Le navire de croisière Norwegian Joy, qui jauge près de 168 000 tonnes, fait partie des plus gros vaisseaux qui accostent dans le Vieux-Québecen automne.
Il peut accueillir 3852 passagers et, pour le service à bord, on compte 1851 membres d’équipage, soit presque un employé pour deux vacanciers. Sa construction date de 2017. Malgré son jeune âge, il a bénéficié de rénovations en 2020.
Dans la photo ci-dessus, vous observez en haut à gauche un tube transparent surélevé au-dessus du pont supérieur. Au moyen d’un grossissement de la photo, on s’aperçoit que des personnes glissent à grande vitesse, la tête en bas, à l’intérieur de cette glissade d’eau. Le cliché ci-dessous vous aidera à mieux voir le type en maillot de bain rouge et bleu qui passe à vive allure. On doit régler la vitesse d’obturation de l’appareil-photo à 1/2000 pour éviter un flou de bougé.
Cette journée-là, je n’emportais qu’un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM. J’ai dû recadrer quelque peu pour grossir la photo, mais on aperçoit tout de même assez bien la scène. Une partie du tube donne au sportif l’impression qu’il plonge soudainement vers le sol, car l’installation dépasse des côtés du navire.
Pendant que les gens s’amusent sur le pont supérieur, toute une équipe s’affaire à ravitailler le navire et assurer sa sécurité. On peut même observer, dans la photo ci-dessus, un chien qui fait le tour des palettes avec son maître pour détecter les possibles produits dangereux ou illicites.
Voici une dernière photo du Norwegian Joy prise de l’intérieur d’une passerelle en cèdre récemment construite près du quai 22 du port de Québec. Le soleil qui filtre à travers les barreaux offre un beau jeu de lumière, le tout capté par un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM réglé sur 11 mm. On améliore encore l’effet en utilisant le mode pseudo HDR offert par les logiciels de traitement numérique.
Les photographes utilisent peu l’intense lumière du midi lorsqu’il s’agit d’obtenir un effet intéressant. Cependant, comme pour cette photo HDR des escaliers d’une rue du Vieux-Québec ci-dessus, la lumière brillante permet d’obtenir des jeux d’ombre avec les lignes horizontales, verticales et obliques.
Ci-dessus, un autre escalier et ses lignes allant dans toutes les directions. Mais il ne joue qu’un rôle partiel dans cette photo HDR, le reste étant occupé par la scène au loin. Je recherchais un double effet de clair-obscur et d’atmosphère. Le premier plan, sombre et froid, contraste avec un arrière-plan plus clair mais au ciel incertain. Sur la droite de la photo, la tension diminue, le ciel bleu et le soleil apparaissent.
Cette image constitue ce qu’il est convenu d’appeler la « photographie de rue ». Le hasard a placé cette personne au bon endroit avec la bonne robe et le parapluie approprié. Elle porte un vêtement aux lignes horizontales et tient un parapluie aux lignes obliques devant la clôture aux lignes verticales de la station de la Plageà Québec. Le ciel gris évite les distractions et concentre l’attention sur le sujet principal.
Pour cette dernière photo, je n’avais pas mon appareil-photo plein format, mais un cellulaire. Le fichier étant de qualité moindre, j’ai dû améliorer la mise au point au moyen d’un logiciel de photographie possédant une capacité d’intelligence artificielle.
Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.
La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.
Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.
Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.
Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.
Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.
Ces deux photos de vieux pick-ups Ford et Ford Mercury furent prises en Colombie-Britannique en 2014. Nous étions sur la route entre Mount Robson et Kamloops lorsque nous avons aperçu ces camionnettes stationnées le long de l’autoroute Yellowhead. Je n’ai pu résister à prendre quelques photos qui furent ensuite transformées au moyen d’un logiciel de traitement d’image.
La
photographie en hiver réserve de
belles surprises lors des journées de tempête
de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée
où la ville de Québec recevait entre
30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La
composition photographique n’a pas
demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale
traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon
obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan,
l’architecture traditionnelle des
bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville
de Québec, lors de la tempête de
neige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un
voile blanc généralisé. Le traitement en photo
en noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette
scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il
s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a
également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une
façon alternative de progresser dans la météo
extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le
trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs
au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans
le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai
témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques
du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
Cette année, la Ville de Québec a décidé de décentraliser les activités reliées au Carnaval, qui étaient traditionnellement regroupées sur les Plaines d’Abraham. Une portion de la Grande-Allée a été bloquée à la circulation et des activités extérieures ont également été organisées à plusieurs endroits, dont le parc de l’Amérique-Française, le parc de la Francophonie et Place d’Youville, en plein cœur du secteur touristique.
Cette nouvelle formule me semble un succès, si j’en crois le nombre de passants rencontrés lors des différentes séances de photographie sur les sites. Les enfants, comme d’habitude, ne se préoccupent pas vraiment du froid et trouvent toujours le moyen de s’amuser. La photo ci-dessous a été prise au moment où le facteur de refroidissement était de -20C.
Le parc de l’Amérique-Française recevait cette année le volet international des sculptures sur neige. Plusieurs pays étaient présents : l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Mexique, le Maroc et le Pérou. L’Italie s’est méritée le premier prix et une mention d’excellence du Carnaval de Québec, une mention des bénévoles et une mention du public. L’équipe italienne était composée de Pietro Germano, Samuel Bonapace et Gino Casagranda. La photo ci-dessous représente un sculpteur italien à l’œuvre.
Le deuxième prix, avec la mention du Gouvernement du Québec, a été remporté par l’équipe de France dont l’équipe était composée de Pascal Veuillet, André Marastoni et Éric Margery. Ci-dessous, la sculpture en devenir et un sculpteur français qui prend le temps de discuter avec une citoyenne. Il n’a pas l’air d’être trop ennuyé par le froid.
Le troisième prix, avec une mention de la Ville de Québec, a été remporté par l’équipe du Canada, dont les membres étaient Jessy Armand, Michel Proulx et Mathieu Béchard. Les photos ci-dessous représentent deux des sculpteurs canadiens au travail.
Certaines sculptures avaient une allure particulièrement bizarre. Plutôt que de capturer une de ces sculpture en entier, j’ai préféré attiré l’attention du spectateur sur une partie assez originale.
Toutes les photos ont été prises au moyen d’un appareil-photo plein formatCanon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM, avec ou sans trépied, en fonction du montant de luminosité disponible. La photo ci-dessus a été prise avec une ouverture de 1.2 pour maximiser le montant de flou en arrière-plan. Elle a ensuite été rehaussée au moyen de deux logiciels de traitement de l’image pour lui donner un effet surréel.
Le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo Canon 5DSR se révèle très utile lorsque vient le temps de faire de la photographie d’oiseaux. Il permet de recadrer une image de façon impressionnante tout en conservant la qualité initiale de la photo.
Avec un peu de patience, il a été possible de photographier un hummingbird dans un parc de Victoria en Colombie-Britannique après que celui-ci se soit finalement posé sur une branche pendant quelques secondes. Sans recadrage et en l’absence d’un téléobjectif de 500mm, il aurait été difficile de produire une image suffisamment grande et de qualité de cet oiseau de cinq centimètres.
Je me suis servi du Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 f2.8L II USM. Le stabilisateur du téléobjectif était activé. L’appareil-photo était ajusté sur la priorité OUVERTURE et la mise au point sur SERVO pour assurer la netteté de l’image d’un sujet susceptible de bouger constamment.
Mais le hummingbird était tellement petit que l’autofocus passait continuellement de l’oiseau vers les feuilles des arbres. J’ai dû utiliser la mise au point manuelle et Liveview.
Une fois la photo prise et le recadrage effectué, quelques corrections quant aux contrastes et à la luminosité ont été nécessaires pour faire ressortir le plumage de l’oiseau qui était à contre-jour. Les fichiers RAW ont facilité le travail dans Photoshop.
De même, l’intensité des couleurs de l’arrière-plan a été corrigée pour éviter de faire concurrence au sujet principal. La photo initiale, en mode paysage, a par la suite été changée pour le mode portrait, ce qui a permis d’exclure beaucoup de branches inutiles autour de l’oiseau. Ces branches étaient imposantes et attiraient l’attention.
Naturellement, la profondeur de champ choisie faisait en sorte que l’arrière-plan soit flou afin que ce soit le sujet principal qui attire l’attention.
Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.
L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.
Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto
Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.
Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.
Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…
Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.
Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.
Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.
Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angleCanon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.
Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.
Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.
J’ai passé quelques jours à Montréal en juin 2016, le temps de prendre quelques photos de la ville et du port. Je n’avais jamais vu autant de projets de construction en marche simultanément. On pouvait sentir l’empressement que tout soit terminé pour les fêtes du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Voici donc 2 % des photos prises (en fichiers RAW et JPEG) durant la session de photographie.
La photo ci-dessus représente Habitat 67, créé pour l’exposition universelle de 1967 par l’architecte Moshe Safdie. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint si vous désirez des détails supplémentaires concernant la conception et la construction d’Habitat 67 : Moshe Safdie et Habitat 67
En ce qui concerne la prise de photo, il était préférable d’attendre juste avant la nuit, pour pouvoir bénéficier d’une meilleure luminosité et permettre de mettre en évidence les reflets des sources lumineuses provenant des habitations. Plusieurs bateaux sont passés au moment des différentes prises de photos, ce qui a nui à chaque fois à l’homogénéité des reflets. Éventuellement, après plusieurs essais, j’ai pu bénéficier d’un moment où le plan d’eau était redevenu calme. L’ISO est au minimum, car cela limite le bruit numérique lors du recadrage de la photo.
Une exposition de quelques secondes a permis d’aplatir la surface de l’eau et de donner préséance aux reflets lumineux plutôt qu’aux vagues. Je me suis assuré que l’on voit les remorqueurs devant les habitations, car il me semblait qu’ils ajoutaient du dynamisme à la scène. Comme d’habitude, l’usage d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir ont permis de réduire les vibrations de l’appareil-photo. Liveview a été activé et la mise au point a été faite manuellement pour assurer la netteté de l’image.
La photo ci-dessous montre les silos à grains abandonnés du Vieux-Port de Montréal. Ils sont protégés depuis 1996 et se verront probablement attribuer un nouveau rôle dans la prochaine année, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.
Le vraquier Venture (autrefois Balder), construit en 2002 et appartenant à la compagnie CSL, était amarré au quai. J’ai donc tenté quelques photos, dont une photo avec un objectif grand-angle Canon 14 mm 2.8L.
Avoir un accès privilégié aux installations portuaires où le transbordement des cargaisons s’effectue aurait été vraiment intéressant, mais, étant donné que ce n’était pas le cas, il s’agissait alors de tenter de saisir à distance les activités du port, tout d’abord avec les voies ferrées, les trains et les bateaux au loin. L’usage d’un filtre polarisant a permis de faire ressortir les couleurs du côté ombragé des wagons. Le vénérable bâtiment de la brasserie Molson se devait d’être inclus dans la composition.
Ensuite, profitant de l’absence du filtre passe-bas et des capacités de grossissement très importantes fournies par le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR, il a été possible de capturer une partie des installations du port en recadrant le tout ultérieurement, sans perte de qualité, à l’aide d’un logiciel de traitement d’image. La photo a été prise avec un téléobjectifCanon EF 24-70 mm f/2.8L USM réglé à 70 mm.