutient qu’il ne s’est jamais occup de politique. Il transportait les passagers sans se poser de questions, mais il avait choisi le nazisme comme mouvement politique. Quand on est quotidiennement invit la table d’Hitler et que l’on fait donc partie de son cercle rapproch, il est clair que le nazi que reprsente Hans Baur s’exprime sur autre chose que le pilotage.
L’exprience vcue dans les prisons russes est dcrite comme inhumaine par Hans Baur, qui a dû y sjourner dix ans. Il parle du transport de prisonniers allemands dans des wagons bestiaux, de très mauvaise nourriture, etc. Mais je n’ai pu m’empêcher de me demander sur quelle planète il vivait pour dnoncer sa condition de prisonnier tout en passant sous silence le traitement rserv par les Allemands aux Russes et tous les gens qui ont t dports et massacrs. Les Einsatzgruppen n’taient pas des enfants de chœur. D’ailleurs, Claude Qutel relève aussi cette remarque de Hans Baur, en ajoutant que « quoique très dures, les conditions de vie et de travail dans les camps sovitiques n’ont rien voir – comme on le lit parfois – avec celles des camps de concentration allemands » (p.381).
Il y a aussi quelques imprcisions et parfois des faussets que Claude Qutel n’hsite pas relever. Il s’agit parfois d’erreurs anodines rsultant d’une mmoire dfaillante. Par contre, d’autres faits d’importance sont carrment inexacts. Comme dans ce passage où Baur dit que Hitler a dcid d’attaquer la Russie quatre semaines avant le dbut de la guerre, ce qui est faux. La conquête de l’Est et d’un espace vital est spcifiquement nonce dans Mein Kampf et on parle d’un livre crit lorsque Hitler est en prison en 1923 la suite d’un coup d’Etat manqu.
Conclusion.
Le livre « J’tais le pilote de Hitler » est un livre très intressant, un de plus sur l’Allemagne nazie. L’histoire de l’Allemagne est fascinante et complexe, depuis l’poque du Saint-Empire romain jusqu’ aujourd’hui. Mais il semble que ce sera toujours les douze annes de la priode nazie qui obtiendront le plus de succès en librairie. À tort ou raison.
Un DHC-3 de la compagnie Air Saguenay a russi faire le voyage entre le Qubec et Kokoda en Papouasie Nouvelle-Guine. Il travaillera dans le secteur, sur les diffrentes pistes en montagne, durant plusieurs mois.
Aujourd’hui, le Otter se dirige vers Launumu, une piste en montagne dont l’lvation est de 5082 pieds asl et qui a une longueur de 1200 pieds.
Il faut surveiller les oiseaux pour viter les collisions en vol.
Une bonne façon d’atteindre Launumu est de suivre le sentier de Kokoda.
Si le mlange air/essence n’est pas bien ajust, l’aronef perdra de la puissance en tentant de franchir certaines montagnes dont le sommet culmine autour de 7500 pieds.
Tout pilote atterrissant ou quittant Launumu doit composer avec une haute altitude densit. Ce n’est pas seulement dû l’lvation de la piste, mais aussi la prsence d’air chaud et humide dans la rgion. En consquence, une vitesse un peu plus leve sera ncessaire au moment de l’arrive et du dpart. La piste de Launumu est en vue.
Lorsqu’un pilote atterri en direction sud-ouest sur la piste de Launumu, en provenance de Kokoda, il doit plonger dans la valle pour perdre de l’altitude. Cela aura pour consquence d’accroître la vitesse de l’appareil.
Si la vitesse n’est pas promptement corrige, l’approche pour la piste de Launumu se fera une vitesse trop leve. Toute vitesse en haut de 60 nœuds forcera le pilote effectuer une approche manque ( moins que vous soyez prêt mourir virtuellement quelques fois en tentant de forcer l’approche).
Donc, une fois les plus hautes montagnes franchies, une bonne façon de perdre de l’altitude sans gagner de vitesse est d’utiliser les volets et de faire un virage serr de 360 degrs tout en descendant. De cette façon, le pilote terminera le virage en ligne avec la piste et la vitesse dsire, qui se situe autour de 50 nœuds.
Le Otter plane longuement grâce ses immenses ailes.
En finale pour la piste de Launumu, le pilote devra composer avec quelques arbustes en finale. Il n’est pas inhabituel pour un Otter ou un Beaver de complter une approche difficile avec quelques plantes vertes enroules autour du train d’atterrissage.
Launumu offre une surprise aux nouveaux arrivants. Si le pilote atterri en direction sud-ouest, comme cela est fait ici, et qu’il n’immobilise pas l’avion en-dedans d’approximativement 600 pieds, l’aronef recommence acclrer cause de la pente prononce dans la deuxième partie de la piste. Cette pente mène une falaise. En cas d’approche manque, le pilote peut utiliser la pente descendante pour plonger dans la valle en fin de piste et ainsi accroître la vitesse de l’appareil et dbuter une nouvelle approche.
Maintenant que le travail difficile est fait, il suffit d’attendre les passagers et la cargaison et de planifier le prochain vol!
La scène virtuelle a t conçue par Ken Hall et Tim Harris.
Les paysages et les nuages virtuels ont ncessit les programmes virtuels tels que REX, REX Texture Direct, Cumulus X, FTX Global, FTX Global Vector et Pilot’s FS Global 2010.
Tout est maintenant prêt! Le premier planeur est arriv l’aroport de Fane Parish en Papouasie Nouvelle-Guine …
Avant que ce soit officiellement offert en tant qu’attraction touristique pour la rgion, quelques essais de dcollage et atterrissage doivent être effectus. Le premier essai attire quelques curieux!
La descente le long de la piste en pente de 12 degrs secoue un peu et le devant des ailes est un peu gratign. Certains petits buissons devront être lagus!
La mto est superbe et la temprature très chaude. Le seul problème potentiel est la montagne droit devant.
Le pilote coupe finalement le lien. Il est libre d’explorer les environs!
Le planeur survole silencieusement la jungle de la Papouasie Nouvelle-Guine.
Utilisant les courants d’air chaud, le planeur gagne en altitude.
Pourquoi pas un survol du village de Fane?
Et voici un autre village isol le long de la montagne.
Un dernier virage serr pour dbuter l’approche vers Fane Parish.
Les arofreins sont sortis et la vitesse est raisonnable. La piste en pente est juste devant, sur le sommet de la montagne de droite.
Il faut conserver juste assez d’altitude pour être certain de se rendre jusqu’ la piste.
Maintenant que l’atterrissage est assur, il est temps d’utiliser les arofreins pour ralentir le planeur.
Etant donn que cette piste d’atterrissage en altitude a une bonne pente, il est prfrable de conserver un peu de vitesse. Aucun pilote n’apprcie un dcrochage quelques pieds au-dessus de la piste.
Quelle exprience! Mais le pilote aura besoin d’aide pour remonter le planeur le long de la pente!
Le vol tait superbe, la vue en valait vraiment la peine. Je pense que cette activit de planeur pourrait devenir une attraction touristique pour la rgion et les visiteurs plus fortuns …
La scène virtuelle est une cration de Ken Hall et Tim Harris pour la compagnie ORBX.
Il n’y a pas d’aronefs dans le ciel aux environs de l’aroport virtuel de Port Moresby Jacksons (AYPY) aujourd’hui. Aucun aronef sauf un, charg d’une vacuation mdicale.
Les vents soufflent du 240 degrs 50G60 nœuds et les pistes sont orientes 14/32. Cela dpasse largement les vents de travers autoriss pour les aronefs.
Mais l’quipage du Rockwell Shrike Commander 500S ne peut attendre que le vent se calme. Il doit atterrir dans les prochaines minutes pour esprer sauver la vie du patient.
Etant donn qu’il n’y a aucun trafic arien autour de l’aroport, le commandant de bord a signifi aux contrôleurs ariens son intention d’effectuer une approche scuritaire mais qui sort de la norme tablie.
Arrivant directement travers les pistes, face au vent, l’quipage a l’intention de faire atterrir l’avion quelques pieds d’un hangar. Le capitaine demande que quelqu’un ouvre la porte du hangar immdiatement. L’approche se terminera devant les portes du hangar, protge du vent.
Il est plus scuritaire d’arriver directement face au vent et d’entrer immdiatement dans le hangar. Il faut viter de circuler avec des vents de 60 nœuds de travers.
Inutile de dire que le contrôleur arien a refus la demande. Le capitaine d’un avion est cependant le seul qui dcide de la meilleure surface pour l’atterrissage, autant pour la scurit des passagers que pour lui-même. Il procède avec son approche, après avoir clairement indiqu quelle trajectoire sera suivie.
Le problème principal pour l’approche est la turbulence mcanique de bas niveau cause par les vents en rafales de 60 nœuds.
Si l’ATC veut faire une plainte, le moment est arriv : il est possible de prendre une photo de l’avion de même que de son immatriculation.
La vitesse-sol de l’avion se situe autour de 20 nœuds.
La vitesse stable des vents est actuellement plus scuritaire que si les vents taient du 240 35G60.
Toujours lgèrement au-dessus de la piste et une vitesse-sol entre 10 et 20 nœuds. L’anmomètre indique la vitesse du vent lui-même additionne celle de la vitesse-sol.
L’avion flotte comme une montgolfière ou presque!
Au moment où l’avion touche le sol, il arrête presqu’immdiatement. Il est même ncessaire de mettre les gaz pour atteindre le hangar, comme en tmoigne les traînes blanches derrière l’appareil.
Dans la vraie vie, le touch des roues se serait fait dès que dbute l’asphalte tant donn que la prsence du hangar rduit un peu la vitesse du vent.
Quelques secondes après s’être pos, l’avion est dans le hangar, protg du vent, et autant le mdecin que le patient peuvent rapidement être conduits l’hôpital.
Une fois dans le hangar, les vents virtuels sont ajusts zro, ce qui est logique, moins que le mur oppos du hangar soit absent!
Il est maintenant temps de se prparer affronter une autre tempête, celle de l’enquête qui suivra possiblement l’atterrissage!
(P.S. : Tim Harris et Ken Hall ont t les crateurs de cet aroport virtuel de Port Moresby Jacksons. Ce dernier est vendu par Orbx et l’avion virtuel est venu par Carenado).
Le vol virtuel ci-dessous a t effectu avec la plateforme FSX. La dernière fois que j’ai atterri et dcoll de Limberlost Ranch, c’tait avec un Cessna C-207 ( Limberlost Ranch et le Cessna C-207 ).
Cette fois, j’ai essay cette piste latralement ingale et en pente avec un Twin Otter. Ce dernier est aux couleurs relles du Ministère des ressources naturelles de l’Ontario (C-FOPG). Le seul problème qui pouvait se poser tait la largeur des ailes une fois rendu près du hangar.
Finalement, tout s’est bien pass. La seule vraie difficult est de manœuvrer près du hangar pour repositionner le Twin Otter pour le dcollage. En modifiant continuellement le pas de l’hlice, cela finit par fonctionner.
La clôture n’tant pas trop haute, elle ne prsente pas de problème pour les ailes de l’aronef.
Au bout de la courte piste en gazon, quelques grands arbres obligent effectuer un lger virage alors que l’avion est en monte. Juste au cas où …
Limberlost Ranch est un dfi amusant. L’arodrome est vendu par Orbx et vient avec l’aroport Blue-Canyon Nyack.
Si cela n’est pas suffisant pour l’amateur de simulation de vol, il n’y a qu’ rajouter de bons vents directement de travers et le tour sera jou!
Les photos suivantes montrent un vol virtuel effectu aux Etats-Unis. Le vol se fait partir de KBLU (Blue Canyon-Nyack) vers Limberlost Ranch (CA21) et ensuite vers Gansner Field (201). Atterrir et dcoller de l’aroport de Limberlost Ranch est un dfi intressant.
Pour cette simulation de vol, le simulateur de vol FSX a t utilis, de même que le Cessna C-207 de Carenado et les nuages modlises de REX.
Au dcollage de KBLU.
En route de KBLU (5284 pieds ASL) vers Limberlost Ranch et sa piste de gazon de 1700 pieds (1650 pieds ASL et environ 23 NM l’est de KBLU), vous passez par le travers de l’aroport Nevada County (O17) qui a galement reçu un traitement spcial de la compagnie ORBX.
Il peut s’avrer ncessaire de survoler l’aroport de Limberlost Ranch avant d’entamer une approche, histoire de vous faire une ide de ce qu’il faut anticiper une fois en finale.
Limberlost Ranch a une piste en pente (en fait, une piste avec de multiples pentes). Une partie de celle-ci est asphalte, mais la plus grande partie est en gazon. Vous faites l’approche sur la partie en gazon. Notez qu’il y a une clôture sur le côt au dbut de la piste : l’aronef virtuel ne devrait pas toucher le sol avant d’avoir dpasser la clôture (pour un plus grand ralisme).
Avec un peu de vent de travers, dcoller de cette courte piste peut être exigeant. L’avion ragit mollement; il se comporte un peu comme un bateau. Il faut s’assurer d’viter la ligne d’arbres sur le côt gauche de cette troite piste. Les volets doivent être utiliss, comme cela est la norme lors d’oprations sur piste en terrain mou. Un usage avis du gouvernail de profondeur fera de votre dcollage un succès.
En route vers Gansner Field.
Gansner Field est environ 41 NM au nord de KBLU. L’aroport virtuel est très bien fait et se trouve au creux d’une valle. Arrivant de KBLU, vous devez passer quelques montagnes d’une hauteur de 6000 pieds avant de descendre plutôt rapidement vers la piste asphalte situe 3419 pieds ASL).
Pour apprcier pleinement ces vols virtuels, je vous suggère d’installer les diffrentes couches de produits ORBX (Global, Vector et Open LC), de même que la scène virtuelle de KBLU.
Pour d’autres articles dans la catgorie “Simulation de vol”, cliquez sur le lien suivant : Simulation de vol
Pour ce vol, vous avez obligatoirement besoin du logiciel de simulation de vol Antarctica X cr par Aerosoft.
Les Twin Otters et le Dash-7 de la socit BAS sont entretenus Calgary, au Canada, et volent vers l’Antarctique durant l’t austral, entre Octobre et Mars. Donc si vous souhaitez simuler un vol avec un Twin Otter ou un Dash-7 entre le Chili et l’Antarctique, choisissez un de ces mois pour plus de ralisme.
Etant donn qu’il serait un peu long de faire tous les vols virtuels normalement effectus du Canada vers l’Antarctique, j’ai plutôt choisi d’effectuer les trois derniers vols, pour voir de quoi le paysage a l’air.
Le Twin Otter est normalement approuv pour un dcollage avec poids maximal de 12,500 livres. Mais avec des skis pesant 800 livres et du carburant supplmentaire requis pour des trajets anormalement longs, la socit BAS (British Antarctic Survey) s’est organise pour faire certifier leurs Twin Otters un poids maximal de 14,000 livres. Même ce poids, l’avion peut toujours continuer voler sur un moteur.
Le premier vol consiste en un trajet entre l’aroport de La Florida (SCSE) au Chili et l’aroport de El Tepual de Puerto Montt (SCTE) galement au Chili. La Florida est une escale oblige pour ravitaillement en carburant.
Ce vol avec le Twin Otter dure environ 4 :25 heures (696 nm) avec un cap de 185 degrs.
Pour amliorer le paysage, je me suis servi des logiciels FTX Global, FTX Vector et Pilot’s FS Global 2010. Orbx a galement retravaill l’aroport de El Tepual de Puerto Montt pour inclure quelques personnes, des avions et de nouveaux bâtiments. Cela rend la destination plus intressante.
Le prochain vol se fait entre l’aroport de El Tepual de Puerto Montt (SCTE) et celui de Punta Arenas (SCCI), les deux au Chili.
Ce vol, effectu travers les Andes, demande absolument une belle mto. Vous devrez monter jusqu’ 17,000 pieds pour faire un trajet direct entre les deux aroports.
Des vues spectaculaires s’offrent souvent au pilote virtuel durant le trajet. Le Twin Otter de la BAS n’est pilot que par un seul pilote mais celui-ci est toujours accompagn d’une autre personne.
N’oubliez pas d’appauvrir le mlange air/essence durant la monte. Utilisez galement de l’oxygène supplmentaire (!!) si vous ne voulez pas commencer divaguer et voler en cercles après une heure de vol. Pensez enrichir le mlange lors de la descente, considrant que vous perdrez pratiquement 17,000 pieds.
La version originale de l’aroport Punta Arenas, telle qu’elle se trouve dans FSX, n’est vraiment pas très intressante. L’aroport est dnud, ne prsentant qu’un seul bâtiment et un VOR.
Mais tant donn que le pilote de la socit BAS effectue toujours ce trajet obligatoire avant de s’envoler pour l’Antarctique, j’ai choisi de ne pas changer le trajet. Le vol vers Punta Arenas a suivi une direction moyenne de 164 degrs et la dure a t d’environ 4 :28 heures. Vous pouvez bien sûr acclrer le processus une fois l’aronef tabli en vol de croisière.
Le dernier vol a t de Punta Arenas, au Chili, vers Rothera en Antarctique.
Le Twin Otter prend entre six et sept heures, sur un cap de 162 degrs, pour couvrir la distance entre Punta Arenas (SCCI) et Rothera (EGAR).
La piste de l’aroport de Rothera est faite de gravier et mesure 2953 pieds, suffisamment longue pour le Twin Otter et le Dash-7. Avant d’effectuer le vol, allez dans votre fichier de simulateur de vol « aerosoft/Antarctica X » et cliquez sur l’option LOD 8.5 (le programme est rgl de base sur un LOD 4.5). Vous obtiendrez ainsi une dfinition suprieure lorsque vous approchez l’Antarctique.
La revue Airliner World a publi en mars 2017 un excellent article sur les oprations de la socit BAS en Antarctique. On y trouvait de multiples photos très intressantes et des explications dtailles sur ce que doivent anticiper les pilotes et le personnel travaillant pour la socit BAS. J’ai compar l’aroport virtuel de Rothera avec les photos du vrai aroport fournies par Airliner World et j’ai t tonn par le niveau de ressemblance et la prcision des dtails.
La socit BAS est toujours prête pour les surprises : « Elle maintien un inventaire de pièces de $5m, incluant un moteur de rechange pour chaque aronef, des hlices supplmentaires et des composants pour le train d’atterrissage ».
« Un nouveau dveloppement pour l’Air Unit a t son association avec la RAF, utilisant un avion de transport C-130 Hercules pour parachuter du matriel sur le champs d’oprations. Ils volent de Punta Arenas et parachutent du carburant pour aider notre programme de recherche sur le Ronne Ice Shelf. […] Cela fait partie de le système d’entraînement et la prcision de leur parachutage est très impressionnante. Ils peuvent parachuter 250 barils de carburant, pensez au nombre de voyages de Twin Otter que cela aurait reprsent pour nous (48 ou plus de 400 heures de vol) ».
La compagnie Aerosoft a fait un excellent travail pour rpliquer Rothera, la station de recherche principale de la socit BAS en Antarctique. Le hangar principal peut accomoder en même temps trois Twin Otters et un Dash-7.
Lorsque votre vol sera complt, n’oubliez pas de cliquer de nouveau sur LOD 4.5 pour l’Antarctique dans votre fichier aerosoft/Antarctica X.
Pour d’autres vols virtuels standards, cliquez sur le lien suivant :
Alex Geoff, le concepteur de l’aroport virtuel de Block Island (KBID) de ORBX a demand aux enthousiastes de simulation de vol de tenter d’utiliser le plus gros appareil possible sur cet aroport dont la piste ne fait que 2502 pieds.
Naturellement, il est ici question de vol virtuel. Il faut donc pardonner l’atterrissage d’un appareil qui, dans la vraie vie, dtruirait la piste sans compter les nombreux arbres qu’il faudrait tailler si l’avion utilisait la voie de circulation après l’atterrissage. Et j’oubliais galement les pilotes et le grant d’aroport qu’il faudrait renvoyer suite l’autorisation de la manœuvre.
Le contexte du vol tant donc prsent, voici les donnes qui permettront aux amateurs de vol virtuel de retenter le circuit l’aroport de Block Island avec un C-17A de Virtavia.
Contrairement aux appareils de type Cessna qui utilisent gnralement l’aroport, la masse de mon C-17A militaire canadien tait de 405,000 livres. Le carburant a t ajust 50% dans les rservoirs extrieurs et intrieurs. Les deux pilotes ont accept de sauter le dîner, de façon ne pas ajouter de poids supplmentaire l’appareil…
Les volets taient ajusts 2/3. J’ai recul l’avion jusqu’en tout dbut de piste, appliqu les freins, pousser la manette des gaz fond, attendu la monte du rgime maximal, relâch les freins et profit de l’effet de sol pour arracher l’appareil du sol au tout dernier moment. Le dcollage s’est fait sur la piste 10 par vent de travers de 12 nœuds et avec un angle de 70 degrs par rapport la piste.
Par la suite, quatre virages droite successifs ont t effectus : 190°, 280°, 010° et 100°. Lors du vol, l’altitude de l’appareil n’a pas dpass 2000 pieds.
Les roues et les pleins volets taient sortis en base de façon ne pas avoir faire trop de rglages en finale.
La vitesse est ventuellement descendue 128 nœuds et, alors que l’appareil tait encore deux pieds dans les airs, les arofreins ont t sortis. Les inverseurs de pousse ont t activs au maximum (pression continue sur F2) juste avant de toucher le sol puisqu’ils prennent du temps faire effet. Normalement ça ne se fait pas et vous pouvez donc activer les inverseurs directement lors du toucher au sol, vous ne perdrez qu’une seconde. Les roues du train principal ont touch le tout dbut de la piste et le freinage maximal a alors t engag.
Il a t possible de sortir sur la voie de circulation sans avoir remonter la piste. L’environnement passant encore en deuxième, quelques arbres avaient t taills pour ne pas qu’il y ait contact avec les ailes de l’appareil.
Si vous tentez l’exprience, pensez sauvegarder le vol lorsque vous êtes en finale, au cas où vous ne seriez pas satisfait de votre performance l’atterrissage (avion endommag, maisons et vhicules du voisinage dtruits, incendie d’une partie de la forêt au bout de la piste 10, victimes collatrales, etc.).
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