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Simulation de vol

Explorez la planète en simulation de vol (22)

Un MD-11 de KLM décolle de l'aéroport virtuel de Rotterdam La Haye avec Microsoft Flight Simulator.
Un MD-11 de KLM décolle de l’aéroport virtuel de Rotterdam La Haye avec Microsoft Flight Simulator.

Après la Hollande, la France constitue l’étape 22 du survol de la planète en simulation de vol. Le premier aéroport d’intérêt sera Paris-Le Bourget (LFPB), plus précisément le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget. Étant donné qu’il s’agit d’une visite à caractère historique, nous choisissons l’avion en conséquence.

Donc, au départ de Rotterdam, les passagers embarquent dans un MD-11 aux couleurs de KLM. Le dernier vol du MD-11 pour passagers de KLM dans le monde réel a eu lieu en 2014 en partance de Montréal pour Amsterdam.

Aujourd’hui, plusieurs MD-11 volent encore, mais il s’agit uniquement de version cargo. Les compagnies s’en départissent progressivement, au fur et à mesure qu’elles peuvent le remplacer par des aéronefs plus modernes.

La compagnie TFDI a produit cet aéronef virtuel de grande qualité. Une version mise à jour a de nouveau amélioré l’appareil. On l’aperçoit ci-dessous en train de traverser 13 000 pieds.

MD-11 de KLM en montée graduelle pour FL210 vers Paris Le Bourget (LFPB) avec MSFS
MD-11 de KLM en montée graduelle pour FL210 vers Paris Le Bourget (LFPB) avec MSFS

Ci-dessous, le MD-11 arrive au niveau de vol FL210. La météo virtuelle basée sur les METAR de Rotterdam et Paris ne laisse entrevoir aucun problème sérieux pour l’approche et l’atterrissage.

MD-11 KLM de TFDI arrivant au FL210 enroute pour l'aéroport (LFPB) Paris-Le Bourget
MD-11 KLM de TFDI arrivant au FL210 enroute pour l’aéroport (LFPB) Paris-Le Bourget

Pour ce vol, le MD-11 ne contient qu’une centaine de passagers. La piste du Bourget offre une bonne marge de manœuvre pour l’atterrissage d’un tel appareil. Trente-cinq degrés de volets seront donc suffisants pour la finale vers la piste 25.

L’axe d’approche a ceci de particulier qu’il y a un décalage de 26 degrés par rapport au centre de piste. Comme le dit si bien Jean-Pierre Otelli dans son bouquin, « Piloter en sécurité » : “Si le ‘localizer’ était dans l’axe de la piste, les finales du Bourget passeraient à 1000 pieds au-dessus du terminal 1 de Roissy” […]. Les avions qui atterrissent sur la 25 doivent effectuer un dernier virage de 26 degrés après avoir suivi le “loc” ».

Le Bourget n’est pas le seul aéroport où un sérieux virage devient nécessaire en finale. On se souvient évidemment du Hong Kong Checker Board Approach pour la piste 13 sur l’ancien aéroport de Kai Tak à Hong-Kong. À cet aéroport, l’ultime virage était non pas de 26, mais de 47 degrés. On peut également mentionner en dernier lieu l’aéroport Ronald-Reagan, où l’approche pour la piste 19 nécessite un dernier virage de 36 degrés pour éviter le secteur entourant la Maison-Blanche.

Un MD-11 de KLM se trouve en finale pour l'aéroport virtuel de Paris-Le Bourget (LFPB) avec Microsoft Flight Simulator
Un MD-11 de KLM se trouve en finale pour l’aéroport virtuel de Paris-Le Bourget (LFPB) avec Microsoft Flight Simulator

Le MD-11 circule sur la piste après un atterrissage sans problème. Après avoir éteint l’autopilote pour l’approche finale, une alarme a retenti dans le cockpit. Même une fois l’avion au sol, peu importe ce que je fais pour neutraliser le signal sonore, rien n’y fait. Il me reste encore plusieurs heures à étudier cet appareil afin de mieux le maîtriser.

Un MD-11 de KLM virtuel crcule sur la piste 27 de Paris-Le Bourget après un atterrissage avec MSFS
Un MD-11 de KLM virtuel crcule sur la piste 27 de Paris-Le Bourget après un atterrissage avec MSFS

Le MD-11 circule jusqu’à une aire de stationnement improvisée près du Musée après avoir traversé la piste désaffectée.

MD-11 de KLM à l'arrivée à l'aéroport de Paris Le Bourget (LFPB) avec le simulator de vol Microsoft Flight Simulator
MD-11 de KLM à l’arrivée à l’aéroport de Paris Le Bourget (LFPB) avec le simulator de vol Microsoft Flight Simulator

Le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget…

Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget du Bourget virtuel avec Microsoft Flight Simulator MSFS
Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget du Bourget virtuel avec Microsoft Flight Simulator MSFS

La prochaine étape de notre survol de la planète avec Microsoft Flight Simulator aura également lieu en France. La météo actuelle dictera de nouveau le choix de l’avion et la destination.

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Roman graphique et bandes dessinées

Bande dessinée WWII: Les derniers corsaires.

Bande dessinée "Les derniers corsaires"
Bande dessinée « Les derniers corsaires »

La bande dessinée québécoise « Les derniers corsaires » raconte ce qui semble être des histoires vécues, bien qu’il me soit difficile de vérifier chaque détail de la BD. Il y a possiblement aussi quelques inventions de la part des auteurs.

Les événements auraient eu lieu au cours de la Seconde Guerre mondiale à bord de différents sous-marins britanniques, dont le Thorn. Leurs officiers apprennent sur le tas et évitent parfois de justesse des erreurs capitales.

Par exemple, le lieutenant Woolf de la Royal Navy souhaite en découdre rapidement avec les Allemands, malgré son inexpérience relative et ses stratégies déficientes. Son désir d’accumuler des trophées de chasse et d’obtenir ainsi le grade de capitaine met en danger le submersible. Dans une bataille navale, l’empressement est bien mauvais conseiller.

Cet officier se rachète de belle façon au fur et à mesure qu’il apprend à utiliser tous les outils à sa disposition pour améliorer sa gestion du risque et prendre des décisions brillantes et courageuses. Des marins qui hésitaient auparavant à le suivre le soutiennent maintenant jusqu’à la mort si nécessaire.

Le récit surprend par son intensité et la somme d’informations qu’il comporte. On perçoit mieux certaines des qualités et connaissances requises pour gagner un avantage sur un adversaire tout en évitant des erreurs coûteuses. La BD se lit d’un trait. On veut tout savoir, même si ce n’est évidemment pas possible.

La teneur de la correspondance entre le capitaine Woolf et son frère constitue la conclusion coup de poing de cette bande dessinée. En effet, au cours de leurs recherches pour étoffer le contenu de la bande dessinée, les auteurs découvrent un site web (www.walterwoolf.letters.org) étonnant duquel on interdira l’accès trois jours plus tard. La correspondance téléchargée dans ce court laps de temps révèle des informations surprenantes.

Ainsi, au moment où la guerre est sur le point de se terminer en faveur des Alliés, les SS basés dans l’Atlantique Nord entendent déclencher une guerre bactériologique. Ils acheminent le bacille de Hagen (possiblement Hansen) vers la France par transport maritime sur le voilier Göteborg.

Bien que la mission échoue et que le bacille ne se rend pas à destination, sa découverte sur le voilier pose plusieurs questions qui ne sont pas élucidées. L’équipage a pris la route vers un point désolé du Groenland pour attendre le verdict de la nature. Est-ce que ceux qui ont découvert le bacille ont été contaminés ? Où l’équipage au complet est-il disparu ?

Les auteurs écrivent : « Le Danemark a déclaré en 2001, et jusqu’en 2009, zone d’exclusion militaire une partie de la côte ouest et de l’arrière-pays groenlandais. On peut présumer que des recherches intensives s’y déroulent. »

Il s’agit d’une bande dessinée bien montée qui ne laissera personne indifférent.

Titre : Les derniers corsaires

Auteurs : Jocelyn Houde et Marc Richard

Éditions : La Pastèque, 2012

ISBN : 978-2-923841-14-4

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Photos du Québec

Tudor, Alaphilippe et le Grand Prix cycliste de Québec 2025.

Coureurs dans la côte de la Montagne au GPC de Québec 2025
Coureurs dans la côte de la Montagne au GPC de Québec 2025

Julian Alaphilippe de l’équipe suisse de cyclistes Tudor est le vainqueur du Grand Prix cycliste de Québec en 2025.

Étant donné que nous connaissons maintenant le gagnant, voici sept photos de Julian Alaphilippe, l’équipe Tudor, Marion Rousse (la conjointe du vainqueur), Tadej Pogacar et Pavel Sivakov.

Équipe Tudor et Alaphilippe sur la côte de la Montagne à Québec
Équipe Tudor et Alaphilippe sur la côte de la Montagne à Québec

La course de 216 kilomètres s’est déroulée entre le Vieux-Québec, les Plaines d’Abraham, le quartier Montcalm et le boulevard Champlain. Ci-dessus, les cyclistes grimpent la côte de la Montagne qui a une pente moyenne de 9 % sur 600 mètres, mais avec bonne section à 13 %.

Ci-dessous, une photo du peloton principal avec en arrière-plan le Château Frontenac.

Vue du Château Frontenac au GPC Québec 2025
Vue du Château Frontenac au GPC Québec 2025

À proximité du Château Frontenac, j’en profite pour faire un cliché de Tadej Pogacar et Julian Alaphilippe, deux des noms les plus connus de la course.

Pogacar et Alaphilippe le vainqueur de la course GPC Québec 2025
Pogacar et Alaphilippe le vainqueur de la course GPC Québec 2025
L'équipe Tudor ouvre la voie pour Alaphilippe au GPC Québec 2025
L’équipe Tudor ouvre la voie pour Alaphilippe au GPC Québec 2025

Sur la rue Saint-Louis, la jeune équipe suisse Tudor travaille pour sauver des efforts à Julian Alaphilippe. Ci-dessous, Julian Alaphilippe après sa victoire. On note en arrière-plan Tadej Pogacar et Pavel Sivakov de l’équipe UAE. Ce dernier est arrivé deux secondes derrière Alaphilippe, alors qu’Alberto Bettiol de l’équipe XDS Astana Team a pris la troisième position avec quatre secondes de retard.

Pogacar était bien positionné, mais en fin de course, le groupe dans lequel il roulait a refusé d’effectuer des relais. Alors il a décidé de baisser de rythme et d’assister à la victoire de quelqu’un d’autre.

Alaphilippe, Pogacar et Sivakov après le Grand Prix cycliste de Québec 2025
Alaphilippe, Pogacar et Sivakov après le Grand Prix cycliste de Québec 2025

Marion Rousse, ancienne championne de France et directrice du Tour de France des femmes, agissait comme analyste au GPC de Québec. Elle a quitté son poste quelques minutes pour venir féliciter son conjoint Julian Alaphilippe. On la voit ci-dessous sur la photo se dirigeant vers l’équipe Tudor et son conjoint.

Marion Rousse vient féliciter Julian Alaphilippe au GP cycliste 2025 de Québec
Marion Rousse vient féliciter Julian Alaphilippe au GP cycliste 2025 de Québec

Ce fut encore une fois une course enlevante qui s’est déroulée pour une quatorzième année consécutive sous le soleil et une température idéale. Chaque année, de plus en plus de spectateurs intéressés au cyclisme viennent assister à cette course du UCI World Tour. Il en va de même pour la course de Montréal.

Voici le lien pour tous les résultats de la course de Québec.

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Photographie aviation

Photographie aviation et conditions météo extrêmes pour le Québec.

Air Canada 777-300ER au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec.
Air Canada 777-300ER au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec.

Durant l’été 2025, beaucoup de gros porteurs qui devaient se poser à l’aéroport de Montréal ont dû se dérouter vers l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB). En effet, de très nombreuses lignes d’orages ont nui aux arrivées et départs dans les principaux aéroports de la province de Québec.

La météo extrême qui se trouvait dans l’ouest s’est déplacée graduellement vers l’est. Cela a eu l’effet de retarder et même d’annuler le départ de bien des avions à Québec.

Quand la majeure partie des orages ont finalement passé l’aéroport de Québec en soirée, un Boeing 777-300ER d’Air Canada est décollé de la piste 24 pour ramener ses passagers vers Montréal.

En arrière-plan, on aperçoit des avions d’Air Transat. On note aussi le logo de Swiss Air sur un Airbus A330-343. Il provenait de Zurich et a lui aussi été dérouté vers Québec, de même qu’un Boeing 777-228LR d’Air France et quelques autres.

Ci-dessous, on observe le Boeing 777-300ER en train d’effectuer le plein en carburant à un moment où la météo extrême n’atteint pas encore au-dessus de l’aéroport. Deux camions-citernes de la compagnie Avjet se tiennent près de l’appareil. La hauteur de chaque camion est inférieure au diamètre interne des moteurs du Boeing. Pendant plusieurs années, cet appareil détenait le record des plus gros moteurs sur un avion civil. Désormais, c’est le Boeing 777X qui lui ravit la palme.

B777-300ER de Air Canada au ravitaillement à Québec CYQB
B777-300ER de Air Canada au ravitaillement à Québec CYQB

Technique de photographie

Les deux photos ont nécessité certains compromis. Tout fonctionne si on accepte d’être totalement détrempé et de travailler les deux pieds dans l’eau le long d’une clôture de métal en présence d’éclairs ici et là. Pour quelques photos, la session a duré deux heures.

J’ai pris les clichés à partir d’un trou dans la clôture aéroportuaire. Mon objectif Canon EF 300 mm f/2.8 L IS II USM était protégé par un sac de plastique bien serré autour du pare-soleil.

Un balayeur de fréquences fournissait les informations quant à la circulation aérienne. Un contrôleur a signifié à un pilote d’Air France qu’une telle situation de déroutement d’aéronefs lors de météo extrême ne s’était pas vue depuis plusieurs années.

J’ai réglé mon appareil-photo plein format pour ne prendre que des clichés avec la fonction RAW. La mise au point s’effectuait avec le mode SERVO. J’ai réduit la profondeur de champ de façon à optimiser la vitesse et limiter la grosseur du grain photographique (ISO).

Dans la sélection des clichés, j’ai préféré celui où l’on aperçoit le Boeing au décollage, mais où le logo de la compagnie suisse demeure toujours visible. Il convenait de souligner la présence de l’appareil à Québec. Cliquez sur le lien pour d’autres photos reliées à l’aviation sur mon blogue. Il y a également un menu déroulant avec plusieurs galeries de clichés dédiés aux avions.

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Roman graphique et bandes dessinées

Salvator Mundi : un tableau douteux payé 450 millions $.

Bande dessinée "Salvator Mundi: la folle histoire du tableau le plus cher du monde"
Bande dessinée « Salvator Mundi: la folle histoire du tableau le plus cher du monde »

La bande dessinée « Salvator Mundi : la folle histoire du tableau le plus cher du monde » raconte comment une peinture achetée initialement 1500 $ est retouchée et revendue 450 millions $.

On sait que les tableaux renommés attirent une faune argentée et discrète. Ce que l’on connaît moins cependant, c’est la façon dont on mousse l’intérêt pour une œuvre.

Un amateur découvre une toile qui semble prometteuse. Il la fait retoucher par une professionnelle de l’art. Il ne veut pas de photos de l’évolution du travail. On doit rapidement ancrer dans la tête des gens qu’il s’agit d’une œuvre du célèbre maître italien Leonard de Vinci.

Le désir des gens les plus fortunés d’obtenir un rare tableau de Leonard de Vinci l’emporte sur le raisonnement critique. L’empressement est un bien mauvais conseiller, surtout dans le domaine trouble de l’art. Chaque revendeur trouve son compte à ne pas dévoiler les détails qui pourraient nuire à une transaction intéressante.

L’œuvre achetée 1500 $ il y a quelques années est revendue à l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev pour des dizaines de millions de dollars. Le tableau devient le terrain de jeu d’experts aux intérêts divergents. Le nouveau propriétaire se défait de sa récente acquisition lorsqu’il constate que des doutes persistent sur l’authenticité de l’auteur.

Christie’s obtient le contrat de mettre le tableau aux enchères. La célèbre maison expose le tableau dans une catégorie qui surprend les professionnels de l’art, éloigne les fins connaisseurs et incite à l’achat émotif.      

Les prix s’envolent grâce à une bataille entre deux acheteurs têtus. MBS (Mohammed Ben Salmane de l’Arabie Saoudite) remporte la mise pour 400 millions $ plus les frais. Une belle affaire, mais dont le propriétaire réalise un peu tard qu’il a très possiblement acheté une toile d’un élève de Da Vinci.

Il faut de toute urgence « purifier » cet achat. Suivent les magouilles, les pressions politiques sur le président Macron, la menace d’annulation de contrats d’armements en provenance de la France, la tentative d’utiliser la réputation du Louvre pour « certifier » un tableau dont on doute de plus en plus qu’il soit de la main de Leonard.

Je ne vous raconte pas comment le récit se termine. J’ajoute seulement que la présentation graphique et le scénario conservent l’attention du lecteur tout au long du récit. Cette histoire vécue constitue une leçon pour tous les amateurs d’art, fortunés ou non.

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Titre : Salvator Mundi : la folle histoire du tableau le plus cher du monde.

Auteurs : Éric Laberge, Antoine Vitkine, Sébastien Borgeaud

Éditions : Futuropolis

© 2025

ISBN : 978-2-7548-3405-6

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Simulation de vol

Autour de la planète en simulation de vol (21)

Le survol de la planète s’effectue aujourd’hui entre les aéroports virtuels de London City (EGLC) en Angleterre et celui de Rotterdam-La Haye (EHDR) dans les Pays-Bas. La météo se présente bien, à part quelques bons gros TCU ici et là le long du trajet. L’équipage importe le plan de vol de Simbrief dans Navigraph pour faciliter la navigation entre les deux pays.

L'aéronef TBM930 au décollage de l'aéroport virtuel de London City (EGLC) en Angleterre.
L’aéronef TBM930 au décollage de l’aéroport virtuel de London City (EGLC) en Angleterre.

Pour un trajet rapide et en tout confort, nous choisissons le très performant Daher TBM930 aux couleurs du Canada. Microsoft a vraiment conçu une merveille d’avion virtuel.

Avion virtuel TBM930 au-dessus de l'Angleterre en route pour l'aéroport de Rotterdam (EHDR), Pays-Bas.
Avion virtuel TBM930 au-dessus de l’Angleterre en route pour l’aéroport de Rotterdam (EHDR), Pays-Bas.

Le plafond d’opération se situe à 31 000 pieds et la distance maximale franchie par le TBM930 tourne autour de 1730 nm. Grâce à une vitesse de croisière de 330 nœuds, nous traversons la Manche en un rien de temps. Comme on doit s’y attendre, de nombreux navires circulent entre la mer du Nord et la Manche.

Avion turbopropulseur TBM930 au-dessus de l'eau en approche pour les Pays-Bas.
Avion turbopropulseur TBM930 au-dessus de l’eau en approche pour les Pays-Bas.

Nous voici au-dessus des Pays-Bas. La route programmée se lit ainsi : EGLC piste 09 DEP ODUK1H ODUKU M84 TOVGU M84 CLN P44 RATLO M197 REDFA MASOS. Nous avons sélectionné l’arrivée REDF3R et l’approche RNAV piste 24.

Avion Daher TBM930 de Working Title Simulations au-dessus des Pays-Bas en approche pour l'aéroport virtuel de Rotterdam (EHDR) avec Microsoft Flight Simulator
Avion Daher TBM930 de Working Title Simulations au-dessus des Pays-Bas en approche pour l’aéroport virtuel de Rotterdam (EHDR) avec Microsoft Flight Simulator

Ci-dessous, la photo du cockpit montre l’intérieur du TBM930 et le trajet suivi pour l’approche. Nous descendons rapidement pour respecter l’altitude de 2000 pieds recommandée un peu plus loin pour l’arrivée.

Cockpit du Daher TBM930 au moment de l'approche piste 24 pour l'aéroport de Rotterdam (EHDR) en simulation de vol MSFS
Cockpit du Daher TBM930 au moment de l’approche piste 24 pour l’aéroport de Rotterdam (EHDR) en simulation de vol MSFS

Les vents soufflent fort aujourd’hui et il y a de la turbulence mécanique tout au long du trajet vers Rotterdam.

Un TBM930 approche de la piste 24 de l'aéroport virtuel de Rotterdam (EHDR) avec Microsoft Flight Simulator.
Un TBM930 approche de la piste 24 de l’aéroport virtuel de Rotterdam (EHDR) avec Microsoft Flight Simulator.

L’autopilote se charge de garder le monomoteur turbopropulsé légèrement à droite de l’axe de la piste 24 lors de la longue finale pour contrer les forts vents de travers. La fonction VNAV s’acquitte très bien de son travail en ce qui a trait à l’altitude à respecter en descente.

Le Daher TBM930 de MSFS en finale piste 24 pour l'aéroport de Rotterdam en simulationi de vol.
Le Daher TBM930 de MSFS en finale piste 24 pour l’aéroport de Rotterdam en simulationi de vol.

En courte finale, nous débranchons l’autopilote. Les vents de surface soufflent du 320/14 nœuds. Quelques instants plus tard, nous posons l’aéronef virtuel sans tout casser. Une courte circulation au sol nous amène à un stationnement où du personnel nous attend.

Un Daher TBM930 canadien arrive à l'aéroport virtuel de Rotterdam The Hague (EHDR) avec Microsoft Flight Simulator
Un Daher TBM930 canadien arrive à l’aéroport virtuel de Rotterdam The Hague (EHDR) avec Microsoft Flight Simulator

Voler virtuellement avec le TBM930 constitue une gâterie. Il fait partie des meilleurs avions virtuels disponibles actuellement sur le marché pour utilisation avec le simulateur de vol Microsoft Flight Simulator (MSFS). De plus, les pilotes virtuels n’ont pas à débourser un supplément pour cet appareil, car il est fourni avec le logiciel MSFS.

La prochaine étape de ce tour du monde en simulation de vol s’effectue entre Rotterdam et l’aéroport de Paris-le Bourget (LFPB) en France. Des clients ont affrété un vieux MD-11 aux couleurs de KLM pour un vol historique vers le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.

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Roman graphique et bandes dessinées

Le superbe et nouveau roman graphique de Guy Delisle.

Le nouveau roman graphique "Pour une fraction de seconde" de Guy Delisle
Le nouveau roman graphique « Pour une fraction de seconde » de Guy Delisle

Guy Delisle frappe fort avec son nouveau roman graphique « Pour une fraction de seconde — La vie mouvementée d’Eadweard Muybridge ». Il nous présente un personnage haut en couleur, célèbre pour avoir fait progresser la photographie à pas de géant en étudiant les animaux en mouvement. À partir de ces innovations va également se développer le cinéma.

Les dessins et le scénario de Guy Delisle fonctionnent à merveille. Cette fois, l’enseignement de l’histoire prend le dessus, mais sans jamais ennuyer le lecteur, au contraire. Un sujet qui aurait pu se révéler aride devient amusant et plein de surprises. On a donc affaire à un livre un peu plus sérieux que ce que l’auteur nous offre habituellement, mais le tout servi sous une forme décontractée et fort bien proposée.

Lorsque quelqu’un se démarque de façon étonnante dans un domaine, on entend souvent l’expression : « Il est né pour faire cela ». Ce n’est certainement pas le cas de Muybridge. Et pourtant, il réussit là où plusieurs échouent ou n’auraient pas eu la ténacité et le caractère pour affronter l’adversité.

L’itinéraire de Muybridge

Avant d’atteindre la renommée pour ses succès en photographie, le personnage principal emprunte de multiples chemins dont certains semblent contradictoires. Il est d’abord libraire, entrepreneur, expérimentateur, inventeur de génie, assassin, homme d’affaires, écrivain et conférencier. Il se fait également voyageur international pour faire avancer ses projets. On le retrouve alors en Angleterre, aux États-Unis, en France, en Allemagne et en Italie.

Une page du roman graphique de Guy Delisle "Pour une fraction de seconde"
Une page du roman graphique de Guy Delisle « Pour une fraction de seconde »

La réputation de Guy Delisle comme bédéiste au Québec et en France lui permet de choisir un sujet qui le passionne en sachant que le public le suivra. Il y a tout un travail de recherche derrière son nouveau livre. En un sens, il nous rend service, car nous apprenons un pan de l’histoire tout en nous divertissant.

Vous rencontrerez au passage des personnalités comme Tesla, Edison, les frères Lumière et découvrirez qui était la personne derrière le nom « Stanford » de la fameuse université américaine.

Bonne lecture !

Titre : Pour une fraction de seconde — La vie mouvementée d’Eadweard Muybridge

Auteur : Guy Delisle

Éditions : © 2024 Éditions Delcourt

ISBN : 978-2-413-08585-0

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Transat Québec Saint-Malo 2024 et le voilier La Boulangère Bio.

Transat Québec Saint-Malo 2024 et le Château Frontenac
Transat Québec Saint-Malo 2024 et le Château Frontenac

Ci-dessus, une vue du Cap Diamant et du Château Frontenac au moment où la Transat Québec Saint-Malo 2024 va débuter. On aperçoit les jets d’eau et un navire de croisière à l’arrêt au port de Québec, le Volendam.

Voilier La Boulangère Bio sur le fleuve St-Laurent lors de la Transat Québec St-Malo en 2024
Voilier La Boulangère Bio sur le fleuve St-Laurent lors de la Transat Québec St-Malo en 2024

La photo ci-dessus montre le voilier La Boulangère Bio sur le fleuve St-Laurent au large de l’île d’Orléans. La skipper Amélie Grassi est originaire de France, plus particulièrement de La Rochelle. Elle obtient d’excellent résultats dans la majorité des courses auxquelles elle prend part.

En arrière-plan, on aperçoit le parc éolien du Massif du Sud, d’une puissance de 150 MW et qui fournit de l’électricité pour Hydro-Québec.

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Transat Québec Saint-Malo 2024 et le voilier Atlas Ocean Racing.

Voilier Atlas Ocean Racing lors de la Transat Québec St-Malo 2024
Voilier Atlas Ocean Racing lors de la Transat Québec St-Malo 2024

Cette photo montre le voilier Atlas Ocean Racing lors de la Transat Québec Saint-Malo au moment de son passage près de l’Île d’Orléans près de Québec. Son skipper Gilles Barbot est un Franco-Canadien d’origine bretonne qui vit maintenant à Montréal. Tous les membres d’équipage du voilier sont Canadiens, de la province de Québec.

Des curieux observent la Transat Québec St-Malo 2024 à partir de l'île d'Orléans.
Des curieux observent la Transat Québec St-Malo 2024 à partir de l’île d’Orléans.

Des curieux installés ici et là tout au long de la rive sud de l’île d’Orléans observent les voiliers qui ont quitté Québec il y a une heure.

Rotor clouds and lenticular clouds over the St.Lawrence River during the Transat Québec Saint-Malo 2024.
Rotor clouds and lenticular clouds over the St.Lawrence River during the Transat Québec Saint-Malo 2024.

Au large de l’Île d’Orléans, des nuages lenticulaires et un petit nuage de tourbillon d’aval (rotor cloud) se sont formés à cause des vents forts en altitude qui traversent la chaîne de montagnes au nord du fleuve St-Laurent.

P.S. Les résultats de la transat étant maintenant disponibles après plusieurs jours de course, c’est l’équipe du Atlas Ocean Racing qui a remporté la transat.

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Transat Québec Saint-Malo 2024 et le Martinique Tchalian.

Voilier Martinique Tchalian et le Volendam lors de la Transat Québec Saint-Malo 2024
Voilier Martinique Tchalian et le Volendam lors de la Transat Québec Saint-Malo 2024

Ci-dessus, le voilier Martinique Tchalian lors de la Transat Québec Saint-Malo 2024. Piloté par Jean-Yves Aglae, Jean-Marie Hervé et Moane Mangattale, l’embarcation se trouve au large de l’île d’Orléans alors que le navire de croisière Volendam s’en approche lors de sa route vers Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard.

Voilier Martinique Tchalian entre le Alerce et le Frankopan lors de la Transat Québec Saint-Malo 2024
Voilier Martinique Tchalian entre le Alerce et le Frankopan lors de la Transat Québec Saint-Malo 2024

Ci-dessus, le Martinique Tchalian se trouve à la hauteur de Berthier-sur-Mer, un peu coincé entre deux navires, le Alerce (à gauche sur la photo) et le Frankopan. Dans cette section du fleuve St-Laurent, le chenal est étroit et les navires empruntent ce passage obligé pour remonter jusqu’aux Grands Lacs.

Le Alerce est un transporteur de marchandises en vrac qui se dirige vers le port de Québec, en provenance du port de Jorf Lasfar (MA JFL) au Maroc. Le pétrolier Frankopan quant à lui a quitté il y a quelques heures le port de Sainte Victoire au Québec (CA SVD) et se dirige vers le port de Houston aux États-Unis (US HOU).

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