Le Québec a reçu le vendredi 1er mai 2020 une cargaison de matériel médical destiné au personnel luttant contre le COVID-19. Un avion-cargo Antonov 225 transportait la marchandise. Le vol a été organisé grâce à une collaboration conjointe entre Nolinor, Momentum Solutions et Antonov Airlines.
Parti de Tianjin en Chine, l’avion a fait escale à Anchorage, en Alaska, avant de continuer son vol au-dessus du Canada jusqu’à la province de Québec.
L’Antonov 225 transportant du matériel médical pour le Canada, fait une escale à Anchorage, Alaska.
L’arrivée de l’Antonov 225 à Anchorage a été annoncée à l’avance par les médias, ce qui a permis à une foule nombreuse de se poster aux abords de l’aéroport et de surveiller l’approche de l’appareil. Le lien suivant vous permet de visualiser l’approche et l’arrivée : KTUU Video Antonov 225
À 5 : 35 sur le vidéo de KTUU, on peut voir un MD-11F de la compagnie Fedex. La mention est nécessaire, car cet avion très avant-gardiste au moment de sa conception est de moins en moins utilisé à cause de son âge et des coûts de carburant associés à son utilisation. L’appareil ne sert aujourd’hui que pour le transport de marchandises. On ne construit plus d’avions de cette grosseur ayant trois moteurs. Il y a de bonnes chances que l’Antonov 225 continue de voler longtemps après qu’un MD-11F aura fait un dernier transport de marchandises. (Édit: l’Antonov 225 a été détruit par la Russie lors de son invasion de l’Ukraine).
Après être redécollé d’Anchorage dans la matinée du 1er mai, l’Antonov 225 est arrivé à Mirabel, au Québec, en soirée vers 20 h 22. La trajectoire de l’avion (ADB3381) pouvait être suivie sur Flightradar24 au moment de son approche pour Mirabel (CYMX).
L’Antonov 225 ADB3381 en finale pour l’aéroport de Mirabel au Québec le 1er mai 2020.
On peut voir sur l’image de Flightradar24 qu’un hélicoptère (C-GSTV) est positionné pour filmer l’arrivée du mastodonte. Il s’agit d’un AS 350 BA de la compagnie TVA, média de nouvelles francophones au Québec.
Hélicoptère C-GSTV de TVA Nouvelles au Québec
Source : FlightAware
L’Antonov 225 arrive à Mirabel en provenance d’Anchorage, le 1er mai 2020.
La photo ci-dessous montre les opérations de déchargement de l’appareil. Le matériel servant à la lutte contre le coronavirus a été manipulé par du personnel portant une combinaison appropriée.
Déchargement de l’Antonov 225 à Mirabel durant la pandémie COVID-19.
Photo de Joël Lemay /Agence QMI.
Plusieurs défis ont été rencontrés avant que ce vol ne soit une réussite : la barrière de la langue, la vérification de la qualité du matériel transporté (du matériel contaminé n’est pas d’une grande aide), les exigences de la Chine quant aux opérations aéroportuaires, les heures limitées d’ouverture des douanes, le temps maximum en service que l’équipage de l’Antonov 225 peut effectuer dans une journée, la compétition pour les commandes de matériel médical, les magouilles de certains pays pour s’accaparer une marchandise qui ne leur est pas destinée, etc. Mais finalement, après un travail soutenu, le Québec a finalement reçu sa cargaison.
Au moment où je traite ces photos prises en février 2020, nous sommes en plein confinement à cause du COVID-19. C’est étrange de constater à quel point la vie a changé en si peu de temps. Il y a quelques semaines à peine, je gelais dans le Vieux-Québec et les environs à faire de la photographie en hiver, à travers les résidents et touristes, pour ensuite me réchauffer dans les cafés de mon choix. Il n’était pas question de distanciation sociale, de masques, de restaurants fermés et de conférences de presse quotidiennes du gouvernement fédéral et provincial!
Un chien attend son maître dehors durant une tempête hivernale en 2020.
La photo ci-dessus a été prise sur la rue St-Jean , vers l’heure du souper. Les citoyens sont sortis pour casser la croute dans un des nombreux restaurants et cafés de cette rue populaire, tandis que d’autres vont chercher en vitesse dans les magasins spécialisés les ingrédients manquants pour le souper à préparer. Les chiens n’étant pas permis à l’intérieur des commerces, ils doivent attendre leur maître quelques minutes dehors dans la tempête de neige.
Maisons colorées du Vieux-Québec hiver 2020
J’ai opté pour le traitement numérique de ces habitations aux différentes couleurs. En effet, bien qu’elles soient intéressantes, les couleurs d’origines des bâtiments étaient tout de même moins vivantes que ce que je désirais obtenir pour cette scène hivernale près du Vieux-Québec. La saturation a donc été poussée un peu pour obtenir l’effet recherché.
Traversée de l’avenue Honoré-Mercier lors d’une tempête hivernale en 2020.
L’heure du traffic sur l’avenue Honoré-Mercier. Les piétons ont tout juste le temps de traverser cette avenue très achalandée avant que les nombreux autobus et voitures bloquent à nouveau le passage. La chaussée glacée et en pente, le vent et la neige rendent la démarche plus difficile qu’à l’habitude, mais le temps alloué pour traverser demeure le même. À l’assaut!
Pour ce projet de photographie, j’ai utilisé un appareil photo avec capteur plein format Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
Au moyen d’un discours scientifique vulgarisé, l’auteur présente la façon dont les arbres communiquent entre eux et s’entraident mutuellement. Nous découvrons un réseau incroyablement bien organisé.
De nombreux passages du livre remettent en question de fausses croyances et suggèrent combien il est nécessaire de repenser la gestion des forêts et des parcs urbains. J’ai choisi quelques citations pour donner une idée du ton du livre.
« Les racines d’un arbre s’étendent sur une surface qui dépasse de plus du double l’envergure de la couronne. Il en résulte un entrelacement des ramifications souterraines qui crée autant de points de contact et d’échanges entre les arbres ». p.23
« C’est au printemps, juste avant le débourrement, que l’on enregistre les tensions les plus fortes sur les colonnes d’eau. À cette époque, l’eau circule avec une telle intensité dans l’arbre qu’on peut l’entendre en posant un stéthoscope sur le tronc ». p.72
« Un arbre est constitué à peu de chose près du même pourcentage d’eau qu’un corps humain ». p.76
À propos du chêne et du vin: « Le chêne […] produit des tanins qui repoussent les insectes et, tout à fait accessoirement et sans qu’il y soit pour grand-chose, donne aussi ce goût particulier au vin qui sera élevé dans des barriques faites avec son bois ». p.85
« Si nous voulons que les forêts jouent pleinement leur rôle dans les changements climatiques, nous devons les laisser vieillir ». p.112
« Lors d’une grosse pluie d’orage, un arbre adulte peut emmagasiner jusqu’à plus de 1000 litres d’eau supplémentaires ». p.116
Les pics sont des oiseaux qui font faire le travail difficile par d’autres organismes! : « Contrairement à la croyance trop répandue qui voudrait qu’ils ne creusent que des arbres morts, les pics recherchent souvent des individus sains. […] Ils piochent donc un peu le tronc puis ils s’accordent une pause de plusieurs mois et comptent sur l’aide de champignons. Pour ces derniers, l’invitation est bienvenue, car en temps normal ils ne peuvent pas franchir la barrière de l’écorce. Trop heureux de l’occasion, ils s’empressent de coloniser l’ouverture et commencent à dégrader le bois. […] Quelques temps plus tard, les fibres du bois sont en effet si tendres que les travaux [commencés par le pic] peuvent reprendre. Un jour arrive où la loge est prête à être habitée ». p.140
Des arbres avec du feuillage offrent naturellement plus de résistance au vent : « Avec le réchauffement climatique, les températures automnales restent plus longtemps élevées, le feuillage demeure sur les rameaux parfois jusqu’à la première semaine de novembre. Or, le début de la saison des tempêtes n’a pas changé, il survient toujours en octobre, de sorte que le risque qu’une bourrasque renverse un arbre couvert de feuilles augmente ». p.166
« L’air d’une jeune forêt de pins est rendu presque stérile par l’action des phytoncides excrétés par les aiguilles. Les arbres peuvent donc véritablement désinfecter leur environnement ». p.170
Plusieurs personnes pensent qu’on peut s’orienter en forêt en observant où se trouve la mousse sur les arbres, car elle serait censée indiquée le nord. Voici ce qu’en pense l’auteur : « Les mousses colonisent le côté du tronc le long duquel l’eau s’écoule après la pluie. Peu d’arbres étant parfaitement droits, il y a en effet presque toujours un côté plus arrosé que l’autre. […] Chaque [arbre] tendant à pencher dans un sens différent, ce n’est pas la mousse qui peut aider à retrouver son chemin. Mieux vaut se fier à une boussole pour s’orienter ». p.180
« Les forêts de conifères abaissent sensiblement la charge microbienne de l’air, ce que les personnes allergiques perçoivent mieux que quiconque ». p.232
« En été, les arbres rejettent chaque jour dans l’atmosphère environ 10 000 kilos d’oxygène par kilomètre carré ». p. 233
J’ai révisé et édité ma liste des aéroports Orbx gratuits et payants, avec la description des pistes et l’élévation de l’aéroport. La liste inclut la grande majorité des aéroports qui ont été créés en date du 27 mars 2020.
J’ai ajouté plusieurs aéroports en me basant sur ce que la compagnie Orbx a produit depuis l’année dernière dans la section « OrbxDirect Release Announcements ». J’ai également corrigé quelques erreurs qui s’étaient glissées dans la liste. Chaque nouvel aéroport virtuel pour X-Plane, P3DV4, AFS2 et FSX a été ajouté à la liste.
Les aéroports payants viennent souvent avec un ou
plusieurs aéroports secondaires inclus lors de l’achat. J’ai révisé plusieurs
de ces aéroports et ajouté les aéroports secondaires qui manquaient dans
l’édition précédente de la liste, avec les données sur les pistes et
l’élévation de chaque aéroport.
J’utilise la liste pour planifier mes vols virtuels et trouver des situations présentant des défis potentiels. La liste n’est pas parfaite, mais certainement suffisamment précise pour être utile à la plupart des amateurs de simulation de vol.
Vous avez accès à un fichier PDF téléchargeable gratuit sur mon site web. Vous n’avez qu’à cliquer sur le lien sécurisé ci-dessous :
Ruelle enneigée de la ville de Québec février 2020
La photographie en hiver réserve de belles surprises lors des journées de tempête de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée où la ville de Québec recevait entre 30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La composition photographique n’a pas demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan, l’architecture traditionnelle des bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
Ce roman Microfictions 2018 de Régis Jauffret rassemble des centaines de nouvelles faisant toutes environ une page et demie, pour un total de 1024 pages.
Microfictions 2018 a gagné le Goncourt 2018 de la nouvelle.
J’ai acheté le livre sur recommandation de la revue « Le Libraire ». Je ne m’attendais cependant pas à trouver des nouvelles de ce genre. J’ai persisté dans la lecture pour découvrir progressivement un auteur hors-normes. Les tournures de phrases, la capacité de synthèse et le vocabulaire méritent vraiment une lecture attentive. Les propos peuvent cependant être dérangeants pour certaines personnes.
Les nouvelles sont souvent percutantes et portent entre autres sur : la détresse, le suicide, la violence conjugale, la maltraitance, les problèmes sexuels, le harcèlement, le vieillissement, la maladie mentale, les écarts de richesse, la folie, l’exclusion sociale, etc.
Régis Jauffret a choisi d’y inclure une bonne dose d’humour noir, et même très noir parfois, pour équilibrer le propos et parfois passer un message.
J’ai choisi quelques citations, à travers les 1000 pages de
texte, pour donner une idée du style de l’auteur :
« La
réceptionniste m’a tendu la clé avec tellement de haine dans le regard qu’il me
semblait la voir suinter au coin des yeux ». P.53
« Je n’en pouvais déjà plus de cette soirée dont nous
étions en train de grimper les premiers kilomètres ». p.58
« À notre époque flaccide, un cadeau doit réveiller son
bénéficiaire comme une raclée ». P.75
« Je n’aimais pas assez les enfants pour rater mon
existence à cause d’eux ». P.101
« Ma mère n’est pas morte, mais elle a le regard vague
depuis son attaque et à chaque fois que je la vois je ne peux m’empêcher de
fixer longuement ses mollets en me demandant lequel de ses pieds a déjà disparu
dans la tombe ». P.133
« Il m’est arrivé de me demander si je me jetterais un
jour à corps perdu dans l’existence ». P.180
« Fonder une famille reviendrait à jeter mes gamètes
dans un utérus comme une paire de dés dans un cornet. Je préfère thésauriser
plutôt que de risquer un mauvais placement ». P.180
« […] des militaires traînant des pieds pour mener une
guerre métaphysique contre l’armée d’anges déchus que Lucifer jette sur les
vierges afin de capturer leurs hymens dont il nourrit ses enfants qui rissolent
de jour comme de nuit sur leur lit chauffé à blanc dans la maison flambante où
il vit en bourgeois dans la haine du Christ ». P.185
« Nous l’avions envoyé en colonie de vacances. Par
prudence nous avions choisi un organisme laïc. Il n’en avait pas moins été
abusé par un moniteur et il nous était revenu libidineux comme une chatte en
chaleur, se dandinant, se frottant aux meubles, s’enroulant autour des jambes
des invités en minaudant ». P.197
« Les filles ont accepté d’appeler maman la mère de substitution dont je me suis amouraché pour tirer
avec moi la charrette du quotidien ». P.208
« À huit ans il sait déjà compter jusqu’à l’infini. Je
dois l’obliger à reprendre son souffle sinon il s’étouffera en essayant
d’atteindre en apnée le dernier des nombres ». P.213
« Non, je ne critique pas nos enfants. Ils sont polis,
polyglottes, ouverts aux nouvelles technologies. Nous les avons si bien élevés
qu’ils sont ennuyeux comme des caniches de concours ». P.238
« Il ne me pardonnera jamais de l’avoir surpris emboîté
dans un jeune homme ». P.253
« La transplantation sera réalisée par un robot assez intelligent
pour se contenter d’un déficient mental en fait de chef de service ». P.283
« Il a su autrefois lire et écrire son nom, mais par
paresse il préfère à présent laisser son empreinte ADN en crachant sur les
documents administratifs plutôt que de les signer ». P.345
« J’ai plus honte de toi encore que de mes hémorroïdes.
Du reste avec ton mari et tes gosses vous leur ressemblez comme deux gouttes
d’eau. La différence c’est que vous n’êtes pas opérables et qu’on ne peut pas
davantage adopter un trou-du-cul que l’abandonner au bord d’une autoroute comme
un chien dont on ne veut pas s’encombrer pendant les vacances. Je regretterai
toujours de ne pas t’avoir portée dès ta naissance aux enfants trouvés. Tu
aurais fait le malheur d’une autre pendant que j’aurais élevé Laurent avec
autant de fierté que Marie a torché Jésus. » p.364
« Elle est réapparue scintillante de haine » p.439
« Le ciel rose pommelé de nuages ressemblait à une
photo de maladie de peau. » p.451
« Nos filles sont maintenant adultes, intelligentes,
resplendissantes, exaspérantes de perfection ». p. 453
« Elle avait des parents catholiques aux yeux noirs et
durs comme les clous de la croix du Christ ». P.455
« Même si vous avez tous les deux plus de quatre-vingts
ans, ce n’est pas une raison pour refuser d’évoluer ». p.471
« Un garçon aussi terne que notre Carole avec son intelligence basique sans aucun accessoire ni enjoliveur ni option d’aucune sorte. Ils auraient formé un couple insipide qui aurait mis au monde des êtres appartenant comme eux à la grosse cavalerie de l’humanité. » P.482
« Celui qui survivra à l’autre décédera en essayant
d’attraper la main tiède de l’infirmière affamée qui se dérobera pour aller
terminer sa barquette de hachis Parmentier à la cantine » p.487
« […] cet endroit où j’ai effectué mon enfance avec autant de joie qu’une peine de prison. » p.515
« Quand vous êtes né dans un sale état, si vous voulez jouer les Roméo vous avez intérêt à être un génie du piano ou un cerveau assez hypertrophié pour découvrir chaque matin un nouveau cousin au boson de Higgs ». P.524
« Son corps décapité était resté devant le comptoir des
hors-d’œuvre ». p.560
« Elle se ressemblait, même si son visage froissé
aurait mérité un coup de fer. » p.576
« La terre est
un lieu de passage, une rue, un boulevard, une place publique dont on a depuis
longtemps arraché les bancs et lubrifié le bitume afin d’assurer aux humains
une meilleure glisse vers le crématorium ». P.591
« Je portais un appareil d’orthodontie posé à l’œil par
une organisation de dentistes chrétiens qui donnait à mon sourire des airs de
clôture électrifiée ». P.609
« La solitude fait un bruit de frigo qui se déclenche régulièrement toutes les vingt minutes […] » P.655
« Né de parents
communistes assez cruels pour aller chaque année en pèlerinage sur les lieux
des anciens goulags, assez cons pour se suicider en 2007 le jour anniversaire
de la mort de Staline […] » P.671
« Je suis entrée dans la police par goût de la répression » P.683
« Ta voix était indécrottable. Un larynx aussi encombré qu’un intestin grêle dont aucun phoniatre ne viendrait jamais à bout. Nous qui espérions faire de toi un artiste lyrique pour dissimuler ta médiocrité intellectuelle derrière les contre-ut et les trilles ». P.715
« À dix-sept ans notre aîné a révolutionné le monde des
mathématiques en inventant un onzième chiffre […] » p.722
« Je vais
entamer bientôt des pourparlers avec mon décès. Il a beau faire preuve de la
plus grande discrétion, comme tout le monde il est avide d’exister. » P.832
« Encore sa manie végétarienne de servir de la laitue
fatiguée mêlée de tomates molles, d’œufs durs au goût de vomi avec une
guirlande lumineuse qui clignote au fond du plat pour donner un air de fête à
ce fatras ». P.840
« J’ai suivi l’enterrement de mon père à la fosse
commune avec les gens du village sous l’objectif d’une chaîne de télévision
locale à l’équipe nonchalante qui semblait accompagner le cortège par
désœuvrement. » P.850
« La géométrie ne peut pas servir continuellement
d’excuse à un enseignant pour humilier un être humain ». p.893
« On peut avoir une opinion différente sans organiser une fatwacontre les élèves qui comme moi se rebellent contre sa conception fondamentaliste des maths ». P.893
« Elle a intégré dès la semaine suivante un pensionnat clos de murs dans le Vercors pour méditer sur les vertus de l’abnégation dont ont fait preuve son arrière-grand-père et bien d’autres antisémites chrétiens au nom de la haine du Boche en s’engageant dans la résistance au mépris de leurs convictions raciales ». P. 901
« Les habitants d’un endroit pareil ne valent pas plus
cher que son climat. Dans le coin aucune famille sans son meurtrier, son
voleur, son auteur de crime sexuel dont à chaque réveillon un pervers oncle
saoul raconte avec envie la carrière » p.959
« Elle allait rater sa licence, un diplôme certes
médiocre, mais qui lui manquerait le jour où elle serait en panne de papier de
toilette ». P.965
« Quand je suis enfin couché je me dis que j’aurais mieux fait de naître sous forme de foule pour n’être pas seul à supporter ma vie navrante ». P976
Cliquez sur le lien pour d’autres romans sur mon blogue.
Tempête de neige du 7 février 2020 à la Place d’Youville dans la ville de Québec.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville de Québec, lors de la tempête deneige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un voile blanc généralisé. Le traitement en photoen noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La rue St-Louis et le restaurant La Bûche dans le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Un cycliste circule sur un trottoir du Vieux-Québec durant la tempête de neige du 7 février 2020.
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une façon alternative de progresser dans la météo extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
Place d’Youville sous la neige modérée. Vue de la Porte St-Jean, hiver 2020.
La technique de photographie adoptée ci-dessus utilise le cadre offert par la porte St-Jean pour cadrer la photo principale montrant Place d’Youville et ses bâtiments au moment où tombent de fortes chutes de neige.
Cette photographie de nuit en hiver représente plusieurs défis, dont la nécessité de montrer les flocons de neige tombant devant les phares des voitures en mouvement tout en respectant la luminosité naturelle des bâtiments en arrière-plan.
Les deux piétons déambulant sur la rue St-Jean ajoutent une
touche humaine et de la profondeur à la scène.
La photo ci-dessous représente une partie du Pub St-Patrick avec quelques-unes de ses décorations de Noël lors de la tempête de neige du 7 février 2020. Le Vieux-Québec regorge de bâtiments décorés longtemps après la période des Fêtes.
Piéton devant le Pub St-Patrick dans le Vieux-Québec, hiver 2020
La photo a été prise juste avant la tombée de la nuit, car
la lumière y est alors particulièrement douce. J’ai attendu le passage d’une
rare piétonne pour ajouter un peu d’humanité à la scène.
La composition photographique tient compte des deux lignes diagonales qui partent des coins supérieur et inférieur gauches et se rejoignent du côté droit de la photo, à peu près en son centre.
La lumière diffuse provenant d’un lampadaire situé à droite
et hors du cadre de la photo ajoute un peu de chaleur à cette scène hivernale.
Les quelques décorations de Noël encore restantes dans le Vieux-Québec agrémentent la scène hivernale de cette journée de tempête de neige du 7 février 2020. La composition photographique est facilitée par la présence de plusieurs éléments offrant de l’intérêt : la couleur des lumières du sapin et son reflet sur la neige, les lampadaires jaunâtres en série, les personnages au fond de la scène, la fumée s’échappant d’un côté du bâtiment et l’heure bleue, cette période magique de la journée où l’on voit encore la couleur du ciel quelques minutes avant la nuit.
Tempête de neige dans le Vieux-Québec en 2020
La photo en noir et blanc ci-dessus a reçu un traitement infrarouge. De cette façon, les personnages passant devant les phares de la voiture sont bien visibles, tout en permettant également de bien distinguer les objets environnants. La photographie de nuit avec des personnages en mouvement et des contrastes lumineux aussi dramatiques exige un ISO plus élevé si on ne veut pas laisser de côté des objets qui présenteraient un intérêt pour la composition photographique.
Malgré tout, les phares de la voiture causent des erreurs de lecture de l’appareil-photo qui interprète mal la luminosité moyenne de la scène. Sans traitement numérique de l’image, les bâtiments environnants seraient tous extrêmement foncés. L’utilisation de l’infrarouge règle une partie du problème.
Un projet de photographie en hiver peut consister à planifier une session photo lors d’une bonne grosse tempête de neige. Les prochains quelques articles ayant trait à la photographie concerneront la tempête de neige qui a eu lieu le 7 février 2020 à Québec.
La photo ci-dessus a été prise près de Côte de la Fabrique, dans le Vieux-Québec, après la tempête du 7 février 2020 qui a laissé 35 centimètres de neige. J’ai privilégié le traitement de la photo en noir et blanc car, pour cette scène de tempête de neige, les couleurs n’ajoutaient rien de significatif allant même jusqu’à distraire le spectateur.
La technique de photographie du noir et blanc oppose ici très bien les formes sombres et claires. La piétonne et les phares de véhicules ressortent beaucoup mieux et l’effet de poudrerie près des bâtiments se distingue davantage.
Déneigement retardé dans le Vieux-Québec.
Les marées contribuent parfois au ralentissement du
déneigement après une tempête de neige dans le secteur de la haute-ville du
Vieux-Québec. Difficile à croire quand on connaît la hauteur du Cap Diamant par
rapport au fleuve…!
Si la tempête se produit au moment de fortes marées, il y peut y avoir débordement du fleuve St-Laurent sur certaines sections de l’autoroute en basse-ville. Les camions chargés de ramasser la neige doivent alors effectuer un long détour qui les ramènent dans des secteurs déjà affectés par la congestion automobile et où les limites de vitesse sont considérablement moindres.
Pendant que la souffleuse est sur place et prête à dégager les rues du Vieux-Québec, les camions se font attendre… (À suivre).