À travers les vidéos sur Youtube, je constate qu’une piste qui suscite de l’intérêt pour un atterrissage difficile se nomme Out Skerries (EG78 or OUK) dans les îles Shetland. En effet, elle ne fait que de 1195 pieds de long.
La minuscule piste d’atterrissage constituera donc la destination pour l’étape #15 de notre tour du monde en simulation de vol avec le simulateur de vol MSFS.
Pour augmenter le plaisir, nous choisissons un bimoteur, appareil plus lourd et qui demande une distance de roulage au sol plus longue.
Nous décollons de Dundee (EGPN) avec un Diamond DA-62 virtuel et arriverons à la tombée du jour. C’est probablement un peu juste pour une courte piste qui n’est pas éclairée, mais nous tentons le coup.

La vitesse de décrochage du DA-62 en configuration d’atterrissage se situe à 68 nœuds, ce qui nous aidera à réussir notre entreprise. Nous empruntons une trajectoire nordique de 018 degrés pour atteindre les îles à partir de Dundee. La vitesse-sol se situe à environ 155 nœuds pour ce trajet de 250 miles nautiques.


On doit passer au large de Fair Isle en route pour la destination. J’apprends à travers quelques recherches que le tricot « Fair Isle » demeure un des produits les plus célèbres des îles Shetland. J’imagine que les produits de la pêche demeurent également fort populaires.


Nous voici en approche pour Out Skerries. L’absence de lumières de piste rend l’opération délicate.
Les collines environnantes bloquent la vue du pilote à basse altitude et ce qui est considéré comme une piste d’atterrissage n’est visible qu’assez tard dans l’approche. On ne trouve pas non plus d’autres aides pour aider à localiser les installations.
Les vents omniprésents viennent compliquer la tâche, de même que le virage en approche. Un des seuils de piste se termine par une falaise prête à recevoir les aviateurs mal préparés.

On aperçoit le seuil de piste au dernier moment. Étant donné que le DA-62 pèse davantage qu’un monomoteur, on doit compter avec une distance de freinage accrue.
Le contact avec le sol est plus dur que d’habitude, mais sans rebonds. Avec un rebond, le pilote doit absolument remonter et refaire l’approche.
On doit vraiment coller l’appareil au sol au seuil de piste, relever immédiatement les volets tout en tirant le manche pour accroître au maximum l’efficacité du freinage. Dans la vraie vie, on rajouterait que le freinage doit s’effectuer sans barrer les roues.
Je classe cet exercice dans la catégorie des vols virtuels exigeants.

Une fois le vol terminé, l’équipage en profite pour faire une randonnée dans les alentours. De nombreux navires de pêche vont et viennent autour des îles.

On aperçoit même des installations qui permettent la culture des moules.
Lors du prochain vol, nous nous dirigerons vers l’aérodrome de Barra (EGPR). Il est situé en Écosse, dans les Hébrides extérieures. C’est le seul aéroport au monde « où des services réguliers atterrissent sur une plage ». On regardera l’heure des marées avant le décollage…
Cliquez sur le lien pour d’autres étapes de ce tour du monde en simulation de vol sur mon blogue.