Dans le quartier St-Jean-Baptiste, à Québec, un muraliste et un taggeur utilisent chacun leur art préféré pour s’exprimer au même endroit. L’expression « Fuck tes murales anti-tag » directement appliquée sur la murale n’ajoute que très peu d’efforts à l’ensemble de l’œuvre, mais bon, je ne suis pas historien de l’art. Peut-être qu’une nouvelle façon de communiquer entre artistes vient d’apparaître!
Deux femmes devant la Porte St-Jean au printemps à Québec.
Les premières chaleurs du mois d’avril annoncent le retour en masse des foules dans le Vieux-Québec.
Les deux personnages féminins, les cheveux au vent et regardant dans la même direction, ont retenu mon attention comme premier plan d’une photo qui présente le Vieux-Québec d’aujourd’hui. La tourelle et l’arche à l’arrière-plan complètent naturellement la composition photographique.
Pour conserver une présence forte des deux femmes, je devais m’assurer que les autres individus inclus dans la scène n’attirent pas trop le regard. Malheureusement, le type à droite portait des pantalons rayés rouge et jaune et dans le cadre de la Porte St-Jean se trouvait un couple avec des chemises de chasse colorées. La meilleure solution consistait à transposer le tout en noir et blanc, redonnant leur importance aux sujets du premier plan.
En cadrant les deux femmes sur la gauche de la photo, l’œil voyage facilement du coin inférieur gauche vers l’arche sans rencontrer d’obstacle significatif, la rue étant dégagée. On arrive à la Porte St-Jean qui nous invite immédiatement à entrer dans la vieille ville.
La chance a voulu que deux curieux se tiennent debout sur les remparts, permettant au spectateur de la scène de se faire une idée de la hauteur relative des remparts.
Un chat de ruelle qui a connu quelques combats, à en croire son œil amoché. Surpris par le bruit du déclencheur de l’appareil-photo, il s’est arrêté net, a évalué le danger, puis a continué son chemin.
J’ai cadré l’animal de façon serrée pour éviter les distractions visuelles. Le ballon à l’arrière-plan représente le jeu alors que le chat évolue dans un quotidien qui, pour lui, est totalement différent : il doit se battre et trouver sa nourriture.
Sur les genoux, il aurait pu entrer dans l’épicerie avec une boîte de plus.
Le livreur ci-dessus évite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine à passer la porte de l’épicerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’établissement à genoux. On n’en demande pas tant…
Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt à capter des situations éphémères. Le temps accordé aux réglages de l’appareil-photo est réduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en espérant avoir saisi l’essentiel.
C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac à dos. De l’autre côté de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’établissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.
Pour capturer la scène et gagner en rapidité, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses réglages préétablis en fonction de la photographie de rue et déclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet était bien capté.
Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demandé un délai supplémentaire de quelques secondes et suffi à gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais à part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche (à cause du soleil), il était depuis le début le sujet secondaire…
La photo ci-dessus a été prise en 2019 dans le quartier North End de Boston lors du centième anniversaire des festivités annuelles entourant Saint-Antoine de Padoue (San Antonio di Padova). Le secteur North End a connu une forte immigration italienne au début du vingtième siècle et est aujourd’hui reconnu pour ses nombreux restaurants italiens.
Rassemblement dans le secteur italien du North End à Boston.
Dans la photo ci-dessus des citoyens du secteur sont réunis autour d’une table placée directement sur la rue pour le temps des festivités.
Stands de restauration dans le secteur italien North End de Boston.
Les gens étaient massés le long des rues principales du secteur pour aller se régaler de nombreux mets italiens offerts dans les restaurants autant que le long des rues. Ils en profitaient également pour voir passer la parade portant la bannière de San Antonio di Padova.
Membres de la St. Anthony Society de Boston.
Les résidents et touristes pouvaient déposer un peu d’argent sur les banderoles au passage de la parade dirigée par des membres de la St. Anthony Society. Je suis parvenu à me dégager une petite place pour saisir la scène, mais je ne me serais pas fait d’amis si j’avais tenté de m’approcher encore davantage…
Dans le secteur huppé de Beacon Hill, à Boston, les voitures de luxe sont nombreuses. Il semble cependant que certains propriétaires de ces voitures n’ont pas la même cote d’amour …
Publicité de restaurant à Victoria avec toilettes.
Une publicité pour un restaurant de Victoria indique sur un mur « Food with a view » et renvoie le client vers les toilettes juste à côté. Seulement pour les gens avec un gros appétit. Quant à la vue, rien n’est vraiment spécifié. Mais le tout est gratuit.
Ce garçon vérifie la température de l’eau avant de se lancer à travers les jets d’eau de la fontaine située tout près de l’Hôtel de Ville de Québec, dans le Vieux-Québec.
La lumière des jets d’eau a nécessité une correction d’exposition de +1/3. La vitesse d’obturation a été fixée à 1/80, ce qui permettait de voir le garçon clairement au moment où il était momentanément moins actif. Cette vitesse permettait également de faire ressortir l’effet des jets d’eau tout en limitant l’ISO à 1250, même avec aussi peu de lumière. L’ouverture n’était que de 6.3, juste ce qui était nécessaire pour couvrir la scène.
La photo a été prise avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF70-200mm f/2.8L IS II USM.
Il y a des chiens qui ont une vie plus difficile que le chien ci-dessus. Depuis des années, ce chien accompagne son maître qui travaille en tant que cocher dans le Vieux-Québec.
La photo a été prise à main levée en utilisant une vitesse d’obturation de 1/60, ce qui était très peu considérant la focale de 200mm. La règle veut que si l’on règle la focale à 200mm, il faille également utiliser au moins une vitesse d’obturation de 1/200 sec. . Mais la lumière était peu élevée et l’ISO déjà à 3200. Je me suis stabilisé le mieux possible en me servant d’un mur du Château Frontenac et cela a fonctionné.
L’objectif utilisé était un Canon EF70-200mm f/2.8L IS II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR.
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