La photo HDR de la redoute Dauphine ci-dessus comporte sept clichés aux ouvertures différentes. Le logiciel Photomatix les empile les uns par-dessus les autres pour créer un seul cliché. Cela permet de faire ressortir les zones les plus sombres tout en contrôlant le mieux possible les régions trop claires.
Pour un effet réussi, on doit tenir compte des facteurs suivants : type d’appareil-photo (idéalement plein format), usage d’un objectif grand-angle approprié, mise au point, heure, genres de nuages, trépied, câble de rallonge, vibrations du miroir de l’appareil-photo, vent, visibilité, grain photographique, profondeur de champ, obstacles mouvants devant l’objectif de la caméra et composition photographique.
J’emploie un Canon 5 DSr muni d’un objectif super grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L. La mise au point grâce à l’écran rétroéclairé de la caméra améliore la précision. Le choix de l’heure fait en sorte qu’on se soustrait à l’obscurité complète et profite de la fin de l’heure bleue. Les nuages n’empêchent pas la capture d’un arrière-plan éloigné et permettent un reflet des lumières de la ville dans le ciel.
On opte pour un trépied solide. Son poids additionnel annule les petites secousses et supporte un équipement photographique assez lourd. Le câble de rallonge évite de toucher la caméra avec la main au moment de la prise des sept photos.
Pour les appareils munis de miroir comme le Canon 5 DSr, on active le verrouillage de miroir. Ainsi, les vibrations provoquées par la rotation du miroir ont deux secondes pour s’effacer avant que le déclencheur ne saisisse la photo. Un vent faible diminue également les chances de vibrations.
Une visibilité moyenne permet une meilleure graduation des couleurs et des reflets. Ce soir, la brume joue bien son rôle. En utilisant un trépied, je limite fortement le grain photographique. L’ISO se situe donc à 200. La profondeur de champ n’engendre pas de problèmes, car le trépied évitera les mouvements causés par une longue exposition.
Étant donné que de nombreuses personnes visitent l’endroit en soirée, j’essaie de prendre chacune des sept photos entre deux passages de piétons. Ce n’est pas toujours possible, mais Photomatix peut enlever les « fantômes » au moment de la compilation des clichés. Il y a cependant une limite à cette fonction.
Le dernier point concerne la composition photographique. La photo ci-dessus est divisée en trois zones horizontales à peu près égales. Des lignes obliques de chaque côté au bas de la photo dirigent le regard vers le centre de l’image. Les cinq lumières de la redoute Dauphine et celles de la ville captent l’attention. Tous les plans possèdent des détails visibles et ne se perdent pas dans l’obscurité. Pour un meilleur équilibre, le cadrage ne tient pas compte d’un autre bâtiment imposant à la droite de la scène.
Voilà donc les quelques précautions prises au moment de capturer la scène en photographie de nuit HDR.
Le Vieux-Québec en hiver se révèle toujours passionnant à photographier. La météo changeante présente continuellement des opportunités nouvelles qu’il faut pouvoir saisir. De plus, pour un même système météorologique, chaque heure qui passe offre également une luminosité différente. Le photographe a l’embarras du choix.
Pour la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5DSr, je me suis positionné à un endroit qui est normalement interdit d’accès durant l’hiver. C’est pour cette raison que l’on ne voit que mes traces de pas dans la neige. Mais bon! Le risque était minimal et l’angle de vue parfait pour saisir le Château Frontenac.
Le lampadaire émet une lumière qu’il importe de corriger dans l’appareil-photo. Au lieu de « AWB », il faut plutôt sélectionner « tungstène ». Cet ajustement permet de refléter exactement ce que l’on voit, plutôt que de se retrouver avec des tons trop contrastés. La photographie HDR permet de corriger un peu les grands contrastes de luminosité.
Les lumières sur le toit du Château Frontenac éclairent la neige qui tombe tout autour du bâtiment. Cette neige permet d’obtenir des tons intéressants pour le ciel, même si l’heure bleue est passée depuis longtemps.
En ce qui a trait à la composition photographique, le muret et la clôture servent de point d’entrée dans la photo. Le lampadaire se situe à un point respectant la règle des tiers. Le bâtiment sur la droite bloque la vue et invite l’œil à continuer son exploration vers la gauche de la photo, ce qui amène le spectateur au Château Frontenac.
La photo ci-dessous, prise quelques minutes plus tard, utilise les escaliers comme point d’entrée dans la photo pour mener rapidement l’œil vers le Château Frontenac. Dans ce cas-ci, un format vertical se prête mieux à la scène.
La neige sur les rampes et les marches ajoute un effet d’alternance entre le noir et le blanc. Autrement, tout serait passablement foncé et on y perdrait un peu en intérêt. Un lampadaire à proximité émet une lumière ambiante suffisante pour éclairer la scène; j’ai cependant pris soin de ne pas inclure directement la source lumineuse dans la photo, car elle distrait le spectateur du sujet principal.
En hiver comme en été, je me sers d’un trépied pour réduire les vibrations de l’appareil-photo et améliorer la résolution dans les conditions de faible luminosité.
Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.
La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.
Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.
Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.
Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.
Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.
La région de St-Jacques de Leeds, au Québec, offre des opportunités très intéressantes pour les photographes amateurs de couleurs d’automne très variées.
Même
si la couleur rouge n’était plus dominante lors de mon passage dans le secteur,
les contrastes entre les conifères très foncés et les autres couleurs offraient
encore de très beaux paysages.
Pour la composition photographique de la photo ci-dessus, j’ai conservé une bonne partie du sentier. Ce dernier part de la route principale, où j’étais positionné, et se dirige tout en courbes jusqu’à la maison. Le sentier commence à gauche sur la photo de façon à amener l’œil de l’observateur vers la maison puis vers la forêt en arrière-plan. Ce positionnement permettait aussi de cacher une partie de la maison avec les arbres orangés.
En fin d’après-midi durant l’automne, la lumière est passablement moins violente que l’été. Il n’est pas nécessaire d’attendre beaucoup plus tard pour obtenir des effets intéressants. La scène ci-dessus offrait un contraste naturel intéressant entre le bleu du ciel et le riche ton orangé des arbres. J’ai conservé une partie du conifère au premier plan pour ajouter au dynamisme de la scène, tant par sa couleur fonçée que par sa position au premier plan.
La photo ci-dessus nécessitait obligatoirement l’utilisation du trépied. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L USM, qui sert surtout pour le portrait, nécessite moins de lumière que l’œil humain. Il a permis de rendre à merveille l’atmosphère et les couleurs quelques minutes avant l’arrivée de la nuit. Toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
Voici quelques photos de Vancouver et Victoria en Colombie-Britannique. Elles ont toutes été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
Dans le port de Vancouver, de nombreuses tours à condos ont été construites durant les dernières années. Plusieurs de ces tours offrent désormais des condos qui sont loués aux vacanciers à travers le système Airbnb, faisant directement compétition aux hôtels situés non loin de là. Je cherchais une façon d’utiliser les reflets de l’eau du port pour montrer une des tours et j’ai pu profiter de l’arrivée de ce goéland pour ajouter un peu de vie à la scène.
Les hydravions de tous types manoeuvrent continuellement dans le port de Vancouver. Les deux photos ci-dessous montrent un Turbo Otter de Saltspring Air en train d’accoster et une rangée de Beaver (DHC-2) de la compagnie Harbour Air stationnés après une longue journée de vols ininterrompus.
Dans le parc de Willows Beach, à Victoria, j’ai pu capter cet épervier de Cooper au moyen d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Les 50 mégapixels du capteur plein format ont facilité le recadrage visant à rapprocher l’oiseau. Ce dernier indisposait clairement les nombreux corbeaux qui se considèrent comme propriétaires de plein droit du territoire.
Le soir venu, les différents bateaux de pêche accostent aux quais du Fisherman’s Wharf de Victoria. Comme je me tenais sur un quai flottant, l’utilisation d’un trépied aurait été inutile car il y aurait eu des vibrations impossibles à éliminer. La solution était l’utilisation d’un objectif requérant peu de luminosité, tel que le Canon EF 50mm 1.4 USM. En augmentant l’ouverture du diaphragme en même temps que l’ISO, la photo pouvait être prise avec une vitesse d’obturation suffisamment élevée, empêchant le flou de bougé.
La photo ci-dessus représente le navire Harlequin, un transporteur de vrac construit en 2012 avec un tirant d’eau de 9.7 mètres. Il navigue sous le pavillon de complaisance de Chypre. Au moment de la prise de photo, le 18 juin 2017, il se trouvait devant la raffinerie Jean Gaulin de Lévis, au Québec, et s’apprêtait à traverser l’Atlantique en direction de Rouen en France. La raffinerie Jean Gaulin se classe au premier rang au Québec et au deuxième rang au Canada en ce qui a trait à la capacité de traitement de pétrole brut.
La photo a été prise à 21 :07, soit juste avant la nuit. Du fait que la prise de vue se faisait à partir de l’étage le plus élevé de la tour de bois du quai des Cageux, il y avait constamment des vibrations occasionnées par les gens qui montaient et descendaient. Les mouvements de la tour, s’additionnant au déplacement du navire faisaient en sorte que l’usage d’un trépied était à toute fin inutile. Il a donc fallu capturer la scène à main levée, augmentant sérieusement le risque de flou de bougé sur la photo.
Un objectif fixe Canon EF 85mm f/1.2 II USM installé sur un appareil-photo plein format Canon 5DSR a permis de sauver la mise. Le fait que cet objectif n’exige que très peu de lumière offre de la latitude supplémentaire. Bien sûr, il aurait été possible d’augmenter l’ISO à 6000 et plus pour compenser le manque de lumière, mais cela aurait dégradé la qualité de la photo. L’ISO a donc été limité à 2000, avec une vitesse d’obturation de 1/200 sec et une ouverture de 1.6.
De façon à limiter les risques d’obtenir une photo floue, il a été nécessaire de suivre le mouvement du navire avec l’appareil-photo. Plus le navire apparaissait immobile dans le viseur et meilleures étaient les chances d’obtenir une photo bien définie.
Comme le navire était tout de même plus éloigné qu’il n’y paraît sur la photo ci-dessus, un recadrage a été nécessaire pour le rapprocher. Si l’ISO avec été trop élevé au départ, le grain photographique aurait été beaucoup trop gros suite au recadrage et la photo en aurait souffert. Avec un ISO limité à 2000, l’image conservait tout de même un minimum de définition.
Pour d’autres photos de navires sur mon site web, cliquez sur le lien suivant : Photographie de navires
Les amateurs de photographie savent que les plus belles heures pour exercer leur loisir sont tôt le matin ou tard en journée, mais avant l’arrivée de la nuit. C’est à ce moment que l’on bénéficie des couleurs les plus douces et souvent les plus spéciales.
La côte de l’Île de Vancouver possède ce qu’il faut pour attirer toutes les catégories de photographes: la vie sauvage abonde, le brouillard est souvent présent en matinée et en soirée au-dessus des plans d’eau et les montagnes sont visibles presque partout.
De passage en Colombie-Britannique, j’avais noté le nombre élevés de navires de la marine marchande qui circulent au large du détroit Juan de Fuca. Mais les photographier en plein jour aurait donné des photos assez moyennes. Pas facile cependant de se lever aux petites heures pour planter le trépied sur la plage; cependant, cela donne toujours des résultats intéressants.
Le seul problème pour la photographie de navires est que ces derniers circulent souvent très loin du photographe et qu’ils sont, de ce fait, minuscules et inintéressants une fois sur la photo. Cependant l’appareil-photo Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels permettent de régler ce problème : de nouvelles expériences photographiques sont alors possibles.
La scène ci-dessus a été captée à partir d’une plage de Victoria, très tôt le matin. Il fallait s’assurer de l’immobilité la plus complète de l’appareil-photo car il faudrait plus tard procéder à un recadrage très important pour agrandir le navire. La moindre vibration serait alors amplifiée par l’agrandissement et la photo deviendrait inutilisable.
Voici donc la méthode utilisée : l’ISO était réglée à 250, le trépied planté dans le sable (mais pas dans la portion du sable qui est molle sinon le trépied se serait légèrement déplacé). De plus, le déclencheur à distance a été utilisé, de même que la fonction verrouillage du miroir. Pour assurer une mise au point optimale, celle-ci a été faite de façon manuelle en utilisant Liveview à un grossissement de 16X.
Un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM était installé sur l’appareil-photo avec la focale à 200mm. Un filtre ND gradué était installé pour compenser la grande luminosité occasionnée par le lever du soleil derrière les montagnes. Le fait d’être tôt sur la plage permettait également de bénéficier d’un vent minimal, limitant encore davantage les chances de vibrations du trépied. J’ai effectué plusieurs clichés et choisi de conserver la photo contenant un oiseau qui passait par là, de façon à ajouter une touche de vie à la scène.
Pour d’autres photos de navires affichées sur le présent site, cliquez sur le lien suivant:
Revenant du Vieux-Québec après une session photo, j’en ai profité pour faire un arrêt dans le secteur de l’Hôtel Le Concorde Québec. Les restaurants de l’avenue Grande Allée à Québec sont particulièrement bien illuminés, ce qui est idéal pour obtenir des photos vivantes.
Les multiples photos montrent le restaurant Pot de vin, qui a remplacé le Voo Doo Grill et qui est maintenant associé au Maurice Nightclub. Il est également possible d’apercevoir une partie du restaurant Cosmos, situé sous le Pot de vin.
Une grande affiche a été apposée sur un mur de l’Hôtel Le Concorde Québec annonçant la Série Cubaine 2016, des parties de baseball entre l’équipe de Cuba et les Capitales de Québec durant l’été 2016.
La photo ci-dessous montrant le véhicule noir en mouvement a été un peu plus délicate à produire étant donné l’heure tardive et le fait que je désirais que nous puissions voir les gens clairement. Une vitesse d’obturation trop lente et tous les gens auraient été difficilement visibles. Une vitesse trop rapide aurait figé les gens et le véhicule, enlevant du dynamisme à la photo et exigeant du même coup une ISO beaucoup trop élevée, ce qui aurait causé une dégradation de la scène à cause du bruit numérique élevé.
Voici donc les ajustements qui ont été nécessaires : une ISO à 5000, ce qui est déjà suffisamment élevé, une ouverture à 5.0 pour obtenir une profondeur de champ acceptable et une vitesse d’obturation à 1/13, ce qui permet de voir le camion en mouvement, mais est suffisamment rapide pour figer des gens qui sont en attente aux feux de circulation. J’avais tenté une photo avant que les gens s’immobilisent aux feux, mais tout était flou. Le fait d’attendre que les feux tournent au rouge pour les piétons a permis de les immobiliser tout en préservant le mouvement du véhicule.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR monté sur trépied, avec un déclencheur à distance et la fonction du verrouillage de miroir activée pour réduire les vibrations de l’appareil-photo. De même, Liveview et une mise au point manuelle ont été utilisés pour assurer la netteté de l’image lors de cette session de photographie de nuit.
Voici quelques photos récentes prises au mois de mai 2016, au moyen d’un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Je me trouvais sur l’Île d’Orléans pour la session photo, du côté de la promenade Horatio Walker à Sainte-Pétronille.
Ci-dessus, le navire Shelduck, battant pavillon libérien (Monrovia), vient de franchir le passage étroit entre l’île d’Orléans et Lévis en mai 2016. Ce navire, construit en 2012, est utilisé pour le transport en vrac. À l’arrière-plan il est possible de voir la Ville de Québec, avec le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Québec.
La photo ci-dessous montre le Silver Carla (Majuro), un navire-citerne servant au transport de produits chimiques, amarré aux installations du Port de Québec. Le navire a été construit en 2014 et utilise le pavillon de complaisance des Marshall Islands.
Ci-dessous, le pétrolier Cap Jean de la compagnie Euronav s’approche de l’île d’Orléans. Ce pétrolier devait initialement être baptisé St-Jean, mais le nom ayant une connotation religieuse, cela était susceptible d’occasionner des problèmes dans certaines parties du globe. Le nom Cap Jean fût donc choisi.
La photo ci-dessous, prise également à partir de l’île d’Orléans, offre une vue intéressante de la Ville de Québec juste avant la nuit. Les nouveaux ajouts lumineux sur l’Hôtel Le Concorde Québec sont visibles à une bonne distance. Au premier plan se trouve le navire Laurentia Desgagnés.
Ci-dessous, le Nilufer Sultan fait route vers le Port de Québec. Construit en 2008, ce navire-citerne de produits pétroliers arbore le pavillon de complaisance des Marshall Islands.
La photo ci-dessous montre le navire pétrolier Sloman Herakles, de St. John’s au Canada, passant devant Québec en mai 2016. Il navigue sous pavillon Antigua and Barbuda et se dirige vers Sarnia en Ontario.
Les deux photos ci-dessous montrent le navire porte-conteneurs Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd. J’ai choisi de transformer la première photo en noir et blanc, car le navire se détachait difficilement de l’arrière-plan. Il est actuellement légèrement incliné puisqu’en virage vers la droite lors de son rapprochement de l’île d’Orléans. Sur la photo suivante, on aperçoit en arrière-plan la cheminée fumante de la compagnie Papiers White Birch, autrefois appelée Daïshowa puis Stadacona.
Ci-dessous le chimiquier Mayaro (Japon) arrive à la hauteur de Québec en mai 2016.
Prise de photos en soirée
La prise de photos de navires en soirée, avec une ISO la plus petite possible, suppose l’utilisation d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir pour éviter les vibrations. L’idéal est d’installer le trépied à un endroit à l’abri du vent en s’assurant que la courroie de l’appareil-photo est bien immobilisée. Nul besoin d’utiliser un filtre polarisant à cette heure de la journée : cela ne ferait que nuire à la qualité de la photo.
Le Canon 5DSR permet de prendre la photo en deux temps pour limiter encore davantage les vibrations. Le premier déclenchement lève le miroir et, deux secondes plus tard, un deuxième déclenchement automatique sert à prendre la photo. Pour plus de netteté de l’image, il convient d’utiliser la fonction Liveview avec grossissement 16X et de faire la mise au point de façon manuelle.
Les risques associés à la photographie!
Sur l’île d’Orléans, beaucoup de visiteurs se servent de la berge pour laisser leur chien se promener en toute liberté. Cela n’est pas sans causer quelques risques lorsque ces animaux qui ne sont pas tenus en laisse décident que vous-même, votre trépied et votre équipement photographique représentez un danger pour un maître qu’ils se doivent de protéger… Avis aux intéressés!
Pour d’autres photos de navires affichées sur le présent site, cliquez sur le lien suivant:
Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…
Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé
Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.
Test de grossissement avec le Canon 5DSR
Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.
Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.
Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.
De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.
J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.
Repenser la photographie
Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.
Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.
Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.
La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.
Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :
Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels
Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.
La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.
Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.
Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.
Effet de mirage supérieur (mirage froid)
La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.
Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :
Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.
Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.
Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.
La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).
Le Maersk Pembroke à main levée
La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.
Les couleurs produites par le Canon 5DSR
Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.
Photographie de nuit
Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…
La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.
Les images par seconde du Canon 5DS(R)
Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.
L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…
Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…
Pour d’autres photos de nuit, cliquez sur le lien suivant sur mon site :