Un retour dans le pass avec cette photo du Challenger 600 C-GQBQ du Gouvernement du Qubec, au dcollage de l’aroport international Jean-Lesage de Qubec. La photo a t prise l’automne 2012 avec un appareil-photo plein format Canon 5D MKII partir de la passerelle de la tour de contrôle de Qubec.
En ce qui a trait la composition photographique, la règle des tiers est ici respecte, autant par la division des deux zones d’arbres en arrière-plan, en haut et en bas de la photo, que dans la position de l’aronef.
J’ai profit des spectaculaires couleurs de l’automne pour rajouter de l’intrêt la scène.
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En 2002, les employs du centre d’Information de vol de Qubec sont aviss que des journalistes ont t autoriss venir filmer l’intrieur des installations de Nav Canada.
En prvision du tournage, un des spcialistes FSS du centre dcide de vrifier quels employs travailleront lors de la visite des journalistes. Il tlphone ces employs et suggère une tenue vestimentaire approprie pour la circonstance. Il ne dsire que rendre service. Un des spcialistes que nous appellerons Denis ne peut être rejoint, mais le message est tout de même transmis sa conjointe.
Le lendemain, un peu avant la visite des journalistes, Denis arrive au centre. Il entre dans la salle d’exploitation en demandant d’une voix autoritaire le nom de la personne qui a appel chez lui hier pour lui suggrer une façon de s’habiller.
Le hasard fait en sorte que cette personne est justement devant lui. Denis s’emporte, et d’une façon qui ne peut porter confusion, ordonne tout le monde de ne pas se mêler de ses affaires. La tension est palpable. Le moment serait mal venu de le contredire…
Quelques heures plus tard, l’heure de la pause-caf, je suis dans la petite cuisine de service, en compagnie de Denis. Il vient de mettre un beigne dans le four micro-onde. Denis va s’asseoir dans son coin en attendant que le « bip » du four lui indique que tout est prêt.
Mais de l’endroit il se trouve, Denis ne voit pas que le beigne est pass en mode « surchauffe ». En fait, le beigne change graduellement de couleur et de forme et la fume sort par tous les interstices du four. Je surveille le tout du coin de l’œil en m’assurant que les dgâts se limitent la collation de Denis.
De la graisse qui surchauffe, cela fait vraiment beaucoup de fume. Denis me dit : « Tu ne trouves pas que ça sent le brûl? » Je rponds par l’affirmative. Il en remet : « Mais regarde, il y a de la fume près de toi! ».
Voyant que je ne bouge pas, il se lève pour chercher la source de la fume et, rendu au four, aperçoit une entit difforme et noircie qui vire encore sur le plateau. Le beigne a rendu l’âme. Il s’crie : « Mais c’est mon beigne! Il est calcin! Pourquoi ne me l’as tu pas dit?! »
Je ne peux que lui rpondre : « Il y a peine une heure, tu nous as clairement indiqu de ne pas nous mêler de tes affaires. Comment puis-je savoir comment tu l’aimes ton beigne? » Inutile de s’attarder sur la raction finale…
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Depuis longtemps, la rumeur veut que les policiers ne ddaignent pas faire des arrêts aux restaurants Dunkin Donuts et Tim Hortons pour s’offrir des pauses « beigne et caf ». Cette photo prise Qubec semble confirmer la rumeur. Il n’y a pas assez de stationnement devant le restaurant pour pouvoir accommoder toutes les motos l’une côt de l’autre…
En fait, c’est une pure coïncidence qui a permis cette photo. Lors du Sommet de la Francophonie Qubec, beaucoup de policiers moto devaient se stationner près de l’aroport international Jean-Lesage de Qubec en attendant les voitures officielles des dignitaires provenant de plusieurs parties du globe. Ils avaient choisi le stationnement du Dunkin Donuts local pour sa proximit. Les apparences sont parfois trompeuses…mais c’est ce dont profite la photographie de rue.
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Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualits, peu importe la marque, l’acqureur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mgapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidit et la prcision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosit, la possibilit de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualit de l’image, des fonctions vidos avances, une communication lectronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…
Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spcialis
Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui dsire un appareil-photo spcialis capable d’offrir non seulement des images nettes de qualit mais galement des grossissements d’image d’une très grande qualit. Cet appareil-photo permet davantage de crativit car le montant de recadrage possible dpasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le march pour un DSLR de ce format.
Test de grossissement avec le Canon 5DSR
Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographi avec un objectif 50mm.
Par la suite, une autre photo a t prise avec un tlobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM rgl une focale de 200mm.
Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la rsolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le rsultat après un recadrage partir de la photo prise 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualit de l’image en souffre.
De ma position sur une colline voisine, le M jaune tait peine visible l’œil nu. En utilisant un tlobjectif avec une focale 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le rsultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un lment peine dtectable sans tlobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualit.
J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralis dans le modèle R pour offrir encore plus de nettet, au dtriment d’un effet de moir occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent galement vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.
Repenser la photographie
Le capteur de 50.6 mgapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas ncessairement des photos bien suprieures.
Lorsque je commence une session photo l’extrieur, il me semble que je transporte dsormais un grand tlobjectif de qualit mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilits se prsentent : beaucoup d’opportunits manques par le pass, faute de rsolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.
Dsormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins complique : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se dtournent. C’est un appareil-photo idal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côt, vous sentiez que vous les drangez.
La photo ci-dessous a t prise alors que je me trouvais au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Qubec, j’tais positionn sur la muraille de l’autre côt du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a t claircie lgèrement afin que les dtails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps tait brumeux en cette première journe chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de dtails de l’arrière-plan au fur et mesure que la distance augmente.
Mais ce ne sont pas l les seules possibilits de l’appareil. La compagnie, dans son vido promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :
Comment profiter au maximum des capacits d’un capteur plein format de 50.6 mgapixels
Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacits du capteur de 50.6 mgapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trpied, un dclencheur distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en vitant les photos floues.
La fonction verrouillage est bien pense, avec une possibilit de choisir que le dclenchement soit entièrement automatis en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 2 secondes). Cela vite les vibrations secondaires.
Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise ncessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette camra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir l’cran les moindres vibrations causes par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant lgèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque dtail pris en considration augmente la qualit du rsultat final.
Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer lgèrement la hauteur du trpied lorsque le vent souffle. Ces prcautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualit initiale de l’image offerte par le capteur grand format.
Effet de mirage suprieur (mirage froid)
La photo ci-dessous montre un navire aid par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Qubec. Le navire tant encore très loign du Port, il est possible de voir l’effet exagr de mirage suprieur (mirage froid) occasionn par une inversion de temprature immdiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont dformes mais le très grand rapprochement n’a pas caus de perte de qualit de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phnomène atmosphrique.
Une fois plus près du Port de Qubec, l’effet de mirage froid s’est attnu, telle que le montre la photo ci-dessous :
Le Canon 5DS ou 5DSR sans trpied et sans verrouillage de miroir.
Bien entendu, le trpied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo main leve donnera d’excellents rsultats condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spcialis et non un appareil-photo normal.
Autant de mgapixels sur un capteur de cette taille ncessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journe (11 mai 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajusts. Une vitesse d’obturation plus leve que ce que vous auriez normalement utilis devient ici primordiale.
La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB).
Le Maersk Pembroke main leve
La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographi main leve avec un tlobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Qubec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon tait muni d’un filtre polarisant et la photo a t au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.
Les couleurs produites par le Canon 5DSR
Le traitement numrique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR ncessite quelques changements par rapport ce qui tait ncessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore dcouvrir l’appareil-photo ce niveau, alors je rserverai mes commentaires pour une chronique ultrieure.
Photographie de nuit
Voici deux photos prises en soire dans la Ville de Qubec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînes de lumière. Heureusement, la circulation tait au ralenti…
La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a ncessit une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO 800. J’ai profit du fait que les voitures taient arrêtes sur un feu rouge pour prendre le clich, de façon ce qu’elles soient clairement visibles.
Les images par seconde du Canon 5DS(R)
Le Canon 5DSR est jusqu’ prsent un appareil impressionnant. J’aurais apprci que la compagnie Canon offre une capacit plus leve d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.
L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options tant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mgapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limit cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catgorie similaire…
Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagn. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour amliorer encore l’appareil…
Pour d’autres photos de nuit, cliquez sur le lien suivant sur mon site :
Dcembre 2013. Le temps de la retraite tait arriv. Lors de mon dernier quart de travail en tant que spcialiste en information de vol (FSS), j’ai pu changer quelques bons souvenirs des dcennies de travail sous Transports Canada et plus tard sous Nav Canada. Un surveillant de quart est même pass chercher un excellent gâteau au chocolat et tous les employs prsents se sont rgals.
Lors d’un souper officiel de retraite incluant deux autres nouveaux retraits, les employs du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada Qubec en ont profit pour offrir plusieurs cadeaux de dpart. J’ai choisi d’utiliser les chèques cadeaux pour m’offrir un tour d’hlicoptère.
Le pilote s’est dirig vers le Pont de Qubec puis a suivi le fleuve St-Laurent jusqu’au Vieux-Qubec. Il s’est ensuite dirig vers les chantiers maritimes Davie, puis vers l’Île d’Orlans et les Chutes Montmorency pour ensuite retourner l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB). Durant le vol, nous avons eu la chance d’assister l’arrive du bateau de croisière Queen Mary II dans le Port de Qubec. Voici quelques photos prises durant le vol :
J’ose esprer que vous avez apprci le rcit des histoires vcues en tant que pilote, instructeur de vol, tudiant l’cole de Transports Canada et spcialiste en information de vol Inukjuak, Rouyn-Noranda, Iqaluit et Qubec, de même que celles en tant que FSS pour Nav Canada au centre d’information de vol de Qubec. Tous ces rcits ainsi que les photos ont t inclus dans mon site web dans les sections « Histoires vcues »:
Il y a naturellement beaucoup d’autres histoires qui auraient mrit d’être racontes, mais ces dernières, cause de leur nature particulière, doivent demeurer confidentielles.
Merci pour les encouragements et commentaires changs lors des rencontres entre employs ou via courrier lectronique.
N.B. Tous les articles publis sur le site web https://francoisouellet.ca font l’objet de droits d’auteur. Tous les droits sont rservs. Merci de votre comprhension.
Et 2012. Depuis plusieurs heures, un front froid très actif balaie la province et il arrive maintenant sur l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB). Considrant les vents et les carts de temprature, de même que les chos radars, il nous apparaît clair que nous aurons droit un spectacle très intressant.
La tour de contrôle de l’aroport et le centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada tant co-situs, la passerelle entourant la tour devient un lieu privilgi d’où prendre quelques photos. Profitant de ma position comme spcialiste en information de vol (FSS) et d’une pause matinale de quelques minutes, j’emporte mon appareil photo et arrive sur la passerelle juste temps pour observer une ligne de nuages arcus en rouleau arriver au-dessus des montagnes au nord-ouest.
Les premières averses dbutent, rapidement suivies de forts vents en rafales et de grêle. Pour me protger des lments, je n’ai qu’ circuler sur la passerelle en utilisant la tour comme protection. Satisfait des quelques photos obtenues, j’abandonne mon poste d’observation et laisse Mère Nature s’exprimer dans toute sa vigueur.
Les spcialistes en information de vol (FSS) du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB) reçoivent rgulièrement des appels de pilotes de montgolfières prparant leur prochain vol. Les conditions de vent actuel et prvu sont importantes, que ce soit au sol ou en altitude. Mais le FSS doit galement tenir compte des effets locaux, des possibilits même limites qu’une averse localise mouille l’enveloppe de la montgolfière, des variations de la convection en fonction de l’heure de la journe et l’effet sur les vents, etc.
Bien que de briefer un pilote de montgolfière au tlphone peut être intressant, rien ne vaut l’exprience sur le terrain avec eux au moment d’une envole. Et l’effet est encore plus saisissant si l’on se trouve au milieu d’une centaine de ballons qui s’envolent presqu’en même temps.
Et 2012. Une belle journe s’annonce sur St-Jean-sur-Richelieu, Qubec. Les prvisions mtorologiques indiquent un ciel bleu et des vents calmes pour la soire. Il y aura certainement des envoles et des opportunits de photos (Canon 5D MKII).
Le terrain où se trouvent les ballons et les quipages est clôtur, mais il y a ici et l des ouvertures et il semble possible d’y circuler sans trop attirer l’attention. Je tente ma chance et très rapidement peut vivre de près la frnsie prcdant la prparation et le lancement de plus d’une centaine de montgolfières.
Les ballons prennent forme progressivement et il devient possible de voir le design et les magnifiques couleurs de plusieurs d’entre eux.
Les quipes s’empressent de mettre la main aux derniers dtails afin que les envoles se fassent de façon synchronise lorsque le signal sera donn. Quelques minutes plus tard, on entend une voix au haut-parleur annoncer que le moment du dcollage est arriv et les montgolfières s’envolent toutes dans un laps de temps très court. Le spectacle est magnifique!
Quelques annes auparavant, soit durant l’t 2005, une montgolfière tait passe une centaine de pieds au-dessus de notre demeure dans la Ville de Qubec. Ce n’tait pas une situation normale que de voir la montgolfière perdre lentement de l’altitude et se rapprocher progressivement des fils lectriques. J’avais pris mon vlo et suivi le ballon, car il devenait vident que le pilote tentait de se poser, probablement court de propane.
Le pilote n’avait pas une tâche facile, en pleine ville, avec les fils lectriques et tous les autres obstacles sur son chemin. Les passagers devaient commencer se demander quelle serait l’issue du vol. Arriv près d’une cole, le pilote avait aperçu un petit stationnement et tent de se poser, vitant ainsi de trop s’approcher du clocher d’glise de l’autre côt de la rue.
Nous fûmes quelques citoyens nous accrocher au panier pour l’empêcher de bouger alors que l’enveloppe du ballon se dgonflait progressivement. J’ai pu croquer une photo de cet pisode peu commun.
Lors d’une journe orageuse d’t, Air Canada appelle le centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB) sur la frquence ddie la rgion de Montral. Le pilote est aux commandes d’un Airbus qui est sur le point de dcoller de l’aroport Pierre-Elliott-Trudeau international de Montral en direction d’Halifax, mais la situation mtorologique sur sa route prsente de srieux problèmes qu’il doit viter.
Normalement, les grandes compagnies ariennes ont leur propre service de breffage mtorologique et de planification de vol. Cependant, il arrive que les conditions mto se dtriorent si rapidement qu’un ajustement de dernière minute doit être effectu. Dans le cas du vol d’Air Canada, une violente ligne d’orages empêche maintenant le pilote d’effectuer un trajet direct entre Montral et Halifax.
Il dsire connaître la meilleure option : contourner les orages par le nord, en passant au-dessus de Mont-Joli puis continuer lgèrement vers l’est pour ensuite se diriger vers Halifax ou bien voler plutôt vers le sud, passer au-dessus du nord des Etats-Unis et finalement se poser Halifax.
Les deux solutions sont envisageables, mais l’objectif est de choisir la route qui diminuera les chances du pilote d’avoir se diriger vers un aroport de dgagement.
L’imagerie radar devient alors le meilleur outil pour aider la prise de dcision. En connaissant le temps qui s’coule entre les images, il est possible d’valuer la vitesse de dplacement du système. En calculant la distance qui reste parcourir au système mto pour arriver Halifax, et muni de la vitesse de dplacement des orages, le spcialiste en information de vol (FSS) peut estimer de façon assez prcise vers quelle heure les premiers orages devraient arriver sur l’aroport de destination.
Le pilote ayant fourni une estimation d’arrive pour les deux routes de contournement, soient celles par le nord et par le sud, et maintenant muni du temps d’arrive du système mto Halifax, il comprend que le mieux est d’opter pour la route qui passera par les Etats-Unis. S’il n’y a pas d’imprvus, il devrait pouvoir se poser Halifax entre vingt et trente minutes avant l’arrive des premiers orages.
Il est passablement rare de recevoir une rtroaction officielle de la part d’une grosse compagnie comme Air Canada. Mais le lendemain, la surprise du spcialiste en information de vol, le pilote a rappel au centre d’information de vol et s’est prsent comme celui qui avait fait le vol entre Montral et Halifax. Il tenait remercier le FSS impliqu, car, disait-il, la voie de contournement par le sud avait t un succès et il avait pu poser son aronef trente minutes avant l’arrive du système mto. Un appel de ce genre aide tout employ bien entreprendre sa journe de travail…!
Le CL-415 se trouve en finale pour la piste 11 l’aroport international Jean-Lesage de Qubec. Chaque printemps, les pilotes de Canadair CL-215 et Cl-415 reprennent l’entraînement avant d’être dploys sur le territoire du Qubec en prvision des feux de forêt de l’t. Cette photo a t prise avec un Canon 5D MKII. La vitesse est de 1/320, l’ouverture de 8.0 et l’ISO de 250. Un filtre polarisant est utilis. La photo a t prise avec un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
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Les nuages cumuliformes ajoutent de l’nergie la moindre photo. Même les photos en noir et blanc en bnficient grandement, que ce soit pour une photo normale ou une photo HDR.
Les nuages stratiformes ajoutent la tranquillit et la stabilit d’une photo
Les nuages comprenant une composante stratiforme et cumuliforme (stratocumulus) produisent un effet plus nergisant que le simple stratus, tout en vitant l’explosion d’nergie des nuages cumuliformes.
Le front froid
L’approche d’un front froid peut signifier la possibilit de photos intressantes. Pour les meilleurs rsultats, le front doit se dplacer rapidement, la masse d’air doit être instable et humide (un point de rose de plus de 15 C signale la prsence de beaucoup de vapeur d’eau pouvant se transformer en prcipitations, d’où une nergie plus grande relâche). Lorsque ces trois ingrdients sont runis, et qu’il y a vraiment un fort contraste entre la nouvelle masse d’air qui approche et celle qui s’loigne, les phnomènes mtorologiques produits seront intenses.
Dans les photos ci-dessous, le système mtorologique s’approchant de l’aroport international Jean-Lesage de Qubec devait galement traverser une petite chaîne de montagnes.
Le brouillard matinal
Le brouillard matinal offre toutes sortes d’occasions de photos intressantes. On peut par exemple prendre un arbre en isol avec le soleil qui tente de percer le brouillard, ou plutôt choisir un groupe d’arbres, pour un effet complètement diffrent. Les deux photos ont t prises au Domaine Cataraqui de Qubec.
Un brouillard matinal après une nuit d’hiver sans nuages peut demeurer sur place pendant de longues heures. L’air froid du matin, immobile au-dessus d’un plan d’eau lgèrement plus chaud, cre cette situation de brouillard qui disparaîtra finalement vers midi, alors que le soleil rchauffera suffisamment l’atmosphère. S’il y avait eu des nuages durant la nuit, les chances sont fortes que l’air au-dessus de l’eau serait demeur une temprature suffisamment leve pour empêcher la formation de brouillard.
Les occasions de photos surviennent lorsqu’il commence y avoir un brassage de l’air et que des trous dans le brouillard apparaissent, laissant entrevoir ici et l des sujets intressants.
On peut tenir compte de la saison pour valuer la rapidit du rchauffement diurne. Un brouillard matinal prendra plus de temps se dissiper tard l’automne et tôt au printemps, ce qui laisse davantage de marge de manœuvre au photographe. Les prvisions mtorologiques peuvent annoncer la dissipation d’un brouillard alors qu’il n’en sera rien si, au-dessus de votre secteur, se trouve une couche de stratocumulus empêchant le soleil matinal d’atteindre le sol.
Pour dtecter si le brouillard va se dissiper comme prvu ou s’intensifier, surveiller la diffrence entre la temprature et le point de rose sur les observations mtorologiques horaires mises par les stations près de votre domicile. Si la diffrence s’accentue, le brouillard va se lever. Si la diffrence diminue, le brouillard va persister et même s’intensifier.
La brume
La brume ne peut être qualifie ainsi que lorsque la visibilit est suprieure ½ miles, mais ne dpasse pas 6 miles pour un observateur au sol. Si la visibilit est de ½ miles ou moins, il s’agit de brouillard. Cette photo du parc National du Bic, près de Rimouski, montre l’effet intressant que la brume ajoute un paysage d’une grande beaut.
Air chaud et instable en hiver
Lorsqu’il y a une arrive d’air chaud (près de 0 degr) et instable alors que l’hiver est dj install depuis un bon moment, il y a de bonnes occasions de photos. Les cumulus modrs produisent de bonnes averses de neige et cette neige se fixe tous les objets environnants. Toute la neige aurait immdiatement commenc fondre au contact des objets si ces derniers avaient eu une temprature suprieure zro degr. Mais, l’hiver tant dj install, la neige persiste. Cela donne le temps au photographe de saisir quelques souvenirs.
Les effets locaux
Le photographe a avantage prendre un peu de temps pour s’informer sur les effets mtorologiques locaux des rgions qu’il dsire visiter. Ils sont souvent simples comprendre et ils se rpètent rgulièrement en fonction des changements des vents et des saisons. La connaissance de ces effets permet au photographe d’être prêt et de se positionner avant même que le phnomène ne se produise. Cela vite les commentaires du genre : « Si j’avais su que cela se produirait, je me serais install ici une heure plus tôt! »
Le relief local de même que des plans d’eau importants produisent des phnomènes mtorologiques prvisibles pour celui qui veut se prparer. Il peut s’agir de brouillard persistant, de tempêtes de neige rptitions sur un petit secteur, de vents forts, de gros nuages cumuliformes qui longent les sommets de certaines montagnes durant une bonne partie de la journe en t, etc.). En tant positionn au bon endroit et au bon moment, la photo convoite peut être ralise.
Un changement de direction des vents
Un changement de direction des vents augmente soudainement les opportunits de photos intressantes. Il peut annoncer l’approche d’un front froid, d’un front chaud, d’une brise de terre ou de mer, etc. Dans la photo ci-dessous, un peu d’air frais a soudainement commenc traverser le fleuve St-Laurent en fin de journe grâce l’approche d’un faible front froid. L’eau du fleuve tait encore relativement chaude et l’humidit qui se trouvait quelques pieds au-dessus de l’eau est devenue visible cause de l’apport d’air frais. Les conditions taient maintenant idales pour un brouillard mince de courte dure, tant que la vitesse des vents n’augmenterait pas. Juste temps pour une photo.
Familiarisation avec les radars mtorologiques
Il est bon de se familiariser avec les radars mtorologiques qui, pour les besoins de la photographie, demeurent simples interprter. De petites zones aux gradients de couleurs très changeantes indiquent des chos de prcipitations provenant de nuages cumuliformes. La prcipitation associe ces nuages est souvent modre ou forte et proviendra de cumulus bourgeonnants ou des cumulonimbus (orages). Les cumulus en forme de tourelles donnent des bases fonces et des sommets blancs. Au coucher du soleil, on peut se servir de leur dveloppement vertical pour aider la rflexion du soleil restant.
De grandes zones, aux couleurs relativement similaires, indiquent plutôt un air relativement stable produisant gnralement une pluie faible ou une bruine continue, augmentant ventuellement suffisamment l’humidit pour limiter passablement la visibilit en produisant du brouillard.
La gele blanche
La gele blanche est un phnomène de courte dure. Il faut donc saisir son appareil-photo et saisir le moment avant que le soleil ne fasse tout fondre. La photo de ces petites brindilles sur lesquelles une gele blanche s’est dpose a t prise au dbut des annes 70. Bien que la qualit de la photo ne soit pas exceptionnelle, le phnomène mtorologique y est bien dmontr.
Les feux de forêt et leurs noyaux de condensation
Dsirant faire des photos de l’Ouest canadien durant l’t 2014, je me suis heurt une saison où svissaient des centaines de feux de forêt, en Alberta et en Colombie-Britannique, dont certains taient suffisamment importants pour ncessiter la fermeture de l’autoroute 93 reliant Lake Louise Jasper. J’ai donc dcid de profiter de l’occasion pour obtenir des photos diffrentes.
Par exemple, une visibilit rduite dans la fume de feux de forêt permet d’obtenir sans trucage des couchers de soleil aux couleurs vraiment spciales
La fume des feux de forêt produit galement un effet similaire du brouillard, mais un brouillard qui serait impossible obtenir dans une fin d’après-midi d’t alors que le soleil brille et que la temprature est de 38 degrs Celsius.
Au crpuscule, la fume rsiduelle circule le long du sommet des arbres alors que le soleil couchant frappe de plein fouet la face latrale des montagnes. Cela donne l’effet de deux lignes horizontales aux couleurs complmentaires, l’une orange et l’autre bleue.