Cette année, les Grands Feux de Loto-Québec s’allument à partir d’une péniche située dans le milieu du fleuve St-Laurent, entre Lévis et Québec. Un remorqueur de la compagnie Ocean immobilise la barge au moyen d’un câble pour la durée de l’activité.
J’ai saisi le cliché ci-dessus avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr équipé d’un déclencheur à distance et muni d’un objectif Canon EF 11-24 mm F/4L monté sur trépied. Le super grand-angulaire peut capturer autant le Château Frontenac que les feux et la ville de Lévis de l’autre côté du fleuve.
Le mode BULB permet de décider soi-même du temps d’exposition et de prendre des initiatives créatrices. On saisit le trajet brillant du lancement jusqu’à l’explosion sur une seule photo.
Dès le début des éclats, on tente une exposition de cinq secondes en observant le résultat. On s’ajuste ensuite en étirant la durée jusqu’à l’obtention de bons effets.
Une erreur à éviter est de laisser l’obturateur ouvert pour de trop longues périodes. Lorsque cela se produit, les éclats de lumière s’accumulent les uns par-dessus les autres et on ne voit plus que du blanc éclatant et flou sur la photo finale.
Travailler avec un fichier RAW offre beaucoup plus de flexibilité qu’avec un fichier JPEG au moment du traitement de l’image sur ordinateur.
ISO 200 semble ici la meilleure option pour plusieurs raisons : même si l’activité a lieu en pleine noirceur, on veut éviter un bruit numérique important. Un petit ISO va aussi rallonger le temps d’exposition et permettre de saisir de belles traînées au moment des explosions.
De plus, les feux illumineront la scène, ce qui réduira le temps d’exposition à une longueur raisonnable. Enfin, une couche de nuage d’altocumulus située au-dessus du Château Frontenac sert aujourd’hui de réflecteur de lumière artificielle.
Une profondeur de champ entre 8 et 13 assure d’obtenir des feux suffisamment précis sur une distance raisonnable.
La mise au point manuelle ou automatique demeure une question de goût. On doit savoir que l’obscurité cause des problèmes à la mise au point automatique. Mais elle permet parfois des effets intéressants avec ses essais et erreurs.
Si vous employez la mise au point manuelle, recourez à l’écran rétroéclairé de l’appareil-photo pour grossir la scène au maximum et régler la mise au point comme désirée. Vous revenez ensuite à l’affichage grandeur normale pour la durée des feux d’artifice, en prenant soin de ne pas toucher par mégarde à la bague d’ajustement de la mise au point au moment où vous modifiez le zoom.
Considérez l’utilisation d’un trépied assez lourd. En cas de vent, il résistera mieux aux vibrations lors des longues expositions.
Un dernier petit conseil : les feux d’artifice attirent beaucoup de gens, dont certains qui se contentent d’un espace personnel assez restreint, lorsqu’ils en ont un. Réussir à protéger votre aire de photographie devient un objectif important pour éviter que le trépied ne soit accroché ou qu’un individu se déplace devant vous lorsque l’enthousiasme le gagne. Arrivez donc suffisamment à l’avance pour choisir le meilleur endroit qui vous permettra d’œuvrer tout en protégeant votre zone de travail.
Par exemple, pour les photos ci-dessus, je m’étais installé entre une rampe fixée sur une forte pente devant moi et un buisson à l’arrière. Personne ne pouvait se tenir debout en face de moi et personne ne pouvait passer à l’arrière à cause du bosquet. Je n’avais ainsi que des côtés à me soucier. Cela semble une préoccupation inutile, mais de nos jours, tout un chacun filme des feux d’artifice et se repositionne continuellement sans égard à ses voisins. Facilitez-vous la vie en prenant les dispositions nécessaires avant le spectacle.
Le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo Canon 5DSR se révèle très utile lorsque vient le temps de faire de la photographie d’oiseaux. Il permet de recadrer une image de façon impressionnante tout en conservant la qualité initiale de la photo.
Avec un peu de patience, il a été possible de photographier un hummingbird dans un parc de Victoria en Colombie-Britannique après que celui-ci se soit finalement posé sur une branche pendant quelques secondes. Sans recadrage et en l’absence d’un téléobjectif de 500mm, il aurait été difficile de produire une image suffisamment grande et de qualité de cet oiseau de cinq centimètres.
Je me suis servi du Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 f2.8L II USM. Le stabilisateur du téléobjectif était activé. L’appareil-photo était ajusté sur la priorité OUVERTURE et la mise au point sur SERVO pour assurer la netteté de l’image d’un sujet susceptible de bouger constamment.
Mais le hummingbird était tellement petit que l’autofocus passait continuellement de l’oiseau vers les feuilles des arbres. J’ai dû utiliser la mise au point manuelle et Liveview.
Une fois la photo prise et le recadrage effectué, quelques corrections quant aux contrastes et à la luminosité ont été nécessaires pour faire ressortir le plumage de l’oiseau qui était à contre-jour. Les fichiers RAW ont facilité le travail dans Photoshop.
De même, l’intensité des couleurs de l’arrière-plan a été corrigée pour éviter de faire concurrence au sujet principal. La photo initiale, en mode paysage, a par la suite été changée pour le mode portrait, ce qui a permis d’exclure beaucoup de branches inutiles autour de l’oiseau. Ces branches étaient imposantes et attiraient l’attention. Naturellement, la profondeur de champ choisie faisait en sorte que l’arrière-plan soit flou afin que ce soit le sujet principal qui attire l’attention.
Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…
Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé
Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.
Test de grossissement avec le Canon 5DSR
Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.
Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.
Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.
De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.
J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.
Repenser la photographie
Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.
Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.
Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.
La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.
Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :
Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels
Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.
La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.
Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.
Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.
Effet de mirage supérieur (mirage froid)
La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.
Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :
Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.
Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.
Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.
La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).
Le Maersk Pembroke à main levée
La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.
Les couleurs produites par le Canon 5DSR
Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.
Photographie de nuit
Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…
La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.
Les images par seconde du Canon 5DS(R)
Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.
L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…
Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…
Pour d’autres photos de nuit, cliquez sur le lien suivant sur mon site :
1. Une photo que vous n’aviez pas crue possible, à cause des écarts importants entre les zones claires et ombragées, devient accessible à travers le processus HDR.
2. Pour une bonne photo HDR, vous avez au moins besoin de 1) un sujet intéressant 2) un arrière-plan approprié 3) une belle lumière 4) une large plage dynamique dans les contrastes. Cela semble évident, mais l’HDR ne rendra pas intéressante une photo qui n’a pas été bien planifiée.
3. Vous aurez besoin d’un logiciel, comme Photomatix, pour transformer plusieurs photos prises sous différentes expositions en une photo finale HDR. Ceci constitue la première étape de traitement. Vous aurez ensuite besoin d’un autre logiciel d’édition pour améliorer le résultat général une fois que Photomatix aura été utilisé.
4. Un trépied est requis pour faciliter la tâche à Photomatix qui tente d’aligner les photos pour créer un effet HDR.
5. Comme pour les photos normales, il est toujours préférable d’utiliser l’ISO le plus bas possible.
6. Il est plus sûr de travailler avec une mise au point manuelle. De cette façon, aucune de vos photos n’aura été influencée par des causes extérieures sans que vous l’ayez noté. Vous aurez toujours la même mise au point très précise tout au long de la session HDR. Avec la mise au point automatique, vous notez les photos floues occasionnelles une fois rendu à la maison, lorsqu’il est trop tard (spécialement en conditions de basse luminosité).
7. Plus la scène est contrastée et plus vous aurez à faire d’expositions (jusqu’à neuf), de façon à obtenir un résultat qui correspond à la plage dynamique de vos yeux.
8. L’idée est que chaque exposition soit prise à une ouverture différente. Si vous avez besoin de faire sept expositions, un exemple des ajustements serait : -1, -2/3, -1/3, 0, +1/3, +2/3, +1. Vous pourriez décider que seulement trois expositions sont nécessaires et utiliser -2, 0, +2 ou encore -1, 0, +1. Ce choix est le vôtre mais vous devez prendre seulement le nombre d’expositions requises de façon à éviter d’ajouter du bruit numérique sur la photo finale.
9. Durant la prise des différentes expositions de la scène choisie, conservez toujours la même ouverture.
10. Dans une scène que l’on veut photographier, il y a rarement de balance parfaite entre les zones claires et ombragées. S’il y a surtout une prédominance de zones ombragées dans la scène qui vous intéresse, prenez un nombre plus grand d’expositions au-dessus des paramètres recommandés normalement. Cela vous permettra de capter toute laplage dynamique de la scène.
11. Inversement, si votre scène contient beaucoup de zones très éclairées, prenez un nombre plus grand d’expositions sous les paramètres recommandés normalement.
12. Il est préférable d’ajuster votre appareil-photo pour le bracketing automatique car les photos se prennent rapidement. Cela évite la possibilité de flou de bougé sur la photo HDR finale. Mais si vous désirez montrer le mouvement de l’eau dans un ruisseau, vous n’avez pas besoin de bracketing : prenez seulement quelques photos avec différents temps d’exposition (en nombre de secondes). Ne faites pas d’expositions trop longues car cela donnera un résultat final inintéressant où seule une surface blanche sans distinction domine la scène.
13. Surveillez votre écran LCD pour éviter que les hautes lumières soient surexposées. Il y aurait alors une perte de détails. Pour la même raison, il faut éviter que les zones ombragées soient sous-exposées.
14. Travaillez toujours avec les fichiers RAW, cela vous donnera de meilleurs résultats. Le fichier RAW vous donne immédiatement accès à davantage de « f-stops » que le JPEG, et cela avant même que la transformation en HDR ne soit commencée.
15. De tous les objectifs que j’utilise, le grand-angle est mon préféré pour le HDR.
16. Pour améliorer la composition générale ou pour rehausser l’impact, rognez la photo.
17. Le processus de transformation en HDR n’est pas idéal pour toutes les photos. Si vous désirez, par exemple, une silhouette dramatique comme résultat final, le HDR ne sera pas approprié. Il révélera trop de détails dans les ombrages et vous perdrez l’effet de fort contraste recherché. Avec de la pratique, vous reconnaîtrez dans quelles circonstances le processus HDR est le plus utile.
18. Que vous souhaitiez créer une photo très réaliste ou non, des résultats surprenants peuvent être obtenus à travers l’utilisation combinée de plusieurs logiciels tels que Photomatix, Topaz, Photoshop, Nik Software, Lightroom, Lucis Pro, etc.
19. Si vous n’avez qu’une seule photo sous la main sur laquelle vous désirez appliquer l’effet HDR, vous pouvez utiliser un logiciel tel que Topaz Adjust. Il y a une section HDR dans ce logiciel qui vous permet d’obtenir toute une gamme de résultats. Mais le résultat ne sera certainement pas aussi satisfaisant que le vrai HDR obtenu à partir de plusieurs photos. L’étape finale de l’édition est généralement effectuée avec Photoshop.
20. Si vous êtes bilingue, un livre intéressant et sans prétentions traitant de la photo HDR est « Rick Sammon’s HDR Photography Secrets for Digital Photographers ». C’est un livre simple, haut en couleurs, très bien écrit et rempli d’informations pratiques.
1. Assurez-vous d’emporter : trépied, déclencheur à distance, lampe de poche, chronomètre.
2. Prendre les photos en fichiers RAW (.TIFF). Il y a un plus grand potentiel pour les corrections subséquentes si le résultat initial ne vous satisfait pas.
3. Réduction du bruit activée sur la caméra.
4. Si les vents sont calmes : ISO entre 50 et 200.
5. Si les vents sont forts, une ISO de 400 peut être utile pour éviter le flou de bougé causé par une faible vibration du trépied lorsque l’exposition est trop longue. Il est préférable de travailler avec un trépied suffisamment lourd.
6. Pour des photos de personnes bougeant à une vitesse normale, et avec l’utilisation d’objectifs de qualité, il est souvent nécessaire d’utiliser ISO 800 si vous désirez une photo nette. ISO 800 devrait permettre une vitesse d’environ 1/200 sec., ce qui est suffisant pour obtenir de la précision (à moins d’être en train d’utiliser une focale de 200mm et plus).
7. Pour les photos de personnes, il est préférable d’être dos à la lumière restante se trouvant à l’horizon, à moins de vouloir obtenir une silhouette.
8. Pour les expositions prolongées, le type d’autofocus doit être ONE SHOT, jusqu’à ce que cela cesse de fonctionner à cause du manque de lumière. Ensuite, utilisez le focus manuel. Vous pouvez également utiliser le focus manuel depuis le début de votre séance photo, pour une plus grande précision.
9. Le miroir doit être verrouillé (fonction de la caméra) pour éviter une vibration causée par le déclenchement de l’obturateur.
10. Naturellement, l’utilisation du câble ou du déclencheur à distance est requise, toujours pour éviter les vibrations au moment de la prise de photo.
11. Sélectionnez, si vous le désirez, un seul point de l’autofocus (sur tous les points disponibles de votre caméra), pour vous assurer d’une précision maximale quant à ce qui importe davantage pour vous dans la scène.
12. N’utilisez pas le mode FULL AUTO la nuit.
13. Les trois modes les plus importants sont : 1. Ouverture (en prenant soin de surexposer légèrement pour les lumières environnantes) 2. Vitesse 3. Manuel.Il y a une raison supplémentaire de surexposer légèrement si vous travaillez avec le format RAW: il y a plus de données enregistrées dans les zones lumineuses que dans les zones ombragées. Donc lorsque la photo est prise, vous avez accès à plus d’informations pour ajuster les zones ombragées de la photo et limiter le bruit.
14. Si vous prévoyez une exposition plus longue que 30 secondes, utilisez BULB MODE.
15. Les photos de nuit se prennent en utilisant la fonction BRACKETING de la caméra (-1,0,+1) et ce, à toutes les 2 minutes.
16. La meilleure période pour les photos de nuit se trouve 15 minutes après le coucher du soleil jusqu’à la nuit. Utiliser internet pour connaître l’heure du coucher du soleil. Comme la période de lumière intéressante est très courte, il importe que vous sachiez d’avance ce qui vous intéresse et que vous soyez positionné et prêt pour la prise de photos au moment opportun.
17. La noirceur complète n’est pas ce qui favorise le plus les photos de nuit. Vous pouvez cependant obtenir des résultats intéressants avec des photos noir et blanc.
18. Faites attention aux reflets causés par les lumières environnantes.
19. L’histogramme doit être vérifié pour s’assurer qu’il n’y a pas de surexposition de certaines lumières.
20. Il est préférable de demeurer avec une ouverture se situant entre F11 et F16 pour une définition maximale de même qu’une profondeur de champ idéale.
21. Si vous photographiez un sujet à contre-jour, il peut y avoir un fort contraste de lumière entre l’endroit où se trouve le sujet et l’endroit où vous vous trouvez. Vous pourriez alors utiliser des filtres gradués (3-6-9-10) pour aider à diminuer le fort contraste. Vous pouvez également de profiter du moment pour photographier en HDR. Ou les deux! Il y a également des filtres spécialement conçus pour les levers et couchers du soleil qui seront d’une grande aide pour améliorer vos photos.