Le cliché montre une vue des terres fertiles le long du fleuve Saint-Laurent, dans la région de Kamouraska. Un observatoire public permet aux visiteurs d’admirer le panorama.
En soirée, à Rivière-du-Loup, ces deux kayakistes profitent d’un fleuve Saint-Laurent tranquille pour s’adonner à leur sport favori.
Ce cliché HDR d’une unité de l’Auberge de la Pointe à Rivière-du-Loup compte sept photos superposées, pour une somme totale de 354 mégaoctets de données. Cela permet d’obtenir un ciel correctement exposé et de faire en sorte que les chambres au premier plan ne soient pas complètement obscurcies.
Près du traversier Rivière-du-Loup — Saint-Siméon, les rochers prennent ici et là une couleur orangée. Cela offre un beau contraste lorsque le ciel bleu apparaît.
Le voyage s’effectue vers Saint-Siméon sur un fleuve docile. Un zoom grand-angle Canon EF 11-24mm F/4 USMautorise la capture de la scène sans déformation exagérée.
Ci-dessus, on voit l’Île-aux-Lièvres à partir du traversier. Les multiples couches nuageuses créent des effets de stries sur le fleuve Saint-Laurent.
Voici un cliché d’un des corridors de l’Auberge Châtelaine, à La Malbaie. On s’y arrête entre autres pour l’excellent déjeuner inclus offert au lendemain d’une bonne nuit de repos. Ici, pas de gros bacon et de patates graisseuses : seulement du « fait maison », autant pour le pain que les confitures.
Le Vieux-Québecen hiver se révèle toujours passionnant à photographier. La météo changeante présente continuellement des opportunités nouvelles qu’il faut pouvoir saisir. De plus, pour un même système météorologique, chaque heure qui passe offre également une luminosité différente. Le photographe a l’embarras du choix.
Pour la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5DSr, je me suis positionné à un endroit qui est normalement interdit d’accès durant l’hiver. C’est pour cette raison que l’on ne voit que mes traces de pas dans la neige. Mais bon! Le risque était minimal et l’angle de vue parfait pour saisir le Château Frontenac.
Le lampadaire émet une lumière qu’il importe de corriger dans l’appareil-photo. Au lieu de « AWB », il faut plutôt sélectionner « tungstène ». Cet ajustement permet de refléter exactement ce que l’on voit, plutôt que de se retrouver avec des tons trop contrastés. La photographie HDR permet de corriger un peu les grands contrastes de luminosité.
Les lumières sur le toit du Château Frontenac éclairent la neige qui tombe tout autour du bâtiment. Cette neige permet d’obtenir des tons intéressants pour le ciel, même si l’heure bleue est passée depuis longtemps.
En ce qui a trait à la composition photographique, le muret et la clôture servent de point d’entrée dans la photo. Le lampadaire se situe à un point respectant la règle des tiers. Le bâtiment sur la droite bloque la vue et invite l’œil à continuer son exploration vers la gauche de la photo, ce qui amène le spectateur au Château Frontenac.
La photo ci-dessous, prise quelques minutes plus tard, utilise les escaliers comme point d’entrée dans la photo pour mener rapidement l’œil vers le Château Frontenac. Dans ce cas-ci, un format vertical se prête mieux à la scène.
La neige sur les rampes et les marches ajoute un effet d’alternance entre le noir et le blanc. Autrement, tout serait passablement foncé et on y perdrait un peu en intérêt. Un lampadaire à proximité émet une lumière ambiante suffisante pour éclairer la scène; j’ai cependant pris soin de ne pas inclure directement la source lumineuse dans la photo, car elle distrait le spectateur du sujet principal.
En hiver comme en été, je me sers d’un trépied pour réduire les vibrations de l’appareil-photo et améliorer la résolution dans les conditions de faible luminosité.
Au premier plan, à droite, les remparts du Vieux-Québec. De cette hauteur, on accède à la Porte St-Jean qui est certainement plus difficile d’accès en hiver, mais qui offre un point de vue parfait pour photographier Place d’Youville. On peut voir la très populaire patinoire. Une section du village Allemand se trouve cette année à l’extrémité de la patinoire, en attendant que les travaux près de l’Hôtel de Ville de Québec se terminent.
La photo ci-dessus comprend plusieurs photos juxtaposées les unes par-dessus les autres pour procurer un effet HDR. Les endroits les plus sombres de la photo sont ainsi mieux exposés, alors que les lumières les plus intenses sont atténuées pour offrir une photo plus équilibrée. Comme toujours, il y a de la vie dans le Vieux-Québec!
Voici une vue au crépuscule du Château Frontenacet des environs du Vieux-Québec. Avant même de prendre un premier cliché, on peut anticiper que la tour illuminée du château faussera la lecture du capteur de l’appareil-photo, car elle est beaucoup plus claire que les environs.
Pour corriger d’avance cette erreur fréquente, le mieux est de rechercher un effet HDR (High Dynamic Range) en prenant cinq photos aux ouvertures complémentaires qui se retrouveront par la suite compilées dans un logiciel approprié.
Le défi le plus important pour cette photographie de nuitconsistait cependant à éviter de prendre en photo trop de touristes qui circulent au premier plan. Lorsqu’ils se retrouvent sur cinq photos rapprochées, les gens forment ce que l’on appelle des « images fantômes« . On les voit en double ou en triple, à moitié décomposés. On ne les conserve que lorsque l’on désire ajouter des effets spéciaux, mais ce n’est pas le cas dans la scène ci-dessus.
On voit souvent la fontaine de Tourny et le bâtiment de l’hôtel du Parlement de Québec photographiés séparément. Cela donne certainement un très bon résultat. Cependant, on peut augmenter l’impact visuel en combinant les deux styles architecturaux de façon rapprochée sur une même photo.
En portant une attention particulière à la composition photographique, j’ai recherché un équilibre tout en créant une tension entre les deux œuvres. Dans la scène ci-dessus, la fontaine et le Parlement donnent l’impression d’avoir une hauteur similaire. L’axe vertical du centre de la tour du Parlement se trouve à peu près à la même distance du côté droit de la photo que ne l’est l’axe vertical de la fontaine du côté gauche. On se rapproche de la règle des tiers sans toutefois s’y tenir dogmatiquement. Les deux œuvres sont volontairement cadrées de façon serrée.
D’autres éléments contribuent à l’intérêt de la scène. Tout d’abord, chaque œuvre architecturale présente une couleur spécifique bien marquée et la chance veut que les couleurs soient presque complémentaires. Toujours en ce qui a trait à la couleur, j’ai choisi de prendre la photo durant « l’heure bleue», cette période de la journée juste avant la nuit où une lumière très douce illumine le paysage pour encore quelques minutes.
Enfin, les jets d’eau et la population en arrière-plan ajoutent un peu de dynamisme à un sujet essentiellement statique.
Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.
La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.
Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.
Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.
Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.
Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.
Le petit trépied portatif que je trimballais lors de la séance photo m’a grandement facilité la vie, car le manque de luminosité nécessitait une exposition passablement longue et une absence totale de mouvement. À l’arrière-plan, on aperçoit l’Hôtel Le Concorde Québecet son restaurant tournant.
Au centre du jardin se trouve une grande statue de Jeanne-d’Arc réalisée par la sculptrice américaine Anna Hyatt Huntington et offerte par celle-ci et son mari Archer Huntington en 1938.
Dans plusieurs publications et sites internet, on affirme que les donateurs de cette statue sont anonymes. Cela ajoute possiblement un peu de mystère à cette œuvre superbe, mais fait néanmoins ombrage au cadeau que le couple a offert en hommage au patriotisme et à la bravoure des combattants des batailles de 1759 et 1760.
Les deux photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM. Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec en été sur mon blogue.
Silleryétait une municipalité autrefois autonome et qui fait aujourd’hui partie de la ville de Québec. L’architecture des maisons qu’on y construit depuis quelques années contraste grandement en style et en format avec les habitations plus anciennes.
Les constructions plus récentes surprennent un peu par leur format gigantesque. Les nouveaux propriétaires désirent des bâtiments à l’aspect moderne et aux dimensions très imposantes, doublant et même triplant parfois la dimension de certaines demeures traditionnelles du secteur.
La photo ci-dessous montre la différence de grosseur entre une propriété traditionnelle (à l’extrême droite de la photo) et une habitation plus moderne.
Ci-dessous, une maison traditionnelle de Sillery simplement décorée pour la période des Fêtes. La lumière bleue du petit sapin se reflète sur la façade de la demeure et le tout a fière allure.
La maison traditionnelle ci-dessus et ses décorations de Noël contrastent fortement avec une autre deux rues plus loin (photo ci-dessous). Difficile de manquer la maison (dont on ne voit bien qu’une section) et surtout l’immense sapin décoré en entier et qui a dû susciter l’utilisation d’une grue munie d’un bras télescopique.
Une dernière photo (ci-dessous) montre une autre maison traditionnelle de Sillery à l’architecture intéressante.
L’ancien et le nouveau contrastant fortement dans le secteur, j’ai donc cru important de capturer quelques souvenirs de propriétés à l’architecture unique avant qu’elles ne disparaissent pour laisser leur place à la modernité. Car aujourd’hui, la mode favorise désormais davantage la démolition plutôt que la rénovation.
Les photos proviennent d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 24-70 f/2.8 L USM, le tout monté sur trépied pour éviter le flou de bougé. L’ISO était réglé à 200, de façon à limiter le grain photographique.
La série de sept articles suivants traite de la construction d’un patio. Ce nouveau patio était nécessaire parce que l’ancien datait de plus de trente ans et montrait des signes évidents de fatigue, en plus de gêner grandement les travaux de creusage le long de la fondation visant à changer le drain français et isoler la fondation.
Ci-dessus, l’ancien patio de bois est démoli avec une pelle mécanique. Là où la machine ne peut se rendre, je termine la démolition à la main. Par la suite, le creusage commence pour atteindre la fondation.
Une fois la tranchée creusée, les employés de la compagnie Garco installent le drain et préparent la surface de béton qui recevra le nouvel isolant (uréthane soufflé).
Lorsque le drain est complété et que l’uréthane a été soufflé, un employé se charge de refermer le trou, en ajoutant de la terre, de la roche et du sable, ce dernier n’étant requis que pour les terrains moins stables.
Il faut maintenant penser à rebâtir un patio. Les économies sont importantes lorsque l’on fait les travaux soi-même. On m’a signalé que généralement, le coût de la main-d’œuvre équivaut à 2.7 fois le coût des matériaux. Dans le cas d’un grand patio constitué majoritairement de planches de cèdre dont chaque planche sera sablée et teinte à la main, les économies s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers de dollars.
À 62 ans, je n’ai malheureusement aucune expérience dans le domaine. Une gestion du risque (financier surtout) est nécessaire et, étant donné que les travaux seront exécutés sans aide, je préfère travailler à partir de plans conçus par une compagnie. Un spécialiste du domaine de la construction m’a offert ses conseils avant que le projet ne débute, car il n’était pas question de recommencer la terrasse.
Sur le plan proposé, il doit y avoir onze pieux de métal ancrés dans le sol pour recevoir le patio. Il faut donc mesurer l’endroit où iront les onze poteaux de métal de la compagnie Techno-Pieux, car ils ne sont pas responsables de faire les calculs à ma place.
J’utilise donc un pointeur laser pour la première fois. Il n’est pas évident de travailler avec cet appareil à l’extérieur, le point rouge du laser étant difficile à voir en pleine lumière (le modèle de base que je me suis procuré ne rendait certainement pas le travail facile). Éventuellement, j’en suis venu à bout. Une chance que je ne faisais pas le boulot pour un client, il aurait trouvé que je coûte cher en temps.
Le technicien de Techno-Pieux se met au travail. Il se fie aux poteaux de bois pour planter ses pieux et vérifie ensuite avec son laser (vraiment meilleur) si ses poteaux sont parfaitement enlignés. Le problème qui se produit parfois est qu’il rencontre une roche et doit recommencer et repositionner ses pieux légèrement à côté de la ligne idéale.
Une légère pente est également nécessaire pour faciliter l’écoulement de l’eau sur le patio. Les pieux ne doivent donc pas être parfaitement au niveau à partir de la maison jusqu’au bout du patio.
Une drille à percussion louée est suffisante pour faire les trous dans le béton qui serviront à fixer la première pièce de bois dans le solage de la maison. Les vis sont posées en alternance pour éviter de créer des faiblesses dans le bois. C’est sur cette pièce de bois que reposera une petite partie du patio. Un ruban isolant spécial est posé sur le bois pour le préserver de la pourriture qui pourrait survenir après plusieurs années, lorsque l’eau s’insère sous les planches du patio.
Suite dans le prochain article : « Construire un patio (2 de 7) ».
Avant que l’hiver 2021 ne se termine officiellement, voici quelques photos prises autour du MNBAQ (Musée National des Beaux-Arts du Québec) alors qu’il reste encore un peu de neige au sol et sur les branches des arbres. Le Musée accueillait au printemps 2021 l’exposition du peintre britannique J.M.W. Turner.
Les lignes obliques présentes dans l’architecture du MNBAQ en combinaison avec le contraste entre les bleus et les jaunes ont attiré mon attention. La scène est encadrée par les deux arbres et la passante au centre ajoute une touche d’humanité à l’ensemble.
La photo ci-dessus a été prise durant « l’heure bleue », tout près du MNBAQ. Les citoyens ont déserté le parc et sont de retour à l’intérieur de leur demeure pour préparer le repas du soir, comme en témoigne la photo ci-dessus, où presque tous les étages de l’immeuble en arrière-plan sont éclairés.
Il m’a semblé important d’inclure les beaux arbres entourant le MNBAQ dans chacune des trois photos.