Voici quelques photos de la nature et du Vieux-Québec pendant qu’il reste encore des feuilles dans les arbres. Cette année, les couleurs d’automne sont spectaculaires et les feuilles restent accrochées aux arbres plus longtemps, car le gel retarde de plus d’une semaine sur la moyenne normale. Cela permet de multiplier les sorties et d’emmagasiner les souvenirs!
Pas besoin d’aller bien loin pour trouver des arbres aux couleurs d’automne magnifiques à Québec. Mais on doit cependant s’activer pour les photographier, car le spectacle ne dure pas longtemps, spécialement avec les feuilles rouges.
N’étant pas encore prêt à quitter les belles couleurs de l’automne, voici une des dernières photos de cette saison en 2022 : le commerce « Café La Maison Smith » sur l’Île d’Orléans. Quand on veut faire tranquillement le tour de l’île, on s’arrête en premier dans ce commerce pour un bon café et un croissant à emporter.
Dès que le visiteur entre dans le café, la relaxation commence. Puis vient les « 42 milles de choses tranquilles » du chanteur Félix Leclerc. Quelques heures plus tard, on quitte l’île frais et bien détendu!
Il ne reste plus que quelques feuilles dans les arbres de cette clairière à Québec, mais la scène conserve tout son charme. L’arbre brisé coupe le paysage en diagonale et guide le regard vers le centre de la photo, là où se trouve une petite mare dans laquelle se reflète en partie le ciel bleu.
Pour moi, cet endroit paisible représente l’inverse de ce que l’on voit continuellement comme représentation standardisée de l’automne, sans pourtant y perdre en intérêt.
Les couleurs d’automne sont particulièrement intenses au Québec vers la fin de la première semaine d’octobre. Plutôt que de s’en tenir à de la photographie de paysage pure en cadrant seulement les arbres et les montagnes, on peut choisir d’inclure au premier plan le résultat du travail d’une ou plusieurs personnes. Loin de distraire, l’addition de personnes ou d’objets reliés aux activités quotidiennes augmente souvent l’intérêt d’une photo.
Dans la photo ci-dessus, un pomiculteur de l’Île d’Orléans étale sa récolte.
Une autre belle période pour les commerçants de la ville de Québec commence avec l’arrivée de multiples navires de croisière chaque automne. Non seulement les milliers de touristes déferlent dans le Vieux-Québec et son quartier Petit-Champlain, mais il faut également réapprovisionner les navires en prévision de la continuation du voyage.
En ce qui concerne la technique de photographie, la promenade des Gouverneurs et son escalier agit ici comme point d’entrée vers le centre de la photo ci-dessus. Il importe naturellement de conserver au passage quelques couleurs d’automne, car elles sont si éphémères. Un objectif grand-angle aide à la composition photographique, mais il déforme à coup sûr les lampadaires à gauche de la photo, qui ont dû être redressés au moyen d’un logiciel de traitement de l’image. Enfin, la règle des tiers s’appliquait naturellement pour mettre en valeur la vue magnifique s’offrant à partir des hauteurs de Québec.
Le tour de L’Îsle-aux-Coudres en vélo représente un bon exercice et même unprojet de photographiepour les amateurs de photographie de paysage. Les informations suivantes vous aideront donc autant pour l’exercice que pour la planification d’un voyage de photographie…
Le traversier se prend à St-Joseph-de-la-Rive, juste en bas de la côte des Éboulements. Le transport est gratuit, mais il faut s’assurer d’être dans la file d’attente trente minutes avant le départ : si vous arrivez trop à la dernière minute, vous devrez prendre le prochain traversier, une heure plus tard. Le trajet ne prend qu’une quinzaine de minutes jusqu’à L’Îsle-aux-Coudres.
Une fois rendu sur l’île avec la voiture, vous montez la côte jusqu’à la première intersection et vous voyez immédiatement une église à gauche : c’est là que les automobilistes qui transportent des vélos se stationnent, et ce gratuitement.
La distance à couvrir n’étant que de 23 kilomètres, le tour de L’Îsle-aux-Coudres en vélo n’est pas vraiment difficile. Il n’y a que quelques côtes à gravir et elles peuvent être montées à pied à côté du vélo si le défi s’avère trop important. Le long de la route, vous trouverez ici et là des haltes pour vous reposer, des petites boutiques d’artisanat et quelques restaurants.
Faire le tour de l’île durant la basse saison est idéal si vous n’appréciez pas rouler en présence de trop nombreuses voitures. J’y ai été en septembre et je n’ai vraiment pas été incommodé par la circulation. La photo ci-dessus montre la vue que l’on a à l’automne, à partir du côté sud de l’île. Pendant plusieurs kilomètres, le cycliste bénéficie d’une vue parfaite du fleuve St-Laurent et la route est directement sur le bord des berges.
Il y a de beaux points de vue tout au long du trajet. Ci-dessus, une vue des montagnes au loin qui se trouvent sur la rive nord du St-Laurent.
Le vent est le facteur principal à considérer lorsque vous faites le tour de l’île. Dans la photo ci-dessus, le vent est suffisamment fort pour que la fumée de cheminée du navire MSC Annick aille dans la même direction que le bateau, plutôt que de se perdre graduellement vers l’arrière.
C’est donc dire que lors des jours de grands vents, il y a un côté de l’île où vous devrez faire plus d’efforts en tant que cycliste, mais vous serez ensuite récompensé avec un bon vent de dos dans la seconde portion du trajet.
Une dernière photo prise lors du trajet de retour en traversier. Les vents forts en altitude ont visiblement un effet sur la structure des nuages.
Bonne randonnée, et possiblement bonne session photo!
La photo ci-dessus a été prise dans les environs de Saint-Léon-de-Standon, dans la province de Québec, à l’automne 2021.
Je m’arrête souvent pour photographier les belles couleurs d’automne, mais cette fois-ci, la scène présentait un intérêt supplémentaire : un cirrus en demi-cercle à inclure dans la composition photographique.
De tous les nuages cirriformes présents dans la région cette journée-là, celui-ci détonnait de façon remarquable. C’était la première fois que je pouvais observer ce nuage de haute altitude avec une forme aussi particulière. Il n’y avait plus qu’à se positionner correctement pour que le nuage se retrouve au-dessus de la maison dans la photo…
La photo ci-dessus a été prise en revenant d’une session de photographie dans le parc national de la Jacques-Cartier sur la route 175, près de Québec. La chute rapide des températures en début de soirée a permis la formation rapide des nuages bas dans la vallée. Les couleurs d’automne et les effets du soleil couchant sur les nuages aident à rendre le paysage plus vivant. La photographie de paysage est souvent le fruit d’une planification sérieuse; mais il ne faut pas non plus négliger les opportunités imprévues, comme c’est le cas ici.
La route 175 est très utilisée par les camions lourds pour les trajets entre Québec et le Saguenay-Lac-Saint-Jean. J’ai donc attendu un peu pour qu’un poids lourd se rapproche suffisamment pour l’inclure dans la photo.