Les photographes utilisent peu l’intense lumière du midi lorsqu’il s’agit d’obtenir un effet intéressant. Cependant, comme pour cette photo HDR des escaliers d’une rue du Vieux-Québec ci-dessus, la lumière brillante permet d’obtenir des jeux d’ombre avec les lignes horizontales, verticales et obliques.
Ville de Québec au printemps 2023 en HDR
Ci-dessus, un autre escalier et ses lignes allant dans toutes les directions. Mais il ne joue qu’un rôle partiel dans cette photo HDR, le reste étant occupé par la scène au loin. Je recherchais un double effet de clair-obscur et d’atmosphère. Le premier plan, sombre et froid, contraste avec un arrière-plan plus clair mais au ciel incertain. Sur la droite de la photo, la tension diminue, le ciel bleu et le soleil apparaissent.
Photographie de rue à la station de la Plage 2023
Cette image constitue ce qu’il est convenu d’appeler la « photographie de rue ». Le hasard a placé cette personne au bon endroit avec la bonne robe et le parapluie approprié. Elle porte un vêtement aux lignes horizontales et tient un parapluie aux lignes obliques devant la clôture aux lignes verticales de la station de la Plageà Québec. Le ciel gris évite les distractions et concentre l’attention sur le sujet principal.
Pour cette dernière photo, je n’avais pas mon appareil-photo plein format, mais un cellulaire. Le fichier étant de qualité moindre, j’ai dû améliorer la mise au point au moyen d’un logiciel de photographie possédant une capacité d’intelligence artificielle.
Photo HDR du quartier Saint-Jean_Baptiste à Québec en juin 2023.
Ci-dessus, une photo du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec prise en juin 2023. Cinq photos de 50,6 Megs chacune en format RAW et aux ouvertures différentes composent cette scène en HDR.
Après avoir ajusté la photo HDR de base au moyen du logiciel Photomatix, j’ai utilisé un logiciel de traitement de l’image pour optimiser le résultat final sans exagérer les tonalités et la saturation, ce qui n’est pas toujours évident en photographie aujourd’hui. J’ai finalement converti le tout en format JPEG pour diffusion.
La photo montre une vue partielle de la vitrine du Magasin Général P. L. Blouin Enrsur la rue St-Jean dans le Vieux-Québec. Ce commerce vend toutes sortes d’articles traditionnels et de souvenirs en français et en anglais prisés autant des touristes que des résidents locaux. Un traitement numérique de l’image a permis d’appliquer un effet pseudo HDR pour mieux faire ressortir les détails et reflets.
Le Vieux-Québecen hiver se révèle toujours passionnant à photographier. La météo changeante présente continuellement des opportunités nouvelles qu’il faut pouvoir saisir. De plus, pour un même système météorologique, chaque heure qui passe offre également une luminosité différente. Le photographe a l’embarras du choix.
Pour la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5DSr, je me suis positionné à un endroit qui est normalement interdit d’accès durant l’hiver. C’est pour cette raison que l’on ne voit que mes traces de pas dans la neige. Mais bon! Le risque était minimal et l’angle de vue parfait pour saisir le Château Frontenac.
Le lampadaire émet une lumière qu’il importe de corriger dans l’appareil-photo. Au lieu de « AWB », il faut plutôt sélectionner « tungstène ». Cet ajustement permet de refléter exactement ce que l’on voit, plutôt que de se retrouver avec des tons trop contrastés. La photographie HDR permet de corriger un peu les grands contrastes de luminosité.
Les lumières sur le toit du Château Frontenac éclairent la neige qui tombe tout autour du bâtiment. Cette neige permet d’obtenir des tons intéressants pour le ciel, même si l’heure bleue est passée depuis longtemps.
En ce qui a trait à la composition photographique, le muret et la clôture servent de point d’entrée dans la photo. Le lampadaire se situe à un point respectant la règle des tiers. Le bâtiment sur la droite bloque la vue et invite l’œil à continuer son exploration vers la gauche de la photo, ce qui amène le spectateur au Château Frontenac.
La photo ci-dessous, prise quelques minutes plus tard, utilise les escaliers comme point d’entrée dans la photo pour mener rapidement l’œil vers le Château Frontenac. Dans ce cas-ci, un format vertical se prête mieux à la scène.
La neige sur les rampes et les marches ajoute un effet d’alternance entre le noir et le blanc. Autrement, tout serait passablement foncé et on y perdrait un peu en intérêt. Un lampadaire à proximité émet une lumière ambiante suffisante pour éclairer la scène; j’ai cependant pris soin de ne pas inclure directement la source lumineuse dans la photo, car elle distrait le spectateur du sujet principal.
Le Château Frontenac, hiver 2023.
En hiver comme en été, je me sers d’un trépied pour réduire les vibrations de l’appareil-photo et améliorer la résolution dans les conditions de faible luminosité.
Au premier plan, à droite, les remparts du Vieux-Québec. De cette hauteur, on accède à la Porte St-Jean qui est certainement plus difficile d’accès en hiver, mais qui offre un point de vue parfait pour photographier Place d’Youville. On peut voir la très populaire patinoire. Une section du village Allemand se trouve cette année à l’extrémité de la patinoire, en attendant que les travaux près de l’Hôtel de Ville de Québec se terminent.
La photo ci-dessus comprend plusieurs photos juxtaposées les unes par-dessus les autres pour procurer un effet HDR. Les endroits les plus sombres de la photo sont ainsi mieux exposés, alors que les lumières les plus intenses sont atténuées pour offrir une photo plus équilibrée. Comme toujours, il y a de la vie dans le Vieux-Québec!
J’ai pris cette photo des maisons du Vieux-Québecune journée avant la grande tempête du 23 décembre 2022 qui a laissé des centaines de milliers de Québécois sans électricité. Au moment de la prise de la photo, les vents soufflaient déjà passablement fort et le coefficient de refroidissement se situait autour de -20C. Il fallait tenir le trépied solidement pour éviter les vibrations inutiles.
La scène capturée durant « l’heure bleue » consiste en trois photos superposées afin d’obtenir un résultat en HDR.
Alors que je terminais la séance photo, j’ai vu un jeune couple monter le long de la pente neigeuse au premier plan sur la photo ci-dessus. L’homme s’est approché de moi et m’a demandé de filmer avec son cellulaire la demande en mariage qu’il s’apprêtait à faire à son amie. Elle n’était au courant de rien.
Le jeune homme s’est agenouillé, a fait sa demande et la jeune femme a répondu par l’affirmative. Vint ensuite la bague, les baisers et accolades. Sans gants pour tenir le cellulaire pendant plusieurs minutes, j’espérais une cérémonie la plus concise possible. Quelques instants plus tard, à moitié gelé, il revenait chercher son cellulaire. Tout s’était passé comme il l’avait prévu. On ne sait jamais ce qui nous attend lorsque l’on sort faire une séance de photographie!
Photo HDR du Château Frontenac et environs au crépuscule 2022
Voici une vue au crépuscule du Château Frontenacet des environs du Vieux-Québec. Avant même de prendre un premier cliché, on peut anticiper que la tour illuminée du château faussera la lecture du capteur de l’appareil-photo, car elle est beaucoup plus claire que les environs.
Pour corriger d’avance cette erreur fréquente, le mieux est de rechercher un effet HDR (High Dynamic Range) en prenant cinq photos aux ouvertures complémentaires qui se retrouveront par la suite compilées dans un logiciel approprié.
Le défi le plus important pour cette photographie de nuitconsistait cependant à éviter de prendre en photo trop de touristes qui circulent au premier plan. Lorsqu’ils se retrouvent sur cinq photos rapprochées, les gens forment ce que l’on appelle des « images fantômes« . On les voit en double ou en triple, à moitié décomposés. On ne les conserve que lorsque l’on désire ajouter des effets spéciaux, mais ce n’est pas le cas dans la scène ci-dessus.
Nous sommes arrivés au dernier article de la série « Construire un patio ». La photo ci-dessus montre la boîte à fleurs à deux niveaux ainsi que l’escalier à trois marches qui a été totalement recommencé. La dernière marche doit être un peu coupée en angle pour suivre la dénivellation prononcée du terrain à cet endroit, sous le patio.
Clôture de métal noire sciée et replantée.
Une vue générale du garde-corps et de la clôture de métal noire à gauche de la photo qui a été sciée et recoulée dans le ciment.
Recouvrement de cèdre rouge sous le patio et poteau de soutien.
Ci-dessus, une vue du revêtement en cèdre rouge construit sous le patio. J’ai laissé un accès à l’arrosoir et évité de tout bloquer l’accès à la lumière pour la fenêtre du sous-sol. Un autre luminaire a aussi été réactivé.
Gros plan du revêtement en cèdre rouge sous le patio.
La photo ci-dessus montre un gros plan du revêtement sous le patio. On peut voir un poteau de métal près de l’arrosoir qui semble supporter la terrasse : sa fonction pratique est nulle, il n’est là que pour l’apparence (tout le revêtement est solidement fixé par le haut).
Vue de la terrasse complétée.
Vue d’ensemble de la terrasse.
Vue en grand-angle HDR du nouveau patio en bois.
Autre vue d’ensemble du patio. Cette fois, j’ai pris la photo en HDR, c’est-à-dire que cinq photos ont été prises avec une ouverture différente et compilée sur ordinateur pour obtenir un résultat qui combat la trop grande clarté du ciel en arrière-plan. Quand on photographie vers l’ouest avec le soleil qui se couche, c’est ce que ça donne : il faut corriger. Le terrain a l’air plus grand qu’il ne l’est en réalité : c’est dû à l’effet de l’objectif grand-angle.
Écureuil et geai bleu sur le nouveau patio.
Comme dernière photo, celle de cet écureuil et d’un geai bleu qui s’invitent régulièrement pour un repas aux arachides sur le patio. Si vous désirez voir quelques photos de ces geais bleus en gros plan, cliquez sur ces pages de mon site : geai bleu en automne et geai bleu et sorbier de Russie.
Espérant que cette série sur la rénovation et la construction d’un patio vous a été utile.
La ville de Gruyères est située dans les Préalpes, dans le comté de Fribourg en Suisse. Il s’agit d’une toute petite ville médiévale très charmante où la circulation en voiture est interdite (la camionnette visible dans la photo ne sert que pour une livraison matinale). On y trouve le Château de Gruyères, le Musée H.R. Giger (du créateur de l’extra-terrestre qui devint la vedette du film « Alien ») , le Musée du Tibet, une fromagerie et quelques restaurants et boutiques.
Dans la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5D MKII, il est possible d’apercevoir le Moléson à l’arrière-plan, une montagne qui ne s’élève qu’à 512 mètres par rapport au terrain environnant mais qui est tout de même à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il s’agit d’un endroit qu’il ne faut pas négliger car il est très bien aménagé pour les touristes, avec son funiculaire et son téléphérique de même que ses sentiers adaptés pour tous les types de marcheurs.
Téléphérique du Moléson, dans la région de Gruyères, Suisse 2013
Lorsqu’on voyage en téléphérique et que les nuages nous empêchent de voir ce qu’il y a devant, il faut faire confiance à l’ingénierie humaine! Mais nous sommes en Suisse et donc ça devrait aller!
Le téléphérique du Moléson, Suisse 2013
Le sommet du Moléson offre une très belle vue. Les petits nuages cumuliformes de la matinée visibles autour de la montagne s’élèvent progressivement à cause du réchauffement diurne pour devenir éventuellement de beaux gros cumulus rendant toute photo plus vivante.
Sommet du Moléson dans les nuages 2013
Il est possible, une fois au sommet du Moléson, de gravir un escalier de métal pour gagner encore en hauteur, histoire d’améliorer encore davantage le point de vue sur le relief environnant. La photo ci-dessous a été prise avec un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM muni d’un filtre polarisant.
Escalier métallique menant au poste d’observation au sommet du Moléson, région de Gruyères, Suisse 2013
Lorsque vient le temps de redescendre de la montagne, mis à part les moyens électriques, il y a à la disposition des marcheurs de nombreux sentiers. Certains préfèrent s’aventurer à marcher le long des crêtes de montagnes mais nous avons plutôt choisi d’emprunter un sentier menant dans une vallée dont les champs étaient couverts de fleurs.
Sentier en provenance du Moleson, Suisse 2013
De retour à Gruyères, quelques visites s’imposent dont celles du Château, des deux musées et de la fromagerie. Planifiez un peu de temps pour visiter les boutiques et manger dans les quelques restaurants de la ville. C’est également le moment de prendre quelques photos…
Photo prise de l’intérieur de la ville médiévale de Gruyères, Suisse, en 2013
L’architecture ancienne des bâtiments de Gruyères de même que la proximité de la campagne environnante permettent des compositions photographiques intéressantes. Une technique bien connue en photographie consiste à se servir d’une ouverture dans un bâtiment pour s’en servir comme second cadrage. Je me suis assuré que l’arrière-plan soit préservé le plus possible pour améliorer l’effet visuel. Une ouverture autour de 16 assurait que la profondeur de champ soit suffisante.
Escalier spiralé du Château de Gruyères, Suisse 2013
La photo ci-dessus montre l’escalier en spirale du Château de Gruyères. J’ose à peine imaginer le résultat si j’avais pu utiliser à l’époque un objectif grand-angle Canon 11-24mm. Mais tout de même, l’objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM s’est bien acquitté de la tâche.
La beauté du capteur plein format équipant le DSLR Canon 5D MKII est qu’une photo grand-angle prise à une focale de 16mm demeure à 16 alors qu’avec un capteur plus petit, tel que l’APS-C, cela oblige à un facteur de conversion de 1.5 ou 1.6X, ce qui fait que le grand-angle 16-35 devient plutôt un 24-52mm, dans le meilleur des cas. L’APS-C est intéressant pour la télé photo mais moins pour les performances grand-angle.
Ci-dessous, il est possible d’apercevoir une partie du Château de Gruyères.
Architecture ancienne de Gruyères, Suisse 2013
Alors que le soleil approchait l’horizon, j’ai tenté une photo à partir de la cour intérieure du Château. Je trouvais intéressant de voir les deux gamins sur la droite installés sur les remparts en train d’admirer le coucher de soleil. En même temps, il était possible de voir le Moléson au loin, son sommet caché dans les nuages.
Étant donné les forts contrastes de luminosité existants, il a été nécessaire d’utiliser un filtre ND gradué Hi-Tech monté sur un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM . La revue Digital SLR Photography, dans une de ses récentes parutions, faisait état du fait que le filtre Hi-Tech laisse paraître une tonalité magenta plutôt qu’un gris neutre. Je crois que cela est évident dans la photo ci-dessous. Cela aurait pu être corrigé avec Photoshop mais j’ai choisi de conserver l’effet tel quel, étant donné la scène qui me semblait déjà un peu irréelle.
Vue à partir du Château de Gruyères, avec au loin le Moléson dans les nuages. Suisse 2013
Une fois le soleil derrière l’horizon, les couleurs se sont adoucies révélant ainsi toute la beauté de la campagne environnante. Sur la photo ci-dessous, il est possible de voir à droite un tout petit sentier que le visiteur peut prendre pour se rendre du Château vers le village.
La région de Gruyères au coucher de soleil, Suisse 2013
Toutes les scènes ne se laissent pas saisir aussi facilement et il est parfois nécessaire d’utiliser les principes de la photographie HDR pour étendre la plage dynamique et venir à bout de problèmes de contrastes trop difficiles à gérer pour un appareil-photo. La photo ci-dessous a nécessité cinq expositions qui ont ensuite été traitées par le logiciel de traitement d’imagePhotomatix. Naturellement, le verrouillage du miroir, un trépied et un déclencheur à distance étaient obligatoires.
Vue à partir du Château de Gruyères, Suisse, en HDR 2013
Voici enfin, comme photo finale, une idée de ce qui vous attend comme œuvre au Musée H.R.Giger. S’il est un musée dépaysant, c’est bien celui-ci.
Oeuvre devant le Musée H R Giger, Gruyères, Suisse 2013
D’autres photos d’Europe et d’ailleurs suivront au cours des prochains mois…
Pont de Québec vu du quai des Cageux. Photo HDR prise en 2012.
1. Une photo que vous n’aviez pas crue possible, à cause des écarts importants entre les zones claires et ombragées, devient accessible à travers le processus HDR.
2. Pour une bonne photo HDR, vous avez au moins besoin de 1) un sujet intéressant 2) un arrière-plan approprié 3) une belle lumière 4) une large plage dynamique dans les contrastes. Cela semble évident, mais l’HDR ne rendra pas intéressante une photo qui n’a pas été bien planifiée.
3. Vous aurez besoin d’un logiciel, comme Photomatix, pour transformer plusieurs photos prises sous différentes expositions en une photo finale HDR. Ceci constitue la première étape de traitement. Vous aurez ensuite besoin d’un autre logiciel d’édition pour améliorer le résultat général une fois que Photomatix aura été utilisé.
4. Un trépied est requis pour faciliter la tâche à Photomatix qui tente d’aligner les photos pour créer un effet HDR.
5. Comme pour les photos normales, il est toujours préférable d’utiliser l’ISO le plus bas possible.
Gruyères, Suisse, 2013.
6. Il est plus sûr de travailler avec une mise au point manuelle. De cette façon, aucune de vos photos n’aura été influencée par des causes extérieures sans que vous l’ayez noté. Vous aurez toujours la même mise au point très précise tout au long de la session HDR. Avec la mise au point automatique, vous notez les photos floues occasionnelles une fois rendu à la maison, lorsqu’il est trop tard (spécialement en conditions de basse luminosité).
7. Plus la scène est contrastée et plus vous aurez à faire d’expositions (jusqu’à neuf), de façon à obtenir un résultat qui correspond à la plage dynamique de vos yeux.
8. L’idée est que chaque exposition soit prise à une ouverture différente. Si vous avez besoin de faire sept expositions, un exemple des ajustements serait : -1, -2/3, -1/3, 0, +1/3, +2/3, +1. Vous pourriez décider que seulement trois expositions sont nécessaires et utiliser -2, 0, +2 ou encore -1, 0, +1. Ce choix est le vôtre mais vous devez prendre seulement le nombre d’expositions requises de façon à éviter d’ajouter du bruit numérique sur la photo finale.
Ce vieux tracteur a été photographié à l’aide d’un objectif Canon 16-35mm sous format HDR.
9. Durant la prise des différentes expositions de la scène choisie, conservez toujours la même ouverture.
10. Dans une scène que l’on veut photographier, il y a rarement de balance parfaite entre les zones claires et ombragées. S’il y a surtout une prédominance de zones ombragées dans la scène qui vous intéresse, prenez un nombre plus grand d’expositions au-dessus des paramètres recommandés normalement. Cela vous permettra de capter toute la plage dynamique de la scène.
Une maison de Sainte-Pétronille, sur l’Île d’Orléans, automne 2012. Photo HDR.
11. Inversement, si votre scène contient beaucoup de zones très éclairées, prenez un nombre plus grand d’expositions sous les paramètres recommandés normalement.
12. Il est préférable d’ajuster votre appareil-photo pour le bracketing automatique car les photos se prennent rapidement. Cela évite la possibilité de flou de bougé sur la photo HDR finale. Mais si vous désirez montrer le mouvement de l’eau dans un ruisseau, vous n’avez pas besoin de bracketing : prenez seulement quelques photos avec différents temps d’exposition (en nombre de secondes). Ne faites pas d’expositions trop longues car cela donnera un résultat final inintéressant où seule une surface blanche sans distinction domine la scène.
13. Surveillez votre écran LCD pour éviter que les hautes lumières soient surexposées. Il y aurait alors une perte de détails. Pour la même raison, il faut éviter que les zones ombragées soient sous-exposées.
14. Travaillez toujours avec les fichiers RAW, cela vous donnera de meilleurs résultats. Le fichier RAW vous donne immédiatement accès à davantage de « f-stops » que le JPEG, et cela avant même que la transformation en HDR ne soit commencée.
15. De tous les objectifs que j’utilise, le grand-angle est mon préféré pour le HDR.
Lumière de printemps dans la Basse-Ville de Québec
16. Pour améliorer la composition générale ou pour rehausser l’impact, rognez la photo.
17. Le processus de transformation en HDR n’est pas idéal pour toutes les photos. Si vous désirez, par exemple, une silhouette dramatique comme résultat final, le HDR ne sera pas approprié. Il révélera trop de détails dans les ombrages et vous perdrez l’effet de fort contraste recherché. Avec de la pratique, vous reconnaîtrez dans quelles circonstances le processus HDR est le plus utile.
18. Que vous souhaitiez créer une photo très réaliste ou non, des résultats surprenants peuvent être obtenus à travers l’utilisation combinée de plusieurs logiciels tels que Photomatix, Topaz, Photoshop, Nik Software, Lightroom, Lucis Pro, etc.
19. Si vous n’avez qu’une seule photo sous la main sur laquelle vous désirez appliquer l’effet HDR, vous pouvez utiliser un logiciel tel que Topaz Adjust. Il y a une section HDR dans ce logiciel qui vous permet d’obtenir toute une gamme de résultats. Mais le résultat ne sera certainement pas aussi satisfaisant que le vrai HDR obtenu à partir de plusieurs photos. L’étape finale de l’édition est généralement effectuée avec Photoshop.
20. Si vous êtes bilingue, un livre intéressant et sans prétentions traitant de la photo HDR est « Rick Sammon’s HDR Photography Secrets for Digital Photographers ». C’est un livre simple, haut en couleurs, très bien écrit et rempli d’informations pratiques.