La photo ci-dessus montre le catamaran Impossible Dream et le voilier trois-mâts Europa arrivant à Québec pour le Rendez-vous naval 2017 (RDV 2017).
Le catamaran Impossible Dream a été conçu en 2002 et il est fait pour naviguer sur l’océan. Sa mission, stipulée sur son site web Impossible Dream, est d’amener des personnes avec et sans handicap à collaborer ensemble dans un but commun.
L’équipage du voilier Europa, naviguant sous pavillon Hollandais, a eu la délicatesse de sortir toutes les voiles, malgré des vents peu favorables. Cela a plu à la foule et constitué une occasion de photo encore plus intéressante. Étant donné qu’il n’était qu’environ 10h30 du matin, les voiles étaient éclairées de façon indirecte par les rayons du soleil, ce qui a rendu la photo plus vivante.
J’ai choisi de conserver la petite embarcation et ses deux passagers, à droite dans la photo, pour donner une idée de la dimension du voilier Europa.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
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La photo ci-dessus montre le voilier trois-mâts néerlandais Oosterschelde à son arrivée à Québec dans la matinée du 18 juillet 2017, lors du RDV 2017. À l’arrière-plan se trouve la ville de Lévis.
Photo prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
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Sur la photo ci-dessus, il y a un écriteau indiquant que le Festival d’été de Québec ne garantit pas l’accès aux différents sites. Dans des circonstances normales, cet avis peut avoir un certain sens.
Mais choisir la bonne formule pour annoncer à cette foule venue voir Metallica à Québec qu’elle n’a pas accès au site serait tout de même un bon défi : « Bonjour à tous, en tant que responsables du Festival d’été de Québec, nous profitons de l’opportunité qui nous est donnée pour vous rappeler que le Festival ne garantit pas l’accès au site. Un écriteau est installé à cet effet et est visible pour les gens qui sont au tout début de la file d’attente pour le spectacle de Metallica. Cet avis tombe à point aujourd’hui car, incidemment, vous ne pourrez avoir accès au site. Il y a d’autres spectacles en ville, alors bon festival, et amusez-vous!».
Tout s’est en réalité bien déroulé et le spectacle de Metallica de même que les autres prestations du Festival d’été de Québec ont de nouveau connu un vif succès en 2017.
Sur un plan plus technique, c’est un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85m f/1.2L II USM qui a été utilisé pour prendre la photo de l’immense foule. Le dessus de la porte St-Louis, sur la Grande Allée, était l’emplacement idéal pour capturer cette vue des gens patientant pour le spectacle de Metallica.
Au premier plan à droite, dans le Willows Beach Park de Oak Bay à Victoria, en Colombie-Britannique, il y a un homme totalement dans sa bulle, absorbé par sa lecture. Je l’observe depuis quelques minutes et me demande comment me positionner pour obtenir une photo intéressante.
Puis, soudainement, une bulle, bien réelle cette fois, passe devant l’objectif de la caméra. La bulle se déplace grâce aux efforts d’un enfant qui a pris place à l’intérieur. Tout près, un moniteur surveille la situation pour prévenir les accidents.
La chance doit parfois être au rendez-vous lorsque l’on fait de la photographie de rue. Pour une scène réussie, bien d’autres sont manquées. La fraction de seconde offerte au photographe pour capter une scène sortant de l’ordinaire oblige souvent d’avoir déjà certains paramètres de l’appareil-photo déjà ajustés pour la lumière ambiante et l’usage anticipé.
La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
Cette photo des activités de la compagnie Papiers White Birch à Québec a été prise en juin 2017 à partir d’une voiture en mouvement sur l’autoroute menant vers l’est de la Ville de Québec.
Elle a été captée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR à 19h33, alors que la lumière était passablement faible. Il y avait également de la bruine et un couvert nuageux complet au moment de la photo.
Pour compenser le manque de lumière adéquate et le fait que l’appareil-photo n’était pas immobile, il a fallu utiliser un objectif exigeant très peu de lumière, cela pour éviter d’augmenter l’ISO de façon indue (seulement 2500) alors que la vitesse d’obturation était passablement élevée (1/1250 sec.). L’objectif Canon choisi pour la circonstance était le Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
Un recadrage de la photo a par la suite été effectué, pour recentrer le sujet principal selon la règle des tiers.
Finalement, un logiciel de traitement de l’image a permis de rehausser l’effet des nuages et de la fumée entourant les deux cheminées.
Le navire Havelstern est un chimiquier battant pavillon canadien et qui a été construit en 1994. Son tirant d’eau est de 8.5 mètres. Il est ici photographié le 3 juin 2017 devant la ville de Québec, avec Lévis en arrière-plan, se dirigeant vers Point Tupper en Nouvelle-Écosse, au Canada.
Plusieurs embarcations sont visibles sur la photo ci-dessus. Au premier plan, il est possible d’apercevoir les cheminées du Louis Joliet, un navire essentiellement utilisé pour les excursions touristiques. Se trouve ensuite un des deux traversiers effectuant continuellement la navette entre la rive sud et la rive nord du fleuve St-Laurent, entre Lévis et Québec.
Le petit bateau passant à la hauteur du Havelstern est utilisé pour le transport des pilotes du St-Laurent. Un pilote connaissant parfaitement les caractéristiques de navigation de la région doit monter à bord de chaque navire et prend les commandes jusqu’à ce que vienne le temps de transférer le contrôle à un autre pilote un peu plus loin ( Pilotes du St-Laurent ). Au quatrième plan se trouve le Havelstern et finalement, on aperçoit le deuxième traversier utilisé pour transporter les passagers et véhicules lors de la navette nord-sud.
L’appareil-photo plein format utilisé était un Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Avec une ouverture de 5.0 et l’ISO à 200, la vitesse d’obturation permise était de 1/1000 sec..
Pendant que les touristes s’amusent dans les hauteurs de Québec, le Havelstern se dirige vers l’Île d’Orléans dans les averses de pluie.
La photo ci-dessous représente le Havelstern en virage pour contourner l’Île d’Orléans par le sud. Le navire était passablement loin et un recadrage important devait être effectué pour agrandir l’image. Pour réussir cette photo à main levée, il fallait donc une vitesse très élevée.
L’ISO a été ajusté à 200 et la focale à 200mm. L’ouverture n’était que de 4.0, permettant une vitesse d’obturation de 1/2500 sec.
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Laphoto ci-dessus représente le vraquier Ferbec de la compagnie CSL (Canada Steamship Lines). Il a été construit en 2002 et fait régulièrement la navette entre Sorel et la Côte-Nord pour le transport de minerai. On le voit ici devant Québec en mai 2017, avec Lévis en arrière-plan.
La photo a été prise au moyen d’un Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
Plutôt que de ne prendre que le navire en gros plan, j’ai cru préférable de la garder un peu à distance et de le photographier au moment où il se retrouvait, dans le viseur de l’appareil-photo, partiellement entouré de végétation.
La météo était très changeante dans les environs de Québec. Sur la rive nord, le ciel était surtout composé de cirrus tandis que sur la rive sud du fleuve de bonnes averses de pluie s’échappaient des cumulus bourgeonnants.
Étant donné qu’il n’y avait que peu de nuages sur la rive nord du fleuve, la lumière du soleil couchant, légèrement voilée par les cirrus, frappait directement le côté du bateau, ajoutant du dynamisme à la scène.
Malgré cette météo instable, il n’y avait que peu de vent sur le fleuve, ce qui a amélioré la qualité des reflets du navire. Tous les éléments étaient désormais présents pour saisir le passage du Ferbec devant la Ville de Québec.
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Cette année, la Ville de Québec a décidé de décentraliser les activités reliées au Carnaval, qui étaient traditionnellement regroupées sur les Plaines d’Abraham. Une portion de la Grande-Allée a été bloquée à la circulation et des activités extérieures ont également été organisées à plusieurs endroits, dont le parc de l’Amérique-Française, le parc de la Francophonie et Place d’Youville, en plein cœur du secteur touristique.
Cette nouvelle formule me semble un succès, si j’en crois le nombre de passants rencontrés lors des différentes séances de photographie sur les sites. Les enfants, comme d’habitude, ne se préoccupent pas vraiment du froid et trouvent toujours le moyen de s’amuser. La photo ci-dessous a été prise au moment où le facteur de refroidissement était de -20C.
Le parc de l’Amérique-Française recevait cette année le volet international des sculptures sur neige. Plusieurs pays étaient présents : l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Mexique, le Maroc et le Pérou. L’Italie s’est méritée le premier prix et une mention d’excellence du Carnaval de Québec, une mention des bénévoles et une mention du public. L’équipe italienne était composée de Pietro Germano, Samuel Bonapace et Gino Casagranda. La photo ci-dessous représente un sculpteur italien à l’œuvre.
Le deuxième prix, avec la mention du Gouvernement du Québec, a été remporté par l’équipe de France dont l’équipe était composée de Pascal Veuillet, André Marastoni et Éric Margery. Ci-dessous, la sculpture en devenir et un sculpteur français qui prend le temps de discuter avec une citoyenne. Il n’a pas l’air d’être trop ennuyé par le froid.
Le troisième prix, avec une mention de la Ville de Québec, a été remporté par l’équipe du Canada, dont les membres étaient Jessy Armand, Michel Proulx et Mathieu Béchard. Les photos ci-dessous représentent deux des sculpteurs canadiens au travail.
Certaines sculptures avaient une allure particulièrement bizarre. Plutôt que de capturer une de ces sculpture en entier, j’ai préféré attiré l’attention du spectateur sur une partie assez originale.
Toutes les photos ont été prises au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM, avec ou sans trépied, en fonction du montant de luminosité disponible. La photo ci-dessus a été prise avec une ouverture de 1.2 pour maximiser le montant de flou en arrière-plan. Elle a ensuite été rehaussée au moyen de deux logiciels de traitement de l’image pour lui donner un effet surréel.
La photo ci-dessus a été prise sur la Grande-Allée à Québec au moment du Carnaval de Québec 2017. J’ai utilisé un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon 14mm f/2.8 L monté sur trépied. La lumière étant suffisante, la mise au point était réglée automatiquement. J’ai dû corriger légèrement l’exposition à la hausse pour permettre aux reflets bleutés d’être davantage visibles sur le trottoir.
La communauté musulmane de Québec vient de perdre six de ses membres, et peut-être davantage, selon ce qu’il adviendra des personnes qui sont actuellement aux soins intensifs. Je leur offre bien humblement, en tant que Québécois de la Ville de Québec, et en tant que Canadien, mes plus sincères condoléances.
Il est difficile pour moi de réaliser que dans ma ville si belle et si tranquille, un tel acte puisse être commis. Mais tous les citoyens qui ont vécu une telle tragédie dans leur ville se disent la même chose. Parlez-en aux Français ou aux Berlinois. Québec n’est donc pas différente.
Le maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume, était tout heureux des statistiques récentes concernant les actes violents à Québec : imaginez, vingt-et-un mois sans homicide. Et voilà qu’en plein Carnaval de Québec, au moment où la ville invite citoyens et touristes à profiter des joies de l’hiver et du plaisir d’être ensemble, une ou des personnes déséquilibrées venant du Québec s’attaquent à d’autres Québécois pacifiques. Pas fort.
Le terme « terrorisme »
Je ne sais pas trop exactement pour quelle raison précise, mais il semble bien que l’on désignera les meurtres de masse du 29 janvier 2017 à Sainte-Foy, Québec, comme du « terrorisme ». Probablement parce qu’il vise une communauté spécifique qui pratique une religion différente de celle du ou des tueurs. Ou qu’il vise à terroriser des individus. Ou les deux.
Le mot « terrorisme » est à la mode. Aux États-Unis, le gouvernement de Donald Trump ferme sa frontière aux pays suspects, au cas où un « terroriste » potentiel se glisserait parmi les gens arrivant au pays.
On a vite fait d’oublier, pour prendre des raccourcis politiques faciles, qu’il y a des citoyens américains encore plus dangereux, ceux qui n’arrivent pas de l’extérieur, ceux qui tuent des dizaines de milliers d’américains par année avec les multiples armes qu’on leur laisse le droit de posséder grâce à une Constitution qui n’est pas écrite pour s’appitoyer sur les vies fauchées depuis des décennies.
Malgré le carnage à gauche et à droite, incluant la mort de dizaines d’enfants dans les écoles, il ne s’agit pas de « terrorisme » et il n’y a donc pas de mesure drastique de prise. On tergiverse pendant quelques semaines après une tragédie et puis tout revient à la normale. Le meurtre « terroriste » a cependant une bien plus grande signification sociale que tout autre meurtre. Et il permet de fermer les yeux sur le laisser-aller généralisé quant au droit de n’importe qui aux États-Unis d’acquérir pratiquement ce qu’il veut quant aux armes à feu et de s’en servir comme bon lui semble. Mais si vous venez de l’Irak, alors là, attention! Danger!
Quelques photos de la belle Ville de Québec
En attendant, je mets en ligne quelques belles photos de la Ville de Québec, comme je l’ai fait pour la France lors des récents attentats. Elles ont été prises avec un appareil-photo Canon 5DSR. C’est une autre façon de dire aux citoyens et aux visiteurs que Québec, comme Paris, Nice ou Berlin, est une belle ville, normalement très paisible et pleine de gens heureux. Et qu’on ne va pas se laisser dicter nos actions et nos façons de penser par les êtres les plus violents et très souvent les plus mentalement fragiles de nos sociétés.