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Le vraquier Ferbec devant Québec

Navire vraquier Ferbec de la compagnie CSL devant Québec en mai 2017
Navire vraquier Ferbec de la compagnie CSL devant Québec en mai 2017
Le navire vraquier Ferbec de la compagnie CSL en 2017
Le navire vraquier Ferbec de la compagnie CSL en 2017

La photo ci-dessus représente le vraquier Ferbec de la compagnie CSL (Canada Steamship Lines). Il a été construit en 2002 et fait régulièrement la navette entre Sorel et la Côte-Nord pour le transport de minerai. On le voit ici devant Québec en mai 2017, avec Lévis en arrière-plan.

La photo a été prise au moyen d’un Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.

Plutôt que de ne prendre que le navire en gros plan, j’ai cru préférable de la garder un peu à distance et de le photographier au moment où il se retrouvait, dans le viseur de l’appareil-photo, partiellement entouré de végétation.

La météo était très changeante dans les environs de Québec. Sur la rive nord, le ciel était surtout composé de cirrus tandis que sur la rive sud du fleuve de bonnes averses de pluie s’échappaient des cumulus bourgeonnants.

Étant donné qu’il n’y avait que peu de nuages sur la rive nord du fleuve, la lumière du soleil couchant, légèrement voilée par les cirrus, frappait directement le côté du bateau, ajoutant du dynamisme à la scène.

Malgré cette météo instable, il n’y avait que peu de vent sur le fleuve, ce qui a amélioré la qualité des reflets du navire. Tous les éléments étaient désormais présents pour saisir le passage du Ferbec devant la Ville de Québec.

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En Colombie-Britannique les navires sont en sécurité

Un sauveteur s'assure que les bateaux ne couleront pas...
Un sauveteur s’assure que les bateaux ne couleront pas…

Au moment de terminer une grande randonnée autour de Stanley Park, en Colombie-Britannique, j’ai aperçu ce sauveteur bien écrasé dans sa chaise et protégé du soleil par un grand parasol jaune.

Au loin, de nombreux navires étaient ancrés en attendant la marée appropriée pour se rendre jusqu’au Port de Vancouver. Tout dans cette scène était immobile.

Pourtant, la réalité était bien différente car en m’approchant j’ai aperçu devant le sauveteur une grande plage bondée de baigneurs. Le sauveteur devait garder les yeux bien ouverts.

L’interprétation la plus amusante était cependant de rendre la scène la plus tranquille possible, en ne photographiant ni la plage, ni les baigneurs. Cela donnait l’impression que le sauveteur avait la responsabilité d’assurer la sécurité des navires au loin.

En déplaçant légèrement la ligne d’horizon vers le haut pour ne voir que les navires et le sauveteur, le tour était joué. C’est un autre petit plaisir qu’offre la photographie de rue.

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Photographie de navires dans le détroit Juan de Fuca en Colombie-Britannique

Navire de la marine marchande dans le détroit Juan de Fuca au large de Victoria (2016)
Navire de la marine marchande dans le détroit Juan de Fuca au large de Victoria (2016)

Les amateurs de photographie savent que les plus belles heures pour exercer leur loisir sont tôt le matin ou tard en journée, mais avant l’arrivée de la nuit. C’est à ce moment que l’on bénéficie des couleurs les plus douces et souvent les plus spéciales.

La côte de l’Île de Vancouver possède ce qu’il faut pour attirer toutes les catégories de photographes: la vie sauvage abonde, le brouillard est souvent présent en matinée et en soirée au-dessus des plans d’eau et les montagnes sont visibles presque partout.

De passage en Colombie-Britannique, j’avais noté le nombre élevés de navires de la marine marchande qui circulent au large du détroit Juan de Fuca. Mais les photographier en plein jour aurait donné des photos assez moyennes. Pas facile cependant de se lever aux petites heures pour planter le trépied sur la plage; cependant, cela donne toujours des résultats intéressants.

Le seul problème pour la photographie de navires est que ces derniers circulent souvent très loin du photographe et qu’ils sont, de ce fait, minuscules et inintéressants une fois sur la photo. Cependant l’appareil-photo Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels permettent de régler ce problème : de nouvelles expériences photographiques sont alors possibles.

La scène ci-dessus a été captée à partir d’une plage de Victoria, très tôt le matin. Il fallait s’assurer de l’immobilité la plus complète de l’appareil-photo car il faudrait plus tard procéder à un recadrage très important pour agrandir le navire. La moindre vibration serait alors amplifiée par l’agrandissement et la photo deviendrait inutilisable.

Voici donc la méthode utilisée : l’ISO était réglée à 250, le trépied planté dans le sable (mais pas dans la portion du sable qui est molle sinon le trépied se serait légèrement déplacé). De plus, le déclencheur à distance a été utilisé, de même que la fonction verrouillage du miroir. Pour assurer une mise au point optimale, celle-ci a été faite de façon manuelle en utilisant Liveview à un grossissement de 16X.

Un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM était installé sur l’appareil-photo avec la focale à 200mm. Un filtre ND gradué était installé pour compenser la grande luminosité occasionnée par le lever du soleil derrière les montagnes. Le fait d’être tôt sur la plage permettait également de bénéficier d’un vent minimal, limitant encore davantage les chances de vibrations du trépied. J’ai effectué plusieurs clichés et choisi de conserver la photo contenant un oiseau qui passait par là, de façon à ajouter une touche de vie à la scène.

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Photographie: le Queen Mary 2 dans le Vieux-Québec

Le navire Queen Mary 2 dans le Port de Québec à l'automne 2016
Le navire Queen Mary 2 dans le Port de Québec à l’automne 2016

Le Queen Mary 2 effectue annuellement quelques visites dans le Port de Québec durant la période automnale. Inutile de dire qu’il attire toujours son lot de curieux. Le navire transporte 2620 passagers qui ont tôt fait d’envahir le Vieux-Québec.

Pour photographier ce superbe navire et l’architecture des maisons du Vieux-Québec, il valait la peine d’attendre la tombée du jour, au moment où les couleurs sont beaucoup plus douces. J’aurais pu choisir de faire un plus gros plan du Queen Mary 2, mais, ce faisant, la photo aurait été moins dynamique, car la ruelle du quartier Petit-Champlain et ses piétons auraient été absents de la scène.

La portion de ciel dans la photo est volontairement réduite, car elle ne présente que peu de détails par rapport à tous les autres sujets dans la scène. Le devant du Queen Mary 2 a délibérément été situé dans le coin supérieur droit de la photo puisque c’est vers cette portion de l’image que l’œil termine son inspection de ce qui se passe dans une scène.

Il fallait voir le nombre de badauds installés sur la terrasse Dufferin, la plupart avec un appareil-photo à la main, tentant de capturer la scène. Toutes ces personnes en déplacement sur la terrasse de bois faisaient cependant en sorte que cette dernière vibrait continuellement. L’usage d’un trépied, normalement efficace pour figer toute photo, n’était ici utile qu’à condition que le temps de pose soit passablement réduit par rapport à ce qu’il aurait normalement dû être, pour éviter le flou de bougé à basse vitesse. L’ISO fût donc augmentée en conséquence.

Tout de même, la photo, prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR, représente bien l’atmosphère qui régnait en ce soir d’automne 2016 dans le Vieux-Québec.

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Photographie avec le Canon 5DSR au Port de Montréal

J’ai passé quelques jours à Montréal en juin 2016, le temps de prendre quelques photos de la ville et du port. Je n’avais jamais vu autant de projets de construction en marche simultanément. On pouvait sentir l’empressement que tout soit terminé pour les fêtes du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Voici donc 2 % des photos prises (en fichiers RAW et JPEG) durant la session de photographie.

Photographie et architecture. Habitat 67 à Montréal
Photographie et architecture. Habitat 67 à Montréal

La photo ci-dessus représente Habitat 67, créé pour l’exposition universelle de 1967 par l’architecte Moshe Safdie. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint si vous désirez des détails supplémentaires concernant la conception et la construction d’Habitat 67 : Moshe Safdie et Habitat 67

En ce qui concerne la prise de photo, il était préférable d’attendre juste avant la nuit, pour pouvoir bénéficier d’une meilleure luminosité et permettre de mettre en évidence les reflets des sources lumineuses provenant des habitations. Plusieurs bateaux sont passés au moment des différentes prises de photos, ce qui a nui à chaque fois à l’homogénéité des reflets. Éventuellement, après plusieurs essais, j’ai pu bénéficier d’un moment où le plan d’eau était redevenu calme. L’ISO est au minimum, car cela limite le bruit numérique lors du recadrage de la photo.

Habitat 67 Montréal
Habitat 67 Montréal

Une exposition de quelques secondes a permis d’aplatir la surface de l’eau et de donner préséance aux reflets lumineux plutôt qu’aux vagues. Je me suis assuré que l’on voit les remorqueurs devant les habitations, car il me semblait qu’ils ajoutaient du dynamisme à la scène. Comme d’habitude, l’usage d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir ont permis de réduire les vibrations de l’appareil-photo. Liveview a été activé et la mise au point a été faite manuellement pour assurer la netteté de l’image.

La photo ci-dessous montre les silos à grains abandonnés du Vieux-Port de Montréal. Ils sont protégés depuis 1996 et se verront probablement attribuer un nouveau rôle dans la prochaine année, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.

Silos à grains du Vieux-Port de Montréal en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR.
Silos à grains du Vieux-Port de Montréal en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR.

Le vraquier Venture (autrefois Balder), construit en 2002 et appartenant à la compagnie CSL, était amarré au quai. J’ai donc tenté quelques photos, dont une photo avec un objectif grand-angle Canon 14 mm 2.8L.

Le navire vraquier Venture (de la compagnie CSL) à Montréal en 2016.
Le navire vraquier Venture (de la compagnie CSL) à Montréal en 2016.

Avoir un accès privilégié aux installations portuaires où le transbordement des cargaisons s’effectue aurait été vraiment intéressant, mais, étant donné que ce n’était pas le cas, il s’agissait alors de tenter de saisir à distance les activités du port, tout d’abord avec les voies ferrées, les trains et les bateaux au loin. L’usage d’un filtre polarisant a permis de faire ressortir les couleurs du côté ombragé des wagons. Le vénérable bâtiment de la brasserie Molson se devait d’être inclus dans la composition.

Vue du Port de Montréal, de la Brasserie Molson et du Pont Jacques-Cartier en 2016
Vue du Port de Montréal, de la Brasserie Molson et du Pont Jacques-Cartier en 2016

Ensuite, profitant de l’absence du filtre passe-bas et des capacités de grossissement très importantes fournies par le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR, il a été possible de capturer une partie des installations du port en recadrant le tout ultérieurement, sans perte de qualité, à l’aide d’un logiciel de traitement d’image. La photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L USM réglé à 70 mm.

Le Port de Montréal et les wagons avec conteneurs en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR
Le Port de Montréal et les wagons avec conteneurs en 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR

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Photographie de navires sur le fleuve St-Laurent devant Québec

Voici quelques photos récentes prises au mois de mai 2016, au moyen d’un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Je me trouvais sur l’Île d’Orléans pour la session photo, du côté de la promenade Horatio Walker à Sainte-Pétronille.

Le navire Shelduck (Monrovia) devant la Ville de Québec en 2016. La photo a été prise avec un Canon 5DSR
Le navire Shelduck (Monrovia) devant la Ville de Québec en 2016. La photo a été prise avec un Canon 5DSR

Ci-dessus, le navire Shelduck, battant pavillon libérien (Monrovia), vient de franchir le passage étroit entre l’île d’Orléans et Lévis en mai 2016. Ce navire, construit en 2012, est utilisé pour le transport en vrac. À l’arrière-plan il est possible de voir la Ville de Québec, avec le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Québec.

La photo ci-dessous montre le Silver Carla (Majuro), un navire-citerne servant au transport de produits chimiques, amarré aux installations du Port de Québec. Le navire a été construit en 2014 et utilise le pavillon de complaisance des Marshall Islands.

Le navire Silver Carla (Majuro) accosté au Port de Québec en mai 2016
Le navire Silver Carla (Majuro) accosté au Port de Québec en mai 2016

Ci-dessous, le pétrolier Cap Jean de la compagnie Euronav s’approche de l’île d’Orléans. Ce pétrolier devait initialement être baptisé St-Jean, mais le nom ayant une connotation religieuse, cela était susceptible d’occasionner des problèmes dans certaines parties du globe. Le nom Cap Jean fût donc choisi.

Le navire Cap Jean, propriété de la compagnie Euronav, devant Québec en 2016
Le navire Cap Jean, propriété de la compagnie Euronav, devant Québec en 2016

La photo ci-dessous, prise également à partir de l’île d’Orléans, offre une vue intéressante de la Ville de Québec juste avant la nuit. Les nouveaux ajouts lumineux sur l’Hôtel Le Concorde Québec sont visibles à une bonne distance. Au premier plan se trouve le navire Laurentia Desgagnés.

Le navire Laurentia Desgagnés devant la Ville de Québec lors d'une soirée de mai 2016
Le navire Laurentia Desgagnés devant la Ville de Québec lors d’une soirée de mai 2016

Ci-dessous, le Nilufer Sultan fait route vers le Port de Québec. Construit en 2008, ce navire-citerne de produits pétroliers arbore le pavillon de complaisance des Marshall Islands.

Le navire Nilufer Sultan devant la Ville de Québec en 2016. Le Château Frontenac et l'Hôtel Le Concorde Québec sont également visibles.
Le navire Nilufer Sultan devant la Ville de Québec en 2016. Le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Québec sont également visibles.

La photo ci-dessous montre le navire pétrolier Sloman Herakles, de St. John’s au Canada, passant devant Québec en mai 2016. Il navigue sous pavillon Antigua and Barbuda et se dirige vers Sarnia en Ontario.

Le navire Sloman Herakles (St. John's) devant Québec en 2016
Le navire Sloman Herakles (St. John’s) devant Québec en 2016

Les deux photos ci-dessous montrent le navire porte-conteneurs Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd. J’ai choisi de transformer la première photo en noir et blanc, car le navire se détachait difficilement de l’arrière-plan. Il est actuellement légèrement incliné puisqu’en virage vers la droite lors de son rapprochement de l’île d’Orléans. Sur la photo suivante, on aperçoit en arrière-plan la cheminée fumante de la compagnie Papiers White Birch, autrefois appelée Daïshowa puis Stadacona.

Photo noir et blanc du navire Toronto Express de la compagnie Hapag Lloyd devant les installations du Port de Québec en mai 2016
Photo noir et blanc du navire Toronto Express de la compagnie Hapag Lloyd devant les installations du Port de Québec en mai 2016
Le navire Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd près du Port de Québec en 2016. La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR
Le navire Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd près du Port de Québec en 2016. La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR

Ci-dessous le chimiquier Mayaro (Japon) arrive à la hauteur de Québec en mai 2016.

Le navire Mayaro (Tokyo) et le Château Frontenac de Québec en arrière-plan. Photo prise en 2016 avec un appareil-photo Canon 5DSR
Le navire Mayaro (Tokyo) et le Château Frontenac de Québec en arrière-plan. Photo prise en 2016 avec un appareil-photo Canon 5DSR

Prise de photos en soirée

La prise de photos de navires en soirée, avec une ISO la plus petite possible, suppose l’utilisation d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir pour éviter les vibrations. L’idéal est d’installer le trépied à un endroit à l’abri du vent en s’assurant que la courroie de l’appareil-photo est bien immobilisée. Nul besoin d’utiliser un filtre polarisant à cette heure de la journée : cela ne ferait que nuire à la qualité de la photo.

Le Canon 5DSR permet de prendre la photo en deux temps pour limiter encore davantage les vibrations. Le premier déclenchement lève le miroir et, deux secondes plus tard, un deuxième déclenchement automatique sert à prendre la photo. Pour plus de netteté de l’image, il convient d’utiliser la fonction Liveview avec grossissement 16X et de faire la mise au point de façon manuelle.

Les risques associés à la photographie!

Sur l’île d’Orléans, beaucoup de visiteurs se servent de la berge pour laisser leur chien se promener en toute liberté. Cela n’est pas sans causer quelques risques lorsque ces animaux qui ne sont pas tenus en laisse décident que vous-même, votre trépied et votre équipement photographique représentez un danger pour un maître qu’ils se doivent de protéger… Avis aux intéressés!

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https://www.euronav.com/fleet/all-vessels/

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Photographie : l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels

Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke passant le Pont de Québec, mai 2016
Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke passant le Pont de Québec, mai 2016

Un choix d’appareil-photo à faire

Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…

Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé

Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.

Test de grossissement avec le Canon 5DSR

Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.

M jaune du restaurant Mc Donald's pris avec un objectif de 50 mm...Difficile à voir, bien sûr!
M jaune du restaurant Mc Donald’s pris avec un objectif de 50 mm…Difficile à voir, bien sûr!

Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.

Test des possibilités du Canon 5DSR: le M jaune du restaurant Mc Donald's grossi avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Focale utilisée: 200mm.
Test des possibilités du Canon 5DSR: le M jaune du restaurant Mc Donald’s grossi avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Focale utilisée: 200mm.

Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.

Le M jaune du restaurant Mc Donald's, après un grossissement (focale 200mm) et recadrage à partir de l'appareil Canon 5DSR.
Le M jaune du restaurant Mc Donald’s, après un grossissement (focale 200mm) et recadrage à partir de l’appareil Canon 5DSR.

De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.

J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.

Repenser la photographie

Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.

Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.

Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.

Quartier Petit-Champlain Vieux-Québec Mai 2016
Quartier Petit-Champlain Vieux-Québec Mai 2016

La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.

Québécois défiant la gravité dans le Vieux-Québec, mai 2016
Québécois défiant la gravité dans le Vieux-Québec, mai 2016

Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :

Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels

Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.

La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.

Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.

Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.

Effet de mirage supérieur (mirage froid)

La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.

Effet de mirage froid. Navire et deux remorqueurs du groupe Ocean sur le St-Laurent approchant le Port de Québec, mai 2016
Effet de mirage froid. Navire et deux remorqueurs du groupe Ocean sur le St-Laurent approchant le Port de Québec, mai 2016

Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :

Port de Québec en mai 2016
Port de Québec en mai 2016

Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.

Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.

Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.

La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).

Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GSJZ — Air Canada Express) en finale pour l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016. Photo prise avec un DSLR Canon 5DSR.
Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GSJZ — Air Canada Express) en finale pour l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016. Photo prise avec un DSLR Canon 5DSR.

Le Maersk Pembroke à main levée

La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.

Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke sur le fleuve St-Laurent près de la Ville de Québec, mai 2016
Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke sur le fleuve St-Laurent près de la Ville de Québec, mai 2016

Les couleurs produites par le Canon 5DSR

Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.

Vue du Vieux-Québec à partir de la porte St-Louis, mai 2016
Vue du Vieux-Québec à partir de la porte St-Louis, mai 2016

Photographie de nuit

Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…

Photographie de nuit, Fontaine de Tourny et Basse-Ville de Québec, mai 2016
Photographie de nuit, Fontaine de Tourny et Basse-Ville de Québec, mai 2016

La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.

Photographie de nuit, avenue Grande-Allée, Ville de Québec mai 2016
Photographie de nuit, avenue Grande-Allée, Ville de Québec mai 2016

Les images par seconde du Canon 5DS(R)

Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.

L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…

Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…

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Photographie de navires: le YM Saturn, de la compagnie Yilmar, approchant Québec en 2014

Le navire YM Saturn, de la compagnie Yilmar, approche la Ville de Québec en 2014
Le navire YM Saturn, de la compagnie Yilmar, approche la Ville de Québec en 2014

Le YM Saturn est un navire de la marine marchande transportant des produits chimiques. Il appartient à la Yilmar Shipping and Trading, à Istanbul, en Turquie. Il a été construit en 2007 et utilise le pavillon Malte lors de ses déplacements internationaux. On le voit ici en rapprochement de la Ville de Québec, en 2014. À l’arrière-plan, il est possible d’apercevoir le pont de l’Île d’Orléans.

De façon à encadrer le navire lors de son approche, je me suis positionné sur le coin de la rue Buade dans le Vieux-Québec. Les arbres et la rue offraient un cadre naturel dans lequel il était possible de positionner le navire. Les conditions météo étaient variables, avec des averses dispersées qui ont permis d’obtenir une rue offrant quelques reflets. Le bateau était passablement loin, mais la perspective compressée créée par un objectif Canon 70-200mm 2.8 muni d’un doubleur donne l’impression d’une plus grande proximité.

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Photographie de navires

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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): Inukjuak FSS

La glace et les navires

(Histoire précédente : des raisins et des bleuets à Inukjuak)

Un opérateur radio à bord d'un navire ancré au large de Inukjuak vers 1982
Un opérateur radio à bord d’un navire ancré au large de Inukjuak vers 1982
La timonerie d'un navire de marchandise ravitaillant Inukjuak en 1982
La timonerie d’un navire de marchandise ravitaillant Inukjuak en 1982

Plusieurs bateaux naviguent le long des côtes de la baie d’Hudson et de la baie d’Ungava lorsque l’été arrive. Parfois, les spécialistes en information de vol (FSS) de Transports Canada à Inukjuak (CYPH) sont autorisés à monter à bord, le temps de quelques photos, comme cela a été le cas pour les deux photos ci-dessus.

Lorsque les navires effectuent de très longs trajets pour finalement atteindre les petits villages de la baie d’Hudson et de la baie d’Ungava, ils frappent régulièrement des petits morceaux de glace dans leur avancée. C’est à l’équipage de déterminer si la coque du bateau est suffisamment résistante pour emprunter le passage désiré.

Malheureusement, il n’est pas toujours possible de juger correctement de la situation et la coque du navire se brise alors sous l’impact avec le glacier. La photo ci-dessous montre le navire Kanguk, au large d’Inukjuak, à l’automne 1982, sa coque endommagée durant son voyage vers un des petits villages de la côte.

Coque brisée du Kanguk à Inukjuak
Coque brisée du Kanguk à Inukjuak

(Prochaine histoire : en route vers la deuxième mutation : Rouyn-Noranda FSS)

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Ouverture, ISO et vitesse

UN CHOIX À FAIRE

Vous devez constamment décider de la combinaison idéale entre les choix suivants : l’ouverture, la vitesse d’obturation et l’ISO. Ces trois facteurs sont constamment reliés et le choix de l’un affecte immédiatement les deux autres…

Vous êtes face à un paysage dans lequel tous les plans sont importants. Vous décidez que l’ouverture est ce qui importe le plus. Le choix de l’ouverture en premier est très populaire. Vous choisissez donc F16, qui devrait vous procurer une belle profondeur de champ. Cependant, cette ouverture laisse entrer peu de lumière. Il faut donc compenser quelque part. S’il n’y a pas vraiment de mouvement dans la photo, et que vous avez un trépied à votre disposition, vous pouvez alors choisir une vitesse lente, ce qui permettra à plus de lumière d’entrer dans l’appareil photo. Ce faisant, vous n’aurez pas besoin d’augmenter l’ISO de façon importante et vous éviterez ainsi d’ajouter du bruit sur votre photo.

Dans la photo ci-dessous, l’ouverture est à F16. La végétation dans le coin gauche nous amène vers les personnages et par la suite vers le quai des Cageux. Enfin nous arrivons au pont de Québec, le plus grand pont de type cantilever au monde.

Quai des Cageux, Québec 2012.
Quai des Cageux, Québec 2012.

Si vous décidez que la vitesse est prioritaire pour votre photo, il y aura un prix à payer au niveau de l’ISO. Ce dernier devra être augmenté pour améliorer la sensibilité à la lumière, mais cette action occasionnera du même coup une augmentation de la grosseur du grain dans la photo (le bruit). De même, la profondeur de champ sera affectée, car une vitesse rapide laisse entrer peu de lumière et donc on ne peut choisir également une ouverture à F16. Vous trouverez donc des zones qui semblent hors focus autour de votre sujet principal.Il faut faire les compromis permettant que la qualité de la photo soit acceptable. Avec un peu de pratique, vous pouvez limiter la vitesse d’obturation à condition de suivre exactement le mouvement du sujet avec votre appareil-photo.

La photo ci-dessous représente un problème un peu particulier: elle a été prise alors que j’étais sur un bateau balloté par les vagues. L’aigle se trouvant loin et voyageant en direction inverse de notre bateau, sa vitesse relative augmentait. La photo a été prise à main levée avec une focale de 400 mm, une vitesse de 1/1600 et l’ISO à 5000. Naturellement, le grain en souffre un peu mais il s’agissait d’un compromis pour capturer l’oiseau en vol.

Aigle observé dans la région de Campbell River, été 2012.
Aigle observé dans la région de Campbell River, été 2012.
IMG_0617 - Resize Queen Mary 2 Québec 2012 watermark

Il commence à faire sombre et vous désirez une photo de la plus grande qualité possible.Vous décidez alors que l’ISO est l’élément déterminant pour votre photo. Vous ne faites aucun compromis et choisissez ISO 50 car il vous procurera un grain très petit (bruit minimal). Cela exige beaucoup de lumière, car plus l’ISO est bas et moins il est sensible à la lumière. Pour vous assurer que la photo ne sera pas floue, un trépied est absolument nécessaire, car le temps d’exposition sera long. Dans la photo ci-dessus, l’obturateur a été ouvert pendant 10 secondes, avec une ouverture de 9.0, une focale à 200 mm et 50 ISO. Il n’y a que les petites branches agitées par le vent qui sont floues.

Note: en général, il est préférable d’utiliser un trépied le plus souvent possible, même en plein jour, pour obtenir des photos de qualité optimale. Si vous achetez un trépied, il est préférable d’en acquérir un qui soit suffisamment lourd pour ne pas bouger lorsqu’il vente. Un trépied léger est bien plaisant à transporter mais ne permet pas d’obtenir de bons résultats quand le temps est venteux. Il est certain que la photo du Queen Mary ne serait pas aussi précise si un trépied léger avait été utilisé. Dans ce cas-ci, le temps d’ouverture de dix secondes aurait signifier que l’appareil-photo se fait secouer légèrement pendant toute la période de pose.