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Livres de photographie

Livres de photographie: « Full Frame » par David Noton

Le livre de photographie écrit en anglais « Full Frame », par David Noton, est paru en 2010. Ses propos sont cependant toujours d’actualité. Il s’agit possiblement du meilleur livre de photographie que j’ai lu jusqu’à présent. Les images sont fantastiques et le texte est rempli d’informations pratiques et accessibles.

Livre de photographie en anglais "Full Frame" de David Noton
Livre de photographie en anglais « Full Frame » de David Noton

L’auteur est reconnu comme étant un des meilleurs photographes de paysage au monde. Chaque page du livre est divisée en trois sections : avant, pendant et après. Cela signifie que vous lisez sur tout ce que l’auteur a expérimenté lorsqu’il a fait un voyage autour du monde avec sa femme pour photographier des paysages : la préparation, la technique, les priorités, les obstacles, les succès, etc.

Tout au long du livre, j’avais le sentiment qu’un ami m’écrivait étant donné que le style littéraire emprunté par l’auteur était léger, humoristique et sans prétention. Voici quelques-unes de ses remarques de même que certains conseils. J’ai traduit les passages en italique.

« La chance combine préparation et opportunité. » (p.38) Cela s’applique également à tout ce que l’on fait dans la vie.

« Quelquefois, un nouvel objectif d’appareil-photo favorisera une toute nouvelle façon d’observer. Cela fait partie du processus d’évolution. » (p.64)

Augmentez la netteté de chaque image numérique. Les photos sont composées de pixels carrés et ont besoin de microajustements.

Pour choisir plus aisément parmi vos belles photos similaires laquelle mérite la première place, commencez par choisir une très bonne photo et comparer là avec chaque autre photo, une à la fois, jetant celles qui se révèlent inférieures. Vous sauverez beaucoup de temps.

Un peu de clignotement dans les hautes lumières n’est pas très grave étant donné que les fichiers RAW peuvent facilement être ajustés. N’oubliez pas que l’écran LCD de l’appareil-photo vous montre un histogramme ajusté pour les fichiers JPEG.

Utilisez un filtre gradué seulement pour contrôler les contrastes et non pas pour ajouter de l’atmosphère ou créer des contrastes artificiels.

Il n’est pas nécessaire de toujours montrer le sommet des montagnes.

« Les meilleures photos sont les plus simples. La composition est l’art de reconnaître ce qu’il faut laisser de côté. » (p.71)

« Soyez flexible et tentez de profiter le plus possible de ce qui vous semble être des conditions défavorables. » (p.77)

« Adoptez la qualité du “plein format” et recadrez lorsque requis, bénéficiant de l’information en réserve offerte par [le plus grand] capteur. »

« Pour des vues grand-angles sur le monde, un capteur plein format est impératif. » (p.93)

Quatrième de couverture du livre de photographie "Full Frame" de David Noton
Quatrième de couverture du livre de photographie « Full Frame » de David Noton

« Recherchez le bon site, analysez les options sous différentes lumières, prévisualisez l’image et planifiez la session de photographie en retournant jusqu’à ce que vous ayez obtenu ce que vous recherchez. » (p.113)

« La recherche du site est le but ultime; la photographie est la partie facile. » (p.125)

« Ne craignez pas le clignotement des hautes lumières dans la partie la plus claire du ciel, là où le soleil brille […]. On ne s’attend pas à voir des détails dans cette région. » (p.138)

« L’utilisation du mouvement est une technique essentielle dans le répertoire du photographe. » (p.143)

« La règle des tiers classique est un bon point de départ qui peut être ignoré selon les circonstances. » (p.149)

« Le capteur d’un appareil-photo n’est pas un instrument linéaire; le côté droit de l’histogramme contient beaucoup plus d’informations que le côté gauche. Lorsque le traitement de l’image ramène l’intensité lumineuse au niveau désiré, les photos apparemment surexposées auront des tons plus riches et moins de bruit numérique qu’une photo initialement exposée à gauche. » (p.153)

« Nous les photographes pouvons seulement nous améliorer si nous exigeons toujours davantage de nous-mêmes. » (p.187)

Pour d’autres revues de livres sur la photographie, cliquez sur le lien suivant : Autres livres de photographie

Titre : Full Frame
Auteur : David Noton
Éditions : David & Charles
ISBN-13: 978-0-7153-3615-1
©2010

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Photos du Canada

Architecture de Toronto: photographie avec un Canon 5D MKII en 2016, partie 2

Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.

L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.

Harbourfront de Toronto, hiver 2016
Harbourfront de Toronto, hiver 2016

Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto

Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.

La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016
La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016

Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.

Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…

Reflets de bâtiments à Toronto (2016)
Reflets de bâtiments à Toronto (2016)

Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.

Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l'Ontario. Hiver 2016
Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l’Ontario. Hiver 2016

Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.

Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.

Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angle Canon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.

Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016
Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016

Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.

Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage  très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.

Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l'arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)
Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l’arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

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Photographie aviation

Photographie aviation: observations d’avions à l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto (CYYZ)

Air Canada Airbus A330-343 C-GHLM à Toronto 2016
Air Canada Airbus A330-343 C-GHLM à Toronto 2016

Voici des informations susceptibles d’aider les touristes amateurs de photographie et d’aviation visitant Toronto et qui désireraient réserver une journée pour de la photographie d’aéronefs à l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto (CYYZ).

Préparation initiale

Si vous le pouvez, procurez-vous un scanner ou une application à télécharger sur votre cellulaire pour obtenir les informations en temps réel des activités de trafic aérien à l’aéroport. Vous connaîtrez ainsi à l’avance le type et la nationalité des appareils en rapprochement ou au départ de l’aéroport.

Consultez les sites vous donnant accès aux fréquences VHF de l’aéroport de Toronto et programmez votre scanner en conséquence.

Consultez les sites de « plane spotting » pour l’aéroport de Toronto : ils regorgent d’excellents conseils pour se rendre aux meilleurs endroits et des précautions à prendre pour une expérience optimale.

Imprimez deux ou trois cartes des routes secondaires entourant l’aéroport de façon à pouvoir vous orienter lors des changements de piste ou si vous utilisez un chauffeur de taxi pour vous déplacer autour de l’aéroport : il vous demandera immanquablement des précisions sur la route puisque ce ne sont pas des destinations habituelles pour lui. (Et il ne saura probablement pas de quoi vous parlez si vous lui demander d’aller au seuil de la 05. Il a besoin de noms de routes, pas de numéros de pistes).

Cessna 560XL S5-BAV Toronto 2016
Cessna 560XL S5-BAV Toronto 2016
British Airways Boeing 777-236 G-ZZZA à Toronto 2016
British Airways Boeing 777-236 G-ZZZA à Toronto 2016

Avant de quitter l’hôtel à Toronto

Avant de quitter l’hôtel, consultez les prévisions météorologiques de Toronto, dont les TAF, pour connaître la tendance des vents pour la journée. Le site de Nav Canada est très complet et l’utilisateur peut choisir un langage aviation ou langage en clair.

Il y a également le site d’Environnement Canada qui peut être consulté.

N’oubliez pas d’emporter plusieurs collations de même qu’une bouteille d’eau car vous serez possiblement éloigné des restaurants pour plusieurs heures, dépendant des pistes utilisées. Il en va de même des piles supplémentaires et des cartes mémoires pour l’appareil-photo.

N’oubliez pas non plus le scanner, le cellulaire (pour appeler un taxi depuis un lorsque nécessaire ou pour afficher les infos d’arrivées et départs) et tout l’équipement photo nécessaire, de même qu’un montant anormalement élevé de couches de vêtements lors de la photographie durant l’hiver : huit heures pratiquement immobile à l’extérieur en février nécessite une préparation adéquate pour apprécier l’expérience. Si vous économisez sur les couches de vêtements, il est certain que vous devrez raccourcir votre séance de photographie.

J’ai choisi février pour sa lumière très intéressante et non pour sa température! La plupart des photos dans cet article ont été obtenues en une seule journée à Toronto, entre 10h30am et 18h30.

American Airlines MD-82 N482AA en finale 05 Toronto 2016
American Airlines MD-82 N482AA en finale 05 Toronto 2016

De l’hôtel à l’aéroport

Si vous avez opté pour demeurer à un hôtel du centre-ville de Toronto, la meilleure façon d’avoir accès à l’aéroport international de Toronto est d’utiliser le train UP Express à partir de la gare Union sur Front Street. Son utilisation est simple et les départs se font à toutes les quinze minutes. En février 2016, il m’en a coûté CDN $44.00 pour un aller-retour, alors qu’en taxi le montant aurait avoisiné les $130.00.

UP Express Toronto 2016
UP Express Toronto 2016

Le trajet en UP Express ne dure que 25 minutes et l’arrêt se fait au Terminal 1.

Il est préférable de ne pas utiliser votre voiture pour circuler autour de l’aéroport international de Toronto car certaines routes secondaires sont actuellement privées et les arrêts sont interdits. Vous passerez davantage de temps à jouer au plus fin avec les policiers de l’aéroport qu’à faire de la photographie bien relax.

Une fois rendu au Terminal 1

Une fois sorti de l’UP Express au Terminal 1, sortez votre scanner et syntonisez la fréquence de l’ATIS (120.825) pour vérifier de nouveau les pistes en usage lors des décollages et atterrissages. Pour ma session photo, l’ATIS signalait des opérations parallèles sur les pistes 05 et 06L, autant pour les départs que pour les arrivées. J’ai pris un taxi, ai montré le plan des routes secondaires au chauffeur, et en quelques minutes j’étais sur place et débutais la séance photo.

Air Transat Airbus A-330 C-GTSN Toronto 2016
Air Transat Airbus A-330 C-GTSN Toronto 2016

Une recherche internet préalable avait permis de découvrir que les arrivées des gros porteurs en provenance d’Europe se fait en après-midi et que la piste 05/23 est généralement favorisée lors de l’arrivée de l’Airbus A-380 d’Emirates Airline. J’ai donc choisi de me positionner près de la piste 05 plutôt que la 06L.

Il y a deux ou trois endroits passablement isolés autour de l’aéroport qui constituent des points de vue intéressants pour la photographie d’avions mais qui peuvent présenter des problèmes de sécurité pour un photographe travaillant seul avec un équipement photographique dispendieux. Les habitués de l’aéroport vous conseillent d’être accompagné si vous choisissez ces points de vue (voir les sites internet de « plane spotting » suggérés au début de cet article).

Emirates A-380 en finale pour Toronto (CYYZ)
Emirates A-380 en finale pour Toronto (CYYZ)
Emirates A-380 en finale pour Toronto (CYYZ) 2016
Emirates A-380 en finale pour Toronto (CYYZ) 2016
Emirates A-380 en finale 05 pour Toronto (CYYZ) 2016
Emirates A-380 en finale 05 pour Toronto (CYYZ) 2016

Conseils techniques

Pour des photos précises d’aéronef en mouvement, j’utilise les paramètres suivants avec mon appareil-photo Canon 5D MKII :

1. Seul le collimateur central du système de focus automatique est sélectionné et non pas de multiples collimateurs, de façon à éviter que l’appareil-photo ne fasse son réglage sur des objets (arbres, pôles de l’ILS, bâtiments environnants).

2. Le réglage AI SERVO est préférable au AI Focus ou One Shot. L’avion est ainsi suivi avec précision.

3. Si je désire que d’autres objets environnants soient également dans la photo, j’ajuste l’ouverture sur 7.1 ou 8, plutôt que 11 ou 13. J’évite ainsi de trop devoir crinquer l’ISO, ce qui serait dommageable si la photo devait être recadrée et agrandie sur Photoshop.

Westjet Boeing 737-8CT C-GWSV peinture Disneyland en approche à Toronto 2016
Westjet Boeing 737-8CT C-GWSV peinture Disneyland en approche à Toronto 2016

4. Pour la photographie d’aéronefs à hélices en rapprochement, une vitesse de 1/125 est généralement adéquate. Vous devez pivoter en fonction du déplacement de l’avion pour que l’appareil soit le plus immobile possible dans votre viseur. La photo est plus facile lorsque l’aéronef est éloigné mais devient plus exigeante lorsqu’il se rapproche et passe à votre hauteur puisque la vitesse de votre pivot doit être continuellement ajustée.

Porter Q-400 C-GLQD en finale pour Toronto Billy Bishop (CYTZ) 2016
Porter Q-400 C-GLQD en finale pour Toronto Billy Bishop (CYTZ) 2016
Air Canada DHC-8-102 C-FGQK Toronto 2016
Air Canada DHC-8-102 C-FGQK Toronto 2016

5. Une trop grande vitesse d’obturation fige les hélices des avions et fait en sorte que les moteurs n’ont pas l’air de fonctionner, ce qui enlève du réalisme.

6. Changez de position en fonction de la progression de la lumière au cours de la journée, de façon à avoir le soleil dans le dos (si soleil il y a!), à moins que vous désiriez obtenir des effets spéciaux.

Global 5000 GL5T C-GJET à Toronto 2016
Global 5000 GL5T C-GJET à Toronto 2016

7. Un objectif qui exige peu de luminosité, tel que le Canon EF 50mm f/1.4 USM, permet d’obtenir des photos de belle qualité en soirée car il n’y a pas de compromis sur l’ISO étant donné que l’objectif se contente de peu de lumière. La grosseur du grain demeure donc tout à fait acceptable.

Air Canada Boeing 777 en finale 05 Toronto 2016
Air Canada Boeing 777 en finale 05 Toronto 2016

8. J’utilise un ISO très bas si la photo comporte un aéronef qui m’intéresse mais qui est très éloigné, de façon à pouvoir le rapprocher un peu lors du recadrage sur Photoshop. Comme je ne peux faire de compromis sur la vitesse pour éviter d’obtenir une photo floue, il est évident que c’est l’ouverture qui paie le prix.

Air Canada Airbus A-330 en finale 06L Toronto 2016
Air Canada Airbus A-330 en finale 06L Toronto 2016

9. Si la situation le permet, ajoutez des références visuelles autres que des nuages pour obtenir un peu plus de variété dans votre collection de photos d’avions.

Air Canada Boeing 777 en finale piste 05 Toronto 2016
Air Canada Boeing 777 en finale piste 05 Toronto 2016

10.

C-GQBG CL-415 et cirrus sur photo noir et blanc
C-GQBG CL-415 et cirrus sur photo noir et blanc

Essayez une photo noir et blanc si, à l’occasion, les formations nuageuses présentent un intérêt important.

11. Des photos en fichiers RAW+JPEG vous permettront de faire des ajustements importants si nécessaire. Une photo en JPEG seulement donne moins de marge de manœuvre pour corriger des erreurs ou lors de conditions lumineuses problématiques.

12. Les journées avec ciel variable et vents soufflant dans la même direction sont préférables car il n’y aura pas de changement de piste durant l’après-midi et vos photos bénéficieront de luminosité et de formations nuageuses très différentes.

13. Si vous désirez photographier un aéronef par rapport aux poteaux de l’ILS et que vous désirez une photo symétrique, vous n’avez qu’à vous déplacer de quelques pouces à gauche ou à droite pendant que l’avion est en rapprochement ou en éloignement. Évitez également que les poteaux horizontaux de l’ILS coupent l’avion et créent une confusion de sujets pour l’observateur.

Westjet Boeing 737-800 en finale 05 Toronto 2016
Westjet Boeing 737-800 en finale 05 Toronto 2016

14. Amusez-vous à tenter des expériences telles que photographier un aéronef directement au-dessus de votre tête, tout en ajoutant des objets pour plus d’intérêt.

Sur l'ILS 05 pour Toronto 2016
Sur l’ILS 05 pour Toronto 2016

15. Plutôt que de toujours photographier l’aéronef au complet, un gros plan peut s’avérer encore plus intéressant.

Air Canada Boeing 787-9 C-FNOI à Toronto 2016
Air Canada Boeing 787-9 C-FNOI à Toronto 2016

16.

United Express en finale, à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec
United Express en finale, à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec

Le gros plan peut être suffisamment important que même les passagers d’un aéronef en finale vous observeront pendant que vous les immortalisez!

17. Les chances sont que vous rencontrerez d’autres amateurs de photographie d’avions au même endroit que vous et qui, eux aussi, ont faits leur devoir en vue d’une session photo réussie.

Westjet Boeing 737-800 C-FYPB à Toronto 2016
Westjet Boeing 737-800 C-FYPB à Toronto 2016

18. Pendant que vous êtes à Toronto, dirigez-vous vers Toronto Harbour, lorsque vous serez de retour au centre-ville. Vous pourrez y observez de près les opérations de trafic aérien à l’aéroport Billy Bishop Toronto City (CYTZ) (anciennement Toronto Island) et peut-être y voir des possibilités de photos originales.

Porter Q-400 C-GLQM et C-GLQB à Toronto CYTZ 2016
Porter Q-400 C-GLQM et C-GLQB à Toronto CYTZ 2016

19. Voici l’équipement photographique utilisé pour les photos prises lors de la session de photographie d’avions à l’aéroport de Toronto : appareil-photo Canon 5D MKII et les objectifs Canon tels que EF 50mm f/1.4 USM, EF 16-35mm f/2.8L II USM, EF 24-70mm f/2.8L USM, EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Aucun filtre polarisant pour cette fois, pour augmenter ma marge de manœuvre avec des objets se déplaçant rapidement dans la lumière moins intense du mois de février.

Air Canada Rouge Boeing 767-300ER en finale 05 à Toronto 2016
Air Canada Rouge Boeing 767-300ER en finale 05 à Toronto 2016
American Eagle CRJ-701ER N523AE Toronto 2016
American Eagle CRJ-701ER N523AE Toronto 2016

La photographie d’avions nécessite une très bonne préparation pour des photos réussies. Mais vous récolterez rapidement le fruit de vos efforts une fois rendu sur place et ne verrez pas le temps passer. Bonne session photo et donnez-moi des nouvelles de votre expérience si vous le pouvez!

Air Canada Boeing 767-375 (ER) C-FCAB à Toronto 2016
Air Canada Boeing 767-375 (ER) C-FCAB à Toronto 2016

Les photos prises à l’aéroport de Toronto sont disponibles sur mon site en cliquant sur le lien suivant:
galeries photos / aviation

Pour d’autres articles sur la photographie et l’aviation, cliquez sur le lien suivant: photographie aviation

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Photographie

Photographie HDR

Photographie HDR (Plage dynamique étendue)

Pont de Québec vu du quai des Cageux. Photo HDR prise en 2012.
Pont de Québec vu du quai des Cageux. Photo HDR prise en 2012.

1. Une photo que vous n’aviez pas crue possible, à cause des écarts importants entre les zones claires et ombragées, devient accessible à travers le processus HDR.

2. Pour une bonne photo HDR, vous avez au moins besoin de 1) un sujet intéressant 2) un arrière-plan approprié 3) une belle lumière 4) une large plage dynamique dans les contrastes. Cela semble évident, mais l’HDR ne rendra pas intéressante une photo qui n’a pas été bien planifiée.

3. Vous aurez besoin d’un logiciel, comme Photomatix, pour transformer plusieurs photos prises sous différentes expositions en une photo finale HDR. Ceci constitue la première étape de traitement. Vous aurez ensuite besoin d’un autre logiciel d’édition pour améliorer le résultat général une fois que Photomatix aura été utilisé.

4. Un trépied est requis pour faciliter la tâche à Photomatix qui tente d’aligner les photos pour créer un effet HDR.

5. Comme pour les photos normales, il est toujours préférable d’utiliser l’ISO le plus bas possible.

Gruyères, Suisse, 2013.
Gruyères, Suisse, 2013.

6. Il est plus sûr de travailler avec une mise au point manuelle. De cette façon, aucune de vos photos n’aura été influencée par des causes extérieures sans que vous l’ayez noté. Vous aurez toujours la même mise au point très précise tout au long de la session HDR. Avec la mise au point automatique, vous notez les photos floues occasionnelles une fois rendu à la maison, lorsqu’il est trop tard (spécialement en conditions de basse luminosité).

7. Plus la scène est contrastée et plus vous aurez à faire d’expositions (jusqu’à neuf), de façon à obtenir un résultat qui correspond à la plage dynamique de vos yeux.

8. L’idée est que chaque exposition soit prise à une ouverture différente. Si vous avez besoin de faire sept expositions, un exemple des ajustements serait : -1, -2/3, -1/3, 0, +1/3, +2/3, +1. Vous pourriez décider que seulement trois expositions sont nécessaires et utiliser -2, 0, +2 ou encore -1, 0, +1. Ce choix est le vôtre mais vous devez prendre seulement le nombre d’expositions requises de façon à éviter d’ajouter du bruit numérique sur la photo finale.

Ce vieux tracteur a été photographié à l'aide d'une lentille Canon 16-35mm sous format HDR.
Ce vieux tracteur a été photographié à l’aide d’un objectif Canon 16-35mm sous format HDR.

9. Durant la prise des différentes expositions de la scène choisie, conservez toujours la même ouverture.

10. Dans une scène que l’on veut photographier, il y a rarement de balance parfaite entre les zones claires et ombragées. S’il y a surtout une prédominance de zones ombragées dans la scène qui vous intéresse, prenez un nombre plus grand d’expositions au-dessus des paramètres recommandés normalement. Cela vous permettra de capter toute la plage dynamique de la scène.

Une maison de Sainte-Pétronille, sur l'Île d'Orléans, automne 2012. Photo HDR.
Une maison de Sainte-Pétronille, sur l’Île d’Orléans, automne 2012. Photo HDR.

11. Inversement, si votre scène contient beaucoup de zones très éclairées, prenez un nombre plus grand d’expositions sous les paramètres recommandés normalement.

12. Il est préférable d’ajuster votre appareil-photo pour le bracketing automatique car les photos se prennent rapidement. Cela évite la possibilité de flou de bougé sur la photo HDR finale. Mais si vous désirez montrer le mouvement de l’eau dans un ruisseau, vous n’avez pas besoin de bracketing : prenez seulement quelques photos avec différents temps d’exposition (en nombre de secondes). Ne faites pas d’expositions trop longues car cela donnera un résultat final inintéressant où seule une surface blanche sans distinction domine la scène.

13. Surveillez votre écran LCD pour éviter que les hautes lumières soient surexposées. Il y aurait alors une perte de détails. Pour la même raison, il faut éviter que les zones ombragées soient sous-exposées.

14. Travaillez toujours avec les fichiers RAW, cela vous donnera de meilleurs résultats. Le fichier RAW vous donne immédiatement accès à davantage de « f-stops » que le JPEG, et cela avant même que la transformation en HDR ne soit commencée.

15. De tous les objectifs que j’utilise, le grand-angle est mon  préféré pour le HDR.

Lumière de printemps dans la Basse-Ville de Québec
Lumière de printemps dans la Basse-Ville de Québec

16. Pour améliorer la composition générale ou pour rehausser l’impact, rognez la photo.

17. Le processus de transformation en HDR n’est pas idéal pour toutes les photos. Si vous désirez, par exemple, une silhouette dramatique comme résultat final, le HDR ne sera pas approprié. Il révélera trop de détails dans les ombrages et vous perdrez l’effet de fort contraste recherché. Avec de la pratique, vous reconnaîtrez dans quelles circonstances le processus HDR est le plus utile.

18. Que vous souhaitiez créer une photo très réaliste ou non, des résultats surprenants peuvent être obtenus à travers l’utilisation combinée de plusieurs logiciels tels que Photomatix, Topaz, Photoshop, Nik Software, Lightroom, Lucis Pro, etc.

19. Si vous n’avez qu’une seule photo sous la main sur laquelle vous désirez appliquer l’effet HDR, vous pouvez utiliser un logiciel tel que Topaz Adjust. Il y a une section HDR dans ce logiciel qui vous permet d’obtenir toute une gamme de résultats. Mais le résultat ne sera certainement pas aussi satisfaisant que le vrai HDR obtenu à partir de plusieurs photos. L’étape finale de l’édition est généralement effectuée avec Photoshop.

20. Si vous êtes bilingue, un livre intéressant et sans prétentions traitant de la photo HDR est « Rick Sammon’s HDR Photography Secrets for Digital Photographers ». C’est un livre simple, haut en couleurs, très bien écrit et rempli d’informations pratiques.

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