Saint-Nicolas regorge de bleuetières de qualité. Pendant que la famille s’amuse à cueillir les délicieux petits fruits, j’en profite pour faire un peu de photographie et tenter de créer autre chose qu’une photo traditionnelle d’un plant de bleuets. Une lumière appropriée et un objectif macro Canon EF 100mm f/2.8 USM constituent un bon départ pour maximiser les chances de réussite.
Arriver au moment de la saison où les bleuets ne sont pas tous matures rend possible la captation de plusieurs couleurs. Il s’agit ensuite de choisir un plant dont les fleurs et les fruits sont en bonne santé, car en macrophotographie un plant endommagé est grossi plusieurs fois et les défauts deviennent cause de distraction.
Finalement, la nécessité d’effectuer plusieurs photos avec des ouvertures différentes s’impose. On doit trouver le juste équilibre. Un plant où l’on voit trop de détails précis risque de devenir conventionnel, alors qu’un plant où les zones floutées sont trop nombreuses perd de l’intérêt, car l’œil ne sait plus où et quoi regarder.
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Le livreur ci-dessus évite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine à passer la porte de l’épicerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’établissement à genoux. On n’en demande pas tant…
Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt à capter des situations éphémères. Le temps accordé aux réglages de l’appareil-photo est réduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en espérant avoir saisi l’essentiel.
C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac à dos. De l’autre côté de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’établissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.
Pour capturer la scène et gagner en rapidité, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses réglages préétablis en fonction de la photographie de rue et déclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet était bien capté.
Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demandé un délai supplémentaire de quelques secondes et suffi à gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais à part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche (à cause du soleil), il était depuis le début le sujet secondaire…
Si vous n’avez pas d’accès privilégié, la difficulté principale quant au désir de photographier l’arrivée du Pape François dans le Vieux-Québec en 2022 réside dans les informations floues et parfois contradictoires offertes aux journalistes dans le but évident de protéger l’itinéraire du chef d’État.
Il faut également composer avec la forte présence policière et les barrières qui s’ouvrent et se referment selon l’humeur du moment, bloquant les vélos et les piétons bien avant que le Pape n’ait franchi la porte Saint-Louis. Comme photographe, vous ne voulez pas vous retrouver soudainement bloqué dans un lieu sans intérêt.
Les autres aspects à considérer sont d’ordre purement photographique, comme par exemple la luminosité ambiante et la distance du sujet au moment de la prise de photo qui influenceront le choix du matériel emporté.
Le convoi officiel arrive par la rue Saint-Louis. Il faut savoir qu’en après-midi, le soleil traverse directement l’axe de la rue Saint-Louis dans sa lente descente vers l’ouest. Si on se positionne le long de cette rue pour prendre la photo, il n’y a aucun obstacle physique, mais on photographie à contre-jour un convoi qui passe à toute allure. Le capteur d’un appareil-photo n’apprécie pas le contre-jour, car il a de la difficulté à évaluer quelle lumière a préséance. Le choix de la ligne droite sur la rue Saint-Louis s’avère donc peu intéressant.
Le chauffeur du Pape est assis à gauche (du moins au Canada). Le Pape sera donc à droite, que ce soit en avant ou en arrière. Si l’on s’installe sur la Place d’Armes, on donne priorité au chauffeur plutôt qu’au Pontife.
Le soleil voyageant progressivement de l’axe de la rue Saint-Louis vers l’ouest, les grands arbres de la Place d’Armes créeront un voile naturel bloquant les effets de contre-jour. Cela augmentera les chances de photos réussies.
Sur la rue Saint-Louis, le convoi se déplace rapidement sur une longue ligne droite. Les chances d’effectuer une bonne photo diminuent. Quand les voitures de sécurité arrivent au bout de la rue Saint-Louis, elles doivent freiner à cause d’une forte courbe près du Château Frontenac. En se plaçant après la courbe, les chances d’obtenir une photo acceptable augmentent fortement.
Du côté de l’équipement photographique, un objectif d’appareil-photo exigeant peu de lumière permettra d’optimiser la vitesse d’obturation et la profondeur de champ, surtout en fin d’après-midi. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM offre une meilleure marge de manœuvre.
Un appareil-photo muni d’un capteur plein format permettra également le recadrage nécessaire au grossissement de la photo sans perte de qualité. Pour les photos inclues dans cet article, l’appareil utilisé était un Canon 5DSR.
La technique la plus risquée et demandant un peu plus d’expérience est de prendre la photo du chef d’État dans sa voiture de façon précise tout en laissant l’extérieur flou, pour montrer que la voiture se déplace rapidement. L’appareil-photo suit la voiture. Plus elle se rapproche du photographe et plus la sensation de vitesse devient évidente. Il faut accélérer le mouvement de rotation du corps pour s’ajuster au changement de vitesse relative du véhicule. L’autofocus fait son travail tout au long de l’approche du véhicule.
Il n’y a qu’une fraction de seconde où l’on obtient une vision totalement dégagée du chef d’État. Un seconde trop tôt et l’on ne voit qu’une portion de visage avec un bout de voiture, une seconde trop tard et on capte une tête de trois-quarts arrière. La photo en rafales devient absolument nécessaire.
Une vitesse d’obturation adéquate capte le visage du chef d’État de façon précise et conserve un flou d’arrière-plan. Une vitesse trop rapide rend toute la scène claire et précise : la photo perd alors de son dynamisme. Une vitesse un peu trop lente et le visage manque de définition. Pas question de se reprendre. Il n’y a qu’une chance.
Voilà donc quelques idées à retenir pour ceux qui désirent photographier lors d’événements importants. Une connaissance préalable du terrain et de la position du soleil à des heures précises demeure essentielle si l’on désire accroître les chances de succès.
Bonne photo !
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Les Snowbirds étaient de passage au-dessus de la ville de Québec en juin, suivis par de nombreux autres jets, avions de transports et hélicoptères militaires canadiens. Jusqu’à la dernière minute, une couche de nuages bas et les précipitations occasionnelles ont préoccupé les organisateurs de l’événement.
Ci-dessus, les nuages bas sont visibles dans cette vue de Lévis prise à partir de la terrasse Dufferin à Québec. Sur le fleuve St-Laurent, le traversier de Québec vers Lévis approche de sa destination.
Des CF-18 sont passés une première fois en formation de trois appareils. Pour les amateurs de photographie, l’appareil-photo plein format utilisé pour l’occasion était un Canon 5DSr muni d’un téléobjectif EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Pour la photo ci-dessus, la vitesse d’obturation était de 1/4000 et la focale de 200mm. Étant donné le passage rapide des CF-18, j’ai opté pour l’autofocus AI Servo qui s’adapte rapidement aux changements de distance des objets à photographier. La taille originale de l’image étant de 50.6 mégapixels, cela m’a permis de recadrer pour rapprocher les appareils sans perdre de qualité.
Ci-dessus, quatre CF-18 photographiés avec une vitesse d’obturation de 1/5000.
Entre le passage des différents jets militaires, la circulation maritime se poursuivait comme d’habitude sur le fleuve St-Laurent. Ci-dessus, le navire Spar Taurus, un vraquier construit en 2005 et battant pavillon norvégien, se dirige vers le port de Québec, accompagné de deux remorqueurs de la compagnie Ocean. En arrière-plan, le pont de l’Île d’Orléans qui sera refait d’ici quelques années.
Ci-dessus, un C-17 Globemaster III, avion militaire de transport construit par McDonnell Douglas, passe au-dessus de la terrasse Dufferin à Québec. Le Canada en a cinq exemplaires.
Ci-dessus, un hélicoptère militaire canadien Bell CH-146 Griffon, de passage au-dessus du fleuve. Un militaire assis derrière prend en photo la foule massée sur la terrasse Dufferin. Pour photographier un hélicoptère, la vitesse d’obturation doit être radicalement réduite, de façon à pouvoir observer le mouvement des pales. Pour la photo ci-dessus, elle est de 1/250, mais j’aurais pu réduire la vitesse jusqu’à 1/125 sans trop risquer que l’hélicoptère soit flou.
Il y a eu d’autres appareils qui ont survolé le fleuve, tels que le CP-140 Aurora et le Lockheed C-130J Super Hercules, mais les photos prises n’étaient pas d’une qualité suffisante pour être publiées sur le web.
La photo ci-dessus a été prise à la fin d’une belle journée dans la région de Chaudière-Appalaches . Le soleil est presque sur l’horizon et frappe directement le côté des arbres, ce qui rehausse encore davantage les couleurs d’automne .
À cette heure, les gens sont à la maison en train de souper et il n’y a guère de véhicules sur la route. Plutôt que de photographier une route désertique, qui aurait été un choix certainement logique, j’ai attendu qu’un véhicule se présente et avance jusque dans le premier plan de la photo. Nous sommes en campagne et heureusement pour moi, le vieux Ford pick-up s’intégrait parfaitement dans le paysage.
En ce qui a trait à la composition photographique, la position idéale pour capter la scène semblait être dans la courbe, de façon à utiliser la ligne blanche de la route comme ligne directrice menant vers le sujet d’intérêt. Le format 16×9 permettait également d’avoir une photo suffisamment large pour inclure la série de poteaux de la ligne de transmission sur la gauche, qui était elle-même certainement aussi âgée que le pick-up. Ce dernier était positionné selon la règle des tiers, sans que des compromis fussent nécessaires.
Les poteaux sur la gauche permettaient de bien encadrer le sujet. Au loin, le soleil éclaire la route et l’on devine un champ sur la gauche qui laisse passer les rayons du soleil.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DS R.
Le photographe Steve Mc Curry, a du succès non seulement à cause de son grand talent et de son équipement photographique adéquat, mais aussi parce qu’il sait s’organiser. Il a du personnel qui porte son sac à dos, tient le parapluie, agit comme interprète et comme guide de confiance dans les endroits les plus reculés. Il est financé à de multiples reprises par National Geographic, le New York Times, ABC News et d’autres agences et a à sa disposition l’argent nécessaire pour se nourrir et voyager pendant des mois. Il sait cultiver ses relations pour les utiliser à de multiples reprises lors de voyages ultérieurs.
Mc Curry prend beaucoup de temps pour étudier et planifier les séances photo à venir. Il a voyagé en Afghanistan, au Pakistan, en Inde. Il a fait de la photographie au Tibet, était présent lors de la guerre du golfe Persique et de l’embrasement des puits de pétrole et au moment des événements du 11 septembre 2001. Il cherche les endroits où les humains se rassemblent pour les activités quotidiennes et mets les gens en contraste naturel avec ce qu’il y a de particulier dans la région visitée.
Steve Mc Curry prend également des risques importants et se retrouve souvent dans des situations périlleuses. C’est dans ces moments que sa chance naturelle lui sauve toujours la vie. Il voyage à de nombreuses reprises dans des zones de conflit régional, survit à un écrasement d’avion, évite de justesse de marcher sur une mine, est agressé par deux individus mécontents de sa présence lors d’une fête religieuse; il évite de mourir noyé grâce à l’intervention d’un spectateur. Il passe à travers un plancher et chute d’une hauteur suffisante pour se retrouver inconscient à l’hôpital. Il doit y demeurer pendant une semaine. Il attrape des maladies tropicales, etc. Toujours en s’en sortant indemne. J’imagine qu’il va mourir un jour bêtement après avoir marché sur un savon mouillé dans sa salle de bain…
Les photos noir et blanc et couleur du livre « Steve Mc Curry : Inédit : Les histoires à l’origine des photographies » sont superbes. Le lecteur a également accès à la correspondance de Mc Curry, de même qu’à ses carnets de notes, reçus d’hôtel, billets de banque et tous autres documents dont ce photographe professionnel a eu besoin au cours de ses nombreux voyages, tels que les permissions de photographier des secteurs normalement interdits aux étrangers.
Steve Mc Curry est également entrepreneur. Il sait se vendre et créer des opportunités de contrats. Il écrit à gauche et à droite pour offrir des idées de reportages. Il a même composé des phrases génériques qu’il place dans ses lettres en ne changeant que le nom de l’endroit qu’il désire photographier. Il vante le lieu à visiter et attise la curiosité du donneur de contrat en lui faisant miroiter l’intérêt du site à photographier.
Le livre en tant que tel est bien monté. Bien qu’il contienne quelques conseils photographiques, il ne faut pas y chercher de détails techniques sur les photos tels que l’ISO, la vitesse d’obturation et l’ouverture. Le seul petit irritant concernant le bouquin est le manque d’attention quant à l’édition française finale du texte. À au moins vingt endroits, j’ai noté des mots collés ensemble ou manquants ou avec une faute d’orthographe. Il me semble que la maison d’édition était un peu pressée de publier. Hormis ce petit bémol, ce sont de merveilleux voyages qui sont offerts au lecteur.
La photographie en hiver réserve de belles surprises lors des journées de tempête de neige. La scène ci-dessus a été captée le 27 février 2020, une journée où la ville de Québec recevait entre 30 et 35 centimètres de neige.
Cette
petite rue de la ville de Québec possède encore ses vieux poteaux crochis d’où
pendent une multitude de fils électriques. Dans beaucoup de nouveaux quartiers,
les fils sont maintenant enfouis et les lampadaires ne sont plus faits de bois.
La composition photographique n’a pas demandé beaucoup d’efforts, car tout m’attirait dans cette scène hivernale traditionnelle : les gens, la lumière diffuse de fin de journée, l’horizon obscurci par la neige, les clochers en arrière-plan, l’architecture traditionnelle des bâtiments serrés les uns contre les autres, les autos enfouies sous la neige.
En
ce qui concerne les gens, il n’y avait que la personne pelletant devant son
entrée au moment où j’ai pris une première photo. Puis très loin, j’ai aperçu
une personne qui se rapprochait. Il a fallu attendre quelques minutes pour
qu’elle soit suffisamment proche et que je réalise qu’il s’agissait d’un homme promenant
son chien. J’ai pris la photo quand il a été suffisamment visible, mais avant
qu’il ne soit à la hauteur de la dame.
La scène a été captée avec un appareil-photo DSLR plein format Canon 5DSr. Un logiciel de traitement d’image a ensuite été utilisé pour peaufiner le résultat final.
La photo ci-dessus représente Place d’Youville, dans la ville de Québec, lors de la tempête deneige du 7 février 2020.
La photo originale en couleurs ne montrait pratiquement qu’un voile blanc généralisé. Le traitement en photoen noir et blanc aide à accentuer les effets de la poudrerie dans cette scène hivernale. La transformation en noir et blanc est une technique de photographie très utile lorsqu’il s’agit de valoriser des éléments difficiles à détecter.
Le rehaussement subséquent au moyen d’un logiciel de traitement de l’image a également permis de mettre en valeur des éléments autrement secondaires.
Entre le banc de neige au premier plan et les bâtiments de droite, les voitures avancent péniblement sur ce qui est encore visible de cette entrée vers le Vieux-Québec.
La scène ci-dessus montre la rue St-Louis à moitié bloquée
par la neige. En ce vendredi soir, le carnaval de Québec vient de commencer.
Cependant, tous ne sont pas en train de fêter. Le conducteur de la souffleuse à
neige, à l’arrière-plan, est immobilisé. Les camions dans lesquels il
soufflerait normalement la neige ont pris du retard.
Au premier plan, le restaurant La Bûche. J’y suis allé à quelques reprises depuis son ouverture. Toujours les mêmes excellentes recettes, un service impeccable et un kilo en trop après le repas. Un très bon restaurant de Québec, près du Château Frontenac. Et pour ceux que cela intéresse, ce qui se passe dans la cuisine est visible pour une partie des clients. (Non je ne suis pas payé pour cette publicité!)
Pour les plus courageux, le cyclisme hivernal constitue une façon alternative de progresser dans la météo extrême. La visibilité réduite force le cycliste ci-dessus à utiliser le trottoir pour sa propre protection. Cependant, gare à la descente des trottoirs au coin des rues où se trouvent souvent des plaques glacées. Étant souvent dans le Vieux-Québec pour faire de la photographie de nuit comme de jour, j’ai témoigné de pirouettes spectaculaires qui rendraient jaloux les acrobates élastiques du Cirque du Soleil.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr.
La photo ci-dessus montre le Château Lake Louise et, en arrière-plan, Mount Richardson. Sur Lake Louise, nous sommes en Alberta, mais derrière nous, la Colombie-Britannique n’est qu’à environ cinq kilomètres.
La photo a été prise durant l’été 2018, au moment où de très nombreux feux de forêt étaient en activité dans l’ouest du Canada. Heureusement pour nous, la fumée n’avait pas encore atteint le secteur de Lake Louise lors de la prise de la photo. Quelques jours plus tard, la visibilité devenait très mauvaise et la qualité de l’air dans le secteur diminuait dramatiquement.
Au moment de la photo, le temps était passablement nuageux et j’ai attendu qu’un dernier rayon de soleil éclaire une partie du Château Lake Louise pour prendre la photo. Il y avait désormais un plus grand contraste de couleurs entre le bâtiment et les montagnes en arrière-plan.
Il me semblait également important d’inclure le canot avec ses passagers pour ajouter du dynamisme à la scène. La composition photographique a été conçue de façon à ce que l’on puisse apercevoir pleinement les reflets de la partie éclairée de l’hôtel sur le lac.
Pour effectuer une photo acceptable à cette heure de la journée et sur un canot en mouvement, j’ai utilisé un objectif Canon EF85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR. La très grande luminosité de l’objectif a permis de conserver l’ISO à 200, limitant le grain photographique.
La vitesse d’obturation a été ajustée à 1/5000 pour compenser les mouvements de l’embarcation et les effets du vent. De façon à rendre justice à la scène pour cette photographie de paysage, le format 16 X 9 a été choisi plutôt que le 3X2 standard d’un capteur plein format.
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Pour cette photo du Yacht Club de Kelowna, en Colombie-Britannique, je me suis attardé davantage à une impression des lieux plutôt qu’à un photo-reportage où l’on peut voir le club nautique en entier avec tous les quais et embarcations.
Les mots Kelowna Yacht Club et les embarcations étant évidents au moyen-plan, je ne croyais pas nécessaire d’en rajouter. Je me suis tout de même assuré de positionner la tente dans le coin supérieur droit de la photo, car elle annonce le sujet de la photo et elle est bien éclairée.
La composition photographique devait inclure des éléments de la nature environnante qui font la réputation de Kelowna. Les bateaux sont donc encadrés par les rochers et les herbages au premier plan, alors que les montagnes sont visibles en arrière-plan.
Pour réussir la photo à cette heure tardive, un trépied était nécessaire. Il a cependant fallu limiter le temps d’exposition à cause des vents, pour éviter le flou de bougé. La vitesse d’obturation a donc été de 3.2 secondes et l’ISO ajustée à 320 pour limiter le grain photographique. L’ouverture à 13 a permis une profondeur de champ suffisante pour offrir une bonne netteté de l’image.
L’objectif utilisé était un Canon EF 24-70mm f/2.8L USM monté sur un appareil-photo plein format Canon 5DSR. La focale pour cette photo était de 32mm. La visibilité était un peu limitée par les feux de forêt faisant rage dans la région, mais les noyaux de condensation supplémentaires présents dans l’air ont permis d’obtenir de très belles couleurs dans le ciel.
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