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Tour du monde en simulation de vol (3)

Décollage de l'aéroport virtuel d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

La troisième étape du vol autour du monde en simulation de vol commence par un départ d’Isafjordur (BIIS) en Islande et se termine à l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé, cet archipel autonome qui appartient au Royaume du Danemark.

Le départ d’Isafjordur s’effectue face à une montagne. On voit d’ailleurs l’ombrage au sol. Mais la visibilité étant parfaite, cela ne cause aucun problème, en autant que le taux de montée est suffisant.

Vol virtuel BIIS EGVK
Vol virtuel BIIS EGVK
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l'aéroport d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l’aéroport d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

Un virage à gauche au-dessus du superbe relief de l’Islande permet d’établir le Cessna Citation Longitude sur la trajectoire vers les îles Féroé. Le FMS assure que l’appareil demeurera sur sa trajectoire. Mais il faut tout de même demeurer vigilant : il y a bien d’autres équipements qui peuvent occasionner des surprises en cours de route.

Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l'Islande.
Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l’Islande.

La montée se continue au-dessus d’un magnifique paysage. Il n’y a aucune turbulence aujourd’hui; s’il y en avait, le simulateur de vol s’assurerait que l’avion soit plus difficile à contrôler, même pour le pilote automatique. J’ai réglé le vol virtuel pour observer le trafic aérien réel lors du vol, mais le trajet entre l’Islande et les îles Féroé se trouve en dehors des routes les plus populaires et il est donc normal de ne pas rencontrer trop d’appareils en route.

Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.
Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

Nous sommes maintenant établis à notre altitude de croisière et quittons la frontière Est de l’Islande pour survoler l’océan Atlantique.

Approche visuelle pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Approche visuelle pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

On débranche le pilote automatique pour avoir les coudées franches lors de l’approche à l’aéroport visuelle à Vagar (EKVG). On peut voir au loin, droit devant, un petit point blanc que constituent les lumières de la piste 12.  Le train d’atterrissage est sorti, les volets également, et la vitesse stabilisée autour de 140 nœuds pour l’instant.

Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

Il s’agit d’une heure idéale pour arriver aux îles Féroé, avec ce soleil couchant qui colore tous les nuages environnants.

Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG)
Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG)

La piste 12 est visible à l’extrême-droite dans la photo ci-dessus. Le couvert nuageux inégal bloque parfois pour quelques secondes la vue sur l’aéroport, mais le vent chasse rapidement les nuages et permet d’éviter une approche manquée. La météo virtuelle assure un renouvellement constant des conditions météorologiques.

Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator
Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator

L’atterrissage se fait sans problèmes, la piste de Vagar étant suffisamment longue (5902 x 98 pieds) pour accommoder un tel jet privé.

Environ 53,000 personnes habitaient dans les îles Féroé en date de 2021. Une des activités les plus appréciées est l’observation des oiseaux et de la flore. Pour faciliter le déplacement des résidents et des touristes, des tunnels ont été construits entre certaines des 18 îles de l’archipel.

La quatrième étape autour du monde en vol virtuel se fera entre Vagar et Ivalo (EFIV) en Finlande. Il s’agit de l’aéroport le plus septentrional de ce pays.

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Tour du monde en simulation de vol (2)

Montée d'Iqaluit (CYFB) vers Kangerlussuaq (BGSF)
Montée d’Iqaluit (CYFB) vers Kangerlussuaq (BGSF)

Pour cette deuxième étape du tour du monde en simulation de vol, le départ d’Iqaluit (CYFB) s’effectue dans des conditions météorologiques exécrables, mais rapidement l’appareil se retrouve au-dessus des nuages et se dirige vers une zone de haute pression. Le ciel sera de plus en plus dégagé près de Kangerlussuaq (BGSF) au Groënland. L’approche se fera pour la piste 09.

Vols virtuels CYFB BGSF BIIS
Vols virtuels CYFB BGSF BIIS

La carte montre l’itinéraire prévu : départ d’Iqaluit (CYFB), escale à Kangerlussuaq (BGSF) et arrivée à destination en Islande, à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS).

Cessna Citation Longitude virtuel en approche finale pour l'aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)
Cessna Citation Longitude virtuel en approche finale pour l’aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)

Ci-dessus, l’approche pour la piste 09. Il faut vraiment bien se préparer pour une destination comme BGSF. Si le pilote arrive après que la tour est fermée, les amendes sont très salées. Le pilote doit généralement compter avec un peu de turbulence mécanique en approche pour la piste 09, car les montagnes de chaque côté de l’aéronef changent la circulation de l’air.

Quand je travaillais à la station d’information de vol d’Iqaluit (CYFB), de nombreux pilotes montaient nous voir à la tour pour planifier leur vol vers BGSF. Le problème qui se posait le plus fréquemment était l’heure de fermeture de la tour de contrôle à Kangerlussuaq. Ils savaient qu’une forte amende les attendaient en cas d’arrivée tardive, souvent causée par des vents plus forts que prévus ou une heure de départ trop juste d’Iqaluit. Souvent, ils choisirent de dormir à Iqaluit et quitter le lendemain, plutôt que de forcer la note et se retrouver avec une facture de 1500,00 $ à payer.

Nous avions également des pilotes qui convoyaient des monomoteurs au-dessus de l’océan entre l’Europe et l’Amérique. Dans ce cas, la météo se devait d’être excellente et le commandant de bord devait avoir l’équipement requis à bord pour tenter (et je dis bien tenter) de survivre dans l’océan en cas de panne de moteur.

Cessna Citation Longitude stationné à Kangerlussuaq (BGSF)
Cessna Citation Longitude stationné à Kangerlussuaq (BGSF)

Ci-dessus, une vue partielle de l’aéroport virtuel de Kangerlussuaq (BGSF) où l’on note le Cessna Citation Longitude à l’arrêt. De l’autre côté de la piste (invisible ici), l’aéroport reçoit des aéronefs militaires.

En montée de (BGSF) Kangerlussuaq vers (BIIS) Isafjordur
En montée de (BGSF) Kangerlussuaq vers (BIIS) Isafjordur

Le lendemain, après une escale à Kangerlussuaq, il est temps de continuer la route vers Isafjordur. Le décollage s’effectue piste 27. Le système de réchauffement du tube pitot et la protection contre le givrage sont activés avant de pénétrer dans la couche nuageuse.

En montée de l'aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)
En montée de l’aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)

Voler en météo réelle permet d’obtenir des captures d’écran inattendues.

Le Cessna Longitude arrive au-dessus de l'Islande en simulation de vol
Le Cessna Longitude arrive au-dessus de l’Islande en simulation de vol

Ci-dessus, le relief de l’Islande un peu avant l’arrivée à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS). Comme prévu, le ciel est dégagé.

En approche pour Isafjordur (BIIS) avec le Cessna Citation Longitude de la compagnie Asobo
En approche pour Isafjordur (BIIS) avec le Cessna Citation Longitude de la compagnie Asobo

L’approche à Isafjordur est exigeante spécialement quand on pilote un jet comme le Cessna Citation Longitude. On doit se garder de la vitesse supplémentaire lors du virage prononcé vers la gauche pour ne pas décrocher. J’ai fait le virage en descente à 160 nœuds pour arriver au seuil de piste à la bonne hauteur. Vers la fin de l’approche, quand l’angle du virage diminue, il faut immédiatement réduire la vitesse autour de 135 nœuds.

Le Cessna Citation Longitude virtuel quitte la piste à l'aéroport d'Isafjordur (BIIS)
Le Cessna Citation Longitude virtuel quitte la piste à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS)

Contrairement à la vraie vie, il est difficile d’avoir une vue constante sur la piste lors d’une approche virtuelle en virage serré. J’aurais besoin de lunettes 3D pour permettre d’alterner rapidement entre la vue à l’extérieur et la surveillance des instruments. Après deux approches manquées où je me retrouve un peu trop haut par rapport au seuil de piste, je réussis néanmoins l’atterrissage. Le tableau de bord indique cependant que les freins ont été sollicités, ce qui ne m’étonne pas vraiment. Il y a des approches plus reposantes…

La prochaine étape de ce tour du monde se fera à partir d’Isafjordur jusqu’à Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

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Tour du monde en simulation de vol (1)

Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.
Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.

La simulation de vol avec Microsoft Flight Simulator permet de survoler la planète comme jamais à partir de chez soi. Étant donné qu’à chaque instant à travers le monde les aéroports transmettent des observations météorologiques, on peut importer ces données dans le simulateur et progresser virtuellement dans les conditions météo réelles rapportées autour du globe.

Ces données améliorent la sensation de réalité pour le pilote virtuel, mais compliquent du même coup la tâche de ce dernier, car il doit tenir compte de la présence d’orages et de givrage, des vents en surface et en altitude, des changements de couvert nuageux, de visibilité, de pression, etc.

Le pilote virtuel d’aujourd’hui, s’il possède un aéronef virtuel de grande qualité, doit également prévoir que des pannes de tous genres puissent affecter le vol. Le ou les moteurs peuvent tomber en panne, un problème structurel peut affecter les commandes de l’avion, les équipements de navigation peuvent cesser de fonctionner. Une bonne planification devient nécessaire, comme dans la vraie vie. Et comme le cerveau ne fait pas trop de différence entre le réel et le virtuel, le plaisir est au rendez-vous.

J’ai donc décidé de faire le tour du monde en millionnaire et à mon rythme, c’est-à-dire que j’utilise les types d’avions qui me tentent et je vole sur les trajets qui présentent un intérêt particulier. Le tout se fera en météo réelle, avec les joies et les obstacles qu’elle présente. Je publierai à l’occasion un de ces trajets sur mon blogue.

Le trajet initial s’effectue avec un départ de l’aéroport de Jean-Lesage de Québec (CYQB) passe par Goose Bay (CYYR), dans la province de Terre-Neuve et Labrador au Canada, monte ensuite vers Kuujjuaq et se termine à Iqaluit (CYFB).

Le vol virtuel 2 présentera quelques photos de la traversée de l’Atlantique en passant par le Groënland via Kangerlussuaq (BGSF) et l’Islande via Isafjordur (BIIS).

L’aéroport de Isafjordur est considéré extrême pour son approche exigeante. Je ne sais pas si le Cessna Citation Longitude pourra y atterrir en un morceau, mais je compte bien essayer.

Vol virtuel 1

Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
En route de l'aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).
En route de l’aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).

Ci-dessus, le soleil couchant éclaire les nuages et le Cessna Citation Longitude au décollage de Québec vers Goose Bay. À haute altitude, le pilote règle l’altimètre sur la pression atmosphérique standard, soit 29,92 pouces de mercure. Étant donné que tous les autres pilotes font de même, on s’assure d’une séparation sécuritaire entre les appareils.

En approche pour l'aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.
En approche pour l’aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.

Le lendemain, l’avion approche de Kuujjuaq (CYVP) au Nunavik. L’altimètre a été réglé à la pression atmosphérique de l’aéroport pour refléter une bonne hauteur des pistes d’atterrissage par rapport à l’avion. Près de l’aéroport, on débranche le pilote automatique et l’approche se fait manuellement et à vue. La vitesse désirée se situe autour de 135 nœuds pour la finale.

Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).
Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).

Ci-dessus, le jet décolle de Kuujjuaq en direction d’Iqaluit (CYFB) sur l’île de Baffin au Nunavut.

En route vers l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En route vers l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Le soleil couchant éclaire les hublots de l’appareil. Nous approchons Iqaluit. La descente se fait graduellement pour ne pas susciter d’inconfort aux passagers virtuels…

En finale pour la piste 34 de l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En finale pour la piste 34 de l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Ci-dessus, l’aéronef se trouve en finale pour la piste 34 d’Iqaluit (CYFB).

La tour de la station d'information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)
La tour de la station d’information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)

La première étape de vol virtuel autour du monde se termine à Iqaluit, cet aéroport où j’ai travaillé pendant deux ans et demi à titre de spécialiste en information de vol (FSS) dans la tour jaune visible à gauche sur la photo.

Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d'Iqaluit en 1989
Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d’Iqaluit en 1989

Ci-dessus, une photo de l’intérieur de la station d’information de vol à l’époque. Un FSS travaillait sur les arrivées et départs à l’aéroport alors que l’autre s’occupait des vols transatlantiques entre l’Europe et principalement l’ouest des États-Unis.

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Un bimoteur BE-58 atterrit sur un porte-avions.

Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford
Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford

Voici un vol virtuel effectué sur un simulateur de vol en utilisant le logiciel Microsoft Flight Simulator. Un Beech Baron BE-58 a quitté il y a quelques minutes l’aéroport de Key West en Floride (KEYW) pour se diriger vers le porte-avions CVN78 USS Gerald R. Ford.

Dans le monde réel, cela ne se fait pas. Mais en simulation de vol, tout est permis. Ci-dessus, l’avion termine l’étape du vent arrière pour son approche vers le porte-avions.

En finale stabilisée avec pleins volets et train d’atterrissage sorti, l’attention se porte sur l’angle d’approche et la vitesse de décrochage qui se situe à 73 nœuds.

Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerarld R. Ford
Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerald R. Ford

On ne peut compter sur un câble pour arrêter l’avion, il faut donc avoir la plus petite vitesse possible et des freins en bon état pour le poser sur les 333 mètres du pont. Ci-dessous, le Beech attire un peu la curiosité au moment de circuler pour trouver un stationnement temporaire.

Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.
Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.

Le pilote virtuel stationne par la suite l’aéronef pour la prochaine journée.

Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford
Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford

Les deux images suivantes montrent le porte-avions affrontant une tempête le lendemain en soirée, avec des vents soufflant à 35 nœuds durant un orage. Sur le pont, le premier avion sur la gauche est notre Baron Be-58 qui tient le coup. Si la tempête ne le passe pas par-dessus bord, les militaires s’en chargeront bientôt !

Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.

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Le Jungfraujoch en simulation de vol.

En train en direction du Jungfraujoch, Suisse 2013.
En train en direction du Jungfraujoch, Suisse 2013.

Il y a dix ans cette année, nous prenions le train qui mène à la plus haute gare d’Europe.

Observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch
Observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch

Cette dernière se situe dans le col du Jungfraujoch en Suisse, à une altitude de 3571 mètres (11 716 pieds MSL).

La construction de cette gare fut à l’époque une prouesse d’ingénierie, mais coûta la vie à de nombreux travailleurs. On ne fait pas son chemin à coups de bâtons de dynamite à l’intérieur d’une chaîne de montagnes sans qu’à l’occasion la nitroglycérine impose un ordre du jour imprévu.

Le train ne peut donc accéder à cette gare qu’en circulant à l’intérieur des montagnes sur une pente abrupte nécessitant un mécanisme hydraulique pour tirer le train vers l’avant. Le touriste doit faire confiance aux ingénieurs et au soutien technique…

Pour me remémorer notre voyage dans cette région, j’ai pensé à effectuer un vol virtuel en hélicoptère en partant de Lauterbrunnen pour atterrir directement sur la plateforme de l’observatoire astronomique du Sphinx, cette attraction touristique du Jungfraujoch connu dans le monde entier. Heureusement pour moi, la compagnie Red Wing Simulations a récemment créé une scène virtuelle incluant ces deux magnifiques sites.

Lauterbrunnen, Suisse et le Bell 407 de Microsoft Flight Simulator.
Lauterbrunnen, Suisse et le Bell 407 de Microsoft Flight Simulator.

Les amateurs de simulation de vol auront intérêt à utiliser le Bell 407, car la limite d’utilisation du Guimbal Cabri G2 fourni par le simulateur de vol Microsoft plafonne à 13 000 pieds. Il est préférable de voler avec un appareil un peu plus puissant quand on manœuvre à cette altitude.

Au décollage de Lauterbrunnen, Suisse, avec Microsoft Flight Simulator 2020.
Au décollage de Lauterbrunnen, Suisse, avec Microsoft Flight Simulator 2020.

D’un paysage verdoyant en été on passe graduellement aux neiges éternelles des sommets les plus élevés dans le Valais.

En approche du Jungfraujoch, Suisse.
En approche du Jungfraujoch, Suisse.

Le paysage était spectaculaire en train et il l’est tout autant en vol virtuel. Un problème mécanique avec l’hélicoptère dans cet environnement constitué de falaises grandioses ne laisserait que peu de chances au pilote.

En approche de l'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch, Suisse.
En approche de l’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch, Suisse.

Nous voici en approche : il est possible d’atterrir sur la plateforme de l’observatoire du Sphinx, mais il faut se préparer pour les cisaillements de vent et les nuages imprévus à cette altitude tout en prenant soin lors de l’approche d’éviter de toucher avec la queue de l’hélicoptère le mât du drapeau et les clôtures de protection entourant la plateforme.

L'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch avec le Bell 407 atterri sur la plateforme au moyen de Microsoft Flight Simulator.
L’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch avec le Bell 407 atterri sur la plateforme au moyen de Microsoft Flight Simulator.

La compagnie Red Wing Simulations a fait un travail de conception remarquable pour cette scène virtuelle. Dans la photo ci-dessous, on peut même observer au bas de la falaise des skieurs qui se réchauffent avant d’entamer leur première descente.

Les skieurs virtuels de Red Wing Simulations à la base de l'observatoire du Jungfraujoch avec Microsoft Flight Simulator.
Les skieurs virtuels de Red Wing Simulations à la base de l’observatoire du Jungfraujoch avec Microsoft Flight Simulator.

Même si la scène virtuelle comprend autre chose que Lauterbrunnen et le Jungfraujoch, il demeure que le plaisir d’effectuer une approche réussie sur la plateforme du Sphinx vaut à lui seul le coût d’acquisition du logiciel.

L'observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch et l'hélicoptère virtuel avec Microsoft Flight Simulator.
L’observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch et l’hélicoptère virtuel avec Microsoft Flight Simulator.
L'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch en virtuel selon Red Wing Simulations et Microsoft Flight Simulator 2020.
L’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch en virtuel selon Red Wing Simulations et Microsoft Flight Simulator 2020.

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42MX Mexican Mountain dans MSFS

Avion de brousse Fox2 près de la piste MX42 Mexican Mountain avec le simulateur de vol de Microsoft
Avion de brousse Fox2 près de la piste MX42 Mexican Mountain avec le simulateur de vol de Microsoft

La piste d’atterrissage virtuelle de Mexican Mountain (42MX) sous Microsoft Flight Simulator 2020 (MSFS) se trouve aux États-Unis, dans l’Utah. Il s’agit d’une piste de terre aux dimensions de 1800 pieds de long par 40 pieds de large, en légère pente vers l’ouest.

Des visiteurs virtuels près de la piste de Mexican Mountain MX42 en simulation de vol
Des visiteurs virtuels près de la piste de Mexican Mountain MX42 en simulation de vol

Le paysage environnant se démarque par de grandes falaises et des montagnes dont les sommets atteignent 6900 pieds.

Décollage de la piste MX42 Mexican Mountain en simulation de vol sous MSFS
Décollage de la piste MX42 Mexican Mountain en simulation de vol sous MSFS
Scène virtuelle près de la piste de 42MX Mexican Mountain sous MSFS
Scène virtuelle près de la piste de 42MX Mexican Mountain sous MSFS

Une fois au sol et près du feu de camp, on peut entendre le feu crépiter et les activités d’avions télécommandés (RC Plane) à travers le walkie-talkie laissé sur la table. On ne peut savoir s’il y aura quelqu’un à notre arrivée. Cette fois-ci, un jeune couple profitait du bon temps et avait pris le temps d’allumer un feu en mon absence…

Des visiteurs prenant une pause près de la piste de Mexican Mountain MX42 sous MSFS
Des visiteurs prenant une pause près de la piste de Mexican Mountain MX42 sous MSFS

Une dernière remarque provenant de la compagnie : les ananas sur la pizza ne sont pas permis sur le site.

Si vous vous êtes procuré l’ensemble de camping et feu de foyer virtuel (Bushplane Campout 42BC) de la compagnie //42, la simulation n’en sera que d’autant plus réaliste.

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Atterrissages courts en simulation de vol sous MSFS 2020.

En approche pour l'Île d'Orléans
En approche pour l’Île d’Orléans

Le vol d’aujourd’hui consiste en deux atterrissages courts virtuels en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020 (ou comme certains le nomment, FS2020). Nous nous poserons sur l’Île d’Orléans et sur le Parc des Champs-de-Bataille à Québec, en plein centre-ville.

Tout d’abord, j’admets que les vitres du Cessna C-170B sont sales. Pour plus de réalisme, le concepteur Carenado a laissé un peu de saleté ici et là pour montrer l’usure de l’appareil vieux de plusieurs décennies.

La photo ci-dessus montre l’Île d’Orléans vue du Cessna. Comme il n’y a pas de piste d’atterrissage mais un club de golf dans le secteur, nous allons utiliser les allées dégagées pour poser l’appareil. S’il y a un golfeur sur le terrain, j’ouvrirai la fenêtre et crierai, comme c’est l’usage, « Fore »!! (Falling Object Returning to Earth).

En finale pour l'Île d'Orléans
En finale pour l’Île d’Orléans

Nous sommes confortablement installés en finale pour la petite portion de terrain dégagé droit devant. Avec 40 degrés de volet, la vitesse de décrochage est particulièrement basse et l’atterrissage devrait se faire sans trop de problèmes.

Sur l'Île d'Orléans prêt pour le décollage
Sur l’Île d’Orléans prêt pour le décollage

Bien que l’espace dégagé ne soit pas bien large, la longueur disponible s’est avérée suffisante pour l’atterrissage, le roulage au sol et la manœuvre pour virer l’avion de 180 degrés pour son décollage vers Québec.

Décollage de l'Île d'Orléans avec un Cessna 170B
Décollage de l’Île d’Orléans avec un Cessna 170B

De retour en vol, direction Québec. Le décollage sur terrain mou nécessite environ 20 degrés de volet.

En route vers la ville de Québec
En route vers la ville de Québec

La ville de Québec est en vue. Dans le Cessna C-170B que j’ai piloté en 1981 à travers le Canada jusqu’à Edmonton, Alberta, il n’y avait pas d’aide à la navigation moderne installée à bord comme c’est le cas dans la photo ci-dessus, où le GPS aide le pilote à trouver son chemin. Le vol avait été effectué au moyen de 14 cartes VFR, sans plus. (Si cela vous intéresse, cliquez pour en savoir plus sur les histoires vécues de pilotage).

Hôtel le Concorde et son restaurant tournant, visible à droite
Hôtel le Concorde et son restaurant tournant, visible à droite

Nous sommes au-dessus des Plaines d’Abraham. Sur la photo ci-dessus, à droite, vous apercevez l’Hôtel le Concorde et son restaurant tournant. Nous allons possiblement perturber l’atmosphère tranquille du repas au moment de notre passage…

Le MNBAQ et le Parc des Champs-de-Bataille en vue
Le MNBAQ et le Parc des Champs-de-Bataille en vue

Ci-dessus, droit devant, les bâtiments gris représentent une portion du Musée National des Beaux-Arts de Québec (MNBAQ). Un peu plus loin se trouve le terrain dégagé du Parc des Champs-de-Bataille. En 1928, un an après sa traversée de l’Atlantique en solitaire, Lindbergh y atterrit. Il transportait un sérum pour tenter de sauver la vie de son ami Floyd Bennett.

Pouvons-nous aujourd’hui nous poser sur le Parc des Champs-de-Bataille, en plein cœur de la ville de Québec? Bien sûr que non. Mais c’est la beauté de la simulation de vol; on fait ce que l’on veut!

Cessna 170B sur le Parc des Champs-de-Bataille à Québec
Cessna 170B sur le Parc des Champs-de-Bataille à Québec

Une fois posé, on laisse l’avion décélérer graduellement puis on le retourne de 180 degrés pour le prochain décollage. Quand les vents sont faibles, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de la direction du décollage.

Vue aérienne du Parc des Champs-de-Bataille de Québec avec le Cessna 170B sous MSFS 2020
Vue aérienne du Parc des Champs-de-Bataille de Québec avec le Cessna 170B sous MSFS 2020

Ci-dessus, une vue aérienne du Parc des Champs-de-Bataille, avec le Cessna C-170B virtuel prêt pour redécoller.

Vue partielle de la Ville de Québec en simulation de vol avec MSFS 2020
Vue partielle de la Ville de Québec en simulation de vol avec MSFS 2020

Une dernière photo, cette fois-ci avec quelques bâtiments supplémentaires. Le réalisme de la scène virtuelle avec FS2020 est tout de même étonnant!

J’espère que vous avez apprécié ces deux petits vols. N’hésitez pas à tenter les mêmes expériences, si le cœur vous en dit!

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Vol virtuel avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Au décollage de la Rivière des Mille-Îles près de Marina Venise
Au décollage de la Rivière des Mille-Îles près de Marina Venise

Le vol d’aujourd’hui fait partie de la catégorie des vols virtuels standards de mon blogue. Le décollage s’effectue sur la Rivière des Mille-Îles au Québec. Il y aura un posé-décollé à Mirabel (CYMX) pour ensuite survoler le Québec et l’Ontario à destination de l’hydrobase de Cascades (CTY3).

En direction de l'aéroport international de Mirabel (CYMX) avec MSFS 2020
En direction de l’aéroport international de Mirabel (CYMX) avec MSFS 2020

En vol à basse altitude en direction de l’aéroport de Mirabel , pour un posé-décollé.

La piste de Mirabel (CYMX) est en vue
La piste de Mirabel (CYMX) est en vue

On aperçoit une des pistes de CYMX droit devant. Si un pilote virtuel ne la trouve pas assez longue pour effectuer son posé-décollé, c’est qu’un recyclage s’impose.

Posé-décollé effectué à l'aéroport de Mirabel au moyen du simulateur de vol MSFS 2020
Posé-décollé effectué à l’aéroport de Mirabel au moyen du simulateur de vol MSFS 2020

Décollage de Mirabel. C’est l’intérêt d’un avion amphibie; on peut se poser partout.

La météo virtuelle montre bien la différence entre la neige au nord et la végétation verte au sud.
La météo virtuelle montre bien la différence entre la neige au nord et la végétation verte au sud.

Par le travers de l’aéroport de Lachute (CSE4) (bâtiments en rouge au premier plan). Voler en avril au Québec permet de noter la démarcation entre les paysages encore blancs (la neige persiste) au nord et les terrains où tout a déjà fondu.

Au-dessus de Hawksbury en Ontario avec le simulateur de vol MSFS 2020
Au-dessus de Hawksbury en Ontario avec le simulateur de vol MSFS 2020

Le vol se poursuit vers l’hydrobase de Cascades (CTY3). La Rivière des Outaouais sépare le Québec de l’Ontario. L’appareil se trouve actuellement au-dessus de la ville de Hawksbury en Ontario, avec à gauche Hamilton Island.

Réalisme de la simulation de vol sous MSFS 2020
Réalisme de la simulation de vol sous MSFS 2020

La capture d’écran ci-dessus montre l’effet très réaliste du paysage virtuel, que ce soit au niveau de la météo virtuelle, des multiples tons de couleurs du sol et des ombrages sur le sol et sur l’avion causés par les éclaircies entre les nuages.

Survol du parc national de Plaisance au Québec avec MSFS 2020
Survol du parc national de Plaisance au Québec avec MSFS 2020

Au-dessus du Parc national de Plaisance , une propriété québécoise.

La visibilité diminue légèrement près de Gatineau (CYND)
La visibilité diminue légèrement près de Gatineau (CYND)

En descente pour 1500 pieds. Près de Gatineau, les conditions se détériorent légèrement. Mais ce sera de courte durée.

En virage pour la rivière Gatineau avec le simulateur de vol MSFS 2020
En virage pour la rivière Gatineau avec le simulateur de vol MSFS 2020

Virage à droite pour un amerrissage sur la rivière Gatineau. La destination est en vue.

Amerrissage sur la rivière Gatineau pour l'hydrobase de Wakefield (CTY3)
Amerrissage sur la rivière Gatineau pour l’hydrobase de Wakefield (CTY3)

L’avion progresse lentement vers l’hydrobase.

Hydrobase de Wakefield (CTY3) en vue aérienne avec MSFS 2020
Hydrobase de Wakefield (CTY3) en vue aérienne avec MSFS 2020

Il n’y a pas encore d’hydrobase virtuelle digne de ce nom pour Cascades sous Microsoft. À basse altitude, le pilote note qu’il ne survole qu’une photo avec des empreintes d’aéronefs. Une vue aérienne montre mieux l’emplacement et la localisation de l’hydrobase CTY3.

Bon vol à ceux qui désirent répéter l’expérience. Le trajet s’effectue sans difficulté et demeure intéressant tout au long du parcours.

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Simulation de vol

La piste de Bugalaga (WX53) en Indonésie avec MSFS 2020

La piste de Bugalaga en Indonésie photographiée par Nico Sanchez.
La piste de Bugalaga en Indonésie photographiée par Nico Sanchez.

On peut classer les décollages et atterrissages sur la piste de Bugalaga (WX53) en Indonésie comme étant dans la catégorie des vols virtuels exigeants. La piste ne présente pas un défi extraordinaire, du fait de ses dimensions tout de même confortables de 1478 pieds par 75 pieds de large. Mais l’approche requière tout de même plus de doigté qu’une approche standard, surtout avec les arbres en finale et la forte pente.

Le vol d’aujourd’hui avec le simulateur de vol MSFS 2020 consiste à décoller et atterrir sur cette piste en pente. Pour ajouter au plaisir, le vol doit se faire durant des conditions météorologiques adverses. En effet, les orages programmés dans la météo virtuelle compliquent un peu plus la tâche du pilote virtuel, car il doit composer avec des rafales de vent et de la turbulence mécanique. Et pour ajouter au plaisir, le Pilatus normalement utilisé est remplacé par un Cessna Grand Caravan 208B. La photo ci-dessus représente la piste de Bugalaga dans la réalité.

La piste en pente de Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.
La piste en pente de Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Ci-dessus, l’interprétation graphique en virtuel de cette piste située à 6233 pieds au-dessus du niveau de la mer (MSL) avec le Cessna prêt à décoller. Asobo (Microsoft) a fait du bon boulot.

Cessna Grand Caravan 208B prêt pour le départ de la piste en pente de Bugalaga avec MSFS 2020
Cessna Grand Caravan 208B prêt pour le départ de la piste en pente de Bugalaga avec MSFS 2020

La visibilité pourrait être meilleure, mais elle n’empêche pas le décollage de l’aéronef sur la piste 06.

Cessna Grand Caravan 208B au décollage de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.
Cessna Grand Caravan 208B au décollage de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.

Comme vous pouvez le constater, la marge d’erreur est mince pour cet aéronef moins performant que le Pilatus habituellement utilisé dans la réalité.

Orage en approche pour Bugalaga en simulation de vol.
Orage en approche pour Bugalaga en simulation de vol.

Immédiatement après le décollage, la préparation commence pour la procédure en éloignement et le virage à 180 degrés qui remettra l’aéronef en finale pour la piste 24. Les montagnes environnantes présentes requièrent toute l’attention du pilote.

Cessna Grand Caravan 208B en approche pour Bugalaga en simulation de vol.
Cessna Grand Caravan 208B en approche pour Bugalaga en simulation de vol.

Une visibilité acceptable mais de forts vents caractérisent l’approche vers Bugalaga.

La piste en pente virtuelle de Bugalaga est visible dans les montagnes.
La piste en pente virtuelle de Bugalaga est visible dans les montagnes.

La piste 24 devient progressivement visible dans les montagnes.

En finale pour Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.
En finale pour Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.

La vitesse avec volets sortis se situe autour de 82 nœuds.

Atterrissage sur la piste en pente de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.
Atterrissage sur la piste en pente de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.

Le Cessna Grand Caravan C208B s’apprête à toucher le sol. On peut voir la forte pente de la piste, qui s’accentue encore davantage vers la fin du trajet.

Cessna Grand Caravan 208B sur la piste de Bugalaga en Indonésie.
Cessna Grand Caravan 208B sur la piste de Bugalaga en Indonésie.

Une fois atterri, le pilote virtuel doit conserver suffisamment de vitesse pour gravir la butte en fin de piste.

Cessna Grand Caravan 208B après un atterrissage à Bugalaga en simulation de vol.
Cessna Grand Caravan 208B après un atterrissage à Bugalaga en simulation de vol.

Une dernière capture d’écran montrant l’aéronef ayant franchi la dernière butte à la fin de la piste 24. Le vol est de courte durée, mais nécessite toute votre attention. Bonne chance à ceux qui tenteront l’expérience!

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Vol virtuel exigeant en Idaho utilisant MSFS 2020.

Carte MSFS 2020 pour un vol virtuel de 3U2 vers C53 aux États-Unis.
Carte MSFS 2020 pour un vol virtuel de 3U2 vers C53 aux États-Unis.

Le vol virtuel s’effectue entre l’aéroport de Johnson Creek (3U2) et la piste de Lower Loon Creek (C53) aux États-Unis, en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020. La carte du logiciel montre le type d’avion choisi, un CubCrafters X Cub sur flotteurs, de même que la trajectoire au-dessus des montagnes de l’Idaho.

L’idée d’utiliser un avion amphibie pour ce vol est un peu saugrenue, mais le but est de compliquer un peu la tâche du pilote en rajoutant du poids à l’appareil.

L'aéroport de Johnson Creek (3U2) avec MSFS 2020.
L’aéroport de Johnson Creek (3U2) avec MSFS 2020.

L’aéroport de Johnson Creek (3U2) est une création de la compagnie Creative Mesh. Il est charmant, avec ici et là des tentes plantées près des avions. La piste est longue de 3480 pieds par 150 de large. Elle est orientée sur un axe 17/35 et tout de même assez élevée à 4960 pieds au-dessus du niveau de la mer (MSL).

CubCrafters X Cub amphibie au décollage de l'aéroport virtuel de Johnson Creek (3U2) avec le simulateur de vol MSFS 2020.
CubCrafters X Cub amphibie au décollage de l’aéroport virtuel de Johnson Creek (3U2) avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Étant donné l’altitude de départ, il ne faut pas oublier d’ajuster le mélange air/essence pour ne pas perdre de puissance au décollage, d’autant plus qu’en bout de piste se trouve une montagne et que les flotteurs augmentent le poids de ce petit appareil. Le fait que le vol s’effectue en été et à une altitude un peu plus élevée que la normale constitue un dernier obstacle à la performance de l’avion puisque l’air est moins dense.

Décollage de l'aéroport virtuel 3U2 Johnson Creek avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Décollage de l’aéroport virtuel 3U2 Johnson Creek avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Les montagnes à proximité de la piste présentent un obstacle important. Le pilote virtuel doit utiliser le meilleur angle de montée possible sans se préoccuper de la route à suivre conseillée par le GPS. On conserve les volets légèrement sortis pendant la montée initiale.

Survol des montagnes de l'Idaho en simulation de vol sous MSFS 2020.
Survol des montagnes de l’Idaho en simulation de vol sous MSFS 2020.

Une fois à une altitude sécuritaire et de nouveau sur la route suggérée par le GPS, on jouit davantage de la vue qu’offrent les spectaculaires montagnes de l’Idaho. Durant toute la montée, il aura fallu ajuster le mélange air-essence et l’altimètre (« B » sur MSFS 2020).

Un CubCrafters X Cub sur flotteurs survole les montagnes de l'Idaho en simulation de vol sous MSFS 2020.
Un CubCrafters X Cub sur flotteurs survole les montagnes de l’Idaho en simulation de vol sous MSFS 2020.

Une altitude de presque 10,000 pieds ASL permet de survoler les montagnes sans risque de collision.

Descente dans la vallée vers la piste de Marble Creek ID8 en simulation de vol.
Descente dans la vallée vers la piste de Marble Creek ID8 en simulation de vol.

Au moment opportun, lorsque les petits aéroports environnants et la rivière apparaissent sur le GPS, on quitte notre route jusqu’ici en ligne droite et on s’enligne dans la vallée pour survoler la rivière jusqu’à notre destination. On évite ainsi les montagnes environnantes. Dans la photo ci-dessus, la descente a déjà commencé, avec forcément un nouveau réglage graduel du mélange air-essence.

Survol de l'aéroport virtuel de Marble Creek (ID8) en Idaho avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Survol de l’aéroport virtuel de Marble Creek (ID8) en Idaho avec le simulateur de vol MSFS 2020.

On survole un premier petit aéroport. La photo ci-dessus montre les avions stationnés sur la piste du Marble Creek airport (ID8) https://skyvector.com/airport/ID8/Marble-Creek-Airport  , dont la dimension est de 1160 x 20. Pour ceux qui seraient intéressés à y tenter un atterrissage, l’orientation de la piste est 03/21 et l’altitude de 4662 pieds MSL.

Survol de l'aéroport Thomas Creek (2U8) en Idaho avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Survol de l’aéroport Thomas Creek (2U8) en Idaho avec le simulateur de vol MSFS 2020.

En route vers notre destination finale, on survole également à basse altitude l’aéroport de Thomas Creek (2U8). Aéroport est un bien grand mot…

Survol de la rivière vers la piste de Lower Loon Creek avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Survol de la rivière vers la piste de Lower Loon Creek avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Les montagnes de chaque côté de la rivière exigent une attention soutenue, car les faibles performances d’un petit avion équipé de flotteurs ne permettent pas de corriger facilement des erreurs de navigation.

Au moment où la piste deviendra soudainement visible, l’avion ne sera pas dans l’axe mais à 90 degrés de la trajectoire idéale. Il faudra rapidement virer à gauche dans la vallée, faire un virage de 180 degrés assez serré vers la droite pour éviter les montagnes et se remettre dans l’axe pour atterrir. Ce n’est qu’à ce moment que l’on sortira le train d’atterrissage.

En finale pour Lower Loon Creek avec le simulateur de vol.
En finale pour Lower Loon Creek avec le simulateur de vol.

En finale pour la piste en terre et gazon de Lower Loon Creek (C53). Elle se situe à 4084 pieds MSL et n’a que 1200 pieds de long par 25 pieds de large. À noter que l’approche doit s’effectuer sur la piste 16 lorsque possible.

Un avion virtuel CubCrafters X Cub amphibie sur la piste de Lower Loon Creek C53 avec MSFS 2020.
Un avion virtuel CubCrafters X Cub amphibie sur la piste de Lower Loon Creek C53 avec MSFS 2020.

Comme toujours, un avion stabilisé en finale facilite l’atterrissage, peu importe les conditions.

CubCrafters X Cub amphibie stationné à l'aéroport virtuel de Lower Loon Creek C53 en simulation de vol.
CubCrafters X Cub amphibie stationné à l’aéroport virtuel de Lower Loon Creek C53 en simulation de vol.

On stationne l’appareil et profite de quelques moments de repos. Aujourd’hui, il n’y a personne d’autres ici. Mais ce n’est pas toujours le cas dans la vraie vie, comme en témoigne ce vidéo d’un atterrissage à Lower Loon Creek.

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