Cette passante affronte les grands vents près de la terrasse Dufferin à Québec. Derrière elle, on annonce le Carnaval de Québec qui a lieu entre le 25 janvier et le 11 février 2024. La publicité invite les gens à sortir au grand air en utilisant une expression locale : « Déguédine pis sors », ce qui signifie à peu près « Cesse de tergiverser et va jouer dehors ! ».
Pas besoin d’aller bien loin pour trouver des arbres aux couleurs d’automne magnifiques à Québec. Mais on doit cependant s’activer pour les photographier, car le spectacle ne dure pas longtemps, spécialement avec les feuilles rouges.
Le navire de croisière Norwegian Joy, qui jauge près de 168 000 tonnes, fait partie des plus gros vaisseaux qui accostent dans le Vieux-Québec en automne.
Il peut accueillir 3852 passagers et, pour le service à bord, on compte 1851 membres d’équipage, soit presque un employé pour deux vacanciers. Sa construction date de 2017. Malgré son jeune âge, il a bénéficié de rénovations en 2020.
Dans la photo ci-dessus, vous observez en haut à gauche un tube transparent surélevé au-dessus du pont supérieur. Au moyen d’un grossissement de la photo, on s’aperçoit que des personnes glissent à grande vitesse, la tête en bas, à l’intérieur de cette glissade d’eau. Le cliché ci-dessous vous aidera à mieux voir le type en maillot de bain rouge et bleu qui passe à vive allure. On doit régler la vitesse d’obturation de l’appareil-photo à 1/2000 pour éviter un flou de bougé.
Cette journée-là, je n’emportais qu’un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM. J’ai dû recadrer quelque peu pour grossir la photo, mais on aperçoit tout de même assez bien la scène. Une partie du tube donne au sportif l’impression qu’il plonge soudainement vers le sol, car l’installation dépasse des côtés du navire.
Pendant que les gens s’amusent sur le pont supérieur, toute une équipe s’affaire à ravitailler le navire et assurer sa sécurité. On peut même observer, dans la photo ci-dessus, un chien qui fait le tour des palettes avec son maître pour détecter les possibles produits dangereux ou illicites.
Voici une dernière photo du Norwegian Joy prise de l’intérieur d’une passerelle en cèdre récemment construite près du quai 22 du port de Québec. Le soleil qui filtre à travers les barreaux offre un beau jeu de lumière, le tout capté par un zoom Canon EF 11-24 mm f/4 USM réglé sur 11 mm. On améliore encore l’effet en utilisant le mode pseudo HDR offert par les logiciels de traitement numérique.
L’automne à Québec annonce l’arrivée en grand nombre de bateaux de croisière. Certaines journées voient l’arrivée et le départ de cinq navires. Tous ces passagers débarquent par milliers dans le Vieux-Québec et font le bonheur des commerçants. Pour une première fois à Québec, on pouvait récemment apercevoir le paquebot Mein Schiff 6 amarré au quai 22 du port de Québec.
L’inscription « Mein Schiff » sur le côté signifie « mon bateau » en allemand. Notez la majuscule obligatoire pour le nom commun « Schiff » dans cette langue. Les noms communs s’écrivent en minuscule en français. On observe aussi la mention « Wohlfüllen » sur le côté, qui évoque quelque chose comme « sentiment de bien-être ».
Ce bateau de croisière qui arrive de l’Europe comporte 15 ponts et peut accueillir 2517 passagers. Plus de 1000 employés assurent le service à bord. Pour ce voyage à Québec, il emporte surtout des Allemands. La société qui ravitaille le paquebot à Québec se nomme Hapag Lloyd. Elle bénéficie d’un rayonnement international et est également de propriété allemande.
Hapag Lloyd possède aussi des navires porte-conteneurs et des avions-cargo. Je travaillais à Iqaluit (code d’aéroport CYFB et anciennement connu sous Frobisher Bay), sur la Terre de Baffin, lorsque j’ai pu apercevoir un Boeing 737 tout neuf aux couleurs de la compagnie. Il arrivait de Boeing Field (KBFI) et transitait par le Canada pour le dédouanement et le carburant avant de poursuivre sa route vers l’Allemagne.
La prochaine destination du Mein Schiff 6 en quittant Québec sera Charlottetown sur l’Île-du-Prince-Édouard.
En se levant tôt, on peut capturer ce qui reste du brouillard matinal. La composition photographique respecte la règle des tiers, surtout en ce qui a trait à l’arbre isolé, mon sujet principal. J’ai inclus la table de piquenique pour signifier la présence d’activité humaine dans les environs, ce qui ajoute souvent de l’intérêt à une scène.
Ci-dessus, j’ai posé des fleurs en limitant l’ouverture de l’objectif Canon EF 85mm f/1,2 L II USM. Le massif se trouve sur la terrasse Grey dans le Parc des Champs-de-Bataille. La mise au point s’effectue sur la rangée du centre et laisse les autres floues pour créer un effet différent.
L’espace ne manque pas au Québec quand vient le temps de cueillir des petits fruits. Bien que cela ne paraisse pas sur l’image, on rencontre une clientèle nombreuse sur le terrain du commerce Vire-Crêpes cette journée-là. Mais le domaine couvre une surface tellement grande que cela offre aux gens une zone passablement privée.
Cette dernière photo montre un plant de bleuets de Saint-Nicolas, au sud de Québec. Il exige encore un peu de temps pour atteindre sa pleine maturité, mais les différentes couleurs visibles à ce stade de la croissance permettent d’obtenir un cliché plus intéressant.
Le soleil couchant frappe le côté de ces bâtiments de Québec, créant deux aires à la luminosité très distinctes. De tels extrêmes posent des difficultés à l’appareil-photo. En utilisant un fichier Raw plutôt que JPEG, la correction des zones les plus ombragées et les plus claires s’en trouve facilitée.
À l’été 2023, une touriste sud-coréenne prend une petite pause dans le Vieux-Québec après une journée de marche bien remplie à l’intérieur des remparts de la vieille ville.
La chance joue un facteur non négligeable dans l’acquisition d’un cliché qui sort un peu de l’ordinaire. Pour mettre le hasard de notre côté, les expéditions photo doivent se multiplier, peu importe la météo.
Lors de ma visite dans le Vieux-Québec, j’avais pensé utiliser un objectif très grand-angle Canon 11-24 mm f/4 L. Il permet de s’approcher très près d’un édifice élevé et d’obtenir des lignes verticales sans que le haut de l’immeuble disparaisse.
En effet, les autres zooms très performants exigent l’emploi d’un logiciel pour conserver un effet de verticalité presque parfaite. Mais on ne peut éviter de couper le dessus du bâtiment.
Je cherchais donc une perspective pour tirer un cliché différent du Château Frontenac. Je le voyais mieux en arrière-plan, comme point d’arrivée pour le regard, plutôt que prenant toute la place. Même de grosseur réduite, on le reconnaît avant toute autre construction.
Pour ce faire, j’ai choisi comme lieu d’entrée dans la photo un édifice à l’architecture intéressante. Il me rappelait vaguement le Flatiron Building de New York. Naturellement, l’immeuble de Québec est moins élevé et offre cet effet arrondi lorsque capturé en format grand angle.
J’ai vu de très nombreuses représentations du Vieux-Québec jusqu’à présent. Cependant, je ne me souviens pas d’avoir aperçu la rue et les vieilles constructions de cette façon. Habituellement, le bâtiment au premier plan ne demeure visible que partiellement, car on ne peut l’observer dans toute sa hauteur.
Perdu dans l’analyse de l’angle idéal, j’ai entendu un drôle de son de moteur. Sur ma gauche, une ancienne automobile avançait lentement. Elle passerait dans quelques secondes devant l’objectif du Canon 5 dsr.
J’ai à peine eu le temps de lever l’appareil-photo et de le placer au bon endroit. La voiture gagnait déjà en vitesse et je devais saisir l’occasion. Cette auto d’époque se fondait parfaitement bien dans la scène. Seule la familiale plus contemporaine nous indique au premier coup d’œil une photo plus récente.
La modernité et le passé se rejoignent encore aujourd’hui en harmonie dans un Vieux-Québec protégé des développeurs. Pour croquer des souvenirs un peu différents, on se doit de sortir fréquemment dans la vieille ville.
Les photographes utilisent peu l’intense lumière du midi lorsqu’il s’agit d’obtenir un effet intéressant. Cependant, comme pour cette photo HDR des escaliers d’une rue du Vieux-Québec ci-dessus, la lumière brillante permet d’obtenir des jeux d’ombre avec les lignes horizontales, verticales et obliques.
Ci-dessus, un autre escalier et ses lignes allant dans toutes les directions. Mais il ne joue qu’un rôle partiel dans cette photo HDR, le reste étant occupé par la scène au loin. Je recherchais un double effet de clair-obscur et d’atmosphère. Le premier plan, sombre et froid, contraste avec un arrière-plan plus clair mais au ciel incertain. Sur la droite de la photo, la tension diminue, le ciel bleu et le soleil apparaissent.
Cette image constitue ce qu’il est convenu d’appeler la « photographie de rue ». Le hasard a placé cette personne au bon endroit avec la bonne robe et le parapluie approprié. Elle porte un vêtement aux lignes horizontales et tient un parapluie aux lignes obliques devant la clôture aux lignes verticales de la station de la Plage à Québec. Le ciel gris évite les distractions et concentre l’attention sur le sujet principal.
Pour cette dernière photo, je n’avais pas mon appareil-photo plein format, mais un cellulaire. Le fichier étant de qualité moindre, j’ai dû améliorer la mise au point au moyen d’un logiciel de photographie possédant une capacité d’intelligence artificielle.
Bien installé sur la nouvelle terrasse de la station de la Plage de la ville de Québec, j’ai rédigé le présent article à l’abri des intempéries.
La phase 3 de la Promenade Samuel-De Champlain à Québec aura coûté environ $190 millions de dollars. Un contremaître de chantier se confie : « Le plus complexe dans tout ça a été de respecter les nouvelles exigences gouvernementales. On doit creuser beaucoup et installer les infrastructures qui empêcheront que des eaux usées soient déversées dans le fleuve St-Laurent. On doit aussi composer avec l’augmentation soudaine de l’inflation : pour éviter un dépassement de $50 millions, on doit raccourcir la largeur de la barboteuse pour les enfants et couper aux endroits où cela paraît le moins ».
Lors de promenades à vélo, j’en ai profité pour prendre quelques clichés des progrès de la construction autour de ce qui deviendra la station de la Plage.
La photo ci-dessus montre la fabrication du béton armé pour l’escalier principal.
Ci-dessous, on aperçoit les marches terminées. Ce qui deviendra la piscine (à gauche de la photo) reçoit une première couche de peinture. Une modification à la profondeur de la piscine a nécessité l’installation d’une clôture.
Cette dernière peut totalement disparaître dans le sol au moment où la baignade devient permise. Cependant, son fonctionnement cause actuellement de sérieux problèmes, comme pour toute nouveauté. Quand le moteur force trop pour faire remonter une section de clôture, celle-ci redescend d’elle-même. Il est possible que l’on ait ignoré la présence de sable à proximité, ou à tout le moins sous-estimé son effet, au moment où l’on a conçu la clôture. Ce dernier s’insère dans l’engrenage à chaque journée d’activité. Et pas question de mettre de la graisse pour faciliter la montée et la descente des panneaux : le sable collerait à la graisse et compliquerait davantage les opérations. Un technicien travaille depuis des semaines à régulariser la situation.
La piscine a maintenant reçu une couche de peinture bleue. Elle crée une démarcation nette avec la couleur de l’eau du fleuve, un effet dont profiteront aussi les photographes. Il ne reste que quelques préparatifs avant que la population puisse accéder officiellement au site. La Commission de la capitale nationale de Québec désire que les gens puissent se baigner juste à temps pour la fête nationale des Québécois, le 24 juin.
On devra désormais gérer la popularité incroyable du site auprès des citoyens. En effet, dans leur empressement à accéder à la plage, peu de gens se soucient de lire les règlements en vigueur. Cette tâche incombera aux préposés à la sécurité qui devront user de pédagogie et de diplomatie pour passer le message.
En effet, les stations de la Plage et de la Voile suscitent un tel engouement que l’on a dû rapidement repenser la gestion des stationnements. Lors des belles journées, des milliers de personnes se déplacent pour venir relaxer sur les sites. Les voitures arrivent chargées des enfants et du matériel de plage et tous espèrent pouvoir trouver un espace pour leur véhicule. Mais vers 10 h, il ne reste rien.
Les deux préposés à la surveillance de la plage et des bâtiments en ont plein les bras à observer tout ce qui bouge, corriger les habitudes et parlementer avec les gens. Car en plus de la rareté des stationnements, on ne tolère pas de piétons se promenant à côté de leur bicyclette, que ce soit près de la plage ou sur la terrasse surélevée.
Le règlement que l’on peut consulter sur le site de la Commission de la capitale nationale porte cependant à confusion. On y stipule que l’on doit marcher sur le site et que la circulation à vélo est interdite. On peut donc croire qu’une personne qui marche avec son vélo à ses côtés respecte les exigences puisqu’il ne le chevauche pas, mais ce n’est pas le cas.
Après un mois d’opération, un préposé à la sécurité me confie : « On a déjà avisé plus de 400 visiteurs qui se déplaçaient à pied en tenant un vélo ». Il souhaite que le mot se passe. Mais les installations destinées à recevoir les bicyclettes ne suffisent pas à la demande. Les troncs d’arbres près du bâtiment principal dépannent et servent de lieu pour y poser un cadenas lors des journées de fort achalandage.
De plus, les vélos coûtant de plus en plus cher, de nombreux cyclistes hésitent à les laisser sans surveillance pendant quelques heures, même barrés. On connaît la rapidité d’exécution des voleurs d’expérience. Cette première année d’opérations nécessitera donc certaines modifications aux procédures et installations.
Si vous désirez donner votre avis, utilisez cette adresse : Commission de la capitale nationale du Québec. Vous pouvez également demander qu’on effectue un suivi en cochant la case appropriée.