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Photographie aviation et conditions météo extrêmes pour le Québec.

Air Canada 777-300ER au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec.
Air Canada 777-300ER au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec.

Durant l’été 2025, beaucoup de gros porteurs qui devaient se poser à l’aéroport de Montréal ont dû se dérouter vers l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB). En effet, de très nombreuses lignes d’orages ont nui aux arrivées et départs dans les principaux aéroports de la province de Québec.

La météo extrême qui se trouvait dans l’ouest s’est déplacée graduellement vers l’est. Cela a eu l’effet de retarder et même d’annuler le départ de bien des avions à Québec.

Quand la majeure partie des orages ont finalement passé l’aéroport de Québec en soirée, un Boeing 777-300ER d’Air Canada est décollé de la piste 24 pour ramener ses passagers vers Montréal.

En arrière-plan, on aperçoit des avions d’Air Transat. On note aussi le logo de Swiss Air sur un Airbus A330-343. Il provenait de Zurich et a lui aussi été dérouté vers Québec, de même qu’un Boeing 777-228LR d’Air France et quelques autres.

Ci-dessous, on observe le Boeing 777-300ER en train d’effectuer le plein en carburant à un moment où la météo extrême n’atteint pas encore au-dessus de l’aéroport. Deux camions-citernes de la compagnie Avjet se tiennent près de l’appareil. La hauteur de chaque camion est inférieure au diamètre interne des moteurs du Boeing. Pendant plusieurs années, cet appareil détenait le record des plus gros moteurs sur un avion civil. Désormais, c’est le Boeing 777X qui lui ravit la palme.

B777-300ER de Air Canada au ravitaillement à Québec CYQB
B777-300ER de Air Canada au ravitaillement à Québec CYQB

Technique de photographie

Les deux photos ont nécessité certains compromis. Tout fonctionne si on accepte d’être totalement détrempé et de travailler les deux pieds dans l’eau le long d’une clôture de métal en présence d’éclairs ici et là. Pour quelques photos, la session a duré deux heures.

J’ai pris les clichés à partir d’un trou dans la clôture aéroportuaire. Mon objectif Canon EF 300 mm f/2.8 L IS II USM était protégé par un sac de plastique bien serré autour du pare-soleil.

Un balayeur de fréquences fournissait les informations quant à la circulation aérienne. Un contrôleur a signifié à un pilote d’Air France qu’une telle situation de déroutement d’aéronefs lors de météo extrême ne s’était pas vue depuis plusieurs années.

J’ai réglé mon appareil-photo plein format pour ne prendre que des clichés avec la fonction RAW. La mise au point s’effectuait avec le mode SERVO. J’ai réduit la profondeur de champ de façon à optimiser la vitesse et limiter la grosseur du grain photographique (ISO).

Dans la sélection des clichés, j’ai préféré celui où l’on aperçoit le Boeing au décollage, mais où le logo de la compagnie suisse demeure toujours visible. Il convenait de souligner la présence de l’appareil à Québec. Cliquez sur le lien pour d’autres photos reliées à l’aviation sur mon blogue. Il y a également un menu déroulant avec plusieurs galeries de clichés dédiés aux avions.

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La première visite du CC-295 Kingfisher canadien à Québec.

Première visite de l'avion de recherche et sauvetage canadien Kingfisher à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec
Première visite de l’avion de recherche et sauvetage canadien Kingfisher à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec

En juillet 2025, l’aéroport international Jean-Lesage de Québec  (CYQB) a reçu sa première visite du CC-295 Kingfisher canadien. Il s’agit du nouvel avion de recherche et sauvetage des Forces canadiennes. Seize exemplaires de l’appareil ont été commandés.

Le Kingfisher est équipé de détecteurs qui peuvent localiser des objets ou des personnes jusqu’à une distance de quarante kilomètres, même par faible luminosité. Son autonomie lui permet de demeurer en vol sur plus de 4500 kilomètres.

Conseils photographiques

J’arrive trop tard à l’aéroport de Québec : l’avion est déjà stationné. Une information obtenue des pilotes permet cependant de prévoir un décollage dans la prochaine heure sur la piste 06.

La circulation au sol demeure une excellente façon de photographier un aéronef tout en bénéficiant d’un arrière-plan intéressant. De plus, pour cette première visite du Kingfisher, on réduit au minimum les erreurs dans la technique de photographie.

Les communications avec la tour de contrôle indiquent le moment où le CC-295 se met en marche. Il s’arrêtera juste avant d’entrer sur la piste 06. Un téléobjectif de 200 mm ferait normalement l’affaire, pourvu que l’ISO ne soit pas trop haut. Mais aujourd’hui, j’étrenne une récente acquisition : un téléobjectif fixe Canon EF 300 mm f/2.8 L IS II USM.

En milieu de journée, un photographe bénéficie plus d’une quantité de lumière que d’une qualité de celle-ci. Cependant, le but ici n’est pas de saisir un bouquet de fleurs ou un mariage, donc la lumière très vive ne causera pas de problèmes. La couleur flamboyante de l’appareil détournera l’attention du manque d’intérêt de la lumière ambiante.

La vitesse d’obturation réduite à 1/125 et l’ISO réglé à 200, j’attends le moment où le Kingfisher se trouve vis-à-vis de la tour de contrôle. Cela constituera un arrière-plan de qualité. Une vingtaine de photos plus tard, l’avion n’est plus qu’un souvenir.

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Photographie aviation : des vortex derrière un CRJ9 d’Air Canada

Vortex derrière un jet CRJ9 d'Air Canada à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB)
Vortex derrière un jet CRJ9 d’Air Canada à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB)

Air Canada arrive en courte finale pour la piste 06 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) avec un Canadair Regional Jet 900 (CRJ9) de Bombardier. Il pleut légèrement et les conditions météorologiques exigent le vol aux instruments (IFR).

Tout l’après-midi, des avions se posent sans que l’on puisse noter des vortex significatifs derrière les appareils. Puis un CRJ9 passe au-dessus de moi en laissant derrière lui deux belles traînées. Je place mon appareil-photo entre les deux grilles de la clôture aéroportuaire le long de la route Jean Gauvin et prends quelques photos.

Technique de photographie

J’utilise un appareil-photo plein format Canon 5 DSR avec ISO réglé à 200. La mise au point est ajustée sur le mode AF SERVO. La vitesse d’obturation de 1/1000 suffit pour suivre le jet en éloignement. Un recadrage sera par la suite nécessaire pour rapprocher l’aéronef et positionner les vortex de façon appropriée.

Il est préférable de conserver les lumières de piste pour ajouter plus de dynamisme à la scène. Elles permettent de mieux situer l’environnement dans lequel se trouve le CRJ9 au moment où les vortex apparaissent.

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Photographie aviation : Le Dash 8-400 de PAL Airlines à Québec.

Le Dash 8-400 est connu aussi sous le terme DH8D ou Q400 (Q étant pour « quiet »). On le voit ici au seuil de la piste 29 à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec. Il est en attente d’autorisation de décollage.

Avion DH8D de PAL Airlines DH8D et Saab-340B de Pascan à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec.
Avion DH8D de PAL Airlines DH8D et Saab-340B de Pascan à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec.

Technique de photographie

J’effectue la mise au point sur l’arrière de l’appareil. La profondeur de champ limitée embrouille le reste de l’image. La vitesse d’obturation se situe entre 1/80 et 1/125, de façon à ne pas fixer les hélices. Cela donne une photo plus dynamique.

L’avion étant de dos, l’intérêt demeure tout de même restreint, à moins qu’il se passe quelque chose de spécial. Le balayeur de fréquences indique qu’un Saab-340B (SF32) de la compagnie Pascan décollera sous peu de la piste 24. Avec un peu de chance, je pourrai le capturer et l’inclure dans le cliché du Q400.

Quelques secondes plus tard, l’appareil entre dans le champ de vision de l’objectif. Il s’agit de le saisir pendant qu’il est encore vis-à-vis des vapeurs d’essence des moteurs. J’ai pris quelques photos et conservé celle avec la meilleure composition photographique.

Ci-dessous se trouve une photo d’un appareil d’Air Canada Rouge au décollage de la 24 après une bonne averse.

Un Airbus d'Air Canada Rouge décolle sur une piste mouillée de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec.
Un Airbus d’Air Canada Rouge décolle sur une piste mouillée de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec.

Cette fois-ci, pas question de limiter la vitesse d’obturation à 1/125. L’avion n’ayant pas d’hélices, on peut choisir 1/1000 sans se tromper. Pour plus de dynamisme, on attend que le nez de l’avion commence à lever. On conserve également une longue traînée d’éclaboussures d’eau.

Enfin, il est souvent préférable de montrer un peu de paysage à l’avant-plan pour mieux situer l’appareil dans son environnement.

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Photographie aviation: Les Snowbirds de passage à Québec.

Les Snowbirds en formation au-dessus de Québec
Les Snowbirds en formation au-dessus de Québec

Au lendemain de la fête nationale du Québec, les Snowbirds effectuent quelques survols de la ville de Québec. Même s’il ne s’agit pas d’un spectacle aérien proprement dit, leur vol en formation éblouit toujours la foule.

Le drapeau du Québec, l'édifice Price et les Snowbirds en vol à Québec.
Le drapeau du Québec, l’édifice Price et les Snowbirds en vol à Québec.

Technique de photographie

Le survol de la ville ayant lieu vers 17 : 00, il convient de se placer de façon à ne pas avoir à poser à contre-jour. Normalement, un photographe situé à Lévis capture d’excellents clichés des Snowbirds passant près du Château Frontenac. Mais à 17 : 00 avec le soleil droit devant soi, toutes les photos d’avions prises à partir de la rive sud signifient un ciel lavé inintéressant et des contrastes beaucoup trop forts. Les Snowbirds méritent mieux. En considérant la position du soleil, la citadelle constitue la meilleure localisation pour une session photo réussie. On a le soleil dans le dos alors que l’équipe de voltige aérienne survole le fleuve Saint-Laurent, contourne le Château Frontenac et se rapproche de la terrasse Dufferin.

Vol en formation des Snowbirds près du Château Frontenac à Québec.
Vol en formation des Snowbirds près du Château Frontenac à Québec.

Les spectateurs savent que la prestation ne durera qu’une quinzaine de minutes. Il faut donc se préparer en conséquence pour maximiser les chances d’obtenir quelques clichés mémorables.

Théorie photographie

J’utilise un objectif Canon 70-200 mm f2.8L IS II USM pour avoir une meilleure marge de manœuvre entre les passages éloignés et rapprochés des neuf jets militaires. Couplé à un appareil-photo plein format Canon 5 DSR, un zoom de qualité produit des résultats surprenants. On peut recadrer à volonté sans perdre en définition, pourvu que l’ISO initial soit de 200 et que la vitesse d’obturation soit suffisamment rapide. Il n’est pas nécessaire d’aller vraiment au-delà de 1/1000.

Les Snowbirds en formation approchent de la terrasse Dufferin à Québec.
Les Snowbirds en formation approchent de la terrasse Dufferin à Québec.

La fête nationale du Canada ayant lieu quelques jours plus tard, j’ai maintenant en banque une photo intéressante des Snowbirds et du drapeau du Canada.

Les Snowbirds en vol et le drapeau du Canada sur la citadelle de Québec.
Les Snowbirds en vol et le drapeau du Canada sur la citadelle de Québec.

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Photographie et aviation : l’Antonov An 124-100M à Québec.

Antonov An 124-100M au sol à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB)
Antonov An 124-100M au sol à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB)

Nous avons eu droit à une belle surprise cette semaine à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB). En effet, un avion-cargo Antonov An 124-100M qui devait atterrir à Montréal a dû changer de destination. La raison en serait le Grand Prix de Formule 1 de Montréal.

Sur 55 avions de ce modèle construits dans les années 1980, il n’en reste que 26 en service dans le monde. L’Antonov 124 peut emporter une charge 17 % supérieure à celle du C-5A Galaxy.

J’ai pris la première photo en plan rapproché pour faire ressortir l’énormité de l’appareil par rapport à un humain. On note également le logo « Be brave like Kharkiv » sur le nez de l’avion, en référence à la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

Antonov AN 124-100M au départ de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) pour Harrisburg (KMDT) aux États-Unis.
Antonov AN 124-100M au départ de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) pour Harrisburg (KMDT) aux États-Unis.

Conseils photographiques

L’appareil a effectué un décollage de la piste 24 en direction de Harrisburg (KMDT) en Pennsylvanie. La piste étant mouillée, un photographe positionné au seuil de la 24 pour observer le décollage n’aurait vu que de l’eau soulevée par les réacteurs.

Les seuils des pistes 06 et 29 représentaient donc un excellent choix. La 29 autorisait une belle photo de côté sans contaminants visuels. Curieusement, alors que de nombreux amateurs de photographie étaient massés près des seuils de la 06 et de la 24, j’étais seul près de la 29. Cela a permis d’obtenir un cliché sous un angle original.

L’avion-cargo étant passablement éloigné de ma position, j’ai utilisé un téléobjectif Canon 70-200 mm f2.8L IS II USM. Une vitesse d’obturateur acceptable pour éviter le flou de bougé a nécessité de sacrifier la profondeur de champ.

Les 50,6 mégapixels du capteur plein format ont ensuite permis de recadrer le sujet suffisamment sans compromettre la qualité de la photo.

Technique de photographie

Une bonne session de photographie va de pair avec une planification appropriée. On peut écouter la fréquence sol 121.9, tour de contrôle 118.65 et terminal 127.85 pour améliorer les chances de succès.

Un cellulaire permet d’utiliser l’application Flightradar24 (pour les arrivées et départs prévus et les trajectoires actuelles). Flightaware  représente aussi un excellent choix. Le cellulaire sert aussi pour connaître les fermetures de route qui empêcheraient de se rendre à l’endroit désiré autour de l’aéroport. Il nous renseigne également sur la météo actuelle et les prévisions météorologiques. Au Canada, le site AWWS représente une mine d’informations pour les férus d’aviation.

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Religion et astronomie ne font qu’un à Québec.

Pleine lune vue de l'Église St-Michel à Québec 2023
Pleine lune vue de l’Église St-Michel à Québec 2023

L’église Saint-Michel de Sillery a remplacé l’ancienne chapelle des Jésuites bâtie à Québec en 1644. Le nouveau bâtiment se trouve maintenant sur un cap qui offre une vue exceptionnelle sur le fleuve Saint-Laurent.

De passage dans le stationnement de l’église pour une session de photographie de nuit, j’ai profité de la sculpture honorant les huit saints martyrs canadiens pour mettre la pleine lune en valeur.

Un des Jésuites me facilitait la tâche car il pointait déjà son doigt vers le ciel. Il ne restait plus qu’à attendre le bon moment pour relier religion et astronomie. Les médias sociaux ont popularisé ce genre de technique en photographie, mais il demeure toujours satisfaisant de réussir une telle photo.

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Château Frontenac et féérie hivernale du Vieux-Québec.

Old Quebec in winter seen from Parc Montmorency in 2025
Old Quebec in winter seen from Parc Montmorency in 2025

Le temps est venu pour une autre sortie hivernale dans le Vieux-Québec. La session de photographie de nuit sera consacrée à l’architecture.

La température se situe autour de -14 C et les vents soufflent à 15 km/h. Sans gants pour pouvoir manipuler les petits boutons de l’appareil-photo, la peau ressent -22 C. Une pause régulière devient essentielle pour se dégeler un peu les doigts !

J’ai pris la photo à partir du parc Montmorency, juste en haut de la côte de la Montagne. Ce lieu historique constitue une attraction touristique majeure de Québec. Louis Hébert, le premier agriculteur du Canada, a cultivé la terre à cet endroit lors de son arrivée en Nouvelle-France. Il faut cependant comprendre que les autochtones connaissaient l’agriculture et cultivaient le sol bien avant la venue des colons français.

À gauche sur la photo se trouve une sculpture de Sir Georges-Étienne Cartier, l’un des Pères de la Confédération. On aperçoit également le Château Frontenac et l’édifice Price au loin. Au premier plan se trouve un bâtiment qui a maintes fois changé de fonction. Il fut à l’origine le premier Palais épiscopal.

Technique de photographie

Pour ce cliché, j’ai planté mon trépied dans 40 centimètres de neige. J’utilisais un appareil-photo Canon 5 DSr muni d’un zoom ultra grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L USM. J’aurais pu régler l’ISO à 200 grâce à la stabilité du trépied, mais le vent exigeait un résultat plus rapide à cause des possibles vibrations. L’ISO et la vitesse de l’obturateur obéissent donc aux conditions climatiques ambiantes plutôt qu’à la faible lumière.

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Un remorqueur avance dans les glaces devant Québec.

Remorqueur Ocean sur le fleuve Saint-Laurent devant Québec en hiver.
Remorqueur Ocean sur le fleuve Saint-Laurent devant Québec en hiver.

Ce remorqueur de la compagnie Ocean se déplace à travers les glaces sur le fleuve Saint-Laurent devant Québec. La photo a été prise à partir de la terrasse Dufferin dans le Vieux-Québec. L’hiver relativement doux laisse encore des passages ouverts pour les navires.

Théorie de la photographie

La bonne technique recommande d’utiliser un trépied et un câble de rallonge. On limite ainsi les vibrations. Mais la terrasse de bois communique les vibrations causées par les piétons. Il faut attendre que ces derniers s’éloignent pour améliorer les chances de cliché bien défini.

La photographie de nuit combinée avec un bateau en mouvement augmente les risques d’obtenir un résultat médiocre. Le cliché exige une vitesse minimale d’à peu près 1/125 à 1/160 ainsi qu’un ISO approprié. Le grain doit être le plus petit possible, car il faudra recadrer pour rapprocher le remorqueur.

Dans le cas présent, j’ai sacrifié la profondeur de champ, car l’intérêt principal porte sur le vaisseau et les glaces environnantes. Les lumières de Lévis en arrière-plan ajoutent un peu de dynamisme à la scène.

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Reflets du Vieux-Québec la nuit, en hiver.

Reflets durant la nuit sur la rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec en 2025.
Reflets durant la nuit sur la rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec en 2025.

Encore une soirée parfaite pour photographier le Vieux-Québec en hiver ! Je me considère très chanceux d’avoir un accès quotidien à cet endroit magique. En effet, il s’agit d’un joyau de l’UNESCO et d’une attraction touristique majeure du Canada.

Théorie et technique de photographie

Ce soir, on trouve tout : des vents calmes, une neige faible, une température acceptable et un plafond nuageux à basse altitude. Il faut en profiter pour améliorer la technique de photographie. Pour couronner le tout, Québec se trouve entre deux périodes d’affluence touristique. Cela diminue le nombre personnes floues lors de la photographie de nuit.

La neige fond immédiatement lorsqu’elle atteint la rue Saint-Louis.  Elle crée de multiples reflets propices aux effets spéciaux.

Il est possible de travailler sous un bel éclairage, même en pleine nuit. En effet, les lueurs de la ville se reflètent sur la base des nuages et sur les précipitations. Cela illumine en retour les vieux édifices.

Il s’agit désormais de trouver un angle original pour capturer la rue Saint-Louis. Je tente d’éviter le cadre trop répété de la carte postale !

L’œil du spectateur doit demeurer concentré sur la rue et sur l’architecture. Il doit voyager vers l’arrière-plan pour découvrir une section des bâtiments de l’Assemblée nationale au loin. La composition photographique s’effectue facilement.

Pour atteindre l’objectif, il faut capter l’attention du spectateur. On peut se servir d’un objet à la forme attrayante comme premier plan. Nul besoin qu’il soit complètement visible. Le vase installé sur le Monument Samuel-de-Champlain fera l’affaire. Ce n’est pas lui qui nous intéresse vraiment, mais il sert d’entrée dans la scène.

Ce sont tous des conseils photographiques simples et efficaces qui améliorent les chances d’obtenir de belles photos lors de sorties dans le Vieux-Québec en hiver.

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