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13 h 17 dans la vie de Jonathan Lassiter

La bande dessinée " 13h17 dans la vie de Jonathan Lassiter".
La bande dessinée » 13h17 dans la vie de Jonathan Lassiter».

« Quand on n’a plus rien à perdre, on peut prendre tous les risques… ». Voici la phrase que l’on retrouve à l’endos de la bande dessinée « 13 h 17 dans la vie de Jonathan Lassiter » et qui résume le mieux cette œuvre francophone parue en 2023.

Jonathan Lassiter travaille comme assureur à Keanway, une petite ville reculée du Nebraska. Du jour au lendemain, sa femme le quitte, il perd son emploi, se fait voler son portefeuille. Bref sa vie embrasse soudainement un virage inattendu. Il a deux choix : soit il s’apitoie sur son sort, soit il se transforme. Sa rencontre fortuite avec Edward, homme « distingué, cultivé et cynique » le forcera à se positionner.

C’est d’abord la qualité du graphisme qui m’a accroché. Ce n’est pas une de ces publications dont on se demande si sa conception tient en un mois et qui se veut originale à travers l’absence de détails, et du même coup de travail. Cet album a nécessité un effort très important et cela se voit au premier coup d’œil.

Endos de la BD "13h17 dans la vie de Jonathan Lassiter".
Endos de la BD «13h17 dans la vie de Jonathan Lassiter».

Tout s’y trouve : le choix judicieux des angles, le dessin raffiné et d’une grande maîtrise, le maintien habile de l’atmosphère à travers des couleurs bien dosées et sous-saturées, le scénario très bien ficelé. Cette bande dessinée conserve l’intérêt du lecteur du début à la fin, sans aucun temps mort. 

Le personnage principal m’a fait penser au célèbre acteur Vincent Price.

Vincent Price
Vincent Price

Il était très connu à l’époque pour ses rôles dans des films d’horreur. La grande ressemblance ne m’apparaît pas fortuite. Mais cela n’enlève rien à la vraisemblance de l’histoire, au contraire.

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Titre : 13 h 17 dans la vie de Jonathan Lassiter

Auteur : Éric Stalner

© 2023 Bamboo Édition

ISBN : 978-2-8189-9880-9

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Un tournage en enfer – Au coeur d’Apocalypse Now.

Le roman graphique "Un tournage en enfer - Au coeur d'Apocalypse Now".
Le roman graphique «Un tournage en enfer – Au coeur d’Apocalypse Now».

Le roman graphique « Un tournage en enfer : au cœur d’Apocalypse Now » nous plonge au centre de la création du fameux film de Francis Ford Coppola porté à l’écran en 1979. Comme le signale le réalisateur, « […] nous étions dans la jungle. Nous étions trop nombreux. Nous avions accès à trop d’argent et de matériel, et, peu à peu, nous sommes tous devenus fous… ».

Cela avait mal commencé. Dès le début, le réalisateur ne peut convaincre des acteurs bien connus de s’impliquer dans son film. Tour à tour, des comédiens comme Jack Nicholson, Al Pacino, Robert Redford et James Caan refusent de s’associer à l’aventure. Coppola poursuit ses recherches et les entrevues.

En tant que lecteurs, nous pénétrons sur les lieux de production et recevons les confidences des proches du cinéaste. Le tournage commence dans la jungle des Philippines, même si Coppola n’a encore aucune idée du scénario de la fin de son œuvre. Cela le hantera tout au long de la réalisation, lui causant des nuits blanches alors qu’il est déjà passablement épuisé.

Une planche du roman graphique de "Tournage en enfer - Apocalypse Now".
Une planche du roman graphique de «Tournage en enfer – Apocalypse Now».

Les dépassements de coûts s’enchaînent et la pression des bailleurs de fonds s’accroît toujours davantage sur le metteur en scène. On lui demande de boucler son œuvre cinématographique au plus tôt, ce qu’il s’avère incapable d’accomplir. Coppola en vient à garantir les fonds requis en s’engageant à rembourser lui-même la dette si les recettes en salle n’atteignent pas $40 millions de dollars.

De plus, on a tenu pour acquis que le gouvernement américain fournirait les hélicoptères de combat nécessaires à l’action du film. Mais, au lendemain de la guerre du Vietnam, l’intérêt des politiciens américains pour ce genre de demande diminue. Le réalisateur doit se tourner vers le président des Philippines d’alors, Ferdinand Marcos, pour obtenir des hélicos et du personnel, moyennant certaines rétributions et compensations. Mais ces appareils quittent parfois la scène sur ordre de Marcos pour aller chasser les ennemis du régime. On prend encore du retard…

Une page du roman graphique "Un tournage en enfer".
Une page du roman graphique «Un tournage en enfer».

On a pensé qu’Harvey Keitel serait le comédien idéal pour donner la réplique à Robert Duvall. De nombreuses séquences plus tard, l’évidence apparaît : l’homme ne fait pas le poids pour plusieurs raisons. On court à la catastrophe et on doit d’urgence contacter Martin Sheen   et le supplier de remplacer Keitel. On doit reprendre de multiples scènes avec le nouvel acteur, les retards s’accumulent, et donc les frais associés.

Toutes sortes d’autres embûches attendent le réalisateur et son équipe tout au long du tournage, dont la barrière de langue avec les Philippins et une tempête qui détruit le décor. L’usage généralisé de drogues et d’alcool par le personnel et les pilotes d’hélicoptères n’aide en rien la situation.

Les moustiques, la chaleur et les exigences constantes de Coppola épuisent des acteurs. Martin Sheen tombe gravement malade et on doit employer son frère pour certaines scènes secondaires. Plutôt que de n’utiliser que des figurants pour simuler des morts, un membre du personnel se rend à la morgue et revient avec un cadavre. Cela provoque l’arrivée des forces policières et on règle le problème avec de généreuses sommes d’argent.

Bien d’autres facteurs viennent encore retarder la clôture du tournage et en augmenter les coûts. Il faut citer en exemple les exigences de Marlon Brando.  On réussit à le ramener sur le plateau de tournage pour une journée supplémentaire, à condition de débourser 70 000 $ de plus que prévu.

Le tournage se termine finalement en 1977. L’équipe affrète un avion privé pour transporter 381 kilomètres de pellicule originale vers les États-Unis. Le montage du film s’avère cependant un calvaire. On dispose de trop de matériel à analyser. En 2001, Coppola présentera une mouture modifiée de sa production originale de 1979. Il livrera enfin en 2019 une dernière version de 182 minutes, Apocalype Now « Final cut » , soit plus de quarante ans après la sortie initiale.

Les recettes rencontreront les espérances du réalisateur et il gagnera finalement son pari. En tout, le film aura généré $140 millions à partir d’un budget total de $30 millions.

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Titre : Un tournage en enfer – Au cœur d’Apocalypse Now

Auteur : Florent Silloray

Éditions : Casterman

© Casterman 2023

ISBN : 978-2-203-21653-2

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Roman graphique et bandes dessinées

Blake et Mortimer en peinture.

La vallée des immortels tome 1 version finale du tableau 24x36 en peinture acrylique.
La vallée des immortels tome 1 version finale du tableau 24×36 en peinture acrylique.

J’ai finalement complété la dernière étape de la toile de 24 po x 36 po de Blake et Mortimer « La vallée des immortels, tome 1 ». Je croyais terminer le tout avant l’été, mais d’autres obligations plus pressantes ont bouleversé l’horaire prévu.

L’ensemble aura pris à peu près 200 heures et nécessité la création d’environ 130 couleurs pour tenter d’imiter l’album, du moins en partie.

J’ai volontairement éclairci l’œuvre originale, surtout le côté gauche, car je suspends le tableau sur un mur et je trouvais la scène beaucoup trop foncée. Ma version respecte l’idée du clair-obscur tout en ajoutant un peu de lumière. Peindre la toile soi-même permet aussi de jouer davantage avec les différentes nuances des briques du mur de gauche.

Blake et Mortimer en peinture: la vallée des immortels.
Blake et Mortimer en peinture: la vallée des immortels.

Pour la progression des différentes étapes au cours de la dernière année, cliquez sur le lien de la section des romans graphiques et bandes dessinées sur mon blogue. Plusieurs publications s’y trouvent, mais vous y arriverez peu à peu.

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La vallée des immortels étape 2.

Blake et Mortimer en peinture: la vallée des immortels.
Blake et Mortimer en peinture: la vallée des immortels.

Voici l’étape 2 du travail d’agrandissement de la bande dessinée de Blake et Mortimer : la vallée des immortels. L’album original se trouve au bas de l’image pour donner une idée de l’échelle.

Pour occuper tout l’espace d’une toile 24×36 à partir d’un album de bande dessinée standard, il faut transformer l’échelle en ajoutant 10 % de plus sur la hauteur. Cependant, quand vient le temps de dessiner le cercle parfait se trouvant tout en haut et à gauche de l’album, il faut revenir à une échelle normale de façon à ne pas trop transformer les visages des deux héros qui nous regardent de face. Le tableau contenant deux échelles ne donnera pas une copie conforme, mais sera tout de même acceptable et réaliste.

L’ajout des couleurs constitue une étape un peu plus exigeante, car il arrive souvent que chaque couleur à imiter en nécessite quatre pour obtenir l’ambiance désirée. L’expérience passée montre qu’il faut laisser sécher plusieurs minutes sur une autre toile toute couleur nouvellement créée pour s’assurer qu’on ne s’éloigne pas trop de la couleur recherchée. Les erreurs demeurent malgré tout inévitables…

En travaillant les jours de mauvaise météo, à raison de quelques heures par jour, il semble bien que je compléterai la toile d’ici l’été.

Je publierai un troisième et dernier article lorsque j’aurai effectué le travail.

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Tintin et l’île noire (2 de 2)

Peinture acrylique en progression de Tintin et l'île noire.
Peinture acrylique en progression de Tintin et l’île noire.

Bienvenue dans la deuxième et dernière partie de « Tintin et l’île noire ». La photo ci-dessus montre les nuages presque complétés. Les régions de ciel en jaune ont posé un problème, car, une fois sur la toile, la couleur est devenue trop sombre en séchant. J’ai dû trouver une recette de jaune plus pâle que celle de la couverture originale pour qu’en séchant la couleur devienne plus foncée et rejoigne celle de l’album.

Détail du château de Tintin et l'île noire.
Détail du château de Tintin et l’île noire.

La photo ci-dessus montre la progression du château et de l’île, mais cette fois avec les oiseaux en prime. Hergé a dessiné beaucoup d’oiseaux noirs autour du château, ce qui ajoute à l’air sinistre de l’endroit. Mais il a aussi pensé à dessiner deux oiseaux plus gros au premier plan, dont un qui semble se diriger vers Tintin.

Peinture en progression de Tintin et l'île noire.
Peinture en progression de Tintin et l’île noire.

Le tableau avance rapidement. J’y ai déjà travaillé près d’une centaine d’heures pour me rendre à ce stade. La mer a reçu toutes ses touches de peinture noire pour former l’apparence de vagues.

Copie à l'échelle de Tintin et l'île noire.
Copie à l’échelle de Tintin et l’île noire.

La photo ci-dessus donne une idée de la grandeur du tableau. On doit souvent poser le tableau sur une table pour peindre les éléments qui nécessitent une très grande précision.

En arrière-plan sur la photo, on aperçoit à la télévision un journaliste de la chaîne canadienne de nouvelles RDI. Il commente la situation de blocage des rues à Ottawa par des camionneurs durant la pandémie de Covid-19. Les protestataires se battent pour leurs droits, mais ne respectent pas les droits des citoyens d’Ottawa qui, pendant des semaines, se retrouvent prisonniers de leur quartier. Le gouvernement canadien mettra finalement un terme à la situation en invoquant la Loi sur les mesures d’urgence    avec, en prime, une poursuite de 306 millions de dollars intentée par les résidents contre les manifestants.

Tableau 24x36 de Tintin et l'île noire complété.
Tableau 24×36 de Tintin et l’île noire complété.

Ci-dessus se trouve le tableau une fois complété. Vous noterez que les tons de blancs de la barque diffèrent à l’arrière et sur le côté. On retrouve du blanc combiné avec du noir et une touche de jaune pour le côté de la barque, plutôt que le blanc pur requis pour l’arrière. Ce n’est qu’à force d’effectuer des essais de couleurs que je me suis rendu compte de la nécessaire présence du jaune.

Les vagues aplaties par la barque ne sont plus que des bouillons de forme arrondie derrière l’embarcation. Cependant, sur les côtés, l’apparence diffère car le mouvement du bateau casse les vagues : Hergé s’assure donc d’un traitement différent de l’écume. Il a pensé à tout, comme d’habitude !

Il est maintenant temps de passer à un autre projet, possiblement « Blake et Mortimer » ces héros de Edgar P. Jacobs, ce grand maître du style de la ligne claire qui a initialement travaillé avec Hergé.

Glénat vient d’ailleurs de publier un livre sur le sujet, dont le titre est : Edgar P. Jacobs le rêveur d’apocalypes. Si le sujet vous intéresse…

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Tintin et l’île noire (1 de 2).

Figurines de Tintin et du docteur Müller.
Figurines de Tintin et du docteur Müller.

Dans la photo ci-dessus, vous avez certainement reconnu Tintin habillé en Écossais alors qu’il fait face au méchant docteur Müller. Ces deux personnages font partie de l’album de bandes dessinées Tintin et l’île noire . Les Francophones ont probablement tous lu cet album dans leur jeunesse. Et, même devenus adultes, certains d’entre nous (j’en suis) avons revisité cette œuvre de Hergé pour y rechercher des détails qui nous ont forcément échappé jadis.

Les restrictions et le confinement liés à la pandémie de Covid-19 m’ont permis de consacrer davantage de temps au dessin et à la peinture. J’ai décidé de recopier la couverture de l’album de Tintin « L’île noire » en employant de l’acrylique.  

Le dessin à l’échelle d’un album Tintin se rapproche d’un ratio 2 : 3 et donc le format 24 pouces par 36 pouces faisait parfaitement l’affaire. Ci-dessous, on peut comparer la différence d’échelle entre le livre original et le dessin en devenir.

Dessin au crayon et à l'échelle de Tintin.
Dessin au crayon et à l’échelle de Tintin.

Un crayon à mine 2H pour le dessin sur la toile exigera moins de travail au moment d’effacer les traits les plus évidents et de poser la peinture. Celui que j’ai utilisé (HB) était trop foncé et a demandé plus d’attention que prévu.

Reproduire un album de Tintin nous amène à constater progressivement le génie de Hergé, ce créateur belge. On s’attarde sur ses choix éditoriaux, la composition, les angles. Dessiner les rochers de l’île noire et leurs ombres est, à cet égard, très révélateur.

Dessin 24x36 de Tintin et l'île noire
Dessin 24×36 de Tintin et l’île noire

Dans la photo ci-dessus, Tintin se dirige vers l’Île noire. On le sent anxieux, d’où sa posture légèrement penchée vers l’avant. Il scrute l’île droit devant. Hergé aurait pu le dessiner bien droit sur son bateau, confiant. Il a choisi de le positionner comme étant plutôt observateur d’une situation problématique. De même, Milou nous regarde avec un air inquiet et on doit répéter exactement son expression pour ne pas changer l’atmosphère de la scène.

Il manque encore les oiseaux noirs autour de l’île, dont un semble se diriger tout droit vers Tintin. Vous les verrez dans le prochain article : ils sont nombreux, noirs et ne semblent pas très amicaux.

Le ciel, quant à lui, n’est pas couvert de jolis cumulus mais plutôt de nuages striés et effilés envahissant l’horizon, plusieurs ayant l’apparence pointue d’une dague. Placés de façon oblique à travers la couverture pour plus de dynamisme, Hergé leur a également donné une forme légèrement circulaire.

Le ciel est peint en premier sur le tableau de Tintin.
Le ciel est peint en premier sur le tableau de Tintin.

Au moment de peindre les lettres, on se rend compte des choix éditoriaux de Hergé. Plusieurs de ces particularités exigent notre attention, dont la lettre « O » qui n’est pas ronde mais ovale et penchée sur le côté. Également, Hergé aligne les deux mots du titre à droite et cela a une incidence au moment de calculer les espaces entre les lettres.

En essayant de reproduire exactement une couleur, on doit effectuer plusieurs essais pour découvrir la recette. Souvent, on combine trois ou quatre couleurs afin d’en arriver à un résultat satisfaisant. Et lorsque la tonalité nous satisfait, une surprise nous attend : une fois posée sur la toile, la peinture acrylique change de couleur et devient beaucoup plus foncée en séchant. Tenter de prévoir le résultat après séchage devient nécessaire pour éviter d’avoir à recommencer.

(à suivre…)

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Tom White au travail sur des oeufs de Pâques dans le Vieux-Québec

Tom White conçoit des oeufs de Pâques dans le Vieux-Québec (2016)
Tom White conçoit des oeufs de Pâques dans le Vieux-Québec (2016)

Lors d’une marche dans le Vieux-Québec, je me suis arrêté pour observer Tom White, un artiste local, au travail sur ses oeufs de Pâques faits à la main. Nous avons pu discuter quelques minutes et il a bien voulu se laisser photographier pour la postérité!

Pour d’autres photos du Québec et de la ville de Québec, cliquez ici:

Province de Québec en photos

Ville de Québec et Île d’Orléans en automne

Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver

Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps

Ville de Québec et Île d’Orléans en été

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Une œuvre d’art laissée sur le sable de Willows Beach à Victoria, Colombie-Britannique

Oeuvre d'art sur la plage de Willows Beach, Victoria, 2014
Oeuvre d’art sur la plage de Willows Beach, Victoria, 2014

La photo ci-dessus représente un travail de création improvisée qui a été effectué sur la plage de Willows Beach à Oak Bay, une municipalité de Victoria, Colombie-Britannique. L’œuvre, créée un après-midi d’été de 2014, était légèrement en retrait sur la plage et, par chance, n’a pas été endommagée lorsque l’auteur(e) a quitté les lieux.

Cependant, en début de soirée, un groupe de jeunes a installé un filet de volleyball sur la plage, non loin de l’endroit où se trouvait cette création originale. J’ai aperçu ces yeux dans le sable au moment où je prenais une marche et, voyant le ballon de volleyball atterrir régulièrement tout près de l’œuvre, j’ai cru bon de prendre une photo pour immortaliser le travail.

Des coquillages et des roches de multiples couleurs ont été assemblés d’une main de maître pour rendre ces yeux très réalistes et pleins de vie. Il faut noter que l’artiste a même pris soin de faire un œil plus petit que l’autre, comme il se doit pour ajouter de la profondeur. Il y a même quelques coquillages blancs qui ont été ajoutés au centre des yeux, histoire de représenter les reflets et de donner toute sa force à cette création. Un vrai travail de pro!