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Tour du monde en simulation de vol (7)

Une surprise nous attend au moment d’effectuer le départ de l’aéroport de Sandane (ENSD) vers la Suède, à destination de Stockholm-Bromma (ESSB).

Drone au sol à l'aéroport de Sandane (ENSD) en Norvège.
Drone au sol à l’aéroport de Sandane (ENSD) en Norvège.

Un drone Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk se trouve à l’aéroport. Cet appareil de surveillance possède une autonomie d’environ 35 heures et un rayon d’action de 22 779 kilomètres. Il vole à jusqu’à une altitude avoisinant les 60 000 pieds (18 288 mètres). Sa vitesse maximale est de 635 km/h et chaque heure d’opération coûte 24 000 $.

Beech 350I au décollage de l'aéroport de Sandane (ENSD) et en route pour l'aéroport de Stockholm-Broma (ESSB).
Beech 350I au décollage de l’aéroport de Sandane (ENSD) et en route pour l’aéroport de Stockholm-Broma (ESSB).

Aujourd’hui, nous repositionnons un bimoteur Beechcraft King Air 350I qui n’a pas volé depuis belle lurette. Les inspections d’usage ont été effectuées pour s’assurer que des oiseaux n’ont pas fait leur nid sous le capot des moteurs. De même, nous avons vérifié qu’il n’y a pas d’eau de condensation qui se serait déposée au fond des réservoirs d’essence. Enfin, nous avons fait tourner les moteurs longuement au sol pour mettre toutes les chances de notre côté. L’appareil décolle donc de Sandane pour une altitude prévue de 18 000 pieds.

Au-dessus des cimes enneigées de Norvège, en route pour la Suède en simulation de vol.
Au-dessus des cimes enneigées de Norvège, en route pour la Suède en simulation de vol.

Nous survolons les montagnes de Norvège en direction de la Suède. Tout se passe comme prévu.

Carte Navigraph montrant le vol de l'aéroport Sandane (ENSD) vers l'aéroport Stockholm-Bromma (ESSB) en simulation de vol.
Carte Navigraph montrant le vol de l’aéroport Sandane (ENSD) vers l’aéroport Stockholm-Bromma (ESSB) en simulation de vol.

La carte Navigraph montre une estimation du trajet entre les deux pays.

Panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.
Panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.

Soudainement, le moteur gauche éprouve des problèmes. Il s’arrête et l’hélice se met en drapeau pour minimiser la traînée. Étant donné que nous approchons de la piste de l’aéroport de Stockholm-Bromma et que ce dernier possède une grande piste d’atterrissage et des services d’interventions en cas d’urgence, nous choisissons de continuer notre route, en gardant une altitude plus importante que l’approche le dicte normalement. Nous désirons nous conserver une marge de manœuvre car nous doutons désormais de la fiabilité du deuxième moteur.

Double panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.
Double panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.

Quelques minutes plus tard, le deuxième moteur s’arrête. L’avion se transforme en gros planeur. Les nuages empêchent de bien voir les alentours, mais nous estimons que notre altitude est suffisante pour effectuer une approche à l’aéroport lorsque la piste sera en vue.

En finale pour l'aéroport de Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur.
En finale pour l’aéroport de Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur.

Les volets et le train d’atterrissage ne seront sortis que lorsque nous serons établis en finale et que l’avion sera stabilisé et certain d’atteindre la piste. Le simulateur de vol de Microsoft ne nous permet pas de faire n’importe quoi avec un appareil. Si nous dépassons les capacités structurelles de l’avion en tentant de rejoindre l’aéroport, le vol cessera immédiatement.

Atterri à Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur sur un Beechcraft 350I en simulation de vol.
Atterri à Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur sur un Beechcraft 350I en simulation de vol.

L’approche finale et le roulage au sol n’ont pas causé de problèmes. L’avion ralentit progressivement jusqu’à l’arrêt complet sur la piste. Les pauvres contrôleurs aériens doivent maintenant appliquer le plan B pour réorganiser le trafic aérien autour de l’aéroport, la piste principale étant temporairement bloquée.

Le hangar d'entretien à l'aéroport virtuel Stockholm-Bromma.
Le hangar d’entretien à l’aéroport virtuel Stockholm-Bromma.

Heureusement, la compagnie Beechcraft offre le service d’entretien sur l’aéroport de Stockholm-Bromma. Nous allons donc laisser l’appareil pour les réparations majeures et trouver quelque chose de plus rapide pour le prochain vol à destination de l’Ukraine. Pourquoi pas un F-14 Tomcat ? Il n’est plus en service militaire et ne devrait donc pas susciter trop d’inquiétude.

P.S. Cette histoire est basée sur un fait vécu au Québec et date de plusieurs années. Une connaissance à moi (Paul B.) devait effectuer un vol entre l’aéroport de Val-d’Or (CYVO) et celui de Rouyn-Noranda (CYUY) avec un bimoteur léger qui n’avait pas volé depuis longtemps. À mi-chemin entre CYVO et CYUY, le premier moteur est tombé en panne. Le pilote a décidé de continuer. Alors qu’il avait la piste en vue au loin, le deuxième moteur s’est arrêté. Le pilote a piloté l’appareil en vol plané et réussi à se poser sur la route 117, tout juste derrière un gros camion qui a accéléré pour laisser l’espace à l’avion qu’il voyait descendre dans son rétroviseur. L’appareil n’a subi aucun dommage !

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Tour du monde en simulation de vol (6)

La sixième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport de Molde (ENML) et celui de Sandane/Anda (ENSD) dans le sud de la Norvège.

Prêt pour le départ de l'aéroport virtuel de Molde (ENML) vers l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD).
Prêt pour le départ de l’aéroport virtuel de Molde (ENML) vers l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD).

La destination ne peut accueillir un jet privé tel que le Cessna Citation Longitude, car la piste 08/26 n’est longue que de 3182 pieds. La location d’un bon vieux bimoteur léger repeint cent fois s’avère nécessaire pour le trajet, en espérant que les moteurs tiennent le coup.

En route vers l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.
En route vers l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.

Les montagnes de Norvège s’offrent à nous et l’ascension se poursuit progressivement pour être certain que les sommets les plus élevés le long de la route ne poseront pas de problèmes.

L'outil Navigraph pour la simulation de vol et la carte VFR de ENML vers ENSD.
L’outil Navigraph pour la simulation de vol et la carte VFR de ENML vers ENSD.

Ci-dessus, une vue du tableau de bord de l’appareil en montée avec une carte de la compagnie Navigraph indiquant le trajet effectué en vol visuel. La météo virtuelle est intégrée en temps réel à chaque fois qu’un nouveau bulletin météorologique est émis par une station d’observation au sol à travers le monde.

Vue des montagnes norvégiennes à partir du siège du capitaine.
Vue des montagnes norvégiennes à partir du siège du capitaine.
Soleil du matin dans les montagnes norvégiennes avec Microsoft Flight Simulator.
Soleil du matin dans les montagnes norvégiennes avec Microsoft Flight Simulator.

Une autre vue du soleil levant qui donne vie au magnifique paysage montagneux de la Norvège.

Approche pour l'aéroport virtuel de Sandane en simulation de vol.
Approche pour l’aéroport virtuel de Sandane en simulation de vol.

Nous sommes maintenant pratiquement rendus à destination. L’avion se trouve en base gauche pour la piste 08 de l’aéroport de Sandane/Alda.

Virage en finale pour la piste 08 de l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) in Norway.
Virage en finale pour la piste 08 de l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) in Norway.

Au-dessus du Innvikfjorden https://www.shutterstock.com/fr/search/innvikfjorden encore gelé, le dernier virage s’effectue pour stabiliser l’appareil en finale piste 08. En courte finale, on note une falaise immédiatement près du seuil 08 et également un léger dénivellement dont il faut tenir compte pour l’atterrissage.

Vue de l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) avec Microsoft Flight Simulator.
Vue de l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) avec Microsoft Flight Simulator.

Ci-dessus, une vue de l’aéroport virtuel de Sandane/Alda (ENSD) lorsque l’on utilise le logiciel Microsoft Flight Simulator. Il n’y a pas de marge pour l’erreur, les deux seuils de piste étant bordés par une falaise et une étendue d’eau.

L'aide au stationnement est offerte à l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège.
L’aide au stationnement est offerte à l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège.

Le service à l’aéroport est excellent. Deux employés attendent notre arrivée pour nous aider à stationner l’appareil.

Sandane est connue pour ses panoramas magnifiques, ses cascades, son glacier Briksdalsbreen  et ses randonnées équestres. Le village est blotti à l’intérieur des terres du Gloppe Fjord. Si vous y voyagez en été, vous devez vous préparer à des précipitations tout de même importantes.

Le prochain vol s’effectuera entre Sandane et Stockholm-Bromma (ESSB) en Suède avec un Beechcraft King Air 350I qui n’a pas volé depuis longtemps. Nous devrons survoler les hautes montagnes du Jostedalsbreen Nasjonalpark avant d’atteindre notre destination.

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Tour du monde en simulation de vol (5)

Décollage de l'aéroport virtuel d'Ivalo (EFIV) dans le nord de la Finlande.
Décollage de l’aéroport virtuel d’Ivalo (EFIV) dans le nord de la Finlande.

La cinquième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport d’Ivalo (EFIV) en Finlande   jusqu’à l’aéroport de Molde (ENML) dans le sud de la Norvège. La lumière du jour passe difficilement à travers la couche nuageuse au moment du décollage.

En prévision du présent trajet et des vols subséquents, je me suis abonné à Navigraph de façon à rendre l’expérience encore plus immersive. La carte ci-dessous montre les choix pour les procédures d’arrivée à l’aéroport de Molde. En vert se trouvent les points de compte-rendu pour l’arrivée et en orange ceux qui concernent l’approche. L’avion suit ces points automatiquement grâce à l’ordinateur de bord.

Informations de Navigraph pour l'arrivée à l'aéroport de Molde (ENML).
Informations de Navigraph pour l’arrivée à l’aéroport de Molde (ENML).

Je n’en suis qu’à la phase de familiarisation avec Navigraph et procède encore par essais et erreurs avec l’utilisation des données. Mais cela progresse…

En route vers l'aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec MFS2020
En route vers l’aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec MFS2020

Une fois passée la couche de nuages, l’appareil atteint finalement le niveau de vol FL380 (38,000 pieds).

La piste de l’aéroport de Molde est d’une longueur de 2221 mètres (7287 pieds) et se trouve sur le rivage de Moldefjorden. Elle est parfaite pour le Cessna Citation Longitude, mais on doit tout de même tenir compte de la présence de montagnes en approche.

Une carte de Navigraph en superposition sur la géographie de la Norvège pour l'approche à l'aéroport de Molde (ENML).
Une carte de Navigraph en superposition sur la géographie de la Norvège pour l’approche à l’aéroport de Molde (ENML).

Les données fournies par Navigraph aident le pilote à utiliser les bonnes limites d’altitude pour conserver une hauteur sécuritaire en tout temps par rapport au relief. On peut également suivre la progression de l’appareil le long de la route choisie. Plusieurs types de cartes sont aussi disponibles pour préparer les décollages et atterrissages.

Cessna Citation Longitude en descente pour l'aéroport de Molde (ENML) en simulation de vol.
Cessna Citation Longitude en descente pour l’aéroport de Molde (ENML) en simulation de vol.

On entame la descente pour l’aéroport de Molde. La couche nuageuse est relativement mince et la visibilité ne cause pas de problèmes.

En descente pour l'aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.
En descente pour l’aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.

Le soleil couchant offre de très belles scènes au moment de la descente vers Molde.

En approche pour l'aéroport virtuel de Molde (ENML) avec le Cessna Citation Longitude.
En approche pour l’aéroport virtuel de Molde (ENML) avec le Cessna Citation Longitude.

Une fois sorti des nuages et la météo étant idéale, l’autopilote est débranché et l’approche s’effectue à vue.

En finale pour la piste 25 à l'aéroport virtuel de Molde (ENML) en simulation de vol.
En finale pour la piste 25 à l’aéroport virtuel de Molde (ENML) en simulation de vol.

Le Cessna Longitude se trouve maintenant en finale avec des vents qui ne causeront pas de problèmes pour l’approche.

Sortie de la piste 25 à l'aéroport de Molde (ENML) en Norvège.
Sortie de la piste 25 à l’aéroport de Molde (ENML) en Norvège.

Le Cessna Citation quitte la piste 25 et stationne pour quelques jours à Molde, cette ville de Norvège reconnue pour ses belles montagnes et ses nombreux parcs et jardins de roses. Cette ville a été sauvée de la famine en 1740 grâce à la présence du hareng. On retrouve donc sur les armoiries de la ville et en souvenir de cette époque une baleine qui chasse ce poisson dans un tonneau. Grâce à sa position le long des fjords et aussi à l’effet du foehn, les hivers à Molde sont relativement doux (et très doux si on les compare à ceux du Canada).

Bientôt, la sixième étape du vol aura lieu, de Molde vers Sandane (ENSD), un aéroport de Norvège entouré de superbes montagnes.

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Tour du monde en simulation de vol (4)

Décollage de l'aéroport virtuel de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec le Cessna 700 et Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec le Cessna 700 et Microsoft Flight Simulator.

La quatrième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé   (Royaume du Danemark) et l’aéroport le plus septentrional de Finlande, celui d’Ivalo (EFIV).

Ci-dessous, un diagramme montrant le trajet d’une durée approximative de deux heures.

De l'aéroport de Vagar (EKVG) vers celui d'Ivalo (EFIV).
De l’aéroport de Vagar (EKVG) vers celui d’Ivalo (EFIV).

J’utilise Microsoft Flight Simulator pour le voyage. Les réservoirs ne sont remplis qu’à 50%, car il faut limiter le poids de l’appareil pour permettre un décollage sécuritaire sur cette piste de 5908 pieds. L’appareil nécessite au minimum 4810 pieds, auxquels il faut rajouter une forte composante de vents de travers ce matin. De plus, la piste est détrempée. En ajoutant trop de carburant, on risque de se retrouver dans la baie au bout de la piste 30.

Un Cessna Citation Longitude en route vers Ivalo (EFIV) en Finlande, en simulation de vol.
Un Cessna Citation Longitude en route vers Ivalo (EFIV) en Finlande, en simulation de vol.

Le Cessna Longitude virtuel se trouve maintenant à son altitude de croisière prévue. D’épais nuages couvrent les côtes de la Norvège, mais la météo est beaucoup plus favorable dans le nord de la Finlande où se trouve notre destination.

Le Cessna 700 virtuel entame sa descente pour l'aéroport de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Le Cessna 700 virtuel entame sa descente pour l’aéroport de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Après avoir attendu au maximum avant d’entamer la descente, de façon à économiser l’essence restante, il est temps de descendre dans la couche nuageuse pour l’approche vers Ivalo.

Un Cessna Citation Longitude au-dessus des terres gelées du nord de la Finlande.
Un Cessna Citation Longitude au-dessus des terres gelées du nord de la Finlande.

En descente pour l’aéroport, l’appareil traverse plusieurs couches de nuages. Le territoire encore gelé de la Finlande au mois de mars est bien visible.

Approche visuelle pour l'aéroport d'Ivalo (EFIV) en Finlande.
Approche visuelle pour l’aéroport d’Ivalo (EFIV) en Finlande.

On doit attendre au dernier moment pour sortir le train d’atterrissage et les volets pour maximiser l’économie de carburant. Près de l’aéroport, j’ai droit a un magnifique spectacle au moment où le soleil arrive sur l’horizon.

Longue finale pour la piste 22 de l'aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Longue finale pour la piste 22 de l’aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Train d’atterrissage sorti. Les volets suivent sous peu. Une alarme vient de s’allumer dans le poste de pilotage pour indiquer un faible niveau de carburant dans les réservoirs. Mais il en reste tout de même autour 350 livres pour chaque moteur. En approche finale, la vue est superbe.

Cessna Citation en courte finale pour la piste 22 de l'aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Cessna Citation en courte finale pour la piste 22 de l’aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Les vents soufflent du 220 degrés à 7 noeuds, directement dans l’axe de la piste 22. Cette dernière est d’une longueur de 8199 x 148 pieds. Les volets sont sortis et l’approche s’effectue en douceur.

Ivalo, l'aéroport le plus septentrional de Finlande, avec Microsoft Flight Simulator.
Ivalo, l’aéroport le plus septentrional de Finlande, avec Microsoft Flight Simulator.

Bienvenue en Laponie! L’aéroport d’Ivalo (EFIV) était en 2024 le neuvième aéroport pour ce qui est du trafic de passagers en Finlande. La région attire les touristes amateurs de sports d’hiver mais aussi ceux qui sont désireux d’observer les aurores boréales.

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Tour du monde en simulation de vol (3)

Décollage de l'aéroport virtuel d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

La troisième étape du vol autour du monde en simulation de vol commence par un départ d’Isafjordur (BIIS) en Islande et se termine à l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé, cet archipel autonome qui appartient au Royaume du Danemark.

Le départ d’Isafjordur s’effectue face à une montagne. On voit d’ailleurs l’ombrage au sol. Mais la visibilité étant parfaite, cela ne cause aucun problème, en autant que le taux de montée est suffisant.

Vol virtuel BIIS EGVK
Vol virtuel BIIS EGVK
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l'aéroport d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l’aéroport d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

Un virage à gauche au-dessus du superbe relief de l’Islande permet d’établir le Cessna Citation Longitude sur la trajectoire vers les îles Féroé. Le FMS assure que l’appareil demeurera sur sa trajectoire. Mais il faut tout de même demeurer vigilant : il y a bien d’autres équipements qui peuvent occasionner des surprises en cours de route.

Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l'Islande.
Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l’Islande.

La montée se continue au-dessus d’un magnifique paysage. Il n’y a aucune turbulence aujourd’hui; s’il y en avait, le simulateur de vol s’assurerait que l’avion soit plus difficile à contrôler, même pour le pilote automatique. J’ai réglé le vol virtuel pour observer le trafic aérien réel lors du vol, mais le trajet entre l’Islande et les îles Féroé se trouve en dehors des routes les plus populaires et il est donc normal de ne pas rencontrer trop d’appareils en route.

Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.
Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

Nous sommes maintenant établis à notre altitude de croisière et quittons la frontière Est de l’Islande pour survoler l’océan Atlantique.

Approche visuelle pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Approche visuelle pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

On débranche le pilote automatique pour avoir les coudées franches lors de l’approche à l’aéroport visuelle à Vagar (EKVG). On peut voir au loin, droit devant, un petit point blanc que constituent les lumières de la piste 12.  Le train d’atterrissage est sorti, les volets également, et la vitesse stabilisée autour de 140 nœuds pour l’instant.

Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

Il s’agit d’une heure idéale pour arriver aux îles Féroé, avec ce soleil couchant qui colore tous les nuages environnants.

Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG)
Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG)

La piste 12 est visible à l’extrême-droite dans la photo ci-dessus. Le couvert nuageux inégal bloque parfois pour quelques secondes la vue sur l’aéroport, mais le vent chasse rapidement les nuages et permet d’éviter une approche manquée. La météo virtuelle assure un renouvellement constant des conditions météorologiques.

Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator
Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator

L’atterrissage se fait sans problèmes, la piste de Vagar étant suffisamment longue (5902 x 98 pieds) pour accommoder un tel jet privé.

Environ 53,000 personnes habitaient dans les îles Féroé en date de 2021. Une des activités les plus appréciées est l’observation des oiseaux et de la flore. Pour faciliter le déplacement des résidents et des touristes, des tunnels ont été construits entre certaines des 18 îles de l’archipel.

La quatrième étape autour du monde en vol virtuel se fera entre Vagar et Ivalo (EFIV) en Finlande. Il s’agit de l’aéroport le plus septentrional de ce pays.

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Tour du monde en simulation de vol (2)

Montée d'Iqaluit (CYFB) vers Kangerlussuaq (BGSF)
Montée d’Iqaluit (CYFB) vers Kangerlussuaq (BGSF)

Pour cette deuxième étape du tour du monde en simulation de vol, le départ d’Iqaluit (CYFB) s’effectue dans des conditions météorologiques exécrables, mais rapidement l’appareil se retrouve au-dessus des nuages et se dirige vers une zone de haute pression. Le ciel sera de plus en plus dégagé près de Kangerlussuaq (BGSF) au Groënland. L’approche se fera pour la piste 09.

Vols virtuels CYFB BGSF BIIS
Vols virtuels CYFB BGSF BIIS

La carte montre l’itinéraire prévu : départ d’Iqaluit (CYFB), escale à Kangerlussuaq (BGSF) et arrivée à destination en Islande, à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS).

Cessna Citation Longitude virtuel en approche finale pour l'aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)
Cessna Citation Longitude virtuel en approche finale pour l’aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)

Ci-dessus, l’approche pour la piste 09. Il faut vraiment bien se préparer pour une destination comme BGSF. Si le pilote arrive après que la tour est fermée, les amendes sont très salées. Le pilote doit généralement compter avec un peu de turbulence mécanique en approche pour la piste 09, car les montagnes de chaque côté de l’aéronef changent la circulation de l’air.

Quand je travaillais à la station d’information de vol d’Iqaluit (CYFB), de nombreux pilotes montaient nous voir à la tour pour planifier leur vol vers BGSF. Le problème qui se posait le plus fréquemment était l’heure de fermeture de la tour de contrôle à Kangerlussuaq. Ils savaient qu’une forte amende les attendaient en cas d’arrivée tardive, souvent causée par des vents plus forts que prévus ou une heure de départ trop juste d’Iqaluit. Souvent, ils choisirent de dormir à Iqaluit et quitter le lendemain, plutôt que de forcer la note et se retrouver avec une facture de 1500,00 $ à payer.

Nous avions également des pilotes qui convoyaient des monomoteurs au-dessus de l’océan entre l’Europe et l’Amérique. Dans ce cas, la météo se devait d’être excellente et le commandant de bord devait avoir l’équipement requis à bord pour tenter (et je dis bien tenter) de survivre dans l’océan en cas de panne de moteur.

Cessna Citation Longitude stationné à Kangerlussuaq (BGSF)
Cessna Citation Longitude stationné à Kangerlussuaq (BGSF)

Ci-dessus, une vue partielle de l’aéroport virtuel de Kangerlussuaq (BGSF) où l’on note le Cessna Citation Longitude à l’arrêt. De l’autre côté de la piste (invisible ici), l’aéroport reçoit des aéronefs militaires.

En montée de (BGSF) Kangerlussuaq vers (BIIS) Isafjordur
En montée de (BGSF) Kangerlussuaq vers (BIIS) Isafjordur

Le lendemain, après une escale à Kangerlussuaq, il est temps de continuer la route vers Isafjordur. Le décollage s’effectue piste 27. Le système de réchauffement du tube pitot et la protection contre le givrage sont activés avant de pénétrer dans la couche nuageuse.

En montée de l'aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)
En montée de l’aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)

Voler en météo réelle permet d’obtenir des captures d’écran inattendues.

Le Cessna Longitude arrive au-dessus de l'Islande en simulation de vol
Le Cessna Longitude arrive au-dessus de l’Islande en simulation de vol

Ci-dessus, le relief de l’Islande un peu avant l’arrivée à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS). Comme prévu, le ciel est dégagé.

En approche pour Isafjordur (BIIS) avec le Cessna Citation Longitude de la compagnie Asobo
En approche pour Isafjordur (BIIS) avec le Cessna Citation Longitude de la compagnie Asobo

L’approche à Isafjordur est exigeante spécialement quand on pilote un jet comme le Cessna Citation Longitude. On doit se garder de la vitesse supplémentaire lors du virage prononcé vers la gauche pour ne pas décrocher. J’ai fait le virage en descente à 160 nœuds pour arriver au seuil de piste à la bonne hauteur. Vers la fin de l’approche, quand l’angle du virage diminue, il faut immédiatement réduire la vitesse autour de 135 nœuds.

Le Cessna Citation Longitude virtuel quitte la piste à l'aéroport d'Isafjordur (BIIS)
Le Cessna Citation Longitude virtuel quitte la piste à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS)

Contrairement à la vraie vie, il est difficile d’avoir une vue constante sur la piste lors d’une approche virtuelle en virage serré. J’aurais besoin de lunettes 3D pour permettre d’alterner rapidement entre la vue à l’extérieur et la surveillance des instruments. Après deux approches manquées où je me retrouve un peu trop haut par rapport au seuil de piste, je réussis néanmoins l’atterrissage. Le tableau de bord indique cependant que les freins ont été sollicités, ce qui ne m’étonne pas vraiment. Il y a des approches plus reposantes…

La prochaine étape de ce tour du monde se fera à partir d’Isafjordur jusqu’à Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

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Tour du monde en simulation de vol (1)

Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.
Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.

La simulation de vol avec Microsoft Flight Simulator permet de survoler la planète comme jamais à partir de chez soi. Étant donné qu’à chaque instant à travers le monde les aéroports transmettent des observations météorologiques, on peut importer ces données dans le simulateur et progresser virtuellement dans les conditions météo réelles rapportées autour du globe.

Ces données améliorent la sensation de réalité pour le pilote virtuel, mais compliquent du même coup la tâche de ce dernier, car il doit tenir compte de la présence d’orages et de givrage, des vents en surface et en altitude, des changements de couvert nuageux, de visibilité, de pression, etc.

Le pilote virtuel d’aujourd’hui, s’il possède un aéronef virtuel de grande qualité, doit également prévoir que des pannes de tous genres puissent affecter le vol. Le ou les moteurs peuvent tomber en panne, un problème structurel peut affecter les commandes de l’avion, les équipements de navigation peuvent cesser de fonctionner. Une bonne planification devient nécessaire, comme dans la vraie vie. Et comme le cerveau ne fait pas trop de différence entre le réel et le virtuel, le plaisir est au rendez-vous.

J’ai donc décidé de faire le tour du monde en millionnaire et à mon rythme, c’est-à-dire que j’utilise les types d’avions qui me tentent et je vole sur les trajets qui présentent un intérêt particulier. Le tout se fera en météo réelle, avec les joies et les obstacles qu’elle présente. Je publierai à l’occasion un de ces trajets sur mon blogue.

Le trajet initial s’effectue avec un départ de l’aéroport de Jean-Lesage de Québec (CYQB) passe par Goose Bay (CYYR), dans la province de Terre-Neuve et Labrador au Canada, monte ensuite vers Kuujjuaq et se termine à Iqaluit (CYFB).

Le vol virtuel 2 présentera quelques photos de la traversée de l’Atlantique en passant par le Groënland via Kangerlussuaq (BGSF) et l’Islande via Isafjordur (BIIS).

L’aéroport de Isafjordur est considéré extrême pour son approche exigeante. Je ne sais pas si le Cessna Citation Longitude pourra y atterrir en un morceau, mais je compte bien essayer.

Vol virtuel 1

Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
En route de l'aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).
En route de l’aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).

Ci-dessus, le soleil couchant éclaire les nuages et le Cessna Citation Longitude au décollage de Québec vers Goose Bay. À haute altitude, le pilote règle l’altimètre sur la pression atmosphérique standard, soit 29,92 pouces de mercure. Étant donné que tous les autres pilotes font de même, on s’assure d’une séparation sécuritaire entre les appareils.

En approche pour l'aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.
En approche pour l’aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.

Le lendemain, l’avion approche de Kuujjuaq (CYVP) au Nunavik. L’altimètre a été réglé à la pression atmosphérique de l’aéroport pour refléter une bonne hauteur des pistes d’atterrissage par rapport à l’avion. Près de l’aéroport, on débranche le pilote automatique et l’approche se fait manuellement et à vue. La vitesse désirée se situe autour de 135 nœuds pour la finale.

Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).
Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).

Ci-dessus, le jet décolle de Kuujjuaq en direction d’Iqaluit (CYFB) sur l’île de Baffin au Nunavut.

En route vers l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En route vers l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Le soleil couchant éclaire les hublots de l’appareil. Nous approchons Iqaluit. La descente se fait graduellement pour ne pas susciter d’inconfort aux passagers virtuels…

En finale pour la piste 34 de l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En finale pour la piste 34 de l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Ci-dessus, l’aéronef se trouve en finale pour la piste 34 d’Iqaluit (CYFB).

La tour de la station d'information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)
La tour de la station d’information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)

La première étape de vol virtuel autour du monde se termine à Iqaluit, cet aéroport où j’ai travaillé pendant deux ans et demi à titre de spécialiste en information de vol (FSS) dans la tour jaune visible à gauche sur la photo.

Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d'Iqaluit en 1989
Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d’Iqaluit en 1989

Ci-dessus, une photo de l’intérieur de la station d’information de vol à l’époque. Un FSS travaillait sur les arrivées et départs à l’aéroport alors que l’autre s’occupait des vols transatlantiques entre l’Europe et principalement l’ouest des États-Unis.

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Simulation de vol

Le Dornier DO X en simulation de vol.

Le Dornier DO X arrête ses moteurs sur un lac de Suisse avec le simulateur de vol de Microsoft
Le Dornier DO X arrête ses moteurs sur un lac de Suisse avec le simulateur de vol de Microsoft

Microsoft a mis à la disposition des amateurs de simulation de vol le fameux hydravion allemand Dornier DO X. Conçu en 1929 par Claude Dornier, cet hydravion dépassait de loin tout ce qui se faisait à l’époque, que ce soit pour le poids, la longueur ou la puissance.

Hydravion Dornier DO X.
Hydravion Dornier DO X.

Malheureusement, les Allemands ne purent en faire un succès commercial, cet appareil étant vraiment trop lourd pour espérer couvrir de grandes distances à haute altitude. De plus, les mauvaises expériences s’accumulaient au moment des différentes escales : incendie de la toile de l’aile gauche au Portugal, problèmes avec la météo tropicale, queue arrachée lors d’un amerrissage mal planifié à Passau. D’ailleurs, ce qui reste de l’empennage suite à l’accident se trouve aujourd’hui au musée Dornier.

Les Allemands construisirent les trois exemplaires du DO X à Altenheim, sur la rive suisse du lac de Constance, pour contourner les restrictions liées au Traité de Versailles.

A l'intérieur de l'hydravion Dornier DO X avec Microsoft flight simulator
A l’intérieur de l’hydravion Dornier DO X avec Microsoft flight simulator

Un membre d’équipage s’occupait de contrôler et surveiller les moteurs. Il obéissait aux instructions du commandant de bord.

Contrôle des moteurs du Dornier DO X
Contrôle des moteurs du Dornier DO X
Salle des moteurs du Dornier DO X avec le simulateur de vol de Microsoft
Salle des moteurs du Dornier DO X avec le simulateur de vol de Microsoft

La disposition des moteurs causait des maux de tête aux mécaniciens. Six hélices tiraient l’appareil vers l’avant et six autres hélices poussaient le DO X. Les moteurs qui actionnaient les hélices arrière recevaient moins d’air que ceux devant l’appareil. Ils connaissaient donc des problèmes de refroidissement, ce qui diminuait la fiabilité lors de vols sur de longues distances.

L'hydravion Dornier DO X au-dessus de l'océan Atlantique avec Microsoft Flight Simulator.
L’hydravion Dornier DO X au-dessus de l’océan Atlantique avec Microsoft Flight Simulator.

L’hydravion réalisa son premier test en vol à partir du lac de Constance (Bodensee) en 1929. Ci-dessous, une capture d’écran du vol alors qu’il se trouve près du lac Brienz en Suisse.

L'hydravion Dornier DO X au-dessus du lac de Brienz en Suisse avec Microsoft Flight Simulator.
L’hydravion Dornier DO X au-dessus du lac de Brienz en Suisse avec Microsoft Flight Simulator.

Lors de ses trajets internationaux, le DO X effectua des escales dans plusieurs pays européens, en Afrique, en Amérique du Sud, à Miami, à New York et à Terre-Neuve. À l’époque, Terre-Neuve ne faisait pas encore partie du Canada. Les Terre-Neuviens émirent un timbre pour commémorer le passage de l’avion à Hollyrod. Naturellement, ceux qui ont conservé un exemplaire du timbre ont vu sa valeur augmenter fortement depuis le temps.

Timbre postal de Terre-Neuve du vol de 1932 du Dornier DO X en direction Est au-dessus de l'Atlantique.
Timbre postal de Terre-Neuve du vol de 1932 du Dornier DO X en direction Est au-dessus de l’Atlantique.

Cet hydravion légendaire suscite encore aujourd’hui l’admiration des amateurs d’aviation. On le trouve en modèle à coller, en maquette de bureau et même en modèle réduit télécommandé.

L'hydravion Dornier DO X 1929 en maquette de bureau.
L’hydravion Dornier DO X 1929 en maquette de bureau.
Modèle réduit téléguidé du Dornier DO-X
Modèle réduit téléguidé du Dornier DO-X

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Simulation de vol

Un bimoteur BE-58 atterrit sur un porte-avions.

Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford
Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford

Voici un vol virtuel effectué sur un simulateur de vol en utilisant le logiciel Microsoft Flight Simulator. Un Beech Baron BE-58 a quitté il y a quelques minutes l’aéroport de Key West en Floride (KEYW) pour se diriger vers le porte-avions CVN78 USS Gerald R. Ford.

Dans le monde réel, cela ne se fait pas. Mais en simulation de vol, tout est permis. Ci-dessus, l’avion termine l’étape du vent arrière pour son approche vers le porte-avions.

En finale stabilisée avec pleins volets et train d’atterrissage sorti, l’attention se porte sur l’angle d’approche et la vitesse de décrochage qui se situe à 73 nœuds.

Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerarld R. Ford
Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerald R. Ford

On ne peut compter sur un câble pour arrêter l’avion, il faut donc avoir la plus petite vitesse possible et des freins en bon état pour le poser sur les 333 mètres du pont. Ci-dessous, le Beech attire un peu la curiosité au moment de circuler pour trouver un stationnement temporaire.

Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.
Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.

Le pilote virtuel stationne par la suite l’aéronef pour la prochaine journée.

Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford
Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford

Les deux images suivantes montrent le porte-avions affrontant une tempête le lendemain en soirée, avec des vents soufflant à 35 nœuds durant un orage. Sur le pont, le premier avion sur la gauche est notre Baron Be-58 qui tient le coup. Si la tempête ne le passe pas par-dessus bord, les militaires s’en chargeront bientôt !

Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.

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Simulation de vol

Le Jungfraujoch en simulation de vol.

En train en direction du Jungfraujoch, Suisse 2013.
En train en direction du Jungfraujoch, Suisse 2013.

Il y a dix ans cette année, nous prenions le train qui mène à la plus haute gare d’Europe.

Observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch
Observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch

Cette dernière se situe dans le col du Jungfraujoch en Suisse, à une altitude de 3571 mètres (11 716 pieds MSL).

La construction de cette gare fut à l’époque une prouesse d’ingénierie, mais coûta la vie à de nombreux travailleurs. On ne fait pas son chemin à coups de bâtons de dynamite à l’intérieur d’une chaîne de montagnes sans qu’à l’occasion la nitroglycérine impose un ordre du jour imprévu.

Le train ne peut donc accéder à cette gare qu’en circulant à l’intérieur des montagnes sur une pente abrupte nécessitant un mécanisme hydraulique pour tirer le train vers l’avant. Le touriste doit faire confiance aux ingénieurs et au soutien technique…

Pour me remémorer notre voyage dans cette région, j’ai pensé à effectuer un vol virtuel en hélicoptère en partant de Lauterbrunnen pour atterrir directement sur la plateforme de l’observatoire astronomique du Sphinx, cette attraction touristique du Jungfraujoch connu dans le monde entier. Heureusement pour moi, la compagnie Red Wing Simulations a récemment créé une scène virtuelle incluant ces deux magnifiques sites.

Lauterbrunnen, Suisse et le Bell 407 de Microsoft Flight Simulator.
Lauterbrunnen, Suisse et le Bell 407 de Microsoft Flight Simulator.

Les amateurs de simulation de vol auront intérêt à utiliser le Bell 407, car la limite d’utilisation du Guimbal Cabri G2 fourni par le simulateur de vol Microsoft plafonne à 13 000 pieds. Il est préférable de voler avec un appareil un peu plus puissant quand on manœuvre à cette altitude.

Au décollage de Lauterbrunnen, Suisse, avec Microsoft Flight Simulator 2020.
Au décollage de Lauterbrunnen, Suisse, avec Microsoft Flight Simulator 2020.

D’un paysage verdoyant en été on passe graduellement aux neiges éternelles des sommets les plus élevés dans le Valais.

En approche du Jungfraujoch, Suisse.
En approche du Jungfraujoch, Suisse.

Le paysage était spectaculaire en train et il l’est tout autant en vol virtuel. Un problème mécanique avec l’hélicoptère dans cet environnement constitué de falaises grandioses ne laisserait que peu de chances au pilote.

En approche de l'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch, Suisse.
En approche de l’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch, Suisse.

Nous voici en approche : il est possible d’atterrir sur la plateforme de l’observatoire du Sphinx, mais il faut se préparer pour les cisaillements de vent et les nuages imprévus à cette altitude tout en prenant soin lors de l’approche d’éviter de toucher avec la queue de l’hélicoptère le mât du drapeau et les clôtures de protection entourant la plateforme.

L'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch avec le Bell 407 atterri sur la plateforme au moyen de Microsoft Flight Simulator.
L’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch avec le Bell 407 atterri sur la plateforme au moyen de Microsoft Flight Simulator.

La compagnie Red Wing Simulations a fait un travail de conception remarquable pour cette scène virtuelle. Dans la photo ci-dessous, on peut même observer au bas de la falaise des skieurs qui se réchauffent avant d’entamer leur première descente.

Les skieurs virtuels de Red Wing Simulations à la base de l'observatoire du Jungfraujoch avec Microsoft Flight Simulator.
Les skieurs virtuels de Red Wing Simulations à la base de l’observatoire du Jungfraujoch avec Microsoft Flight Simulator.

Même si la scène virtuelle comprend autre chose que Lauterbrunnen et le Jungfraujoch, il demeure que le plaisir d’effectuer une approche réussie sur la plateforme du Sphinx vaut à lui seul le coût d’acquisition du logiciel.

L'observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch et l'hélicoptère virtuel avec Microsoft Flight Simulator.
L’observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch et l’hélicoptère virtuel avec Microsoft Flight Simulator.
L'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch en virtuel selon Red Wing Simulations et Microsoft Flight Simulator 2020.
L’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch en virtuel selon Red Wing Simulations et Microsoft Flight Simulator 2020.

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