Tulipes et fontaine de Tourny devant l’hôtel du Parlement à Québec au printemps 2023.
Cette photo prise en mai 2023 montre les tulipes plantées devant l’hôtel du Parlement à Québec, tout près de la muraille entourant le Vieux-Québec. On peut voir la fontaine de Tourny au centre, mais cette dernière semble souffrir d’une pression d’eau inadéquate. En effet, on a déjà vu des jets d’eau beaucoup plus spectaculaires avec cette fontaine.
Remplacement d’une terrasse située au deuxième étage d’une propriété.
J’ai refait le patio du deuxième étage en avril. En le faisant seul, j’économise $10,000. À temps perdu, la démolition de l’ancienne terrasse et la construction d’une nouvelle ont nécessité quatre semaines. Au début du projet, il n’y avait pas de feuilles dans les arbres, mais un mois plus tard, sur la dernière photo de cet article, vous apercevrez le progrès au niveau de la végétation.
La clôture est démontée et les vieilles planches ainsi que la base sont enlevées.
La première étape consiste à enlever la clôture. La numérotation des panneaux facilitera la réinstallation.
La vieille base en bois est découpée en sections et jetée.
Il aussi fallu démonter une balançoire, descendre le set de patio existant et autres accessoires. Je scie ensuite les vieilles planches de 2X6X12 en sections facilement manipulables par une personne. C’est ensuite au tour des supports de plancher de goûter à la scie. Tout ça quitte le deuxième étage par la voie des airs. La gravité s’occupe du reste.
Le vieux bois est jeté en bas du deuxième étage.
Pour éviter d’avoir à recommencer le patio avant plusieurs décennies, le meilleur matériau demeure le cèdre plutôt que le pin. Il est nécessairement plus cher à l’achat, mais demande moins d’entretien et dure beaucoup plus longtemps. Il faut construire et installer les nouveaux supports du plancher tout en mettant des bardeaux de cèdre ici et là pour assurer la stabilité du nouveau plancher sur un toit qui est inégal, ayant un drain en son centre. Il est préférable de protéger le dessus des supports de plancher avec une membrane pour augmenter la durabilité du plancher.
La base qui recevra les planches de cèdre est ajustée avec des bardeaux de cèdre.
J’ai dû argumenter un peu avec le propriétaire du magasin Spécibois pour avoir le droit de choisir chacune des nouvelles planches de cèdre de 12 pieds. Mais éventuellement, on m’a donné la permission de faire le tri. En évitant les planches avec des défauts importants, on se facilite le travail au moment de les aligner et de les visser.
Le plancher en cèdre et les pans de clôture sont posés graduellement.
Vient le temps de la pose des planches de douze pieds. Le système Camo permet de visser les planches sur le côté, donc il n’y a aucune vis apparente. J’ai installé les pans de clôture au fur et à mesure de l’évolution des travaux. On peut voir que les arbres ont maintenant des feuilles, quelques semaines après le début des travaux.
Le patio en planches de cèdre est terminé.
L’accès au drain de toit est créé, le set de patio et la clôture et la balançoire (non visible ici) sont réinstallés. On se retrouve avec un plancher durable de trois cents pieds carrés qui dégage une bonne odeur de cèdre et, aspect non négligeable, avec une économie de $10,000 quand on fait toutes les étapes soi-même, sans se presser.
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Lors d’une session de photographie dans le Vieux-Québec, à la Place d’Youville, j’ai rencontré ce groupe de jeunes habillés selon les personnages d’un jeu vidéo qu’ils affectionnent. Je trouve cela tout-à-fait charmant et divertissant. Il faut savoir sortir des sentiers battus et ne pas avoir peur d’exprimer ce qui nous anime le plus.
Je les ai vus quelques heures plus tard à la hauteur de la Terrasse Dufferin alors que des touristes insistaient pour se faire photographier en leur présence.
La visite étant improvisée, je n’avais pas de trépied. J’ai donc déposé l’appareil-photo grand formatCanon 5DSr directement sur le sol. Cependant, l’objectif pointait droit devant, empêchant de capturer l’architecture et les couleurs de la voute. J’ai mis mon porte-monnaie et le cap protecteur de l’objectif sur le sol afin d’offrir un appui pour que l’appareil-photo pointe davantage vers le plafond. Considérant les circonstances, le résultat aurait pu être pire.
Deux mois auparavant, cet objectif 14mm datant de 2007 avait rendu l’âme. Je l’avais envoyé chez Canon à Toronto. La compagnie avait répondu par écrit que l’objectif était irréparable et qu’il faudrait malheureusement que je m’en procure un nouveau, au coût estimé non négligeable de $2700.
N’ayant plus rien à perdre, j’ai pris la chance de le faire réparer à Québec dans un petit atelier. Le technicien n’a eu besoin que de quelques heures de travail sur l’objectif et j’ai reçu une facture de $200 plus taxes.
On m’a expliqué que les grandes compagnies d’appareil-photo ne réparent pas les équipements datant de quinze ans et plus : elles les déclarent « irréparables » alors que quelques heures suffisent pour un technicien d’expérience compétent pour faire le travail.
Le bris est arrivé juste à temps puisque le technicien a pris sa retraite dans les semaines suivantes…
Dans le quartier St-Jean-Baptiste, à Québec, un muraliste et un taggeur utilisent chacun leur art préféré pour s’exprimer au même endroit. L’expression « Fuck tes murales anti-tag » directement appliquée sur la murale n’ajoute que très peu d’efforts à l’ensemble de l’œuvre, mais bon, je ne suis pas historien de l’art. Peut-être qu’une nouvelle façon de communiquer entre artistes vient d’apparaître!
Deux femmes devant la Porte St-Jean au printemps à Québec.
Les premières chaleurs du mois d’avril annoncent le retour en masse des foules dans le Vieux-Québec.
Les deux personnages féminins, les cheveux au vent et regardant dans la même direction, ont retenu mon attention comme premier plan d’une photo qui présente le Vieux-Québec d’aujourd’hui. La tourelle et l’arche à l’arrière-plan complètent naturellement la composition photographique.
Pour conserver une présence forte des deux femmes, je devais m’assurer que les autres individus inclus dans la scène n’attirent pas trop le regard. Malheureusement, le type à droite portait des pantalons rayés rouge et jaune et dans le cadre de la Porte St-Jean se trouvait un couple avec des chemises de chasse colorées. La meilleure solution consistait à transposer le tout en noir et blanc, redonnant leur importance aux sujets du premier plan.
En cadrant les deux femmes sur la gauche de la photo, l’œil voyage facilement du coin inférieur gauche vers l’arche sans rencontrer d’obstacle significatif, la rue étant dégagée. On arrive à la Porte St-Jean qui nous invite immédiatement à entrer dans la vieille ville.
La chance a voulu que deux curieux se tiennent debout sur les remparts, permettant au spectateur de la scène de se faire une idée de la hauteur relative des remparts.
J’apprécie Erik Orsenna pour son érudition, sa pensée cartésienne, sa poésie et sa capacité à rechercher le détail qui amusera le lecteur tout en l’informant. Dans son livre, l’auteur aborde avec un même confort une grande variété de thèmes portant sur l’histoire, la religion, la philosophie, l’environnement, les changements climatiques, les énergies renouvelables, la science pure, la politique et l’économie.
Étant d’abord un homme de terrain, il a rapidement reconnu la nécessité de développer et conserver des contacts politiques dans de très nombreux pays de façon à faciliter ses déplacements dans des zones souvent considérées comme problématiques. Le lecteur bénéficie de ces accès privilégiés.
Dans la « La Terre a soif », il nous présente le portrait de trente-trois fleuves à travers le monde. La liste n’est bien sûr pas exhaustive, car pressé par l’éditeur après des années de voyage et d’observations, il a bien fallu qu’il finisse par pondre son bouquin. Je sais bien que si cela ne tenait que de lui, il serait encore sur la route à accumuler des informations toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Voici quelques-uns des fleuves dont il est question dans ce livre: Mississipi, St-Laurent, Nil, Loire, Congo, Gange, Mékong, Colorado et même les deux fleuves de Panama. Le plus petit des fleuves mentionnés dans le livre coule en Bretagne et se nomme Trieux, alors que le plus important est l’Amazone au Brésil.
Avec certains pays plus puissants comme la Chine ou Israël, la négociation pour l’administration équitable d’un cours d’eau s’avère difficile. Les barrages construits réduisent le débit en aval et les plus petits pays environnants s’arrangent avec ce qui reste. La captation des eaux assèche aussi les terres sur de grandes distances, affectant la production agricole.
Le transport maritime local doit également s’adapter à la diminution du débit, par exemple pour le canal de Panama: « Le manque d’eau, c’est justement la grande crainte de Panama. On se rappelle que le cœur du canal est le grand lac Gatún. S’il s’asséchait, les bateaux buteraient sur des rochers et du sable : ils ne pourraient plus transporter leur cargaison d’une mer à l’autre. Les camions devraient prendre le relais » (p.242).
À l’opposé, l’auteur montre qu’il y a moyen de gérer un important cours d’eau en en faisant bénéficier les pays riverains et cite en exemple la gestion du fleuve St-Laurent par les États-Unis et le Canada.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser quand il s’agit de traiter d’environnement et de rareté de l’eau, tout n’est pas que négatif dans ce livre. Au contraire, Erik Orsenna a compris que le lecteur en a un peu marre des propos alarmistes. L’auteur a donc conçu un bouquin très bien balancé où il est possible de faire évoluer la pensée du lecteur sans que ce dernier sente le besoin de prendre un antidépresseur à chaque chapitre.
Cliquez sur le lien pour d’autres livres portant sur l’environnement et la géopolitique dans mon blogue.
Sculpture de Joe Fafard photographiée au printemps à Québec.
La nature reprend vie avec l’arrivée du printemps. Cette saison constitue une bonne saison pour le noir et blanc. Dans le cas de la photo ci-dessus, la neige blanche qui fond découvre un sol de couleur foncée. Le sujet principal presque noir se découpe également sur un horizon assez pâle; cela ne peut donc qu’aider à la composition photographique.
J’imaginais l’effet que donnerait la photo une fois transformée en noir et blanc, avec cette alternance continuelle de pâle et de foncé en partant du premier plan jusqu’à l’horizon.
Le cheval maintenant dégagé de la neige galope devant les arbres. Les multiples troncs semblent interreliés avec le cheval et donnent l’illusion d’une apparition fantomatique. Pour éviter trop de confusion, je devais cependant m’assurer que la tête et la queue du cheval soient bien visibles. Un plan vertical offrait un meilleur effet à cause de toutes ces branches qui remplissent le premier tiers de la photo et semblent faire partie du cheval.
Blake et Mortimer en peinture: la vallée des immortels.
Voici l’étape 2 du travail d’agrandissement de la bande dessinée de Blake et Mortimer : la vallée des immortels. L’album original se trouve au bas de l’image pour donner une idée de l’échelle.
Pour occuper tout l’espace d’une toile 24×36 à partir d’un album de bande dessinée standard, il faut transformer l’échelle en ajoutant 10 % de plus sur la hauteur. Cependant, quand vient le temps de dessiner le cercle parfait se trouvant tout en haut et à gauche de l’album, il faut revenir à une échelle normale de façon à ne pas trop transformer les visages des deux héros qui nous regardent de face. Le tableau contenant deux échelles ne donnera pas une copie conforme, mais sera tout de même acceptable et réaliste.
L’ajout des couleurs constitue une étape un peu plus exigeante, car il arrive souvent que chaque couleur à imiter en nécessite quatre pour obtenir l’ambiance désirée. L’expérience passée montre qu’il faut laisser sécher plusieurs minutes sur une autre toile toute couleur nouvellement créée pour s’assurer qu’on ne s’éloigne pas trop de la couleur recherchée. Les erreurs demeurent malgré tout inévitables…
En travaillant les jours de mauvaise météo, à raison de quelques heures par jour, il semble bien que je compléterai la toile d’ici l’été.
Je publierai un troisième et dernier article lorsque j’aurai effectué le travail.
Récit d’investigation « À la poursuite du Thunder ».
Ce livre plaira à coup sûr aux amateurs d’histoires vécues. « À la poursuite du Thunder – l’histoire de la plus longue traque navale de tous les temps » nous accroche rapidement surtout du fait qu’il s’agit d’une première dans l’histoire maritime. Les auteurs de ce récit d’investigation, deux journalistes expérimentés du nom de Eskil Engdal et Kjetil Saeter, prennent de nombreux risques pour obtenir des informations cruciales permettant de mieux saisir l’ampleur du vol des ressources halieutiques en Antarctique.
Cette pêche illégale est une affaire de gros sous où la mafia, surtout espagnole, n’hésite pas à ordonner que l’on coupe les filets de pêche ou que l’on coule tout simplement un chalutier pour empêcher l’obtention de preuves. Cliquez sur le lien pour un vidéo de cet accident maritime.
La poursuite a lieu dans des eaux inhospitalières et s’étale sur plusieurs mois et sur plus de 15,000 kilomètres alors que l’on suit en parallèle l’histoire de plusieurs membres de l’équipe de poursuite autant que celle des pêcheurs illégaux.
On y discute de dilapidation des ressources, de la législation laxiste concernant la pêche illégale en eaux internationales, des méthodes que les criminels utilisent pour faire disparaître l’immatriculation des bateaux dans les registres, du manque de courage politique au niveau international, de l’omerta qui règne dans les villages d’où partent les pêcheurs illégaux, du blanchiment d’argent et d’esclavage moderne.
Le capitaine du Thunder fait tout en son pouvoir pour échapper aux poursuivants. Cette fuite le mène à emprunter des passages très risqués à travers les glaces dans l’espoir que le navire de poursuite n’osera pas s’y aventurer. Il dirige aussi à l’occasion son bateau vers des zones où la force des vagues risque de détruire le navire de poursuite. Le capitaine Peter Hammerstedt du navire de poursuite Bob Barker ne recule devant aucun des obstacles posés sur son chemin au cours des mois où dure la poursuite. Il fait preuve d’une détermination qui exaspère au plus haut point l’équipage du Thunder.
Le polar écologique Chasing the Thunder a été projeté en 2019 lors de la conférence mondiale sur la biodiversité.
En mars 2023, plus de cent pays ont signé un traité sur la diversité en haute mer, après quinze ans d’efforts. Greenpeace a salué le traité, mais exige que cela se traduise en action…
La lecture de ce seul livre permet au lecteur de s’éveiller à de nombreux aspects jusqu’alors très peu médiatisés de la pêche illégale en haute mer, le tout dans un contexte d’une traque unique dans l’histoire de la navigation maritime.