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Captures d'écran Simulation de vol

Quelques captures d’écran dans le simulateur de vol MFS 2020.

Ci-dessous se trouvent quelques captures d’écran prises durant des vols virtuels avec Microsoft Flight Simulator 2020 (MFS 2020).

Le Mont St-Michel en France, sous MFS 2020.
Le Mont St-Michel en France, sous MFS 2020.

Le Mont St-Michel est une addition très intéressante à la scène virtuelle de la France sous MFS 2020. On retrouve de tels sites à plusieurs endroits dans le simulateur de vol de Microsoft, mais plusieurs sont également disponibles gratuitement à travers la communauté des amateurs de simulation de vol. Elles peuvent être téléchargées et installées dans MFS 2020, ce qui permet d’améliorer l’expérience globale.

Heading to KLAX from KBUR with a TBM 930 on the flight simulator MFS 2020.
Heading to KLAX from KBUR with a TBM 930 on the flight simulator MFS 2020.

La brume sèche est bien présente dans la région de Los Angeles et ajoute au réalisme de la scène virtuelle ci-dessous. La peinture FedEx sur le TBM 930 provient du site « Liveries Mega Pack Manager ».

Une partie de la ville de Puerto Vallarta dans Microsoft Flight Simulator 2020 et améliorée par John Lovell.
Une partie de la ville de Puerto Vallarta dans Microsoft Flight Simulator 2020 et améliorée par John Lovell.

Dans la capture d’écran ci-dessus, l’Icon A5 Kingfisher est en vol le long de la côte de Puerto Vallarta au Mexique. La scène virtuelle a été passablement améliorée par John Lovell et est disponible gratuitement sous Flightsim.to. Vous devrez cependant réserver un espace de 5 GIG sur le disque dur!

L'aéroport de Burbank Bob Hope modélisé par Orbx et sur le simulateur de vol MFS 2020.
L’aéroport de Burbank Bob Hope modélisé par Orbx et sur le simulateur de vol MFS 2020.

La photo ci-dessus montre une petite partie de l’aéroport virtuel Burbank Bob Hope (KBUR) qui a été modélisé par Orbx. La capture d’écran a été prise au moyen du drone X-Box. Ce drone est une superbe addition aux outils maintenant disponibles pour les amateurs de simulation de vol quand vient le temps de conserver des souvenirs d’un vol.

En route vers Iqaluit (CYFB) avec le simulateur de vol MFS 2020.
En route vers Iqaluit (CYFB) avec le simulateur de vol MFS 2020.

En route vers Iqaluit (CYFB), le jet dans la photo ci-dessus vient de sortir des nuages et du givre blanc est encore visible sur le nez et les bords d’attaque des ailes de l’avion. Ce soir-là, il y avait un sigmet rapportant de la turbulence à haut niveau et c’est exactement ce que j’ai expérimenté durant le vol en utilisant REX Weather Force 2020 comme moteur météo.

J’afficherai de nouvelles captures d’écran bientôt. En attendant, je vous souhaite de bons vols virtuels!

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Photographie aviation

COVID-19 : L’ Antonov 225 à Mirabel, au Québec.

Le Québec a reçu le vendredi 1er mai 2020 une cargaison de matériel médical destiné au personnel luttant contre le COVID-19. Un avion-cargo Antonov 225 transportait la marchandise. Le vol a été organisé grâce à une collaboration conjointe entre Nolinor, Momentum Solutions et Antonov Airlines.

Parti de Tianjin en Chine, l’avion a fait escale à Anchorage, en Alaska, avant de continuer son vol au-dessus du Canada jusqu’à la province de Québec.

L'Antonov 225 transportant du matériel médical pour le Canada, fait une escale à Anchorage, Alaska.
L’Antonov 225 transportant du matériel médical pour le Canada, fait une escale à Anchorage, Alaska.

L’arrivée de l’Antonov 225 à Anchorage a été annoncée à l’avance par les médias, ce qui a permis à une foule nombreuse de se poster aux abords de l’aéroport et de surveiller l’approche de l’appareil. Le lien suivant vous permet de visualiser l’approche et l’arrivée : KTUU Video Antonov 225 

À 5 : 35 sur le vidéo de KTUU, on peut voir un MD-11F de la compagnie Fedex. La mention est nécessaire, car cet avion très avant-gardiste au moment de sa conception est de moins en moins utilisé à cause de son âge et des coûts de carburant associés à son utilisation. L’appareil ne sert aujourd’hui que pour le transport de marchandises. On ne construit plus d’avions de cette grosseur ayant trois moteurs. Il y a de bonnes chances que l’Antonov 225 continue de voler longtemps après qu’un MD-11F aura fait un dernier transport de marchandises.

Après être redécollé d’Anchorage dans la matinée du 1er mai, l’Antonov 225 est arrivé à Mirabel, au Québec, en soirée vers 20 h 22. La trajectoire de l’avion (ADB3381) pouvait être suivie sur Flightradar24 au moment de son approche pour Mirabel (CYMX).

L'Antonov 225 ADB3381 en finale pour l'aéroport de Mirabel au Québec le 1er mai 2020.
L’Antonov 225 ADB3381 en finale pour l’aéroport de Mirabel au Québec le 1er mai 2020.

On peut voir sur l’image de Flightradar24 qu’un hélicoptère (C-GSTV) est positionné pour filmer l’arrivée du mastodonte. Il s’agit d’un AS 350 BA de la compagnie TVA, média de nouvelles francophones au Québec.

Hélicoptère C-GSTV de TVA Nouvelles au Québec
Hélicoptère C-GSTV de TVA Nouvelles au Québec

Source : FlightAware

L'Antonov 225 arrive à Mirabel en provenance d'Anchorage, le 1er mai 2020.
L’Antonov 225 arrive à Mirabel en provenance d’Anchorage, le 1er mai 2020.

Photo de Martin Chevalier.

YQBspotting  a mis en ligne une vidéo très intéressante de l’arrivée à Mirabel de l’Antonov 225 avec sa cargaison de matériel médical.

Andy St-André, de TVA, a publié sur son compte Twitter une vidéo du déchargement du matériel médical.

La photo ci-dessous montre les opérations de déchargement de l’appareil. Le matériel servant à la lutte contre le coronavirus a été manipulé par du personnel portant une combinaison appropriée.

Déchargement de l'Antonov 225 à Mirabel durant la pandémie COVID-19.
Déchargement de l’Antonov 225 à Mirabel durant la pandémie COVID-19.

Photo de Joël Lemay /Agence QMI.

Plusieurs défis ont été rencontrés avant que ce vol ne soit une réussite : la barrière de la langue, la vérification de la qualité du matériel transporté (du matériel contaminé n’est pas d’une grande aide), les exigences de la Chine quant aux opérations aéroportuaires, les heures limitées d’ouverture des douanes, le temps maximum en service que l’équipage de l’Antonov 225 peut effectuer dans une journée, la compétition pour les commandes de matériel médical, les magouilles de certains pays pour s’accaparer une marchandise qui ne leur est pas destinée, etc. Mais finalement, après un travail soutenu, le Québec a finalement reçu sa cargaison.

Le dernier vidéo de YQBspotting montre le départ de l’Antonov 225 de Mirabel.

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Simulation de vol

Simulation de vol: un MD-11 de FedEx en approche pour l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

L’amateur de simulation de vol aura du plaisir à tenter ce court vol (14 minutes) entre l’aéroport virtuel de Eagle County (KEGE) et l’aéroport virtuel de Telluride (KTEX). Le vol virtuel, sous FSX, a été effectué durant l’hiver, plus précisément le 8 janvier (pour ceux qui voudraient répéter l’expérience). Les photos ci-dessous représentent une idée de ce qu’il est possible d’observer en route pour Telluride. Une altitude de 14,000 pieds devrait suffire….

MD-11 de FedEx roule à l'aéroport d'Eagle County (KEGE) (FSX)
MD-11 de FedEx roule à l’aéroport d’Eagle County (KEGE) (FSX)

MD-11 de FedEx au décollage de l'aéroport de Eagle County (KEGE) (FSX)
MD-11 de FedEx au décollage de l’aéroport de Eagle County (KEGE) (FSX)

MD-11 de FedEx en route de Eagle County airport (KEGE) vers Telluride (KTEX) (FSX)
MD-11 de FedEx en route de Eagle County airport (KEGE) vers Telluride (KTEX) (FSX)

Il y a beaucoup de belles montagnes entre KEGE et Telluride, et aussi une météo passablement imprévisible…

MD-11 de FedEx entre l'aéroport de KEGE et celui de KTEX (FSX)
MD-11 de FedEx entre l’aéroport de KEGE et celui de KTEX (FSX)

Le plafond prévu à Telluride était de 8500 ft. En route vers l’aéroport, les nuages et la visibilité obscurcissaient parfois les montagnes.

MD-11 de FedEx sur un trajet Eagle County (KEGE) Telluride (KTEX) (FSX)
MD-11 de FedEx sur un trajet Eagle County (KEGE) Telluride (KTEX) (FSX)

Telluride est un aéroport invitant pour un MD-11. La piste de 7000 pieds ne représente pas un grand défi, même si avec sa largeur de 100 pieds elle demeure un peu étroite : cet avion exige normalement une piste d’atterrissage de 150 pieds de large.

L’approche VFR virtuelle faite avec le MD-11 constituait la façon la plus dispendieuse de faire le voyage étant donné qu’elle exigeait un vol par le travers de Telluride suivi d’un virage de 270 degrés vers la droite pour un alignement piste 09.

MD-11 de FedEx passe par le travers de l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
MD-11 de FedEx passe par le travers de l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

Le virage de 270 degrés a été effectué avec un angle variant entre 10 et 20 degrés pendant que l’altitude passait de 14,000 à 10,000 pieds de façon à éviter toute manœuvre radicale. Pendant le virage et la descente, la vitesse a progressivement été réduite à 160 kts. Le MD-11 était maintenant établi en finale avec les volets réglés à 50 degrés.

Un MD-11 de FedEx en longue finale piste 09 pour l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx en longue finale piste 09 pour l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

La piste d’atterrissage en altitude de 9078 pieds au-dessus du niveau de la mer signifiait que le pilote devait considérer une densité de l’air plus faible et ajuster la vitesse de l’appareil en conséquence pour éviter un décrochage en finale.

Un MD-11 de FedEx en finale piste 09 pour l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx en finale piste 09 pour l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

Voici une vue à partir de la tour de Telluride…

Vue à partir de l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX) d'un MD-11 de FedEx en finale piste 09
Vue à partir de l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX) d’un MD-11 de FedEx en finale piste 09

Avec une vue comme celle-là, pas question d’arriver en mode IFR…!

Un MD-11 de FedEx en provenance de KEGE en finale pour l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx en provenance de KEGE en finale pour l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

De façon à prévenir une approche manquée et des dépenses supplémentaires en carburant (qui étaient déjà anormalement élevées), une approche optimale était requise.

La plupart des accidents impliquant un MD-11 se produisent lorsque le pilote pousse sur le manche lorsqu’il y a un rebond de la roue avant, créant ainsi un rebond supplémentaire encore plus prononcé. Lorsqu’il y a un rebond, il n’est pas nécessaire d’appuyer sur le manche : il suffit d’attendre que l’avion se stabilise et la roue de nez redescendra d’elle-même rapidement.

Un MD-11 de FedEx au-dessus du seuil de piste 09 à l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx au-dessus du seuil de piste 09 à l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

C’est le moment du freinage maximal et des inverseurs de poussée

Un MD-11 de FedEx en freinage piste 09 à l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx en freinage piste 09 à l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

Le MD-11 peut facilement quitter la piste à la première voie de circulation à Telluride. Mais dans le but de capturer une meilleure vue de l’aéroport, j’ai utilisé la dernière voie de circulation (ajoutant encore un peu aux dépenses extravagantes en carburant)…

Un MD-11 de FedEx quitte la piste 09 à l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx quitte la piste 09 à l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

L’employé sur la rampe semble se demander si l’aile du MD-11 risque d’accrocher le jet d’affaires N900SS en circulant. Mais il y avait suffisamment d’espace (environ 11 pouces!).

Un MD-11 de FedEx circule sur la rampe à l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Un MD-11 de FedEx circule sur la rampe à l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

Le MD-11 a été stationné temporairement à un endroit privilégié de l’aéroport. Il a été nécessaire de décharger rapidement le précieux cargo et dégager l’aire de ravitaillement.

Stationnement temporaire improvisé pour un MD-11 de FedEx à l'aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)
Stationnement temporaire improvisé pour un MD-11 de FedEx à l’aéroport de Telluride (KTEX) (FSX)

De l’aide de professionnels sera requise pour aider à déplacer le MD-11 et le ramener vers la piste. Mais cela est le problème du gestionnaire de l’aéroport qui a promis d’avoir l’équipement nécessaire au moment des communications avec FedEx!

MD-11 de FedEx stationné à l'aéroport de Telluride (FSX)
MD-11 de FedEx stationné à l’aéroport de Telluride (FSX)

La scène virtuelle, du départ jusqu’à la destination, est une création des programmeurs de la compagnie ORBX. Le MD-11 virtuel provient de PMDG Simulations (je ne suis pas certain que l’appareil fonctionne sous P3D). Le moteur météo est conçu par REX Simulations, qui est également le fournisseur des textures de nuages, en combinaison avec Cumulus X.

Pour d’autres vols virtuels exigeants, dirigez-vous vers la section « simulation de vol » de mon site web, sous « vols virtuels exigeants ».

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Bon vol!

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Photographie aviation

Photographie aviation : les CL-415 du Québec en direction de Fort McMurray, Alberta

Des CL-415 du Québec en renfort à Fort McMurray

Un avion-citerne Bombardier CL-415 du Gouvernement du Québec en préparation pour un vol vers Fort McMurray en mai 2016
Un avion-citerne Bombardier CL-415 du Gouvernement du Québec en préparation pour un vol vers Fort McMurray en mai 2016

Le 5 mai 2016, conformément à ce qui avait été annoncé par le gouvernement du Québec, quatre CL-415 sont décollés de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) à destination de Fort McMurray en Alberta pour aider à lutter contre les feux de forêt dévastateurs qui font rage dans cette province. Il s’agit même du pire désastre naturel que le Canada ait connu dans toute son histoire.

Préparer des équipages et des avions pour un vol voyage sur cette distance demande naturellement beaucoup de coordination de la part de la  SOPFEU. Une fois rendus à Fort Murray, les pilotes des CL-415 de la province de Québec seront alors sous le commandement des autorités de luttes contre les feux de forêt du gouvernement albertain, car ce sont ces dernières qui sont les mieux placées pour connaître exactement les besoins locaux.

J’image que les spécialistes en information de vol (FSS) du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à Edmonton en ont plein les bras ces temps-ci…

Des membres d'équipage marchent vers les avions-citernes CL-415 du Gouvernement du Québec; ils décolleront sous peu pour Fort McMurray en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de forêt (2016)
Des membres d’équipage marchent vers les avions-citernes CL-415 du Gouvernement du Québec; ils décolleront sous peu pour Fort McMurray en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de forêt (2016)

La photo ci-dessus montre des membres d’équipage en direction de leur appareil. Une fois rendus sur place, ils devront non seulement s’attaquer aux incendies, mais également se rendre sur des régions qui ne sont pas encore touchées par les feux et arroser massivement certains secteurs pour empêcher le début de nouveaux incendies.

Le CL-415 numéro 245 du Gouvernement du Québec circule à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec pour un décollage vers Fort McMurray en Alberta pour aider à combattre les feux de forêt hors de contrôle dans cette province en 2016.
Le CL-415 numéro 245 du Gouvernement du Québec circule à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec pour un décollage vers Fort McMurray en Alberta pour aider à combattre les feux de forêt hors de contrôle dans cette province en 2016.

Photographier des avions à hélices

L'avion citerne Bombardier CL-415 décolle de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de fôret (2016)
L’avion citerne Bombardier CL-415 décolle de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de fôret (2016)

Il est assez délicat de photographier des avions à hélices en voulant donner l’impression de mouvement. Dans un réflexe de vouloir éviter des photos floues, le photographe utilise une vitesse correspondant minimalement à la focale utilisée lors de la prise de photo. Dans le cas de la photo ci-dessus, il s’agissait de 400 mm. Mais si une vitesse de 1/400 était utilisée, les hélices sembleraient figées complètement et l’avion aurait l’air de monter alors que ses moteurs sont éteints.

Il a donc fallu réduire la vitesse à 1/160, augmentant du même coup le risque d’obtenir une photo floue. Le secret pour une photo nette et des hélices en mouvement est de suivre très exactement le déplacement de l’avion de sorte qu’il apparaisse complètement immobile dans le viseur. Cela demande un peu d’entraînement mais permet d’obtenir des photos plus réalistes.

Le CL-415 en noir et blanc

La photo ci-dessous représente le CL-415, numéro 245, alors qu’il était en vol sous un ciel de cirrus intéressants en 2015. La photo méritait une transformation en noir et blanc, pour faire ressortir les multiples tracés des nuages.

Photo noir et blanc du CL-415 C-GQBG fabriqué par Bombardier et survolant la Ville de Québec en 2015
Photo noir et blanc du CL-415 C-GQBG fabriqué par Bombardier et survolant la Ville de Québec en 2015

Aide du gouvernement du Canada pour les citoyens de l’Alberta

Le gouvernement du Canada, sous Justin Trudeau, a promis d’égaler les montants qui seront offerts par les Canadiens à la Croix-Rouge dans le but d’aider les citoyens de Fort McMurray.

Bien sûr, sa contribution ne s’arrêtera pas là (loin de là, en fait), mais le message a été lancé à toute la population de contribuer généreusement à soutenir la Croix-Rouge. Il est d’ores et déjà connu que les dommages matériels s’élèveront à au moins neuf milliards de dollars et qu’il faudra de nombreuses années de travail soutenu pour tout reconstruire. Le Parti libéral du Canada avait bâti sa campagne politique autour des investissements dans les infrastructures. Avec les feux de forêt de Fort McMurray, il y aura beaucoup de nouvelles dépenses non planifiées.

Plus de 1400 pompiers sont à l’œuvre pour combattre les incendies. On ne compte jusqu’à présent que très peu de pertes de vie bien que « très peu » soit toujours trop. La crise est, de l’avis de tous, bien gérée par le gouvernement de l’Alberta.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’y avait pas de pluie prévue au programme pour encore plusieurs jours et la sécheresse touchait également la moitié sud de la Saskatchewan et une partie du Manitoba. Les vents devaient même augmenter en intensité, ce qui devrait nécessiter encore davantage de ressources pour maîtriser les incendies.

Il me semble que les gouvernements des provinces canadiennes devraient envisager l’achat de CL-415 supplémentaires pour se donner une marge de manœuvre accrue et pouvoir réagir encore plus rapidement, compte tenu de la tendance des dernières années en ce qui concerne le nombre et l’importance des feux de forêt. Ci-dessous, le CL-415 numéro 247 à l’envol pour Fort McMurray.

Un Bombardier CL-415 C-GQBK au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, en mai 2016
Un Bombardier CL-415 C-GQBK au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, en mai 2016

Les CL-215 n’iront pas vers Fort McMurray

Pendant que de nombreux CL-415 quittent pour l’Alberta, quelques appareils, dont les deux Canadair CL-215 visibles ci-dessous, demeurent à l’aéroport de Québec en cas de besoin et pour les pratiques saisonnières des pilotes qui seront bientôt assignés à des régions spécifiques de la province de Québec.

Deux vénérables bombardiers d'eau CL-215 stationnés à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016.
Deux vénérables bombardiers d’eau CL-215 stationnés à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016.

Le réchauffement planétaire

Certains diront que le réchauffement planétaire n’est en rien responsable de feux de forêt d’une telle ampleur. Ils ont peut-être raison, mais j’ai tendance à adopter une vision plus large que ce qui se passe uniquement en Alberta. Les transferts de chaleur entre le Nord et le Sud sont de plus en plus intenses afin d’équilibrer les températures autour de la planète. Tous les moyens sont bons pour rétablir l’équilibre de la température planétaire et, parfois, occasionner de sérieux problèmes à un secteur en particulier.

La région de Kamloops, en Colombie-Britannique, durant les nombreux feux de forêt de 2014
La région de Kamloops, en Colombie-Britannique, durant les nombreux feux de forêt de 2014

Un phénomène El Nino puissant, des blocages Oméga à répétitions et la circulation de l’air dans les différentes cellules (Hadley, Ferrell, polaire et Walker) participent aux échanges de chaleur. De même, à une échelle plus réduite, il y a également les différents fronts froids et fronts chauds dont nous entendons parler régulièrement dans les bulletins de prévisions météorologiques.

Ce ne sont pas des fronts chauds localisés qui font en sorte que le pergélisol n’assure plus que les pistes d’atterrissage dans l’Arctique demeurent utilisables. Les fronts ne sont pas plus responsables du fait que les maisons sur pilotis n’ont maintenant plus de fondation stable. Plusieurs records de température ont été battus dans les dernières années dans les villes les plus au nord du Canada. Là encore, il y aura des sommes très importantes à investir pour repenser et réparer les infrastructures nordiques.

Des feux de broussailles dès le mois d’avril en Alberta

Cette année, dès avril, il y avait déjà des feux de broussaille étendus dans une région aussi nordique que Fort McMurray en Alberta parce qu’il n’y a pratiquement pas eu de neige cet hiver. Je me suis alors demandé ce qui se passerait rendu en juillet. Les Albertains n’ont pas eu besoin d’attendre aussi longtemps pour avoir la réponse.

Forêt incendiée de l'Ouest canadien en 2014
Forêt incendiée de l’Ouest canadien en 2014

La modélisation des impacts des changements climatiques indique que déjà, dans la région de Fort McMurray, il y a un allongement de quinze jours de la saison des feux de forêt. Plus de chaleur peut signifier plus de sécheresse. Mais une augmentations des températures favorise aussi la formation des orages et avec eux viennent les éclairs qui allumeront de nouveaux feux.

Une chose est sûre : les compagnies d’assurance ne perdront pas de temps avec les différentes théories sur le réchauffement planétaire. Les réassureurs (les sociétés qui assurent les compagnies d’assurance) entendent bien limiter leurs pertes et les primes augmenteront rapidement pour suivre le nombre et l’intensité des désastres naturels.

Entre les départs des CL-415, une photo du trafic aérien local

FedEx ATR 72-202F C-FTAR et Air Canada Express Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GIJZ) à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016
FedEx ATR 72-202F C-FTAR et Air Canada Express Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GIJZ) à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016

À l’aéroport de Québec, entre les décollages des quatre Bombardier CL-415 en direction de Fort McMurray, j’ai pu assister à quelques mouvements d’aéronefs. Sur la photo ci-dessus, il est possible d’apercevoir un ATR 72 de FedEx (C-FTAR) circulant vers la rampe après un atterrissage piste 06, de même qu’un Q-400 de Bombardier propriété d’Air Canada Express (C-GIJZ) : on le voit ici en train d’être remorqué en prévision d’un décollage imminent.

Le Hawker Hunter N339AX de la compagnie ATAC

La chance étant au rendez-vous, j’ai pu photographier ce Hawker Hunter (N339AX) de la compagnie américaine ATAC, en train d’effectuer un décollage de Québec. Il est assez difficile d’ignorer la présence de ce jet militaire lors d’un décollage. Le bruit émis par le réacteur en impose…

Un Hawker Hunter de la compagnie américaine ATAC est au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) en mai 2016
Un Hawker Hunter de la compagnie américaine ATAC est au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) en mai 2016

Un Hawker Hunter, de la compagnie américaine ATAC, au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016
Un Hawker Hunter, de la compagnie américaine ATAC, au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016

Les photos ci-dessus ont été prises avec un appareil-photo Canon 5D MKII, équipé d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un filtre polarisant et couplé à un doubleur de focale Canon Extender EF 2X III, ce qui portait la focale à 400 mm. Malgré tout, un recadrage important a été nécessaire étant donné ma position fort éloignée de la piste.

Désirant m’assurer de la netteté de l’image (le flou de bougé étant plus probable avec une focale de 400 mm pendant que l’on tente de suivre un jet qui passe devant soi à haute vitesse), j’ai ajusté la vitesse d’obturation à 1/1600 et assuré que l’autofocus soit sur AI servo.

Je réalise maintenant qu’une vitesse moindre aurait pu faire l’affaire, car elle aurait permis de rendre le boisé flou à l’arrière, augmentant ainsi la sensation de vitesse de l’appareil. Mais on ne voit pas souvent un Hawker Hunter en vol aujourd’hui et j’ai préféré jouer de prudence. La photo idéale sera pour la prochaine fois…

CL-415 et CL-215 regroupés à Québec (2012)

Une dernière photo, prise il y a plusieurs années, soit à l’automne 2012, montre le nombre impressionnant d’avions-citernes CL-415 et CL-215 stationnés à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB). Durant la saison morte, les appareils sont ramenés à Québec en provenance des différentes bases où ils sont en exploitation durant l’été.

CL-415 et CL-215 Gouvernement du Québec, aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) 2012
CL-415 et CL-215 Gouvernement du Québec, aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) 2012

Pour d’autres articles sur la photographie et l’aviation, cliquez sur le lien suivant: photographie aviation

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Captures d'écran

Le MD11 virtuel de la compagnie PMDG

FedEx MD11 en vol (FSX). Cet appareil est une création de la compagnie PMDG
FedEx MD11 en vol (FSX). Cet appareil est une création de la compagnie PMDG.

Le MD-11 est un avion extrêmement intéressant au niveau de ses caractéristiques mais beaucoup de pilotes ont de la difficulté à être à la hauteur de ses capacités dans la vraie vie. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison qu’il y a eu beaucoup d’écrasements avec ce type d’appareil. Étant donné sa consommation élevée de carburant, FedEx commencera à s’en départir dès 2015. La seule compagnie utilisant toujours le MD-11 pour transporter des passagers est KLM. Le MD-11 est devenu tristement célèbre lors de l’écrasement du vol de Swissair 111 au large de la Nouvelle-Écosse, le 2 septembre 1998. Il effectuait la liaison New-York vers Genève lorsque l’accident s’est produit: 229 personnes ont péri dans la catastrophe.

La capture d’écran est éditée pour lui donner un aspect plus réaliste mais également pour profiter de la lumière intéressante de cette fin de journée. Différentes images, sous plusieurs couleurs de compagnie, se retrouvent dans le présent site web sous la catégorie «simulation de vol» dans la section «photos virtuelles». Un vol Mexico City vers Denver, sous FSX, sera également affiché sous peu dans la section «vols virtuels exigeants«. Bonne visite!