Le fleuve Saint-Laurent étant un cours d’eau assez difficile à naviguer, la loi canadienne oblige les capitaines de certains gros navires à accepter que des pilotes locaux connaissant parfaitement les particularités de la voie maritime montent à bord pour les trajets les plus risqués.
Une fois que le pilote québécois aide la capitaine Explora 1, parce qu’il s’agit bien d’une capitaine cette fois-ci, le navire poursuit sa route vers Québec en contournant l’île d’Orléans, comme le montre la photo ci-dessous. Après avoir joué son rôle de taxi des mers, la petite embarcation des pilotes du St-Laurent s’éloigne du navire et revient au Bassin Louise du port de Québec.
Serena Melani, « première femme au monde à mener un navire de croisière hors d’un chantier naval », assure une approche en douceur du Explora 1 pour le quai 30 du port de Québec. Ce navire tout neuf a complété ses essais en mer en avril 2023 et Québec fait partie des premières destinations prévues au calendrier de l’année 2023.
Tous les capitaines aimeraient bien accoster au populaire quai 22, car ce dernier offre une vue parfaite sur le Château Frontenac. Mais en cette belle journée d’octobre, le Norwegian Sky occupe déjà l’endroit.
Le navire de croisière Norwegian Joy, qui jauge près de 168 000 tonnes, fait partie des plus gros vaisseaux qui accostent dans le Vieux-Québec en automne.
Il peut accueillir 3852 passagers et, pour le service à bord, on compte 1851 membres d’équipage, soit presque un employé pour deux vacanciers. Sa construction date de 2017. Malgré son jeune âge, il a bénéficié de rénovations en 2020.
Dans la photo ci-dessus, vous observez en haut à gauche un tube transparent surélevé au-dessus du pont supérieur. Au moyen d’un grossissement de la photo, on s’aperçoit que des personnes glissent à grande vitesse, la tête en bas, à l’intérieur de cette glissade d’eau. Le cliché ci-dessous vous aidera à mieux voir le type en maillot de bain rouge et bleu qui passe à vive allure. On doit régler la vitesse d’obturation de l’appareil-photo à 1/2000 pour éviter un flou de bougé.
Cette journée-là, je n’emportais qu’un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM. J’ai dû recadrer quelque peu pour grossir la photo, mais on aperçoit tout de même assez bien la scène. Une partie du tube donne au sportif l’impression qu’il plonge soudainement vers le sol, car l’installation dépasse des côtés du navire.
Pendant que les gens s’amusent sur le pont supérieur, toute une équipe s’affaire à ravitailler le navire et assurer sa sécurité. On peut même observer, dans la photo ci-dessus, un chien qui fait le tour des palettes avec son maître pour détecter les possibles produits dangereux ou illicites.
Voici une dernière photo du Norwegian Joy prise de l’intérieur d’une passerelle en cèdre récemment construite près du quai 22 du port de Québec. Le soleil qui filtre à travers les barreaux offre un beau jeu de lumière, le tout capté par un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM réglé sur 11 mm. On améliore encore l’effet en utilisant le mode pseudo HDR offert par les logiciels de traitement numérique.
L’automne à Québec annonce l’arrivée en grand nombre de bateaux de croisière. Certaines journées voient l’arrivée et le départ de cinq navires. Tous ces passagers débarquent par milliers dans le Vieux-Québec et font le bonheur des commerçants. Pour une première fois à Québec, on pouvait récemment apercevoir le paquebot Mein Schiff 6 amarré au quai 22 du port de Québec.
L’inscription « Mein Schiff » sur le côté signifie « mon bateau » en allemand. Notez la majuscule obligatoire pour le nom commun « Schiff » dans cette langue. Les noms communs s’écrivent en minuscule en français. On observe aussi la mention « Wohlfüllen » sur le côté, qui évoque quelque chose comme « sentiment de bien-être ».
Ce bateau de croisière qui arrive de l’Europe comporte 15 ponts et peut accueillir 2517 passagers. Plus de 1000 employés assurent le service à bord. Pour ce voyage à Québec, il emporte surtout des Allemands. La société qui ravitaille le paquebot à Québec se nomme Hapag Lloyd. Elle bénéficie d’un rayonnement international et est également de propriété allemande.
Hapag Lloyd possède aussi des navires porte-conteneurs et des avions-cargo. Je travaillais à Iqaluit (code d’aéroport CYFB et anciennement connu sous Frobisher Bay), sur la Terre de Baffin, lorsque j’ai pu apercevoir un Boeing 737 tout neuf aux couleurs de la compagnie. Il arrivait de Boeing Field (KBFI) et transitait par le Canada pour le dédouanement et le carburant avant de poursuivre sa route vers l’Allemagne.
La prochaine destination du Mein Schiff 6 en quittant Québec sera Charlottetown sur l’Île-du-Prince-Édouard.
Vous désirez tenter une excursion qui sort de l’ordinaire dans la région de Québec? Essayez ce qui suit : si vous avez une voiture, commencez par vous stationner (gratuitement) dans un des espaces disponibles au domaine Cataraqui. Le nouvel escalier conçu en 2022 dans la forêt derrière le domaine permet de passer des hauteurs de Sillery jusqu’au bas de la falaise donnant accès à la Promenade Samuel-De Champlain (Notez cependant que la promenade n’est pas entretenue l’hiver). Marcher de cet endroit jusqu’au quartier Petit-Champlain dans le Vieux-Québec prend deux heures, sans vous presser. Si vous faites la randonnée à l’automne, il vous sera même possible d’observer les navires de croisière.
Ci-dessus, une section seulement du navire de croisière Caribbean Princess amarré dans le port de Québec. Quand on parle d’un hôtel flottant, ce bateau en est un bon exemple.
Vous avez maintenant l’option de demeurer dans le Vieux-Québec aussi longtemps que vous le désirez, pour ensuite emprunter la rue St-Jean et marcher quelques minutes jusqu’à Place d’Youville. Là, vous prenez l’autobus #25 qui vous ramènera confortablement sur le chemin St-Louis, à un arrêt très près de l’endroit où vous avez stationné votre voiture initialement.
Une super belle journée qui vous aura permis de faire de l’exercice, voir le fleuve et les beautés du Vieux-Québec et ne vous aura finalement coûté que le prix d’un billet d’autobus, soit près de $4.00.
Ces deux porte-conteneurs qui sont récemment passés devant Québec m’ont rappelé une nouvelle récente concernant les installations du Port de Québec pour accueillir des porte-conteneurs toujours plus gros.
Pour prendre cette photo, j’ai attendu que le Quebec Express ait terminé son virage à l’ouest de l’Île d’Orléans. La distance photographique entre les deux navires diminuant constamment, le devant du MSC Paola devient graduellement un cadre artificiel qui incorpore le Quebec Express.
Durant une belle journée d’automne à Québec, un détour s’impose par la promenade des Gouverneurs. Cette promenade est accessible par la terrasse Dufferin et le parc des Champs-de-Bataille. L’escalier compte quelques centaines de marches, mais l’effort en vaut la peine.
À cette période de l’année, plusieurs bateaux de croisière, dont le MS Zuiderdam, accostent au Port de Québec. Pour les amateurs de photographie, cela ajoute un intérêt supplémentaire.
La composition photographique de la photo ci-dessus demandait passablement d’attention car il était nécessaire d’inclure plusieurs éléments essentiels en évitant cependant de trop charger la photo.
La difficulté principale était la très grande différence de luminosité entre l’arrière-plan et l’arbre au premier plan. L’utilisation de fichiers RAW a été essentielle lors du travail de correction de luminosité avec Photoshop. La photo a été effectuée au moyen d’un appareil-photo Canon 5DSR.
Le navire de croisière Zuiderdam a une capacité de 1916 passagers et a effectué sa première croisière en 2002. Il appartient à la Holland America Line. Plusieurs œuvres d’art se trouvent à bord, dont un tableau de la reine Béatrix (sans surprise!) peint par l’artiste Andy Warhol.
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En juillet 2017, le voilier quatre-mâts chilien Esmeralda est accosté à Québec pour le RDV 2017. Son arrivée a été spectaculaire, avec tout l’équipage qui a chanté pendant plusieurs minutes pour le public installé sur le quai.
De façon à éviter toute distraction inutile, la photo avec capteur plein format a été prise en mode portrait et le cadrage a été fait de façon passablement serrée pour mettre en valeur les membres d’équipage installé très haut le long des mâts.
La photo ci-dessous offre un autre point de vue des mâts du voilier, en mettant davantage l’importance sur les chaises de couleur qui sont directement installées dans un bassin d’eau et permettent aux touristes de se rafraîchir un peu durant la chaude journée de juillet.
L’objectif grand-angle utilisé pour l’occasion était un Canon 14mm f/2.8L. La composition fait en sorte que les lignes obliques partent du bassin et pointent directement vers le voilier.
Lorsque le rendez-vous naval 2017 s’est terminé, beaucoup de petites embarcations sont venues à la rencontre des grands voiliers pour les accompagner au moment du départ de Québec et le long du voyage autour de l’île d’Orléans. Dans la photo ci-dessous, il est possible d’apercevoir le navire de croisière Maasdam qui avait été positionné de façon différente dans le Port de Québec, pour accommoder tous les voiliers au moment du RDV 2017.
Ci-dessous, le voilier Esmeralda fait route vers le nord de l’île d’Orléans, après la parade finale du départ. À gauche sur la photo, on peut voir le Château Frontenac et, directement derrière l’Hôtel le Concorde Québec avec son anneau où se trouve le restaurant tournant offrant une vue imprenable sur Québec. La photo à main levée a été prise à partir de l’île d’Orléans avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Ce dernier est muni d’un stabilisateur intégré.
Il aurait cependant été passablement difficile d’obtenir un recadrage aussi important sans la capacité du capteur plein format de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR. Étant donné la grande étendue d’eau entre l’appareil-photo et le voilier, il se peut que vous notiez l’effet de mirage, malgré la dimension réduite de l’image présentée ici.
Je croyais que l’équipage utiliserait toutes les voiles une fois le voilier passé l’île d’Orléans, mais ce ne fût pas le cas. La photo ci-dessous a été prise à partir du haut de la tour de bois située à l’extrémité nord-est de l’île d’Orléans, alors que l’Esmeralda navigue toujours à l’aide des moteurs. Cependant, faute de voiles, j’ai pu bénéficier pour la composition photographique d’un magnifique champ fleuri, d’un navire de la marine marchande et d’une ligne d’horizon montrant la chaîne des Appalaches. Le tout a été capté à main levée avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM et recadré légèrement par la suite.
Une règle des tiers approximative a été suivie : la photo est divisée en trois sections horizontales passablement égales et le voilier se trouve sur une ligne des tiers verticale.
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Le Queen Mary 2 effectue annuellement quelques visites dans le Port de Québec durant la période automnale. Inutile de dire qu’il attire toujours son lot de curieux. Le navire transporte 2620 passagers qui ont tôt fait d’envahir le Vieux-Québec.
Pour photographier ce superbe navire et l’architecture des maisons du Vieux-Québec, il valait la peine d’attendre la tombée du jour, au moment où les couleurs sont beaucoup plus douces. J’aurais pu choisir de faire un plus gros plan du Queen Mary 2, mais, ce faisant, la photo aurait été moins dynamique, car la ruelle du quartier Petit-Champlain et ses piétons auraient été absents de la scène.
La portion de ciel dans la photo est volontairement réduite, car elle ne présente que peu de détails par rapport à tous les autres sujets dans la scène. Le devant du Queen Mary 2 a délibérément été situé dans le coin supérieur droit de la photo puisque c’est vers cette portion de l’image que l’œil termine son inspection de ce qui se passe dans une scène.
Il fallait voir le nombre de badauds installés sur la terrasse Dufferin, la plupart avec un appareil-photo à la main, tentant de capturer la scène. Toutes ces personnes en déplacement sur la terrasse de bois faisaient cependant en sorte que cette dernière vibrait continuellement. L’usage d’un trépied, normalement efficace pour figer toute photo, n’était ici utile qu’à condition que le temps de pose soit passablement réduit par rapport à ce qu’il aurait normalement dû être, pour éviter le flou de bougé à basse vitesse. L’ISO fût donc augmentée en conséquence.
Tout de même, la photo, prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR, représente bien l’atmosphère qui régnait en ce soir d’automne 2016 dans le Vieux-Québec.
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Voici quelques photos récentes prises au mois de mai 2016, au moyen d’un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Je me trouvais sur l’Île d’Orléans pour la session photo, du côté de la promenade Horatio Walker à Sainte-Pétronille.
Ci-dessus, le navire Shelduck, battant pavillon libérien (Monrovia), vient de franchir le passage étroit entre l’île d’Orléans et Lévis en mai 2016. Ce navire, construit en 2012, est utilisé pour le transport en vrac. À l’arrière-plan il est possible de voir la Ville de Québec, avec le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Québec.
La photo ci-dessous montre le Silver Carla (Majuro), un navire-citerne servant au transport de produits chimiques, amarré aux installations du Port de Québec. Le navire a été construit en 2014 et utilise le pavillon de complaisance des Marshall Islands.
Ci-dessous, le pétrolier Cap Jean de la compagnie Euronav s’approche de l’île d’Orléans. Ce pétrolier devait initialement être baptisé St-Jean, mais le nom ayant une connotation religieuse, cela était susceptible d’occasionner des problèmes dans certaines parties du globe. Le nom Cap Jean fût donc choisi.
La photo ci-dessous, prise également à partir de l’île d’Orléans, offre une vue intéressante de la Ville de Québec juste avant la nuit. Les nouveaux ajouts lumineux sur l’Hôtel Le Concorde Québec sont visibles à une bonne distance. Au premier plan se trouve le navire Laurentia Desgagnés.
Ci-dessous, le Nilufer Sultan fait route vers le Port de Québec. Construit en 2008, ce navire-citerne de produits pétroliers arbore le pavillon de complaisance des Marshall Islands.
La photo ci-dessous montre le navire pétrolier Sloman Herakles, de St. John’s au Canada, passant devant Québec en mai 2016. Il navigue sous pavillon Antigua and Barbuda et se dirige vers Sarnia en Ontario.
Les deux photos ci-dessous montrent le navire porte-conteneurs Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd. J’ai choisi de transformer la première photo en noir et blanc, car le navire se détachait difficilement de l’arrière-plan. Il est actuellement légèrement incliné puisqu’en virage vers la droite lors de son rapprochement de l’île d’Orléans. Sur la photo suivante, on aperçoit en arrière-plan la cheminée fumante de la compagnie Papiers White Birch, autrefois appelée Daïshowa puis Stadacona.
Ci-dessous le chimiquier Mayaro (Japon) arrive à la hauteur de Québec en mai 2016.
Prise de photos en soirée
La prise de photos de navires en soirée, avec une ISO la plus petite possible, suppose l’utilisation d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir pour éviter les vibrations. L’idéal est d’installer le trépied à un endroit à l’abri du vent en s’assurant que la courroie de l’appareil-photo est bien immobilisée. Nul besoin d’utiliser un filtre polarisant à cette heure de la journée : cela ne ferait que nuire à la qualité de la photo.
Le Canon 5DSR permet de prendre la photo en deux temps pour limiter encore davantage les vibrations. Le premier déclenchement lève le miroir et, deux secondes plus tard, un deuxième déclenchement automatique sert à prendre la photo. Pour plus de netteté de l’image, il convient d’utiliser la fonction Liveview avec grossissement 16X et de faire la mise au point de façon manuelle.
Les risques associés à la photographie!
Sur l’île d’Orléans, beaucoup de visiteurs se servent de la berge pour laisser leur chien se promener en toute liberté. Cela n’est pas sans causer quelques risques lorsque ces animaux qui ne sont pas tenus en laisse décident que vous-même, votre trépied et votre équipement photographique représentez un danger pour un maître qu’ils se doivent de protéger… Avis aux intéressés!
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Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…
Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé
Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.
Test de grossissement avec le Canon 5DSR
Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.
Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.
Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.
De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.
J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.
Repenser la photographie
Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.
Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.
Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.
La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.
Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :
Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels
Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.
La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.
Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.
Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.
Effet de mirage supérieur (mirage froid)
La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.
Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :
Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.
Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.
Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.
La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).
Le Maersk Pembroke à main levée
La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.
Les couleurs produites par le Canon 5DSR
Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.
Photographie de nuit
Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…
La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.
Les images par seconde du Canon 5DS(R)
Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.
L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…
Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…
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