Le livreur ci-dessus vite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine passer la porte de l’picerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste Qubec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’tablissement genoux. On n’en demande pas tant…
Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt capter des situations phmères. Le temps accord aux rglages de l’appareil-photo est rduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en esprant avoir saisi l’essentiel.
C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac dos. De l’autre côt de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’tablissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.
Pour capturer la scène et gagner en rapidit, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses rglages prtablis en fonction de la photographie de rue et dclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet tait bien capt.
Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demand un dlai supplmentaire de quelques secondes et suffi gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche ( cause du soleil), il tait depuis le dbut le sujet secondaire…
Autant Sorj Chalandon, dans son roman « Enfant de salaud », que Rgis Jauffret dans « Papa » tentent de saisir la personnalit nigmatique de leur père. Celui de Sorj Chalandon aurait t rsistant et traître la fois, alors que le père de Rgis Jauffret aurait t film en sortant d’une sance d’interrogatoire de la Gestapo, la terreur sur le visage. Où se situe la vrit ? Qui sont vraiment ces pères ?
Dans un texte prcdent, j’ai prsent le livre « Enfant de salaud ». Au tour maintenant du roman « Papa » de Rgis Jauffret.
Comme on peut s’y attendre avec Rgis Jauffret, le style d’criture diffère radicalement. L’auteur est laurat du prix Goncourt de la nouvelle (2018) pour son roman « Microfictions 2018 ». Son sens de la synthèse, de l’humour noir et même du cynisme fait de ce retour dans le pass du père une aventure littraire autant qu’historique. Le lecteur comprend rapidement que l’auteur se fait plaisir en prsentant ses dcouvertes. Il ajoute même un peu de fiction au besoin.
Fidèle mon habitude quand il s’agit de Rgis Jauffret, je prsenterai son livre travers des citations choisies. En effet, l’intrêt du livre rside autant dans le contenu que dans la façon dont Rgis s’exprime pour clairer son propos. Voici donc quelques citations susceptibles de donner le ton du bouquin :
« Elle me raccompagne ravie, limite hilare, en me donnant de lgères tapes dans le dos ».
« — J’ai communi.
Quelqu’un m’a fait remarquer en sortant que je n’tais pas croyant.
— Justement, une hostie ou des chips.
J’ai souri mais après ce blasphème je n’en menais pas large. Quand on a t duqu religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu ».
« Il venait d’avoir un AVC qui loin de le handicaper semblait l’avoir ragaillardi ».
« Elle me raconta que l’humidit avait fait sauter le bois de placage [du cercueil]. Ne restait plus qu’une caisse de planches noircies. Je n’tais pas d’humeur assez badine pour appeler la dame des pompes funèbres afin de faire jouer la garantie ternelle dont jouit sans doute ce genre de produits mtaphysiques ».
« Un de ces souvenirs de bonheur qui vous donnent raison de n’être jamais entr chez un armurier pour acheter de quoi vous tirer une balle dans la tête ».
« […] Alfred avait pour consigne de serrer les dents pendant le coït sans mettre un soupir tandis qu’elle demeurerait aussi stoïque que lorsque sans anesthsie le dentiste taquinait une de ses molaires du bout de sa fraise ».
« Par l’entremise du vaste pavillon en cuivre d’un gramophone perch sur un pidestal dont on avait vol la statue, Edith Piafgueulait “J’ai dans avec l’amour” tandis que du sous-sol montaient les cris des martyrs ».
« Ecrire sur soi-même est une forme d’incontinence ».
« On est condescendant avec les sourds sans statut ni talent mais on prfère les frquenter parcimonieusement. Quand on ne les a pas aperçus assez tôt pour s’être planqu derrière un engin de chantier ou un homme volumineux, on les salue de loin en filant ».
« Si je n’avais pas vu ces images, tu serais rest dans les gouts de ma mmoire ».
« Si je dure aussi longtemps que Madeleine, je serai un centenaire qui ruminera inopinment son père dans son cerveau dessch comme un raisin de Corinthe tandis qu’un aide-soignant bâti comme un colosse balancera jambes en l’air mon corps dcharn pour changer ma couche ».
« Minable descendante de protozoaires devenus difficultueusement êtres multicellulaires pourvus d’encphale, l’humanit n’a aucun motif de pavoiser ».
« C’est hroïque en temps de guerre d’assumer le rôle de bourreau quitte se tromper parfois puisque dans les situations extrêmes le doute ne profite jamais l’accus ».
« Il discourait du matin au soir. La moindre personne connue de lui rencontre dans la rue se voyait douche de langage comme un imprudent sur une jete un jour de tempête par une dferlante. À son bureau, tout le monde en tait tremp. Si bien qu’on le fuyait mais il parvenait toujours trouver quelqu’un qui par gentillesse se laissait inonder ».
« Je ne l’ai jamais entendu non plus parler de sa journe. Il avait fait beau, il avait neig, il avait plu, un chamois avait travers la piste en queue-de-pie, un homme touch par l’orage s’tait enflamm, une dame tait tombe dans une crevasse en chantant une cantate de Jean-Sbastien Bach ».
« Pendant ce temps, Jean-Jacques et Honor entreprirent les sœurs rouges comme de la viande bleue de se retrouver en prsence de deux garçons dont les pantalons la mode du temps moulaient l’appareil gnital dont elles redoutaient par avance la piqûre ».
Cette photo de trois voitures renverses montre une des crations phmères ralises pour l’vnement « Les passages insolites » de la ville de Qubec en 2021.
Par contre, quelques jours plus tard, au dbut août 2021, j’ai aperçu cette voiture renverse sur le boulevard Laurier Qubec. Cette fois-ci, ce n’tait pas un montage. Les premières informations reçues des services policiers indiquent qu’il n’y a eu ni mort ni bless grave dans cet accident. Cette scène tait suffisamment « droutante » pour que je l’immortalise.
Les conditions prvalant sur cette portion de route du boulevard Laurier en cette matine du mois d’août taient « renversantes » et auraient effray les plus braves d’entre vous: limite de vitesse 50 kmh, faible trafic, ciel dgag, visibilit illimite, chausse rectiligne, asphalte, sèche et sans nid-de-poule, avec des lignes blanches intervalles rguliers pour dlimiter chaque voie. Il n’y avait pas de panneaux publicitaires distrayants, pas de passage pitonnier, pas de feux de circulation et aucune intersection surveiller. Lorsque vous voudrez prendre la route la prochaine fois et que de telles conditions adverses sont prsentes, choisissez plutôt le transport en commun!
Suite aux nombreux commentaires des citoyens quant aux coûts exorbitants associs ce nouveau futur lien, de nouvelles formules plus conomiques devront être tudies. Je passais rcemment sur le pont de l’Île d’Orlans et j’ai aperçu un autobus sur une plateforme flottante sur le fleuve St-Laurent. Il s’agit possiblement d’un prototype dont les essais n’ont pu rester secrets très longtemps.
Dans le concept ci-dessus, une quarantaine de passagers la fois peuvent être transports d’une rive l’autre par un chauffeur dtendu dont le siège a t entièrement repens et relocalis l’extrieur du vhicule. Il bnficie ainsi d’une qualit de l’air ingale et termine sa journe de travail beaucoup plus repos.
Quand on se promène dans le Vieux-Qubec et que l’on fait un dtour par les remparts dans la haute-ville, en regardant vers le club nautique, il est impossible de manquer l’norme tour tages de l’usine qui fût successivement appele l’Anglo Canadian Pulp and Paper Mills en 1927, puis la Reed Paper en 1975, puis la Daishowa en 1988, la Stadacona en 2001 et depuis 2004 la White Birch.
L’immense panache de fume qui s’chappe de cette chemine attire immdiatement le regard, d’autant plus que les grosses usines ne sont pas très nombreuses Qubec. Avec son nouveau roman graphique « Chroniques de jeunesse », Guy Delisle nous invite visiter l’intrieur du bâtiment au moyen d’un retour dans le pass, alors qu’il y a travaill pendant quelques ts comme tudiant.
Le livre est encore une fois très russi. Le style unique et sans fioritures de Guy Delisle nous amène immdiatement dans un autre monde, celui de l’tudiant qui fait des quarts de nuit dans une usine pour gagner un salaire minimum. On y rencontre les journaliers de l’poque, de même que le père de l’auteur qui a travaill l’usine comme dessinateur industriel pendant des dcennies. L’auteur ne manque pas de souligner l’absence de communication qui existait alors entre un père et son fils, de même que les changes assez directs qui existaient entre les journaliers et un tudiant qui faisait son possible pour apprendre sans faire trop d’erreurs.
J’aime lire des histoires vcues et j’ai apprci le ton très humain et humoristique emprunt par Guy Delisle, que ce soit travers ses textes ou ses illustrations. En 152 pages, le lecteur rencontre une foule de personnages intressants et ne peut qu’être surpris par le danger qui est toujours prsent dans les oprations quotidiennes l’intrieur d’une usine telle que la White Birch.
Bref, encore une fois, Guy Delisle a relev le dfi de prsenter au lecteur un roman graphique qui nous apprend quelque chose tout en nous divertissant, en s’assurant toujours d’ajouter cette touche d’humanit et d’humour qui a fait le succès de l’auteur.
Ce roman Microfictions 2018 de Rgis Jauffret rassemble des centaines de nouvelles faisant toutes environ une page et demie, pour un total de 1024 pages.
Microfictions 2018 a gagn le Goncourt 2018 de la nouvelle.
J’ai achet le livre sur recommandation de la revue « Le Libraire ». Je ne m’attendais cependant pas trouver des nouvelles de ce genre. J’ai persist dans la lecture pour dcouvrir progressivement un auteur hors-normes. Les tournures de phrases, la capacit de synthèse et le vocabulaire mritent vraiment une lecture attentive. Les propos peuvent cependant être drangeants pour certaines personnes.
Les nouvelles sont souvent percutantes et portent entre autres sur : la dtresse, le suicide, la violence conjugale, la maltraitance, les problèmes sexuels, le harcèlement, le vieillissement, la maladie mentale, les carts de richesse, la folie, l’exclusion sociale, etc.
Rgis Jauffret a choisi d’y inclure une bonne dose d’humour noir, et même très noir parfois, pour quilibrer le propos et parfois passer un message.
J’ai choisi quelques citations, travers les 1000 pages de
texte, pour donner une ide du style de l’auteur :
« La
rceptionniste m’a tendu la cl avec tellement de haine dans le regard qu’il me
semblait la voir suinter au coin des yeux ». P.53
« Je n’en pouvais dj plus de cette soire dont nous
tions en train de grimper les premiers kilomètres ». p.58
« À notre poque flaccide, un cadeau doit rveiller son
bnficiaire comme une racle ». P.75
« Je n’aimais pas assez les enfants pour rater mon
existence cause d’eux ». P.101
« Ma mère n’est pas morte, mais elle a le regard vague
depuis son attaque et chaque fois que je la vois je ne peux m’empêcher de
fixer longuement ses mollets en me demandant lequel de ses pieds a dj disparu
dans la tombe ». P.133
« Il m’est arriv de me demander si je me jetterais un
jour corps perdu dans l’existence ». P.180
« Fonder une famille reviendrait jeter mes gamètes
dans un utrus comme une paire de ds dans un cornet. Je prfère thsauriser
plutôt que de risquer un mauvais placement ». P.180
« […] des militaires traînant des pieds pour mener une
guerre mtaphysique contre l’arme d’anges dchus que Lucifer jette sur les
vierges afin de capturer leurs hymens dont il nourrit ses enfants qui rissolent
de jour comme de nuit sur leur lit chauff blanc dans la maison flambante où
il vit en bourgeois dans la haine du Christ ». P.185
« Nous l’avions envoy en colonie de vacances. Par
prudence nous avions choisi un organisme laïc. Il n’en avait pas moins t
abus par un moniteur et il nous tait revenu libidineux comme une chatte en
chaleur, se dandinant, se frottant aux meubles, s’enroulant autour des jambes
des invits en minaudant ». P.197
« Les filles ont accept d’appeler maman la mère de substitution dont je me suis amourach pour tirer
avec moi la charrette du quotidien ». P.208
« À huit ans il sait dj compter jusqu’ l’infini. Je
dois l’obliger reprendre son souffle sinon il s’touffera en essayant
d’atteindre en apne le dernier des nombres ». P.213
« Non, je ne critique pas nos enfants. Ils sont polis,
polyglottes, ouverts aux nouvelles technologies. Nous les avons si bien levs
qu’ils sont ennuyeux comme des caniches de concours ». P.238
« Il ne me pardonnera jamais de l’avoir surpris emboît
dans un jeune homme ». P.253
« La transplantation sera ralise par un robot assez intelligent
pour se contenter d’un dficient mental en fait de chef de service ». P.283
« Il a su autrefois lire et crire son nom, mais par
paresse il prfère prsent laisser son empreinte ADN en crachant sur les
documents administratifs plutôt que de les signer ». P.345
« J’ai plus honte de toi encore que de mes hmorroïdes.
Du reste avec ton mari et tes gosses vous leur ressemblez comme deux gouttes
d’eau. La diffrence c’est que vous n’êtes pas oprables et qu’on ne peut pas
davantage adopter un trou-du-cul que l’abandonner au bord d’une autoroute comme
un chien dont on ne veut pas s’encombrer pendant les vacances. Je regretterai
toujours de ne pas t’avoir porte dès ta naissance aux enfants trouvs. Tu
aurais fait le malheur d’une autre pendant que j’aurais lev Laurent avec
autant de fiert que Marie a torch Jsus. » p.364
« Elle est rapparue scintillante de haine » p.439
« Le ciel rose pommel de nuages ressemblait une
photo de maladie de peau. » p.451
« Nos filles sont maintenant adultes, intelligentes,
resplendissantes, exasprantes de perfection ». p. 453
« Elle avait des parents catholiques aux yeux noirs et
durs comme les clous de la croix du Christ ». P.455
« Même si vous avez tous les deux plus de quatre-vingts
ans, ce n’est pas une raison pour refuser d’voluer ». p.471
« Un garçon aussi terne que notre Carole avec son intelligence basique sans aucun accessoire ni enjoliveur ni option d’aucune sorte. Ils auraient form un couple insipide qui aurait mis au monde des êtres appartenant comme eux la grosse cavalerie de l’humanit. » P.482
« Celui qui survivra l’autre dcdera en essayant
d’attraper la main tiède de l’infirmière affame qui se drobera pour aller
terminer sa barquette de hachis Parmentier la cantine » p.487
« […] cet endroit où j’ai effectu mon enfance avec autant de joie qu’une peine de prison. » p.515
« Quand vous êtes n dans un sale tat, si vous voulez jouer les Romo vous avez intrêt être un gnie du piano ou un cerveau assez hypertrophi pour dcouvrir chaque matin un nouveau cousin au boson de Higgs ». P.524
« Son corps dcapit tait rest devant le comptoir des
hors-d’œuvre ». p.560
« Elle se ressemblait, même si son visage froiss
aurait mrit un coup de fer. » p.576
« La terre est
un lieu de passage, une rue, un boulevard, une place publique dont on a depuis
longtemps arrach les bancs et lubrifi le bitume afin d’assurer aux humains
une meilleure glisse vers le crmatorium ». P.591
« Je portais un appareil d’orthodontie pos l’œil par
une organisation de dentistes chrtiens qui donnait mon sourire des airs de
clôture lectrifie ». P.609
« La solitude fait un bruit de frigo qui se dclenche rgulièrement toutes les vingt minutes […] » P.655
« N de parents
communistes assez cruels pour aller chaque anne en pèlerinage sur les lieux
des anciens goulags, assez cons pour se suicider en 2007 le jour anniversaire
de la mort de Staline […] » P.671
« Je suis entre dans la police par goût de la rpression » P.683
« Ta voix tait indcrottable. Un larynx aussi encombr qu’un intestin grêle dont aucun phoniatre ne viendrait jamais bout. Nous qui esprions faire de toi un artiste lyrique pour dissimuler ta mdiocrit intellectuelle derrière les contre-ut et les trilles ». P.715
« À dix-sept ans notre aîn a rvolutionn le monde des
mathmatiques en inventant un onzième chiffre […] » p.722
« Je vais
entamer bientôt des pourparlers avec mon dcès. Il a beau faire preuve de la
plus grande discrtion, comme tout le monde il est avide d’exister. » P.832
« Encore sa manie vgtarienne de servir de la laitue
fatigue mêle de tomates molles, d’œufs durs au goût de vomi avec une
guirlande lumineuse qui clignote au fond du plat pour donner un air de fête
ce fatras ». P.840
« J’ai suivi l’enterrement de mon père la fosse
commune avec les gens du village sous l’objectif d’une chaîne de tlvision
locale l’quipe nonchalante qui semblait accompagner le cortège par
dsœuvrement. » P.850
« La gomtrie ne peut pas servir continuellement
d’excuse un enseignant pour humilier un être humain ». p.893
« On peut avoir une opinion diffrente sans organiser une fatwacontre les lèves qui comme moi se rebellent contre sa conception fondamentaliste des maths ». P.893
« Elle a intgr dès la semaine suivante un pensionnat clos de murs dans le Vercors pour mditer sur les vertus de l’abngation dont ont fait preuve son arrière-grand-père et bien d’autres antismites chrtiens au nom de la haine du Boche en s’engageant dans la rsistance au mpris de leurs convictions raciales ». P. 901
« Les habitants d’un endroit pareil ne valent pas plus
cher que son climat. Dans le coin aucune famille sans son meurtrier, son
voleur, son auteur de crime sexuel dont chaque rveillon un pervers oncle
saoul raconte avec envie la carrière » p.959
« Elle allait rater sa licence, un diplôme certes
mdiocre, mais qui lui manquerait le jour où elle serait en panne de papier de
toilette ». P.965
« Quand je suis enfin couch je me dis que j’aurais mieux fait de naître sous forme de foule pour n’être pas seul supporter ma vie navrante ». P976
Cliquez sur le lien pour d’autres romans sur mon blogue.
Une publicit pour un restaurant de Victoria indique sur un mur « Food with a view » et renvoie le client vers les toilettes juste côt. Seulement pour les gens avec un gros apptit. Quant la vue, rien n’est vraiment spcifi. Mais le tout est gratuit.
Cliquez sur le lien pour d’autres clichs du style « photographie de rue » sur mon blogue.
Le dtenteur du vlo sera heureux d’apprendre que la chambre air est encore en bon tat, car il est vident dans cette photo qu’elle retient l’air. Pour que le vlo soit remis en tat, il ne s’agira donc que de changer les deux roues, le cadre du vlo, la chaîne, le siège et les deux ailes.
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Au Canada, on ne photographie pas une personne qui tient le rôle principal dans une photo moins d’obtenir sa permission expresse. Cela vaut d’autant plus pour un enfant, où la permission des parents est requise. Sauf si, comme c’est le cas ici, il semble bien qu’il s’agisse d’un enfant mais avec le visage d’une autre personne que lui-même.
L’enfant est assis sur la base de la statue de Champlain, sur la terrasse Dufferin dans le Vieux-Qubec. J’ai de la difficult comprendre sa physionomie, car son visage est au mauvais endroit sur le corps.
Je le prends rapidement en photo et j’agrandi cette dernière dans l’appareil-photo pour tenter de comprendre ce que je vois. Je ralise que l’enfant tient une image d’un homme adulte directement devant son visage.
Il y a un groupe d’adultes qui discutent non loin de l. Un des hommes appelle l’enfant qui descend rapidement de la statue. On m’explique que la photo que tient l’enfant reprsente le sensei d’un groupe de karatkas venus de Colombie-Britannique pour une comptition nationale de karat de style Shotokan se tenant l’Universit Laval Qubec. Le mystère est rsolu!!
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La photographie de rue consiste galement remarquer les anomalies dans les affichages. Dans la photo ci-dessus, un tablissement commercial vous offre de la place de stationnement, mais si vous utilisez le stationnement vous serez remorqu car c’est galement interdit.
Sur la porte du commerce, on peut voir que plusieurs cartes de crdit sont acceptes. Donc, si on suit la même logique, vous aurez des problèmes avec les cartes affiches. Mieux vaut arriver avec Diner’s Club ou American Express. Les toilettes sont galement disponibles pour ceux qui n’ont pas envie d’y aller. Le commerce en faillite est galement ouvert sauf quand il est ferm.
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