Cirrus inhabituel dans la région de Saint-Léon-de-Standon.
La photo ci-dessus a été prise dans les environs de Saint-Léon-de-Standon, dans la province de Québec, à l’automne 2021.
Je m’arrête souvent pour photographier les belles couleurs d’automne, mais cette fois-ci, la scène présentait un intérêt supplémentaire : un cirrus en demi-cercle à inclure dans la composition photographique.
De tous les nuages cirriformes présents dans la région cette journée-là, celui-ci détonnait de façon remarquable. C’était la première fois que je pouvais observer ce nuage de haute altitude avec une forme aussi particulière. Il n’y avait plus qu’à se positionner correctement pour que le nuage se retrouve au-dessus de la maison dans la photo…
La Promenade Samuel-De Champlain vue du pont de Québec en 2021.
La traversée du pont de Québec en vélo permet de s’arrêter et admirer les environs à volonté, tout en observant la circulation maritime de près.
Dans la photo ci-dessus, une partie de la Promenade Samuel-De Champlain est visible à partir du pont. En ce qui a trait à la composition photographique (pour ceux que ça intéresse), une partie du pont est incluse au premier plan dans la photo pour ajouter à l’effet de hauteur. Le sentier à droite de la promenade, avec ses courbes prononcées, contribue lui aussi à dynamiser la scène. Je pense que c’était un emplacement de choix, mais les goûts se discutent!
Les navires Federal Clyde et MSC Brianna sur le fleuve St-Laurent près du pont de Québec en 2021.
Au moment du passage des naviresFederal Clyde et MSC Brianna sous le pont de Québec, le son des gros moteurs diesel était bien perceptible et il était même possible de ressentir les vibrations des moteurs retransmises dans la structure métallique du pont.
Inspection du Pont de Québec en 2021
Ci-dessus, un employé inspecte la structure d’un pont de Québec vieillissant . Une bonne gestion du risque dans ce cas-ci est de s’attacher à une partie du pont qui n’a pas vieilli prématurément.
Inspection du Pont de Québec le 29 juillet 2021
L’objectif grand-angle du Canon 5DSr permet de mieux saisir la position délicate dans laquelle se trouve les inspecteurs chargés d’évaluer les travaux à effectuer sur le pont de Québec. Ce n’est pas un travail qui convient à tous…
Avant que l’hiver 2021 ne se termine officiellement, voici quelques photos prises autour du MNBAQ (Musée National des Beaux-Arts du Québec) alors qu’il reste encore un peu de neige au sol et sur les branches des arbres. Le Musée accueillait au printemps 2021 l’exposition du peintre britannique J.M.W. Turner.
Une section du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) en hiver.
Les lignes obliques présentes dans l’architecture du MNBAQ en combinaison avec le contraste entre les bleus et les jaunes ont attiré mon attention. La scène est encadrée par les deux arbres et la passante au centre ajoute une touche d’humanité à l’ensemble.
“L’heure bleue” dans un parc près du MNBAQ.
La photo ci-dessus a été prise durant « l’heure bleue », tout près du MNBAQ. Les citoyens ont déserté le parc et sont de retour à l’intérieur de leur demeure pour préparer le repas du soir, comme en témoigne la photo ci-dessus, où presque tous les étages de l’immeuble en arrière-plan sont éclairés.
Il m’a semblé important d’inclure les beaux arbres entourant le MNBAQ dans chacune des trois photos.
Sur la route dans Chaudière-Appalaches, cette très belle région de la province de Québec, j’ai aperçu un paysage intéressant dans le rétroviseur qui convenait parfaitement pour le début d’une séance de photographie en automne.
Plutôt que de sortir du véhicule pour saisir la scène et ses couleurs d’automne, il m’a semblé que la technique du « cadre dans un cadre » pourrait fort bien s’appliquer pour capturer l’essentiel de ce paysage bucolique.
Pour que la photo soit suffisamment précise, il est nécessaire que le moteur soit arrêté, car les infimes vibrations du moteur se répercutent dans le rétroviseur et il devient impossible d’obtenir une mise au point correcte, même en utilisant le mode manuel.
Le fait de se trouver sur la route permet d’obtenir une photo où, dès le premier plan, la composition photographique est déterminée dans le rétroviseur par un chemin qui zigzague jusqu’à l’horizon autour des habitations et des forêts. Les feuilles commencent à changer de couleur et les bâtiments au premier plan de même que les dégradés de verts des champs aident à rendre la scène plus vivante.
Vieux Ford pick-up américain sur la route de Lyster au Québec en 2020
La photo ci-dessus a été prise à la fin d’une belle journée dans la région de Chaudière-Appalaches . Le soleil est presque sur l’horizon et frappe directement le côté des arbres, ce qui rehausse encore davantage les couleurs d’automne.
À cette heure, les gens sont à la maison en train de souper et il n’y a guère de véhicules sur la route. Plutôt que de photographier une route désertique, qui aurait été un choix certainement logique, j’ai attendu qu’un véhicule se présente et avance jusque dans le premier plan de la photo. Nous sommes en campagne et heureusement pour moi, le vieux Ford pick-up s’intégrait parfaitement dans le paysage.
En ce qui a trait à la composition photographique, la position idéale pour capter la scène semblait être dans la courbe, de façon à utiliser la ligne blanche de la route comme ligne directrice menant vers le sujet d’intérêt. Le format 16×9 permettait également d’avoir une photo suffisamment large pour inclure la série de poteaux de la ligne de transmission sur la gauche, qui était elle-même certainement aussi âgée que le pick-up. Ce dernier était positionné selon la règle des tiers, sans que des compromis fussent nécessaires.
Les poteaux sur la gauche permettaient de bien encadrer le sujet. Au loin, le soleil éclaire la route et l’on devine un champ sur la gauche qui laisse passer les rayons du soleil.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DS R.
La photo ci-dessus a été prise à partir de ma voiture alors que je voyageais sur les routes du Québec dans Chaudière-Appalaches, à la recherche de sujets intéressants montrant les couleurs d’automne. Le bruit du moteur au ralenti a attiré la curiosité des animaux. Les oreilles sont pointées et les deux bêtes ne m’ont pas lâché des yeux tout le temps que j’ajustais l’appareil-photo. Par un heureux hasard, elles se tenaient dans une position idéale pour une photo prise en format vertical. La composition photographique était simplifiée. Quelques feuilles jaunies dans l’arbre montre que l’automne n’en est encore qu’à ses débuts. La photo a été prise avec un Canon 5DS R plein format.
Geai bleu et sorbier de Russie. Automne 2020 à Québec.
Chaque automne, nous recevons la visite d’un Geai bleu qui vient faire des provisions pour l’hiver. Après avoir entendu ses cris à l’arrivée, je vais rapidement chercher les arachides et l’appareil-photo.
Les photos sont prises avec le Canon EOS 5DS R qui permet des recadrages significatifs sans perte de qualité. Dans la photo ci-dessus, les branchages du sorbier de Russie entourent l’oiseau et servent de cadre naturel.
Je dépose les arachides devant le sorbier, histoire d’inclure dans la composition photographique quelques petits fruits rouges.
Geai bleu avec arachide devant un sorbier de Russie. Québec 2020.
Capturer le geai bleu à l’envol est un peu plus difficile, mais à l’ère du numérique et avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM, la photographie d’oiseaux en vol est grandement facilitée. La photo ci-dessous a été prise avec une vitesse d’obturation de 1/8000, une ouverture de 4.0 et l’ISO à 1250.
Geai bleu à l’envol. Québec 2020
Je n’ai pas encore vu un Geai bleu manger les fruits de notre sorbier de Russie. Par contre, les corbeaux du voisinage ne se gênent pas.
Corbeau dans un Sorbier de Russie à Québec en 2020.
Voici un lien pour d’autres photos de Québec en automne sur mon site web.
Ruelle enneigée de la ville de Québec février 2020
La
photographie en hiver réserve de
belles surprises lors des journées de tempête
de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée
où la ville de Québec recevait entre
30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La
composition photographique n’a pas
demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale
traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon
obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan,
l’architecture traditionnelle des
bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
Tempête de neige du 7 février 2020 à la Place d’Youville dans la ville de Québec.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville
de Québec, lors de la tempête de
neige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un
voile blanc généralisé. Le traitement en photo
en noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette
scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il
s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a
également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La rue St-Louis et le restaurant La Bûche dans le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Un cycliste circule sur un trottoir du Vieux-Québec durant la tempête de neige du 7 février 2020.
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une
façon alternative de progresser dans la météo
extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le
trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs
au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans
le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai
témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques
du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
Place d’Youville sous la neige modérée. Vue de la Porte St-Jean, hiver 2020.
La technique de
photographie adoptée ci-dessus utilise le cadre offert par la porte St-Jean pour cadrer la photo
principale montrant Place d’Youville
et ses bâtiments au moment où tombent de fortes chutes de neige.
Cette photographie de
nuit en hiver représente plusieurs défis, dont la nécessité de montrer les
flocons de neige tombant devant les phares des voitures en mouvement tout en
respectant la luminosité naturelle
des bâtiments en arrière-plan.
Les deux piétons déambulant sur la rue St-Jean ajoutent une
touche humaine et de la profondeur à la scène.
La photo ci-dessous représente une partie du Pub St-Patrick avec quelques-unes de ses décorations de Noël lors de la tempête de neige du 7 février 2020. Le Vieux-Québec regorge de bâtiments décorés longtemps après la période des Fêtes.
Piéton devant le Pub St-Patrick dans le Vieux-Québec, hiver 2020
La photo a été prise juste avant la tombée de la nuit, car
la lumière y est alors particulièrement douce. J’ai attendu le passage d’une
rare piétonne pour ajouter un peu d’humanité à la scène.
La composition photographique tient compte
des deux lignes diagonales qui partent des coins supérieur et inférieur gauches
et se rejoignent du côté droit de la photo, à peu près en son centre.
La lumière diffuse provenant d’un lampadaire situé à droite
et hors du cadre de la photo ajoute un peu de chaleur à cette scène hivernale.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein formatCanon 5DSr.