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Photographie de paysage: la Ville de Québec en hiver

La Ville de Québec en hiver, dans le secteur de Cap-au-Diable (2016)
La Ville de Québec en hiver, dans le secteur de Cap-au-Diable (2016)

La photo ci-dessus a été prise à Cap-au-Diable, dans la Ville de Québec, en décembre 2016, avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR équipé d’un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L USM. Un filtre polarisant n’était pas requis ici, le soleil étant directement de face et la lumière très douce. L’exposition a cependant été corrigée de +1/3.

À ce temps de l’année, la température n’est pas trop froide pour les mains nues du photographe et la luminosité est idéale, peu importe l’heure de la journée. La température oscillant souvent autour du 0° C favorise les averses de neige mouillée. La neige colle légèrement sur les branches des arbres et, tant que le vent ne se lève pas trop, il est possible d’obtenir des photos très intéressantes. Il ne faut donc pas perdre de temps.

Pour la photo ci-dessus, j’ai pu profiter d’un fleuve St-Laurent qui n’était pas encore gelé, ce qui a permis de capturer les reflets du soleil d’hiver. Mais il fallait faire vite car je voyais la progression de la masse nuageuse en provenance de l’ouest, à droite sur la photo. Une minute plus tard, le soleil et ses reflets n’étaient plus visibles.

Les photos ci-dessous ont été prises dans le même parc.

Parc du Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)
Parc du Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)
Une maison du parc Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)
Une maison du parc Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)

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Photographie aviation: le Beaver sur flotteurs de la compagnie aérienne Harbour Air

Un Beaver DHC-2 sur flotteurs de la compagnie Harbour Air au décollage de Vancouver
Un Beaver DHC-2 sur flotteurs de la compagnie Harbour Air au décollage de Vancouver

La photographie ci-dessus représente un Beaver (DHC-2) sur flotteurs de la compagnie Harbour Air quelques minutes après son décollage de la base d’hydravions dans le port de Vancouver en Colombie-Britannique. Elle a été prise au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.

L’avion, minuscule dans la photo, aurait pu être rapproché considérablement grâce aux possibilités du capteur de plus de 50 mégapixels du Canon 5DSR. L’image aurait été de très bonne qualité mais l’effet que je recherchais initialement aurait été diminué.

Contrairement à ce qu’il semble à première vue, la scène n’a pas été capturée à partir d’un autre aéronef en vol mais bien à partir du sol, alors que je me tenais près de la base de la compagnie aérienne Harbour Air. Les précipitations continues de la matinée avaient saturé l’air d’humidité et provoqué la création d’une couche de nuages de bas niveau.

S’en est suivi un recadrage au moyen d’un logiciel de traitement d’image. Cette dernière est volontairement de format non standard, de façon à bien montrer la situation particulière dans laquelle se trouve le pilote, en vol à vue entre deux couches rapprochées de nuages et avec une chaîne de montagnes sur sa droite. Il me semble qu’un photographe n’a pas à se sentir lié par des formats arbitraires contraignants lorsque ces derniers ont un impact négatif sur l’objectif recherché.

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Photographie d’oiseaux: une corneille dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique

Corneille survolant le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique
Corneille survolant le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique

Cette photographie d’une corneille en vol au-dessus du détroit de Géorgie en Colombie-Britannique a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. L’ouverture était passablement grande, autour de 4.0, de façon à permettre l’utilisation d’une vitesse plus élevée et d’une ISO modérée pour limiter le grain photographique.

De façon à augmenter les chances d’obtenir une photo encore plus précise de la corneille, et d’assurer simultanément que l’arrière-plan soit flou pour ne pas créer de distractions, l’appareil-photo était en mouvement et suivait le plus exactement possible la vitesse de l’oiseau. Cela est toujours une technique risquée, étant donné que l’on peut ruiner des opportunités uniques. Mais lorsque le tout fonctionne, les résultats sont toujours intéressants.

Un recadrage important a par la suite été effectué pour accroître l’importance de la corneille dans l’image mais cela n’a pas causé de difficulté ni de baisse de qualité étant donné que l’ISO initiale était raisonnable et que la très grande capacité (50.6 mégapixels) du capteur plein format du Canon 5DSR offre une large marge de manœuvre quand vient le temps d’agrandir des photos.

Il a fallu un peu de patience pour capturer un sujet intéressant mais l’attente valait la peine. Le spécimen de la photo ci-dessus est atterri à une dizaine de mètres de moi sur une plage de Parksville. Juste le temps de saisir un morceau de bois mort et l’oiseau reprenait son envol, très certainement vers le nid familial.

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Photographie aviation: coucher de soleil sur un Q-400 de Bombardier

Couleurs d'un coucher de soleil se reflétant sur un Bombardier Q-400 d'Air Canada à Toronto
Couleurs d’un coucher de soleil se reflétant sur un Bombardier Q-400 d’Air Canada à Toronto

Les installations du terminal d’Air Canada à l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto obligent le voyageur qui fait le trajet Toronto-Québec à sortir à l’extérieur du bâtiment pour prendre l’avion. Cela a ses avantages, surtout lorsque le vol s’effectue en soirée et qu’il y a, au moment de l’embarquement, un magnifique coucher de soleil.

Mais photographier directement les couleurs d’un coucher de soleil à main levée et sans filtres ni trépied est une recette pour un désastre. Pas question non plus de s’arrêter trop longtemps dans cette zone sécurisée où les agents et le flot des passagers en route vers le DHC-8-400 exigent une action rapide.

Une méthode efficace qui donnera des résultats concluants est de photographier indirectement les couleurs du coucher de soleil en utilisant l’avion comme réflecteur.

Dans un premier temps, il est préférable d’utiliser un objectif exigeant très peu de lumière. Cela permet de limiter la grosseur du grain photographique tout en offrant une vitesse suffisamment rapide pour éviter une photo floue. La scène a donc été capturée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 50mm f/1.4 USM.

Dans un deuxième temps, il suffit de recadrer la photo au moyen d’un logiciel de traitement d’image de façon à éliminer tous les détails inutiles. Il y a deux objectifs : 1) il est évidemment nécessaire de conserver dans la photo les parties de l’avion susceptibles de mieux représenter le coucher de soleil et 2) utiliser au mieux les éléments offrant un intérêt graphique pour le spectateur.

Si je n’avais conservé qu’une série de hublots en gros plan pour ne montrer que le coucher de soleil dans toute sa splendeur et ses couleurs, il n’y aurait eu que des couleurs claires, sans contrastes. Cela aurait donné une photo sans intérêt. Le fait de conserver la partie sombre du haut de l’appareil ajoute un fort contraste de luminosité, permet d’inclure les lignes diagonales du Q-400 (1-2-3-4-5) et une réflexion des reflets eux-mêmes (6) sous l’aile de l’appareil. Le tout est représenté dans la photo ci-dessous.

Théorie photographie: détails des lignes diagonales sur un Q-400 de Bombardier
Théorie photographie: détails des lignes diagonales sur un Q-400 de Bombardier
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Photographie: le Queen Mary 2 dans le Vieux-Québec

Le navire Queen Mary 2 dans le Port de Québec à l'automne 2016
Le navire Queen Mary 2 dans le Port de Québec à l’automne 2016

Le Queen Mary 2 effectue annuellement quelques visites dans le Port de Québec durant la période automnale. Inutile de dire qu’il attire toujours son lot de curieux. Le navire transporte 2620 passagers qui ont tôt fait d’envahir le Vieux-Québec.

Pour photographier ce superbe navire et l’architecture des maisons du Vieux-Québec, il valait la peine d’attendre la tombée du jour, au moment où les couleurs sont beaucoup plus douces. J’aurais pu choisir de faire un plus gros plan du Queen Mary 2, mais, ce faisant, la photo aurait été moins dynamique, car la ruelle du quartier Petit-Champlain et ses piétons auraient été absents de la scène.

La portion de ciel dans la photo est volontairement réduite, car elle ne présente que peu de détails par rapport à tous les autres sujets dans la scène. Le devant du Queen Mary 2 a délibérément été situé dans le coin supérieur droit de la photo puisque c’est vers cette portion de l’image que l’œil termine son inspection de ce qui se passe dans une scène.

Il fallait voir le nombre de badauds installés sur la terrasse Dufferin, la plupart avec un appareil-photo à la main, tentant de capturer la scène. Toutes ces personnes en déplacement sur la terrasse de bois faisaient cependant en sorte que cette dernière vibrait continuellement. L’usage d’un trépied, normalement efficace pour figer toute photo, n’était ici utile qu’à condition que le temps de pose soit passablement réduit par rapport à ce qu’il aurait normalement dû être, pour éviter le flou de bougé à basse vitesse. L’ISO fût donc augmentée en conséquence.

Tout de même, la photo, prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR, représente bien l’atmosphère qui régnait en ce soir d’automne 2016 dans le Vieux-Québec.

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Photographie : couleurs d’automne dans le parc national de la Jacques-Cartier au Québec

Couleurs d'automne dans le parc national de la Jacques-Cartier au Québec
Couleurs d’automne dans le parc national de la Jacques-Cartier au Québec

Cette photo a été prise au parc national de la Jacques-Cartier, au Québec, en 2016 avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. L’endroit exact où la photographie a été prise se situe au « kilomètre 10 » dans le parc, juste derrière le centre de services.

Bien que les couleurs d’automne soient jolies et auraient méritées à elles seules un gros plan, il y avait ici une possibilité d’inclure un premier plan intéressant. Les formes naturelles et l’alternance entre les bandes de terre (1-3-5) [voir la photo ci-dessous], l’eau et le ciel (2-4-6) ont aidé à former une diagonale virtuelle qui a été utilisée pour guider l’œil jusqu’à ce que l’on arrive à la limite supérieure de l’image.

La règle des tiers s’appliquait particulièrement bien ici, sans avoir à faire de compromis. J’ai décidé de couper une grande partie du ciel étant donné que la lumière du jour était passablement intense. La ligne d’horizon a conséquemment été déplacée dans le premier tiers de la photo, juste à la base des montagnes. Le point d’intérêt principal, qui était la forêt colorée, se situait désormais dans le point d’intersection supérieur droit.

Parc national de la Jacques-Cartier au Québec et théorie de la photographie
Parc national de la Jacques-Cartier au Québec et théorie de la photographie

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Photographie: la feuille d’érable du Canada

Feuilles d'érable durant l'automne 2016 à Stoneham, au Québec.
Feuilles d’érable durant l’automne 2016 à Stoneham, au Québec.

Cette photo a été prise à Stoneham, au Québec, à l’automne 2016. Je trouvais la scène intéressante à cause de la présence de l’arbre et de toutes ses branches qui découpent la photo, en même temps que les variations de couleurs des feuilles d’érable donnent l’impression d’une explosion à partir du centre de la photo.

La scène a été captée avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif grand-angle fixe Canon 14mm 2.8L.

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Photographie aviation: coucher de soleil sur le port de Vancouver

Twin Otter sur flotteurs C-GQKN et Turbo Otter C-FODH de la compagnie Harbour Air au moment d'un coucher de soleil dans la port de Vancouver durant l'été 2016
Twin Otter sur flotteurs C-GQKN et Turbo Otter C-FODH de la compagnie Harbour Air au moment d’un coucher de soleil dans la port de Vancouver durant l’été 2016

La photo ci-dessus a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR dans le port de Vancouver, en Colombie-Britannique, à l’été 2016. Après une journée frénétique de décollages et d’atterrissages, le calme était maintenant revenu. Le Twin Otter sur flotteurs C-GQKN et le Turbo Otter sur flotteurs C-FODH de la compagnie Harbour Air étaient maintenant stationnés pour la nuit.

Les photos prises au crépuscule et à l’aube bénéficient d’une lumière unique. Cependant, photographier les avions à contre-jour, avec les derniers rayons de soleil encore visibles, nécessitent davantage de précautions.

Lorsque les contrastes sont trop élevés, il est possible de corriger la situation en procédant avec la prise de plusieurs photos. Il suffit d’effectuer quelques expositions différentes et de les unifier au moyen d’un logiciel comme Photomatix (photographie HDR). Cela ne prend que quelques minutes. Cependant, avec des avions sur flotteurs qui sont toujours légèrement en mouvement, même une fois attachés pour la nuit, le risque de photo floue augmente. La meilleure façon de procéder est d’utiliser un filtre ND gradué et de le placer exactement là où l’intensité de la lumière est la plus forte. Naturellement, il y aura des hautes lumières surexposées.

Ceci dit, vous avez toujours une bonne marge de manœuvre, étant donné qu’il n’y a aucun problème à montrer un montant limité de hautes lumières surexposées dans les rayons du soleil, étant donné qu’il n’y a pas vraiment de détails perdus dans cette zone. Pendant que les puristes peuvent être en désaccord et choisissent de passer des heures devant l’ordinateur à tenter de tout corriger, vous êtes à l’extérieur à profiter au maximum d’une autre journée d’exploration photographique.

Si la photo a été prise en utilisant des fichiers RAW (ou RAW et JPEG), il est possible d’améliorer la scène en corrigeant quelques éléments tels que les contrastes, la luminosité, les couleurs, la saturation et la lumière ambiante, etc. Cela ne requiert que très peu de temps devant l’ordinateur quand vous êtes familier avec les bases d’un logiciel de traitement de l’image.

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Photographie aviation: la pluie au service du photographe

Twin Otter sur flotteurs C-GQKN de la compagnie aérienne Harbour Air en finale pour le Port de Vancouver, en Colombie-Britannique, durant l'été 2016. Photo prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR
Twin Otter sur flotteurs C-GQKN de la compagnie aérienne Harbour Air en finale pour le Port de Vancouver, en Colombie-Britannique, durant l’été 2016. Photo prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR

La journée s’annonçait plutôt ordinaire pour ma session de photographie au port de Vancouver. Le ciel était passablement banal, ce qui signifie sans nuages. Mais dès midi, une nouvelle masse d’air plus humide a fait son entrée en Colombie-Britannique et très rapidement le ciel bleu a fait place aux nuages et aux précipitations, en même temps que la lumière de forte intensité qui prévalait vers midi a soudainement diminué à un niveau plus acceptable pour la photographie.

Les pilotes des différents avions de brousse sur flotteurs tels que les Twin Otter (DHC-6), Turbo Otter (DHC-3T) et Beaver (DHC-2) ont dû composer avec la détérioration de la météo pour compléter les vols prévus dans la journée. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres : pour la photographie reliée à l’aviation, les nuages bas et une lumière plus tamisée signifiaient qu’il serait désormais possible d’obtenir des photos plus intéressantes.

La photo ci-dessus a été prise avec un appareil-photo plein format DSLR Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. De sorte que les hélices ne soient pas figées, j’ai choisi une vitesse d’obturation passablement basse. La scène a été recadrée pour éliminer les distractions visuelles. Le capteur plein format de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR facilite la tâche lorsqu’un recadrage est requis.

Au premier plan, on aperçoit un Twin Otter sur flotteurs (C-GQKN) de la compagnie Harbour Air en approche pour l’amerrissage dans le Port de Vancouver. Au second plan, très loin et dans le coin supérieur droit de la photo, un pilote de Turbo Otter sur flotteurs compose lui aussi avec la dégradation de la météo, en s’assurant de conserver un contact visuel avec les obstacles élevés environnants.

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Photographie aviation: un Twin Otter sur flotteurs à l’amerrissage à Vancouver

Twin Otter C-FGQH sur flotteurs de Westcoast Air à l'arrivée dans la Port de Vancouver, en Colombie-Britannique durant l'été 2016. Photo prise avec un appareil-photo Canon 5DSR
Twin Otter C-FGQH sur flotteurs de Westcoast Air à l’arrivée dans la Port de Vancouver, en Colombie-Britannique durant l’été 2016. Photo prise avec un appareil-photo Canon 5DSR

La photo ci-dessus a été prise en Colombie-Britannique, durant l’été 2016, avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.

Un Twin Otter sur flotteurs (DHC-6) de la compagnie Westcoast Air (C-FGQH) se préparait à amerrir dans le Port de Vancouver. Il est évident que d’ajuster la vitesse d’obturation à 1/1200 aurait suffi pour obtenir une image nette. Mais cela aurait enlevé toute impression de mouvement, en figeant les hélices et l’arrière-plan.

La vitesse d’obturation devait être suffisamment lente pour permettre la rotation des hélices. Il est clair que les hélices d’un aéronef en finale pour l’amerrissage tournent moins vite qu’au décollage. D’où la nécessité d’utiliser une vitesse maximale plus lente, variant entre 1/40 et 1/125.

Une vitesse plus lente augmente cependant le risque d’une photo floue de l’avion, spécialement parce que le photographe se doit de bouger avec l’appareil-photo pour obtenir l’effet de mouvement désiré. Le fait d’utiliser un téléobjectif augmente également la possibilité de flou de bougé et il est impératif que le stabilisateur soit activé, de même que la fonction « panning horizontal» sur l’objectif.

Pour créer un arrière-plan sans détails précis, l’appareil-photo est en mouvement et suit exactement le déplacement de l’avion. Cela nécessite donc une accélération progressive du mouvement de l’appareil-photo, en fonction de la position de l’avion par rapport au photographe.

Lorsque le Twin Otter se rapproche, le suivi devient plus compliqué, les choses s’accélèrent. Il faut déjà avoir positionné ses pieds dans la bonne direction pour n’avoir qu’un pivot à faire et non une posture complète du corps à changer. Le moindre mouvement inutile ou brusque serait immédiatement visible sur la photo.

Avec un peu de pratique, le respect des éléments suivants permettra au photographe d’obtenir un résultat concluant : une vitesse entre 1/40 et 1/125, une position appropriée des pieds, un pivot sans mouvements brusques et une accélération progressive de la rotation du corps enlignée sur la vitesse de l’avion. Plus la vitesse d’obturation sera lente et plus l’effet de mouvement sera visible. Attendez-vous cependant à davantage de photos manquées entre 1/40 et 1/60.

Un dernier détail : à l’instant même où les flotteurs de l’avion touchent l’eau, la décélération commence. La vitesse de pivot du photographe doit immédiatement ralentir sinon la photo perdra de sa netteté.