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Le Château Frontenac dans le Vieux-Québec

Photo HDR du Château Frontenac et environs au crépuscule 2022
Photo HDR du Château Frontenac et environs au crépuscule 2022

Voici une vue au crépuscule du Château Frontenac et des environs du Vieux-Québec. Avant même de prendre un premier cliché, on peut anticiper que la tour illuminée du château faussera la lecture du capteur de l’appareil-photo, car elle est beaucoup plus claire que les environs.

Pour corriger d’avance cette erreur fréquente, le mieux est de rechercher un effet HDR (High Dynamic Range) en prenant cinq photos aux ouvertures complémentaires qui se retrouveront par la suite compilées dans un logiciel approprié.

Le défi le plus important pour cette photographie de nuit consistait cependant à éviter de prendre en photo trop de touristes qui circulent au premier plan. Lorsqu’ils se retrouvent sur cinq photos rapprochées, les gens forment ce que l’on appelle des « images fantômes« . On les voit en double ou en triple, à moitié décomposés. On ne les conserve que lorsque l’on désire ajouter des effets spéciaux, mais ce n’est pas le cas dans la scène ci-dessus.

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Le Grand Prix Cycliste de Québec 2022.

Les cyclistes tournent vers la côte Gilmour dans la ville de Québec en 2022
Les cyclistes tournent vers la côte Gilmour dans la ville de Québec en 2022

Un point de vue intéressant pour photographier le Grand Prix Cycliste de Québec se trouve à l’intersection de la Grande-Allée et de l’avenue menant à la fameuse côte Gilmour. Les cyclistes roulent à vive allure et doivent freiner fortement avant d’effectuer un virage serré à gauche pour entamer la descente vers la portion qui les mènera le long du fleuve St-Laurent. À cet endroit, il n’y a aucune obstruction pour le photographe.

Grand Prix Cycliste de Québec en 2022
Grand Prix Cycliste de Québec en 2022

Pour saisir l’effet de mouvement des cyclistes, il importe que la vitesse d’obturation ne soit pas trop rapide; préférablement entre 1/125 et 1/160. Sinon, tout est figé, même les rayons des roues.

Grand Prix Cycliste de Québec 2022
Grand Prix Cycliste de Québec 2022

Un positionnement immédiatement après la courbe permet de capter une longue file de vélos. On peut effectuer la mise au point sur les cyclistes à droite dans le viseur et laisser floue la file de cyclistes en virage. Pour ce faire, il faut s’assurer que l’ouverture choisie rendra l’arrière-plan imprécis. Il importe aussi de suivre le mouvement des cyclistes avec l’appareil-photo. Si l’on reste immobile, tous les coureurs sans exception seront flous, la vitesse d’obturation étant trop lente pour ces coureurs se déplaçant à grande vitesse devant nous.

Cyclistes en course sur la Grande-Allée à Québec en 2022
Cyclistes en course sur la Grande-Allée à Québec en 2022

Un gros plan occasionnel obtenu au moyen d’un recadrage permet de constater des détails qui nous échapperaient autrement. Dans le cas de la photo ci-dessus, on voit bien que non seulement le coureur du devant est détendu, mais qu’il a aussi chuté récemment, son bras droit étant encore en mode guérison. Il arrive également que l’on observe le résultat de déformations aux genoux des cyclistes suite aux nombreuses chirurgies.

Le Grand Prix Cycliste de Québec 2022
Le Grand Prix Cycliste de Québec 2022

En virage, la concentration est totale. Les cyclistes veulent conserver leur position dans ce groupe très serré qui doit manœuvrer dans un espace restreint. Au téléobjectif, on voit l’expression faciale changer d’expression à l’approche du virage pour la côte Gilmour. Notez la concentration sur les visages des cyclistes au premier plan…

Grand Prix Cycliste dans la ville de Québec en 2022
Grand Prix Cycliste dans la ville de Québec en 2022

Pour une photo réussie comme celle-ci-dessus, plusieurs s’avèrent inutilisables. La rotation du corps avec l’appareil-photo pour suivre les cyclistes demeure un art difficile à maîtriser. Heureusement, le temps de la photo argentique est derrière nous et on ne s’en fait plus autant pour les photos manquées. L’important est de s’amuser et tenter de s’améliorer un peu plus à chaque sortie!

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Photos du Québec

L’architecture de Québec en photo.

Fontaine de Tourny et hôtel du Parlement du Québec
Fontaine de Tourny et hôtel du Parlement du Québec

On voit souvent la fontaine de Tourny et le bâtiment de l’hôtel du Parlement de Québec photographiés séparément. Cela donne certainement un très bon résultat. Cependant, on peut augmenter l’impact visuel en combinant les deux styles architecturaux de façon rapprochée sur une même photo.

En portant une attention particulière à la composition photographique, j’ai recherché un équilibre tout en créant une tension entre les deux œuvres. Dans la scène ci-dessus, la fontaine et le Parlement donnent l’impression d’avoir une hauteur similaire. L’axe vertical du centre de la tour du Parlement se trouve à peu près à la même distance du côté droit de la photo que ne l’est l’axe vertical de la fontaine du côté gauche. On se rapproche de la règle des tiers sans toutefois s’y tenir dogmatiquement. Les deux œuvres sont volontairement cadrées de façon serrée.

D’autres éléments contribuent à l’intérêt de la scène. Tout d’abord, chaque œuvre architecturale présente une couleur spécifique bien marquée et la chance veut que les couleurs soient presque complémentaires. Toujours en ce qui a trait à la couleur, j’ai choisi de prendre la photo durant « l’heure bleue », cette période de la journée juste avant la nuit où une lumière très douce illumine le paysage pour encore quelques minutes.

Enfin, les jets d’eau et la population en arrière-plan ajoutent un peu de dynamisme à un sujet essentiellement statique.

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Photographie

Les bleuets de Saint-Nicolas

Plant de bleuets en macrophotographie
Plant de bleuets en macrophotographie

Saint-Nicolas regorge de bleuetières de qualité. Pendant que la famille s’amuse à cueillir les délicieux petits fruits, j’en profite pour faire un peu de photographie et tenter de créer autre chose qu’une photo traditionnelle d’un plant de bleuets. Une lumière appropriée et un objectif macro Canon EF 100mm f/2.8 USM constituent un bon départ pour maximiser les chances de réussite.

Arriver au moment de la saison où les bleuets ne sont pas tous matures rend possible la captation de plusieurs couleurs. Il s’agit ensuite de choisir un plant dont les fleurs et les fruits sont en bonne santé, car en macrophotographie un plant endommagé est grossi plusieurs fois et les défauts deviennent cause de distraction.

Finalement, la nécessité d’effectuer plusieurs photos avec des ouvertures différentes s’impose. On doit trouver le juste équilibre. Un plant où l’on voit trop de détails précis risque de devenir conventionnel, alors qu’un plant où les zones floutées sont trop nombreuses perd de l’intérêt, car l’œil ne sait plus où et quoi regarder.

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Photographie de rue

Photographie de rue : le livreur.

Sur les genoux, il aurait pu entrer dans l'épicerie avec une boîte de plus.
Sur les genoux, il aurait pu entrer dans l’épicerie avec une boîte de plus.

Le livreur ci-dessus évite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine à passer la porte de l’épicerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’établissement à genoux. On n’en demande pas tant…

Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt à capter des situations éphémères. Le temps accordé aux réglages de l’appareil-photo est réduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en espérant avoir saisi l’essentiel.

C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac à dos. De l’autre côté de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’établissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.

Pour capturer la scène et gagner en rapidité, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses réglages préétablis en fonction de la photographie de rue et déclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet était bien capté.

Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demandé un délai supplémentaire de quelques secondes et suffi à gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais à part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche (à cause du soleil), il était depuis le début le sujet secondaire…

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Le Pape François dans le Vieux-Québec.

Les policiers à moto dirigent le convoi amenant le Pape dans le Vieux-Québec en 2022.
Les policiers à moto dirigent le convoi amenant le Pape dans le Vieux-Québec en 2022.

Si vous n’avez pas d’accès privilégié, la difficulté principale quant au désir de photographier l’arrivée du Pape François dans le Vieux-Québec en 2022 réside dans les informations floues et parfois contradictoires offertes aux journalistes dans le but évident de protéger l’itinéraire du chef d’État.

Il faut également composer avec la forte présence policière et les barrières qui s’ouvrent et se referment selon l’humeur du moment, bloquant les vélos et les piétons bien avant que le Pape n’ait franchi la porte Saint-Louis. Comme photographe, vous ne voulez pas vous retrouver soudainement bloqué dans un lieu sans intérêt.

Les autres aspects à considérer sont d’ordre purement photographique, comme par exemple la luminosité ambiante et la distance du sujet au moment de la prise de photo qui influenceront le choix du matériel emporté.

Le convoi officiel arrive par la rue Saint-Louis. Il faut savoir qu’en après-midi, le soleil traverse directement l’axe de la rue Saint-Louis dans sa lente descente vers l’ouest. Si on se positionne le long de cette rue pour prendre la photo, il n’y a aucun obstacle physique, mais on photographie à contre-jour un convoi qui passe à toute allure. Le capteur d’un appareil-photo n’apprécie pas le contre-jour, car il a de la difficulté à évaluer quelle lumière a préséance. Le choix de la ligne droite sur la rue Saint-Louis s’avère donc peu intéressant.

La foule accueille le Pape François à son arrivée dans le Vieux-Québec en 2022.
La foule accueille le Pape François à son arrivée dans le Vieux-Québec en 2022.

Le chauffeur du Pape est assis à gauche (du moins au Canada). Le Pape sera donc à droite, que ce soit en avant ou en arrière. Si l’on s’installe sur la Place d’Armes, on donne priorité au chauffeur plutôt qu’au Pontife.

Le soleil voyageant progressivement de l’axe de la rue Saint-Louis vers l’ouest, les grands arbres de la Place d’Armes créeront un voile naturel bloquant les effets de contre-jour. Cela augmentera les chances de photos réussies.

Sur la rue Saint-Louis, le convoi se déplace rapidement sur une longue ligne droite. Les chances d’effectuer une bonne photo diminuent. Quand les voitures de sécurité arrivent au bout de la rue Saint-Louis, elles doivent freiner à cause d’une forte courbe près du Château Frontenac. En se plaçant après la courbe, les chances d’obtenir une photo acceptable augmentent fortement.

Du côté de l’équipement photographique, un objectif d’appareil-photo exigeant peu de lumière permettra d’optimiser la vitesse d’obturation et la profondeur de champ, surtout en fin d’après-midi. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM offre une meilleure marge de manœuvre.

Un appareil-photo muni d’un capteur plein format permettra également le recadrage nécessaire au grossissement de la photo sans perte de qualité. Pour les photos inclues dans cet article, l’appareil utilisé était un Canon 5DSR.

La technique la plus risquée et demandant un peu plus d’expérience est de prendre la photo du chef d’État dans sa voiture de façon précise tout en laissant l’extérieur flou, pour montrer que la voiture se déplace rapidement. L’appareil-photo suit la voiture. Plus elle se rapproche du photographe et plus la sensation de vitesse devient évidente. Il faut accélérer le mouvement de rotation du corps pour s’ajuster au changement de vitesse relative du véhicule. L’autofocus fait son travail tout au long de l’approche du véhicule.

Il n’y a qu’une fraction de seconde où l’on obtient une vision totalement dégagée du chef d’État. Un seconde trop tôt et l’on ne voit qu’une portion de visage avec un bout de voiture, une seconde trop tard et on capte une tête de trois-quarts arrière. La photo en rafales devient absolument nécessaire.

Le Pape François arrive dans le Vieux-Québec lors de son voyage au Canada en 2022.
Le Pape François arrive dans le Vieux-Québec lors de son voyage au Canada en 2022.

Une vitesse d’obturation adéquate capte le visage du chef d’État de façon précise et conserve un flou d’arrière-plan. Une vitesse trop rapide rend toute la scène claire et précise : la photo perd alors de son dynamisme. Une vitesse un peu trop lente et le visage manque de définition. Pas question de se reprendre. Il n’y a qu’une chance.

Voilà donc quelques idées à retenir pour ceux qui désirent photographier lors d’événements importants. Une connaissance préalable du terrain et de la position du soleil à des heures précises demeure essentielle si l’on désire accroître les chances de succès.

Bonne photo !

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Photographie aviation

L’ Aviation Royale Canadienne (ARC) à Québec.

Les Snowbirds devant Québec en juin 2021.
Les Snowbirds devant Québec en juin 2021.

Les Snowbirds étaient de passage au-dessus de la ville de Québec en juin, suivis par de nombreux autres jets, avions de transports et hélicoptères militaires canadiens. Jusqu’à la dernière minute, une couche de nuages bas et les précipitations occasionnelles ont préoccupé les organisateurs de l’événement.

Un traversier devant la ville de Lévis en juin 2021.
Un traversier devant la ville de Lévis en juin 2021.

Ci-dessus, les nuages bas sont visibles dans cette vue de Lévis prise à partir de la terrasse Dufferin à Québec. Sur le fleuve St-Laurent, le traversier de Québec vers Lévis approche de sa destination.

Trois CF-18 passent par Québec en juin 2021.
Trois CF-18 passent par Québec en juin 2021.

Des CF-18 sont passés une première fois en formation de trois appareils. Pour les amateurs de photographie,  l’appareil-photo plein format utilisé pour l’occasion était un Canon 5DSr muni d’un téléobjectif EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Pour la photo ci-dessus, la vitesse d’obturation était de 1/4000 et la focale de 200mm. Étant donné le passage rapide des CF-18, j’ai opté pour l’autofocus AI Servo qui s’adapte rapidement aux changements de distance des objets à photographier. La taille originale de l’image étant de 50.6 mégapixels, cela m’a permis de recadrer pour rapprocher les appareils sans perdre de qualité.

Quatre CF-18 canadiens passent par Québec en juin 2021.
Quatre CF-18 canadiens passent par Québec en juin 2021.

Ci-dessus, quatre CF-18 photographiés avec une vitesse d’obturation de 1/5000.

Le vraquier Spar Taurus arrive au port de Québec en juin 2021.
Le vraquier Spar Taurus arrive au port de Québec en juin 2021.

Entre le passage des différents jets militaires, la circulation maritime se poursuivait comme d’habitude sur le fleuve St-Laurent. Ci-dessus, le navire Spar Taurus, un vraquier construit en 2005 et battant pavillon norvégien, se dirige vers le port de Québec, accompagné de deux remorqueurs de la compagnie Ocean. En arrière-plan, le pont de l’Île d’Orléans qui sera refait d’ici quelques années.

Un C-17 Globemaster III canadien survole la terrasse Dufferin à Québec en juin 2021.
Un C-17 Globemaster III canadien survole la terrasse Dufferin à Québec en juin 2021.

Ci-dessus, un C-17 Globemaster III, avion militaire de transport construit par McDonnell Douglas, passe au-dessus de la terrasse Dufferin à Québec. Le Canada en a cinq exemplaires.

Un hélicoptère Bell CH-146 Griffon canadien à Québec en juin 2021
Un hélicoptère Bell CH-146 Griffon canadien à Québec en juin 2021

Ci-dessus, un hélicoptère militaire canadien Bell CH-146 Griffon, de passage au-dessus du fleuve. Un militaire assis derrière prend en photo la foule massée sur la terrasse Dufferin. Pour photographier un hélicoptère, la vitesse d’obturation doit être radicalement réduite, de façon à pouvoir observer le mouvement des pales. Pour la photo ci-dessus, elle est de 1/250, mais j’aurais pu réduire la vitesse jusqu’à 1/125 sans trop risquer que l’hélicoptère soit flou.

Il y a eu d’autres appareils qui ont survolé le fleuve, tels que le CP-140 Aurora et le Lockheed C-130J Super Hercules, mais les photos prises n’étaient pas d’une qualité suffisante pour être publiées sur le web.

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Sur la route (2)

Vieux Ford pick-up américain sur la route de Lyster au Québec en 2020
Vieux Ford pick-up américain sur la route de Lyster au Québec en 2020

La photo ci-dessus a été prise à la fin d’une belle journée dans la région de Chaudière-Appalaches . Le soleil est presque sur l’horizon et frappe directement le côté des arbres, ce qui rehausse encore davantage les couleurs d’automne .

À cette heure, les gens sont à la maison en train de souper et il n’y a guère de véhicules sur la route. Plutôt que de photographier une route désertique, qui aurait été un choix certainement logique, j’ai attendu qu’un véhicule se présente et avance jusque dans le premier plan de la photo. Nous sommes en campagne et heureusement pour moi, le vieux Ford pick-up s’intégrait parfaitement dans le paysage.

En ce qui a trait à la composition photographique, la position idéale pour capter la scène semblait être dans la courbe, de façon à utiliser la ligne blanche de la route comme ligne directrice menant vers le sujet d’intérêt. Le format 16×9 permettait également d’avoir une photo suffisamment large pour inclure la série de poteaux de la ligne de transmission sur la gauche, qui était elle-même certainement aussi âgée que le pick-up. Ce dernier était positionné selon la règle des tiers, sans que des compromis fussent nécessaires.

Les poteaux sur la gauche permettaient de bien encadrer le sujet. Au loin, le soleil éclaire la route et l’on devine un champ sur la gauche qui laisse passer les rayons du soleil.

La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DS R.

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Livres de photographie

Livre de photographie : Steve Mc Curry

Page couverture du livre de photographie de Steve Mc Curry
Page couverture du livre de photographie de Steve Mc Curry

Le photographe Steve Mc Curry, a du succès non seulement à cause de son grand talent et de son équipement photographique adéquat, mais aussi parce qu’il sait s’organiser. Il a du personnel qui porte son sac à dos, tient le parapluie, agit comme interprète et comme guide de confiance dans les endroits les plus reculés. Il est financé à de multiples reprises par National Geographic, le New York Times, ABC News  et d’autres agences et a à sa disposition l’argent nécessaire pour se nourrir et voyager pendant des mois. Il sait cultiver ses relations pour les utiliser à de multiples reprises lors de voyages ultérieurs.

Mc Curry prend beaucoup de temps pour étudier et planifier les séances photo à venir. Il a voyagé en Afghanistan, au Pakistan, en Inde. Il a fait de la photographie au Tibet, était présent lors de la guerre du golfe Persique et de l’embrasement des puits de pétrole et au moment des événements du 11 septembre 2001. Il cherche les endroits où les humains se rassemblent pour les activités quotidiennes et mets les gens en contraste naturel avec ce qu’il y a de particulier dans la région visitée.

Steve Mc Curry prend également des risques importants et se retrouve souvent dans des situations périlleuses. C’est dans ces moments que sa chance naturelle lui sauve toujours la vie. Il voyage à de nombreuses reprises dans des zones de conflit régional, survit à un écrasement d’avion, évite de justesse de marcher sur une mine, est agressé par deux individus mécontents de sa présence lors d’une fête religieuse; il évite de mourir noyé grâce à l’intervention d’un spectateur. Il passe à travers un plancher et chute d’une hauteur suffisante pour se retrouver inconscient à l’hôpital. Il doit y demeurer pendant une semaine. Il attrape des maladies tropicales, etc. Toujours en s’en sortant indemne. J’imagine qu’il va mourir un jour bêtement après avoir marché sur un savon mouillé dans sa salle de bain…

Quatrième de couverture du livre de photographie de Steve Mc Curry
Quatrième de couverture du livre de photographie de Steve Mc Curry

Les photos noir et blanc et couleur du livre « Steve Mc Curry : Inédit : Les histoires à l’origine des photographies » sont superbes. Le lecteur a également accès à la correspondance de Mc Curry, de même qu’à ses carnets de notes, reçus d’hôtel, billets de banque et tous autres documents dont ce photographe professionnel a eu besoin au cours de ses nombreux voyages, tels que les permissions de photographier des secteurs normalement interdits aux étrangers.

Steve Mc Curry est également entrepreneur. Il sait se vendre et créer des opportunités de contrats. Il écrit à gauche et à droite pour offrir des idées de reportages. Il a même composé des phrases génériques qu’il place dans ses lettres en ne changeant que le nom de l’endroit qu’il désire photographier. Il vante le lieu à visiter et attise la curiosité du donneur de contrat en lui faisant miroiter l’intérêt du site à photographier.

Il vaut la peine de s’attarder sur l’article de Wikipedia concernant des manipulations photographiques faites par Steve Mc Curry. Le traitement numérique de certaines images lui a valu des critiques négatives importantes de la part de l’agence Magnum et du National Press Photographers Association.

Le livre en tant que tel est bien monté. Bien qu’il contienne quelques conseils photographiques,  il ne faut pas y chercher de détails techniques sur les photos tels que l’ISO, la vitesse d’obturation et l’ouverture. Le seul petit irritant concernant le bouquin est le manque d’attention quant à l’édition française finale du texte. À au moins vingt endroits, j’ai noté des mots collés ensemble ou manquants ou avec une faute d’orthographe. Il me semble que la maison d’édition était un peu pressée de publier. Hormis ce petit bémol, ce sont de merveilleux voyages qui sont offerts au lecteur.

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Bonne lecture!

Titre : Steve Mc Curry : Les histoires à l’origine des photographies.

Auteur : Steve Mc Curry

Édition : Phaidon

Copyright : 2013 Phaidon Press Limited. 2020 pour la réimpression en broché

ISBN : 978-183866-101-4

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Une vieille rue de Québec après une tempête de neige.

Ruelle enneigée de la ville de Québec février 2020
Ruelle enneigée de la ville de Québec février 2020

La photographie en hiver réserve de belles surprises lors des journées de tempête de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée où la ville de Québec recevait entre 30 et 35 centimètres de neige.

Cette petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers, les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.  

La composition photographique n’a pas demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan, l’architecture traditionnelle des bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.

En ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant qu’il ne soit à la hauteur de la dame.

La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.

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