Nous avons connu du temps très doux rcemment Qubec. Une journe de pluie en plein hiver fait fondre la neige de façon acclre et cre un brouillard gnralis sur la rgion. Juste avant la tombe de la nuit, ce phnomène mto combin la circulation routière et aux arbres imposants de la Grande-Alle m’ont incit prendre une photo partir de la voiture en marche. Un traitement numrique a par la suite t appliqu pour obtenir l’effet dsir.
Voici un autre clich de la rue Saint-Louis dans le Vieux-Qubec sous la pluie en plein hiver. J’ai fait la photo fin 2023, alors que les dcorations de Noël ajoutent un peu de gaiet faute de neige, ce qui est passablement rare pour Qubec. Beaucoup de touristes ont dû rajuster leur planification pour les sorties avec les enfants durant cette priode.
Le roman graphique « Jours de sable » se veut un rappel historique du fameux Dust Bowl qui a frapp le centre des Etats-Unis entre 1930 et 1940. Ce furent dix annes de misère qui inspirèrent John Steinbeck pour son œuvre « Les raisins de la colère ».
Les tempêtes de sable et de poussière qui ont envahi une partie de l’Oklahoma, du Kansas, du Texas, du Nouveau-Mexique et du Colorado provenaient d’une multitude de causes combines, dont la surutilisation du sol par les agriculteurs et des scheresses rptition.
En rajoutant les facteurs lis la crise conomique et aux multiples pidmies, on peut comprendre l’exode massif des mnages amricains. Ils laissèrent tout derrière eux, incluant plusieurs membres de leur famille dcds des suites de complications respiratoires dues la poussière. La plupart se dirigèrent vers la côte ouest, mais cet afflux important de la population ne fit qu’augmenter le chômage dj prsent dans cette rgion.
Le plus trange, c’est que des dcennies plus tard, les changements climatiques vcus aujourd’hui dans ces mêmes tats pourraient aider la rptition du phnomène, sans qu’il couvre ncessairement une priode aussi longue.
L’autrice Aime de Jongh met en scène des personnes fictives, mais le scnario respecte la ralit vcue par la population. Dans son histoire, un jeune photographe quitte New York en 1937 avec le mandat d’aller faire un reportage sur le Dust Bowl. On lui a indiqu les sujets couvrir, mais il prend conscience assez vite qu’il a affaire un drame humain aux proportions insoupçonnes.
De demander des gens qui souffrent et qui ont tout perdu de prendre la pose pour des mdias de New York ne s’avère pas aussi simple qu’il l’avait cru. La situation se complique encore davantage lorsqu’il apprend connaître ces personnes et qu’il peut lui-même exprimenter leurs difficults.
En plus des cases habilement dessines qui font le rgal du lecteur, ce dernier a accès de nombreuses photos d’poque glanes dans plusieurs muses, ainsi qu’ du contenu historique officiel. J’ai ador ce bouquin gagnant de plusieurs prix en Europe.
J’apprcie Erik Orsenna pour son rudition, sa pense cartsienne, sa posie et sa capacit rechercher le dtail qui amusera le lecteur tout en l’informant. Dans son livre, l’auteur aborde avec un même confort une grande varit de thèmes portant sur l’histoire, la religion, la philosophie, l’environnement, les changements climatiques, les nergies renouvelables, la science pure, la politique et l’conomie.
Etant d’abord un homme de terrain, il a rapidement reconnu la ncessit de dvelopper et conserver des contacts politiques dans de très nombreux pays de façon faciliter ses dplacements dans des zones souvent considres comme problmatiques. Le lecteur bnficie de ces accès privilgis.
Dans la « La Terre a soif », il nous prsente le portrait de trente-trois fleuves travers le monde. La liste n’est bien sûr pas exhaustive, car press par l’diteur après des annes de voyage et d’observations, il a bien fallu qu’il finisse par pondre son bouquin. Je sais bien que si cela ne tenait que de lui, il serait encore sur la route accumuler des informations toutes plus intressantes les unes que les autres.
Voici quelques-uns des fleuves dont il est question dans ce livre: Mississipi, St-Laurent, Nil, Loire, Congo, Gange, Mkong, Colorado et même les deux fleuves de Panama. Le plus petit des fleuves mentionns dans le livre coule en Bretagne et se nomme Trieux, alors que le plus important est l’Amazone au Brsil.
Avec certains pays plus puissants comme la Chine ou Israël, la ngociation pour l’administration quitable d’un cours d’eau s’avère difficile. Les barrages construits rduisent le dbit en aval et les plus petits pays environnants s’arrangent avec ce qui reste. La captation des eaux assèche aussi les terres sur de grandes distances, affectant la production agricole.
Le transport maritime local doit galement s’adapter la diminution du dbit, par exemple pour le canal de Panama : « Le manque d’eau, c’est justement la grande crainte de Panama. On se rappelle que le cœur du canal est le grand lac Gatún. S’il s’asschait, les bateaux buteraient sur des rochers et du sable : ils ne pourraient plus transporter leur cargaison d’une mer l’autre. Les camions devraient prendre le relais » (p.242).
À l’oppos, l’auteur montre qu’il y a moyen de grer un important cours d’eau en en faisant bnficier les pays riverains et cite en exemple la gestion du fleuve St-Laurent par les Etats-Unis et le Canada.
Contrairement ce que l’on pourrait penser quand il s’agit de traiter d’environnement et de raret de l’eau, tout n’est pas que ngatif dans ce livre. Au contraire, Erik Orsenna a compris que le lecteur en a un peu marre des propos alarmistes. L’auteur a donc conçu un bouquin très bien balanc où il est possible de faire voluer la pense du lecteur sans que ce dernier sente le besoin de prendre un antidpresseur chaque chapitre.
Cliquez sur le lien pour d’autres livres portant sur l’environnement et la gopolitique dans mon blogue.
Fin dcembre 2022. Il fait chaud Qubec. La ville a d’abord t balaye par une tempête qui a laiss des centaines de milliers de Qubcois sans lectricit, certains durant plus d’une semaine. Une vague de chaleur a par la suite envahi la province de Qubec pendant plusieurs jours.
Un aspect positif de cet apport d’air chaud est qu’il a fait fondre l’paisse couche de glace et de neige accumule sur les toits des maisons au cours de la tempête du 23 dcembre, remettant le compteur zro pour la portion restante de l’hiver venir.
Mais pour ce qui est des sports d’hiver, c’est une autre histoire. Il fallait se promener en ville la dernière journe de 2022 pour constater les changements subis en seulement quelques jours.
Passant près de la patinoire publique entretenue par la municipalit sur le Parc des Champs-de-Bataille, j’ai saisi cette photo qui rsume bien la situation : une pluie chaude qui tombe sur la neige et acclère la fonte au point où un pais brouillard s’installe, des flaques d’eau de plusieurs centimètres d’paisseur recouvrant une couche de glace.
J’utilise d’ailleurs cette eau pour ajouter les reflets des patineurs dans la composition photographique. Heureusement pour eux, les sportifs bnficient d’une patinoire mcaniquement refroidie pour continuer pratiquer leur activit prfre.
Au moyen d’un discours scientifique vulgaris, l’auteur prsente la façon dont les arbres communiquent entre eux et s’entraident mutuellement. Nous dcouvrons un rseau incroyablement bien organis.
De nombreux passages du livre remettent en question de fausses croyances et suggèrent combien il est ncessaire de repenser la gestion des forêts et des parcs urbains. J’ai choisi quelques citations pour donner une ide du ton du livre.
« Les racines d’un arbre s’tendent sur une surface qui dpasse de plus du double l’envergure de la couronne. Il en rsulte un entrelacement des ramifications souterraines qui cre autant de points de contact et d’changes entre les arbres ». p.23
« C’est au printemps, juste avant le dbourrement, que l’on enregistre les tensions les plus fortes sur les colonnes d’eau. À cette poque, l’eau circule avec une telle intensit dans l’arbre qu’on peut l’entendre en posant un stthoscope sur le tronc ». p.72
« Un arbre est constitu peu de chose près du même pourcentage d’eau qu’un corps humain ». p.76
À propos du chêne et du vin: « Le chêne […] produit des tanins qui repoussent les insectes et, tout fait accessoirement et sans qu’il y soit pour grand-chose, donne aussi ce goût particulier au vin qui sera lev dans des barriques faites avec son bois ». p.85
« Si nous voulons que les forêts jouent pleinement leur rôle dans les changements climatiques, nous devons les laisser vieillir ». p.112
« Lors d’une grosse pluie d’orage, un arbre adulte peut emmagasiner jusqu’ plus de 1000 litres d’eau supplmentaires ». p.116
Les pics sont des oiseaux qui font faire le travail difficile par d’autres organismes! : « Contrairement la croyance trop rpandue qui voudrait qu’ils ne creusent que des arbres morts, les pics recherchent souvent des individus sains. […] Ils piochent donc un peu le tronc puis ils s’accordent une pause de plusieurs mois et comptent sur l’aide de champignons. Pour ces derniers, l’invitation est bienvenue, car en temps normal ils ne peuvent pas franchir la barrière de l’corce. Trop heureux de l’occasion, ils s’empressent de coloniser l’ouverture et commencent dgrader le bois. […] Quelques temps plus tard, les fibres du bois sont en effet si tendres que les travaux [commencs par le pic] peuvent reprendre. Un jour arrive où la loge est prête être habite ». p.140
Des arbres avec du feuillage offrent naturellement plus de rsistance au vent : « Avec le rchauffement climatique, les tempratures automnales restent plus longtemps leves, le feuillage demeure sur les rameaux parfois jusqu’ la première semaine de novembre. Or, le dbut de la saison des tempêtes n’a pas chang, il survient toujours en octobre, de sorte que le risque qu’une bourrasque renverse un arbre couvert de feuilles augmente ». p.166
« L’air d’une jeune forêt de pins est rendu presque strile par l’action des phytoncides excrts par les aiguilles. Les arbres peuvent donc vritablement dsinfecter leur environnement ». p.170
Plusieurs personnes pensent qu’on peut s’orienter en forêt en observant où se trouve la mousse sur les arbres, car elle serait cense indique le nord. Voici ce qu’en pense l’auteur : « Les mousses colonisent le côt du tronc le long duquel l’eau s’coule après la pluie. Peu d’arbres tant parfaitement droits, il y a en effet presque toujours un côt plus arros que l’autre. […] Chaque [arbre] tendant pencher dans un sens diffrent, ce n’est pas la mousse qui peut aider retrouver son chemin. Mieux vaut se fier une boussole pour s’orienter ». p.180
« Les forêts de conifères abaissent sensiblement la charge microbienne de l’air, ce que les personnes allergiques perçoivent mieux que quiconque ». p.232
« En t, les arbres rejettent chaque jour dans l’atmosphère environ 10 000 kilos d’oxygène par kilomètre carr ». p. 233
Le 5 mai 2016, conformment ce qui avait t annonc par le gouvernement du Qubec, quatre CL-415 sont dcolls de l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB) destination de Fort McMurray en Alberta pour aider lutter contre les feux de forêt dvastateurs qui font rage dans cette province. Il s’agit même du pire dsastre naturel que le Canada ait connu dans toute son histoire.
Prparer des quipages et des avions pour un vol voyage sur cette distance demande naturellement beaucoup de coordination de la part de la SOPFEU. Une fois rendus Fort Murray, les pilotes des CL-415 de la province de Qubec seront alors sous le commandement des autorits de luttes contre les feux de forêt du gouvernement albertain, car ce sont ces dernières qui sont les mieux places pour connaître exactement les besoins locaux.
J’image que les spcialistes en information de vol (FSS) du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada Edmonton en ont plein les bras ces temps-ci…
La photo ci-dessus montre des membres d’quipage en direction de leur appareil. Une fois rendus sur place, ils devront non seulement s’attaquer aux incendies, mais galement se rendre sur des rgions qui ne sont pas encore touches par les feux et arroser massivement certains secteurs pour empêcher le dbut de nouveaux incendies.
Photographier des avions hlices
Il est assez dlicat de photographier des avions hlices en voulant donner l’impression de mouvement. Dans un rflexe de vouloir viter des photos floues, le photographe utilise une vitesse correspondant minimalement la focale utilise lors de la prise de photo. Dans le cas de la photo ci-dessus, il s’agissait de 400 mm. Mais si une vitesse de 1/400 tait utilise, les hlices sembleraient figes complètement et l’avion aurait l’air de monter alors que ses moteurs sont teints.
Il a donc fallu rduire la vitesse 1/160, augmentant du même coup le risque d’obtenir une photo floue. Le secret pour une photo nette et des hlices en mouvement est de suivre très exactement le dplacement de l’avion de sorte qu’il apparaisse complètement immobile dans le viseur. Cela demande un peu d’entraînement mais permet d’obtenir des photos plus ralistes.
Le CL-415 en noir et blanc
La photo ci-dessous reprsente le CL-415, numro 245, alors qu’il tait en vol sous un ciel de cirrus intressants en 2015. La photo mritait une transformation en noir et blanc, pour faire ressortir les multiples tracs des nuages.
Aide du gouvernement du Canada pour les citoyens de l’Alberta
Le gouvernement du Canada, sous Justin Trudeau, a promis d’galer les montants qui seront offerts par les Canadiens la Croix-Rouge dans le but d’aider les citoyens de Fort McMurray.
Bien sûr, sa contribution ne s’arrêtera pas l (loin de l, en fait), mais le message a t lanc toute la population de contribuer gnreusement soutenir la Croix-Rouge. Il est d’ores et dj connu que les dommages matriels s’lèveront au moins neuf milliards de dollars et qu’il faudra de nombreuses annes de travail soutenu pour tout reconstruire. Le Parti libral du Canada avait bâti sa campagne politique autour des investissements dans les infrastructures. Avec les feux de forêt de Fort McMurray, il y aura beaucoup de nouvelles dpenses non planifies.
Plus de 1400 pompiers sont l’œuvre pour combattre les incendies. On ne compte jusqu’ prsent que très peu de pertes de vie bien que « très peu » soit toujours trop. La crise est, de l’avis de tous, bien gre par le gouvernement de l’Alberta.
Au moment d’crire ces lignes, il n’y avait pas de pluie prvue au programme pour encore plusieurs jours et la scheresse touchait galement la moiti sud de la Saskatchewan et une partie du Manitoba. Les vents devaient même augmenter en intensit, ce qui devrait ncessiter encore davantage de ressources pour maîtriser les incendies.
Il me semble que les gouvernements des provinces canadiennes devraient envisager l’achat de CL-415 supplmentaires pour se donner une marge de manœuvre accrue et pouvoir ragir encore plus rapidement, compte tenu de la tendance des dernières annes en ce qui concerne le nombre et l’importance des feux de forêt. Ci-dessous, le CL-415 numro 247 l’envol pour Fort McMurray.
Les CL-215 n’iront pas vers Fort McMurray
Pendant que de nombreux CL-415 quittent pour l’Alberta, quelques appareils, dont les deux Canadair CL-215 visibles ci-dessous, demeurent l’aroport de Qubec en cas de besoin et pour les pratiques saisonnières des pilotes qui seront bientôt assigns des rgions spcifiques de la province de Qubec.
Le rchauffement plantaire
Certains diront que le rchauffement plantaire n’est en rien responsable de feux de forêt d’une telle ampleur. Ils ont peut-être raison, mais j’ai tendance adopter une vision plus large que ce qui se passe uniquement en Alberta. Les transferts de chaleur entre le Nord et le Sud sont de plus en plus intenses afin d’quilibrer les tempratures autour de la planète. Tous les moyens sont bons pour rtablir l’quilibre de la temprature plantaire et, parfois, occasionner de srieux problèmes un secteur en particulier.
Un phnomène El Nino puissant, des blocages Omga rptitions et la circulation de l’air dans les diffrentes cellules (Hadley, Ferrell, polaire et Walker) participent aux changes de chaleur. De même, une chelle plus rduite, il y a galement les diffrents fronts froids et fronts chauds dont nous entendons parler rgulièrement dans les bulletins de prvisions mtorologiques.
Ce ne sont pas des fronts chauds localiss qui font en sorte que le perglisol n’assure plus que les pistes d’atterrissage dans l’Arctique demeurent utilisables. Les fronts ne sont pas plus responsables du fait que les maisons sur pilotis n’ont maintenant plus de fondation stable. Plusieurs records de temprature ont t battus dans les dernières annes dans les villes les plus au nord du Canada. L encore, il y aura des sommes très importantes investir pour repenser et rparer les infrastructures nordiques.
Des feux de broussailles dès le mois d’avril en Alberta
Cette anne, dès avril, il y avait dj des feux de broussaille tendus dans une rgion aussi nordique que Fort McMurray en Alberta parce qu’il n’y a pratiquement pas eu de neige cet hiver. Je me suis alors demand ce qui se passerait rendu en juillet. Les Albertains n’ont pas eu besoin d’attendre aussi longtemps pour avoir la rponse.
La modlisation des impacts des changements climatiques indique que dj, dans la rgion de Fort McMurray, il y a un allongement de quinze jours de la saison des feux de forêt. Plus de chaleur peut signifier plus de scheresse. Mais une augmentations des tempratures favorise aussi la formation des orages et avec eux viennent les clairs qui allumeront de nouveaux feux.
Une chose est sûre : les compagnies d’assurance ne perdront pas de temps avec les diffrentes thories sur le rchauffement plantaire. Les rassureurs (les socits qui assurent les compagnies d’assurance) entendent bien limiter leurs pertes et les primes augmenteront rapidement pour suivre le nombre et l’intensit des dsastres naturels.
Entre les dparts des CL-415, une photo du trafic arien local
À l’aroport de Qubec, entre les dcollages des quatre Bombardier CL-415 en direction de Fort McMurray, j’ai pu assister quelques mouvements d’aronefs. Sur la photo ci-dessus, il est possible d’apercevoir un ATR 72 de FedEx (C-FTAR) circulant vers la rampe après un atterrissage piste 06, de même qu’un Q-400 de Bombardier proprit d’Air Canada Express (C-GIJZ) : on le voit ici en train d’être remorqu en prvision d’un dcollage imminent.
Le Hawker Hunter N339AX de la compagnie ATAC
La chance tant au rendez-vous, j’ai pu photographier ce Hawker Hunter (N339AX) de la compagnie amricaine ATAC, en train d’effectuer un dcollage de Qubec. Il est assez difficile d’ignorer la prsence de ce jet militaire lors d’un dcollage. Le bruit mis par le racteur en impose…
Les photos ci-dessus ont t prises avec un appareil-photo Canon 5D MKII, quip d’un tlobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un filtre polarisant et coupl un doubleur de focale Canon Extender EF 2X III, ce qui portait la focale 400 mm. Malgr tout, un recadrage important a t ncessaire tant donn ma position fort loigne de la piste.
Dsirant m’assurer de la nettet de l’image (le flou de boug tant plus probable avec une focale de 400 mm pendant que l’on tente de suivre un jet qui passe devant soi haute vitesse), j’ai ajust la vitesse d’obturation 1/1600 et assur que l’autofocus soit sur AI servo.
Je ralise maintenant qu’une vitesse moindre aurait pu faire l’affaire, car elle aurait permis de rendre le bois flou l’arrière, augmentant ainsi la sensation de vitesse de l’appareil. Mais on ne voit pas souvent un Hawker Hunter en vol aujourd’hui et j’ai prfr jouer de prudence. La photo idale sera pour la prochaine fois…
CL-415 et CL-215 regroups Qubec (2012)
Une dernière photo, prise il y a plusieurs annes, soit l’automne 2012, montre le nombre impressionnant d’avions-citernes CL-415 et CL-215 stationns l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB). Durant la saison morte, les appareils sont ramens Qubec en provenance des diffrentes bases où ils sont en exploitation durant l’t.
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