Sur les genoux, il aurait pu entrer dans l’épicerie avec une boîte de plus.
Le livreur ci-dessus évite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine à passer la porte de l’épicerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’établissement à genoux. On n’en demande pas tant…
Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt à capter des situations éphémères. Le temps accordé aux réglages de l’appareil-photo est réduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en espérant avoir saisi l’essentiel.
C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac à dos. De l’autre côté de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’établissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.
Pour capturer la scène et gagner en rapidité, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses réglages préétablis en fonction de la photographie de rue et déclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet était bien capté.
Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demandé un délai supplémentaire de quelques secondes et suffi à gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais à part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche (à cause du soleil), il était depuis le début le sujet secondaire…
Les policiers à moto dirigent le convoi amenant le Pape dans le Vieux-Québec en 2022.
Si vous n’avez pas d’accès privilégié, la difficulté principale quant au désir de photographier l’arrivée du Pape François dans le Vieux-Québec en 2022 réside dans les informations floues et parfois contradictoires offertes aux journalistes dans le but évident de protéger l’itinéraire du chef d’État.
Il faut également composer avec la forte présence policière et les barrières qui s’ouvrent et se referment selon l’humeur du moment, bloquant les vélos et les piétons bien avant que le Pape n’ait franchi la porte Saint-Louis. Comme photographe, vous ne voulez pas vous retrouver soudainement bloqué dans un lieu sans intérêt.
Les autres aspects à considérer sont d’ordre purement photographique, comme par exemple la luminosité ambiante et la distance du sujet au moment de la prise de photo qui influenceront le choix du matériel emporté.
Le convoi officiel arrive par la rue Saint-Louis. Il faut savoir qu’en après-midi, le soleil traverse directement l’axe de la rue Saint-Louis dans sa lente descente vers l’ouest. Si on se positionne le long de cette rue pour prendre la photo, il n’y a aucun obstacle physique, mais on photographie à contre-jour un convoi qui passe à toute allure. Le capteur d’un appareil-photo n’apprécie pas le contre-jour, car il a de la difficulté à évaluer quelle lumière a préséance. Le choix de la ligne droite sur la rue Saint-Louis s’avère donc peu intéressant.
La foule accueille le Pape François à son arrivée dans le Vieux-Québec en 2022.
Le chauffeur du Pape est assis à gauche (du moins au Canada). Le Pape sera donc à droite, que ce soit en avant ou en arrière. Si l’on s’installe sur la Place d’Armes, on donne priorité au chauffeur plutôt qu’au Pontife.
Le soleil voyageant progressivement de l’axe de la rue Saint-Louis vers l’ouest, les grands arbres de la Place d’Armes créeront un voile naturel bloquant les effets de contre-jour. Cela augmentera les chances de photos réussies.
Sur la rue Saint-Louis, le convoi se déplace rapidement sur une longue ligne droite. Les chances d’effectuer une bonne photo diminuent. Quand les voitures de sécurité arrivent au bout de la rue Saint-Louis, elles doivent freiner à cause d’une forte courbe près du Château Frontenac. En se plaçant après la courbe, les chances d’obtenir une photo acceptable augmentent fortement.
Du côté de l’équipement photographique, un objectif d’appareil-photo exigeant peu de lumière permettra d’optimiser la vitesse d’obturation et la profondeur de champ, surtout en fin d’après-midi. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM offre une meilleure marge de manœuvre.
Un appareil-photo muni d’un capteur plein format permettra également le recadrage nécessaire au grossissement de la photo sans perte de qualité. Pour les photos inclues dans cet article, l’appareil utilisé était un Canon 5DSR.
La technique la plus risquée et demandant un peu plus d’expérience est de prendre la photo du chef d’État dans sa voiture de façon précise tout en laissant l’extérieur flou, pour montrer que la voiture se déplace rapidement. L’appareil-photo suit la voiture. Plus elle se rapproche du photographe et plus la sensation de vitesse devient évidente. Il faut accélérer le mouvement de rotation du corps pour s’ajuster au changement de vitesse relative du véhicule. L’autofocus fait son travail tout au long de l’approche du véhicule.
Il n’y a qu’une fraction de seconde où l’on obtient une vision totalement dégagée du chef d’État. Un seconde trop tôt et l’on ne voit qu’une portion de visage avec un bout de voiture, une seconde trop tard et on capte une tête de trois-quarts arrière. La photo en rafales devient absolument nécessaire.
Le Pape François arrive dans le Vieux-Québec lors de son voyage au Canada en 2022.
Une vitesse d’obturation adéquate capte le visage du chef d’État de façon précise et conserve un flou d’arrière-plan. Une vitesse trop rapide rend toute la scène claire et précise : la photo perd alors de son dynamisme. Une vitesse un peu trop lente et le visage manque de définition. Pas question de se reprendre. Il n’y a qu’une chance.
Voilà donc quelques idées à retenir pour ceux qui désirent photographier lors d’événements importants. Une connaissance préalable du terrain et de la position du soleil à des heures précises demeure essentielle si l’on désire accroître les chances de succès.
Bonne photo !
Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec en été sur mon blogue.
Un merle d’Amérique et son oisillon à Sillery, Québec.
À Québec, un merle d’Amérique est venu faire son nid près de notre porte arrière. Depuis le temps qu’il était là à couver sans donner naissance à quoi que ce soit, nous commencions à croire que la mère était stérile.
De gros travaux de construction devaient commencer sous peu à notre domicile et durer quelques semaines. Nous étions presque satisfaits qu’aucun oisillon ne soit né, car cela simplifierait le transport des matériaux.
Une journée avant le début des rénovations, un premier oisillon a donné signe de vie. Il faudrait désormais bloquer le passage à tous les travailleurs de construction et leur demander de faire un détour chaque fois qu’ils avaient besoin de sortir des rebuts de la maison ou entrer du matériel neuf.
Tous les groupes de travailleurs ont accueilli notre demande sans rechigner. Pendant deux semaines, les électriciens, plombiers, poseurs de plancher, livreurs et installateurs de toutes sortes se sont succédé en demandant parfois des nouvelles sur l’état de la mère et de ses oisillons.
À Québec, trois merles d’Amérique âgés d’environ deux semaines.
La photo ci-dessus montre les trois oisillons une journée avant qu’ils ne prennent leur envol. Le manque de lumière lié à l’emplacement du nid, de même que le désir de ne pas déranger les oisillons a nécessité l’emploi d’un téléobjectif performant et d’un appareil-photo capable d’offrir un recadrage sans perte de qualité. Un appareil-photo plein formatCanon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM a facilité l’opération. L’ISO était réglé à 200 et j’ai fortement limité la profondeur de champ afin d’obtenir la meilleure vitesse d’obturation possible pour éviter le flou de bougé.
Ce matin, tous les oiseaux avaient quitté le nid. Les parents volaient autour nerveusement, attaquant les prédateurs pendant que les petits apprenaient rapidement à devenir autonomes. Le geai bleu qui nous visite régulièrement pour son « plat du jour » s’est vu interdire l’accès à la cour arrière par les deux parents.
Il y a désormais trois nouveaux merles dans le secteur et il est quasi certain que la mère reviendra l’année prochaine au même endroit, étant donné le succès remporté cette année.
Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec en été sur mon blogue.
Une jeune fille danse à travers les jets d’eau près de l’hôtel de ville de Québec.
Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.
La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.
Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.
Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.
Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.
Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.
Ce soir, il fait trop beau pour demeurer à la maison. Des milliers de personnes se promènent déjà dans les rues du Vieux-Québec en cette journée de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Québécois. L’atmosphère devrait être propice pour quelques photos de la vieille ville et de sa population.
La fontaine de Tourny à Québec le 24 juin 2022.
Les gens se positionnent tôt autour de la fontaine de Tourny et sur le terrain du Parlement en prévision d’un spectacle multimédia dont les images seront projetées sur la façade de l’Assemblée nationale.
La Grande-Allée à Québec le 24 Juin 2022
Une fois le spectacle terminé, c’est la ruée vers le Vieux-Québec ou les restaurants de la Grande-Allée. La photo ci-dessus a été prise à partir du haut de la Porte St-Louis.
Secteur nord de la ville de Québec été 2022.
J’adore ce point de vue du secteur nord de Québec en fin de soirée. Normalement, un filtre serait nécessaire pour neutraliser la lumière intense générée par un soleil couchant. Mais ce soir, les nuages agissent comme des atténuateurs naturels et le capteur de l’appareil-photo Canon 5DSr peut faire son travail de façon satisfaisante.
La dernière photo ci-dessous représente la rue St-Jean, dans le Vieux-Québec, en cette fin de soirée du 24 Juin 2022. Cette rue est en pleine revitalisation et de nouveaux commerces et restaurants s’y sont récemment installés. Durant l’été, la rue devient piétonne et les flâneurs ont accès à de nombreuses terrasses.
Le petit trépied portatif que je trimballais lors de la séance photo m’a grandement facilité la vie, car le manque de luminosité nécessitait une exposition passablement longue et une absence totale de mouvement. À l’arrière-plan, on aperçoit l’Hôtel Le Concorde Québec et son restaurant tournant.
Le Jardin Jeanne-d’Arc à Québec le soir de la St-Jean-Baptiste 2022.
Au centre du jardin se trouve une grande statue de Jeanne-d’Arc réalisée par la sculptrice américaine Anna Hyatt Huntington et offerte par celle-ci et son mari Archer Huntington en 1938.
Dans plusieurs publications et sites internet, on affirme que les donateurs de cette statue sont anonymes. Cela ajoute possiblement un peu de mystère à cette œuvre superbe, mais fait néanmoins ombrage au cadeau que le couple a offert en hommage au patriotisme et à la bravoure des combattants des batailles de 1759 et 1760.
Les deux photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 16-35mm f2.8L II USM. Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec en été sur mon blogue.
Le secteur historique de Brockville en Ontario surprend par son architecture, ses grands arbres matures et la présence d’une marina très bien planifiée. Chaque fin de journée, de nombreux véhicules viennent se stationner le long de la promenade offrant une magnifique vue sur le fleuve St-Laurent près de l’archipel des Mille-Îles.
La photo ci-dessus montre un de ces vieux bâtiments recouverts de lierre et autres plantes grimpantes. La météo instable de cette journée a permis de capturer en arrière-plan un cumulus bourgeonnant (TCU), ce qui ajoute à l’ambiance générale.
Arbre isolé près du secteur historique de Brockville en Ontario.
Au hasard des promenades près du secteur historique de Brockville, nous avons aperçu cet énorme arbre isolé en bordure de rue. Même s’il n’est pas protégé par d’autres arbres environnants pour endurer les tempêtes et vents violents au courant des années, celui-ci a réussi à résister et atteindre sa maturité sans trop de dommages.
Les deux photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
Cliquez sur le lien pour d’autres photos du Canada et du Québec en particulier sur mon blogue.
La grande crise économique de 1929 a affecté plusieurs grandes familles fortunées de Québec. Une décennie plus tard, au moment de la Seconde Guerre mondiale, il était de nouveau possible de s’enrichir grâce à la fabrique de munitions.
La photo en noir et blanc ci-dessus montre la vieille cartoucherie de Québec qui tient toujours debout. Au premier plan, une publicité rappelle « qu’une image vaut mille mots … ». Heureux hasard!
Le vol d’aujourd’hui consiste en deux atterrissages courts virtuels en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020 (ou comme certains le nomment, FS2020). Nous nous poserons sur l’Île d’Orléans et sur le Parc des Champs-de-Bataille à Québec, en plein centre-ville.
Tout d’abord, j’admets que les vitres du Cessna C-170B sont sales. Pour plus de réalisme, le concepteur Carenado a laissé un peu de saleté ici et là pour montrer l’usure de l’appareil vieux de plusieurs décennies.
La photo ci-dessus montre l’Île d’Orléans vue du Cessna. Comme il n’y a pas de piste d’atterrissage mais un club de golf dans le secteur, nous allons utiliser les allées dégagées pour poser l’appareil. S’il y a un golfeur sur le terrain, j’ouvrirai la fenêtre et crierai, comme c’est l’usage, « Fore »!! (Falling Object Returning to Earth).
En finale pour l’Île d’Orléans
Nous sommes confortablement installés en finale pour la petite portion de terrain dégagé droit devant. Avec 40 degrés de volet, la vitesse de décrochage est particulièrement basse et l’atterrissage devrait se faire sans trop de problèmes.
Sur l’Île d’Orléans prêt pour le décollage
Bien que l’espace dégagé ne soit pas bien large, la longueur disponible s’est avérée suffisante pour l’atterrissage, le roulage au sol et la manœuvre pour virer l’avion de 180 degrés pour son décollage vers Québec.
Décollage de l’Île d’Orléans avec un Cessna 170B
De retour en vol, direction Québec. Le décollage sur terrain mou nécessite environ 20 degrés de volet.
En route vers la ville de Québec
La ville de Québec est en vue. Dans le Cessna C-170B que j’ai piloté en 1981 à travers le Canada jusqu’à Edmonton, Alberta, il n’y avait pas d’aide à la navigation moderne installée à bord comme c’est le cas dans la photo ci-dessus, où le GPS aide le pilote à trouver son chemin. Le vol avait été effectué au moyen de 14 cartes VFR, sans plus. (Si cela vous intéresse, cliquez pour en savoir plus sur les histoires vécues de pilotage).
Hôtel le Concorde et son restaurant tournant, visible à droite
Nous sommes au-dessus des Plaines d’Abraham. Sur la photo ci-dessus, à droite, vous apercevez l’Hôtel le Concorde et son restaurant tournant. Nous allons possiblement perturber l’atmosphère tranquille du repas au moment de notre passage…
Le MNBAQ et le Parc des Champs-de-Bataille en vue
Ci-dessus, droit devant, les bâtiments gris représentent une portion du Musée National des Beaux-Arts de Québec (MNBAQ). Un peu plus loin se trouve le terrain dégagé du Parc des Champs-de-Bataille. En 1928, un an après sa traversée de l’Atlantique en solitaire, Lindbergh y atterrit. Il transportait un sérum pour tenter de sauver la vie de son ami Floyd Bennett.
Pouvons-nous aujourd’hui nous poser sur le Parc des Champs-de-Bataille, en plein cœur de la ville de Québec? Bien sûr que non. Mais c’est la beauté de la simulation de vol; on fait ce que l’on veut!
Cessna 170B sur le Parc des Champs-de-Bataille à Québec
Une fois posé, on laisse l’avion décélérer graduellement puis on le retourne de 180 degrés pour le prochain décollage. Quand les vents sont faibles, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de la direction du décollage.
Vue aérienne du Parc des Champs-de-Bataille de Québec avec le Cessna 170B sous MSFS 2020
Ci-dessus, une vue aérienne du Parc des Champs-de-Bataille, avec le Cessna C-170B virtuel prêt pour redécoller.
Vue partielle de la Ville de Québec en simulation de vol avec MSFS 2020
Une dernière photo, cette fois-ci avec quelques bâtiments supplémentaires. Le réalisme de la scène virtuelle avec FS2020 est tout de même étonnant!
J’espère que vous avez apprécié ces deux petits vols. N’hésitez pas à tenter les mêmes expériences, si le cœur vous en dit!
Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour d’autres vol virtuels exigeants sur mon blogue.
Au décollage de la Rivière des Mille-Îles près de Marina Venise
Le vol d’aujourd’hui fait partie de la catégorie des vols virtuels standards de mon blogue. Le décollage s’effectue sur la Rivière des Mille-Îles au Québec. Il y aura un posé-décollé à Mirabel (CYMX) pour ensuite survoler le Québec et l’Ontario à destination de l’hydrobase de Cascades (CTY3).
En direction de l’aéroport international de Mirabel (CYMX) avec MSFS 2020
En vol à basse altitude en direction de l’aéroport de Mirabel , pour un posé-décollé.
La piste de Mirabel (CYMX) est en vue
On aperçoit une des pistes de CYMX droit devant. Si un pilote virtuel ne la trouve pas assez longue pour effectuer son posé-décollé, c’est qu’un recyclage s’impose.
Posé-décollé effectué à l’aéroport de Mirabel au moyen du simulateur de vol MSFS 2020
Décollage de Mirabel. C’est l’intérêt d’un avion amphibie; on peut se poser partout.
La météo virtuelle montre bien la différence entre la neige au nord et la végétation verte au sud.
Par le travers de l’aéroport de Lachute (CSE4) (bâtiments en rouge au premier plan). Voler en avril au Québec permet de noter la démarcation entre les paysages encore blancs (la neige persiste) au nord et les terrains où tout a déjà fondu.
Au-dessus de Hawksbury en Ontario avec le simulateur de vol MSFS 2020
Le vol se poursuit vers l’hydrobase de Cascades (CTY3). La Rivière des Outaouais sépare le Québec de l’Ontario. L’appareil se trouve actuellement au-dessus de la ville de Hawksbury en Ontario, avec à gauche Hamilton Island.
Réalisme de la simulation de vol sous MSFS 2020
La capture d’écran ci-dessus montre l’effet très réaliste du paysage virtuel, que ce soit au niveau de la météo virtuelle, des multiples tons de couleurs du sol et des ombrages sur le sol et sur l’avion causés par les éclaircies entre les nuages.
Survol du parc national de Plaisance au Québec avec MSFS 2020
La visibilité diminue légèrement près de Gatineau (CYND)
En descente pour 1500 pieds. Près de Gatineau, les conditions se détériorent légèrement. Mais ce sera de courte durée.
En virage pour la rivière Gatineau avec le simulateur de vol MSFS 2020
Virage à droite pour un amerrissage sur la rivière Gatineau. La destination est en vue.
Amerrissage sur la rivière Gatineau pour l’hydrobase de Wakefield (CTY3)
L’avion progresse lentement vers l’hydrobase.
Hydrobase de Wakefield (CTY3) en vue aérienne avec MSFS 2020
Il n’y a pas encore d’hydrobase virtuelle digne de ce nom pour Cascades sous Microsoft. À basse altitude, le pilote note qu’il ne survole qu’une photo avec des empreintes d’aéronefs. Une vue aérienne montre mieux l’emplacement et la localisation de l’hydrobase CTY3.
Bon vol à ceux qui désirent répéter l’expérience. Le trajet s’effectue sans difficulté et demeure intéressant tout au long du parcours.