Catégories
Photographie de rue

En Colombie-Britannique les navires sont en sécurité

Un sauveteur s'assure que les bateaux ne couleront pas...
Un sauveteur s’assure que les bateaux ne couleront pas…

Au moment de terminer une grande randonnée autour de Stanley Park, en Colombie-Britannique, j’ai aperçu ce sauveteur bien écrasé dans sa chaise et protégé du soleil par un grand parasol jaune.

Au loin, de nombreux navires étaient ancrés en attendant la marée appropriée pour se rendre jusqu’au Port de Vancouver. Tout dans cette scène était immobile.

Pourtant, la réalité était bien différente car en m’approchant j’ai aperçu devant le sauveteur une grande plage bondée de baigneurs. Le sauveteur devait garder les yeux bien ouverts.

L’interprétation la plus amusante était cependant de rendre la scène la plus tranquille possible, en ne photographiant ni la plage, ni les baigneurs. Cela donnait l’impression que le sauveteur avait la responsabilité d’assurer la sécurité des navires au loin.

En déplaçant légèrement la ligne d’horizon vers le haut pour ne voir que les navires et le sauveteur, le tour était joué. C’est un autre petit plaisir qu’offre la photographie de rue.

Pour d’autres photographies de rue affichées sur mon site, cliquez sur le lien suivant:

Photographie de rue

Catégories
Photographie de rue

Photographie de rue: le floriste

Photographie de rue: le floriste
Photographie de rue: le floriste

La marijuana deviendra probablement légale au Canada en 2018. Pour l’instant, elle est donc toujours considérée comme une substance illégale par les autorités canadiennes.

Dans la photo ci-dessus, un revendeur de « plantes », improvisé « floriste », n’hésite pas à annoncer son commerce en Colombie-Britannique. Le « floriste » altère ainsi la réalité jusqu’à ce qu’elle le satisfasse.

Le « floriste » ci-dessus procède de la même façon que Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche, qui donne de nouvelles significations aux mots lors de certaines conférences de presse pour réussir à donner du sens à certaines promesses électorales de Donald Trump.

La photographie de rue est souvent non planifiée, comme c’est le cas ici. Par chance j’avais avec moi ce qu’il faut pour capturer la camionnette avant qu’elle ne s’éloigne trop.

Pour d’autres photographies de rue affichées sur mon site, cliquez sur le lien suivant:

Photographie de rue

Catégories
Simulation de vol

Du Chili vers Rothera, Antarctique, avec le Twin Otter de la société BAS et le simulateur de vol FSX

Vue aérienne de la station de recherche de Rothera en Antarctique.
Vue aérienne de la station de recherche de Rothera en Antarctique.

Pour ce vol, vous avez obligatoirement besoin du logiciel de simulation de vol Antarctica X créé par Aerosoft.

Les Twin Otters et le Dash-7 de la société BAS sont entretenus à Calgary, au Canada, et volent vers l’Antarctique durant l’été austral, entre Octobre et Mars. Donc si vous souhaitez simuler un vol avec un Twin Otter ou un Dash-7 entre le Chili et l’Antarctique, choisissez un de ces mois pour plus de réalisme.

Étant donné qu’il serait un peu long de faire tous les vols virtuels normalement effectués du Canada vers l’Antarctique, j’ai plutôt choisi d’effectuer les trois derniers vols, pour voir de quoi le paysage a l’air.

Le Twin Otter est normalement approuvé pour un décollage avec poids maximal de 12,500 livres. Mais avec des skis pesant 800 livres et du carburant supplémentaire requis pour des trajets anormalement longs, la société BAS (British Antarctic Survey) s’est organisée pour faire certifier leurs Twin Otters à un poids maximal de 14,000 livres. Même à ce poids, l’avion peut toujours continuer à voler sur un moteur.

Le premier vol consiste en un trajet entre l’aéroport de La Florida (SCSE) au Chili et l’aéroport de El Tepual de Puerto Montt (SCTE) également au Chili. La Florida est une escale obligée pour ravitaillement en carburant.

Décollage de La Florida, Chili, après un plein d'essence.
Décollage de La Florida, Chili, après un plein d’essence.

Ce vol avec le Twin Otter dure environ 4 :25 heures (696 nm) avec un cap de 185 degrés.

En vol vers El Tepual de Puerto Montt, Chili.
En vol vers El Tepual de Puerto Montt, Chili.

Pour améliorer le paysage, je me suis servi des logiciels FTX Global, FTX Vector et Pilot’s FS Global 2010. Orbx a également retravaillé l’aéroport de El Tepual de Puerto Montt pour inclure quelques personnes, des avions et de nouveaux bâtiments. Cela rend la destination plus intéressante.

Twin Otter en finale pour El Tepual de Puerto Montt, Chili.
Twin Otter en finale pour El Tepual de Puerto Montt, Chili.
Prêt pour le ravitaillement à l'aéroport de El Tepual de Puerto Montt, Chili
Prêt pour le ravitaillement à l’aéroport de El Tepual de Puerto Montt, Chili

Le prochain vol se fait entre l’aéroport de El Tepual de Puerto Montt (SCTE) et celui de Punta Arenas (SCCI), les deux au Chili.

Avion Twin Otter au décollage vers Punta Arenas, Chili.
Avion Twin Otter au décollage vers Punta Arenas, Chili.

Ce vol, effectué à travers les Andes, demande absolument une belle météo. Vous devrez monter jusqu’à 17,000 pieds pour faire un trajet direct entre les deux aéroports.

Twin Otter au-dessus des Andes en montée pour 17,000 pieds
Twin Otter au-dessus des Andes en montée pour 17,000 pieds

Des vues spectaculaires s’offrent souvent au pilote virtuel durant le trajet. Le Twin Otter de la BAS n’est piloté que par un seul pilote mais celui-ci est toujours accompagné d’une autre personne.

Avion Twin Otter en rapprochement pour Punta Arenas, Chili.
Avion Twin Otter en rapprochement pour Punta Arenas, Chili.

N’oubliez pas d’appauvrir le mélange air/essence durant la montée. Utilisez également de l’oxygène supplémentaire (!!) si vous ne voulez pas commencer à divaguer et voler en cercles après une heure de vol. Pensez à enrichir le mélange lors de la descente, considérant que vous perdrez pratiquement 17,000 pieds.

Plein de carburant à Punta Arenas, Chili.
Plein de carburant à Punta Arenas, Chili.

La version originale de l’aéroport Punta Arenas, telle qu’elle se trouve dans FSX, n’est vraiment pas très intéressante. L’aéroport est dénudé, ne présentant qu’un seul bâtiment et un VOR.

Mais étant donné que le pilote de la société BAS effectue toujours ce trajet obligatoire avant de s’envoler pour l’Antarctique, j’ai choisi de ne pas changer le trajet. Le vol vers Punta Arenas a suivi une direction moyenne de 164 degrés et la durée a été d’environ 4 :28 heures. Vous pouvez bien sûr accélérer le processus une fois l’aéronef établi en vol de croisière.

Le dernier vol a été de Punta Arenas, au Chili, vers Rothera en Antarctique.

Avion Twin Otter en route pour l'aéroport de Rothera en Antarctique.
Avion Twin Otter en route pour l’aéroport de Rothera en Antarctique.

Le Twin Otter prend entre six et sept heures, sur un cap de 162 degrés, pour couvrir la distance entre Punta Arenas (SCCI) et Rothera (EGAR).

Au-dessus des sommets enneigés du Chili, en route vers Rothera, Antarctique
Au-dessus des sommets enneigés du Chili, en route vers Rothera, Antarctique
Transport d'une réserve de carburant en route pour Rothera, Antarctique.
Transport d’une réserve de carburant en route pour Rothera, Antarctique.

La piste de l’aéroport de Rothera est faite de gravier et mesure 2953 pieds, suffisamment longue pour le Twin Otter et le Dash-7. Avant d’effectuer le vol, allez dans votre fichier de simulateur de vol « aerosoft/Antarctica X » et cliquez sur l’option LOD 8.5 (le programme est réglé de base sur un LOD 4.5). Vous obtiendrez ainsi une définition supérieure lorsque vous approchez l’Antarctique.

La station de recherche antarctique de Rothera est en vue
La station de recherche antarctique de Rothera est en vue
Avion Twin Otter en finale pour Rothera, Antarctique.
Avion Twin Otter en finale pour Rothera, Antarctique.

La revue Airliner World a publié en mars 2017 un excellent article sur les opérations de la société BAS en Antarctique. On y trouvait de multiples photos très intéressantes et des explications détaillées sur ce que doivent anticiper les pilotes et le personnel travaillant pour la société BAS. J’ai comparé l’aéroport virtuel de Rothera avec les photos du vrai aéroport fournies par Airliner World et j’ai été étonné par le niveau de ressemblance et la précision des détails.

Avion Twin Otter de la British Antarctic Survey atterrissant sur la piste de Rothera, Antarctique
Avion Twin Otter de la British Antarctic Survey atterrissant sur la piste de Rothera, Antarctique

La société BAS est toujours prête pour les surprises : « Elle maintien un inventaire de pièces de $5m, incluant un moteur de rechange pour chaque aéronef, des hélices supplémentaires et des composants pour le train d’atterrissage ».

Avion Twin Otter de la BAS après un atterrissage sur la piste de Rothera, Antarctique
Avion Twin Otter de la BAS après un atterrissage sur la piste de Rothera, Antarctique

« Un nouveau développement pour l’Air Unit a été son association avec la RAF, utilisant un avion de transport C-130 Hercules pour parachuter du matériel sur le champs d’opérations. Ils volent de Punta Arenas et parachutent du carburant pour aider à notre programme de recherche sur le Ronne Ice Shelf. […] Cela fait partie de le système d’entraînement et la précision de leur parachutage est très impressionnante. Ils peuvent parachuter 250 barils de carburant, pensez au nombre de voyages de Twin Otter que cela aurait représenté pour nous (48 ou plus de 400 heures de vol) ».

Le hangar principal de Rothera, Antarctique.
Le hangar principal de Rothera, Antarctique.

La compagnie Aerosoft a fait un excellent travail pour répliquer Rothera, la station de recherche principale de la société BAS en Antarctique. Le hangar principal peut accomoder en même temps trois Twin Otters et un Dash-7.

Intérieur du hangar principal de la station de recherche de Rothera, Antarctique.
Intérieur du hangar principal de la station de recherche de Rothera, Antarctique.

Lorsque votre vol sera complété, n’oubliez pas de cliquer de nouveau sur LOD 4.5 pour l’Antarctique dans votre fichier aerosoft/Antarctica X.

Pour d’autres vols virtuels standards, cliquez sur le lien suivant :

Vols virtuels standards

Pour d’autres articles dans la catégorie “Simulation de vol”, cliquez sur le lien suivant : Simulation de vol

Catégories
Photos du Canada Photos du Québec

Photographie de nuit de la Ville de Québec

Ville de Québec durant l'été 2014
Ville de Québec durant l’été 2014

Voici une photo de nuit qui en dit long sur l’ambiance qui règne de façon générale à Québec. Un photographe n’a qu’à se promener un peu lors des belles soirées chaudes d’été pour apercevoir un peu partout des citoyens et touristes qui prennent le temps d’admirer la ville.

La photo ci-dessus a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5D MKII équipé d’un objectif fixe Canon EF 50mm f/1.4. L’ouverture maximale de 1.4 permet de prendre des photos à cette heure de la journée sans l’aide de trépied et sans que l’ISO soit augmentée de façon exagérée, conservant ainsi la qualité de la photo. L’usage d’un trépied offre toujours de meilleurs résultats, mais pour les occasions où le photographe n’a pas tout son équipement avec lui, l’ouverture maximale de 1.4 (et même 1.2 pour les plus fortunés) peut sauver la mise.

Les étoiles autour des lumières ne sont pas un artifice ajouté pour créer un effet spécial mais proviennent des multiples éléments composant l’objectif Canon EF 50mm f1.4. Étant donné que tous les objectifs sur le marché ne sont pas de qualité égale, certains objectifs offrent un bouquet beaucoup plus intéressant que d’autres.

Il est assez difficile d’obtenir autre chose que des silhouettes humaines lorsque la lumière du jour est si faible et qu’en plus, les lumières des lampadaires de la ville viennent fausser la luminosité générale. La photo ayant cependant été prise en utilisant des fichiers RAW, il a été plus facile de faire des corrections de contrastes grâce à un logiciel de traitement de l’image.

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Pour d’autres photos du Québec et de la ville de Québec, cliquez ici :

Province de Québec en photos
Ville de Québec et Île d’Orléans en automne
Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver
Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps
Ville de Québec et Île d’Orléans en été
Catégories
Photos du Canada Photos du Québec

Quelques sculptures sur neige au Carnaval de Québec 2017

Cette année, la Ville de Québec a décidé de décentraliser les activités reliées au Carnaval, qui étaient traditionnellement regroupées sur les Plaines d’Abraham. Une portion de la Grande-Allée a été bloquée à la circulation et des activités extérieures ont également été organisées à plusieurs endroits, dont le parc de l’Amérique-Française, le parc de la Francophonie et Place d’Youville, en plein cœur du secteur touristique.

Symboles du Carnaval de Québec 2017
Symboles du Carnaval de Québec 2017

Cette nouvelle formule me semble un succès, si j’en crois le nombre de passants rencontrés lors des différentes séances de photographie sur les sites. Les enfants, comme d’habitude, ne se préoccupent pas vraiment du froid et trouvent toujours le moyen de s’amuser. La photo ci-dessous a été prise au moment où le facteur de refroidissement était de -20C.

Enfant s'amusant au parc de l'Amérique-Française lors du Carnaval de Québec 2017
Enfant s’amusant au parc de l’Amérique-Française lors du Carnaval de Québec 2017

Le parc de l’Amérique-Française recevait cette année le volet international des sculptures sur neige. Plusieurs pays étaient présents : l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Mexique, le Maroc et le Pérou. L’Italie s’est méritée le premier prix et une mention d’excellence du Carnaval de Québec, une mention des bénévoles et une mention du public. L’équipe italienne était composée de Pietro Germano, Samuel Bonapace et Gino Casagranda. La photo ci-dessous représente un sculpteur italien à l’œuvre.

Un sculpteur de l'Italie au travail lors du Carnaval de Québec 2017
Un sculpteur de l’Italie au travail lors du Carnaval de Québec 2017

Le deuxième prix, avec la mention du Gouvernement du Québec, a été remporté par l’équipe de France dont l’équipe était composée de Pascal Veuillet, André Marastoni et Éric Margery. Ci-dessous, la sculpture en devenir et un sculpteur français qui prend le temps de discuter avec une citoyenne. Il n’a pas l’air d’être trop ennuyé par le froid.

Sculpteur Français au Carnaval de Québec 2017
Sculpteur Français au Carnaval de Québec 2017
Sculpteur de la France au Carnaval de Québec 2017
Sculpteur de la France au Carnaval de Québec 2017

Le troisième prix, avec une mention de la Ville de Québec, a été remporté par l’équipe du Canada, dont les membres étaient Jessy Armand, Michel Proulx et Mathieu Béchard. Les photos ci-dessous représentent deux des sculpteurs canadiens au travail.

Un sculpteur du Québec au travail sur la sculpture du Canada lors du Carnaval de Québec 2017
Un sculpteur du Québec au travail sur la sculpture du Canada lors du Carnaval de Québec 2017
Sculpteur canadien au Carnaval de Québec 2017
Sculpteur canadien au Carnaval de Québec 2017

Certaines sculptures avaient une allure particulièrement bizarre. Plutôt que de capturer une de ces sculpture en entier, j’ai préféré attiré l’attention du spectateur sur une partie assez originale.

Section d'une sculpture sur neige au Carnaval de Québec 2017
Section d’une sculpture sur neige au Carnaval de Québec 2017

Toutes les photos ont été prises au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM, avec ou sans trépied, en fonction du montant de luminosité disponible. La photo ci-dessus a été prise avec une ouverture de 1.2 pour maximiser le montant de flou en arrière-plan. Elle a ensuite été rehaussée au moyen de deux logiciels de traitement de l’image pour lui donner un effet surréel.

Pour une meilleure idée des activités tenues lors du Carnaval de Québec, cliquez sur le lien suivant : Site officiel du Carnaval de Québec

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Pour d’autres photos du Québec et de la ville de Québec, cliquez ici :

Province de Québec en photos
Ville de Québec et Île d’Orléans en automne
Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver
Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps
Ville de Québec et Île d’Orléans en été
Catégories
Terrorisme

La communauté musulmane de Québec est attaquée par un déséquilibré

La communauté musulmane de Québec  vient de perdre six de ses membres, et peut-être davantage, selon ce qu’il adviendra des personnes qui sont actuellement aux soins intensifs. Je leur offre bien humblement, en tant que Québécois de la Ville de Québec, et en tant que Canadien, mes plus sincères condoléances.

Il est difficile pour moi de réaliser que dans ma ville si belle et si tranquille, un tel acte puisse être commis. Mais tous les citoyens qui ont vécu une telle tragédie dans leur ville se disent la même chose. Parlez-en aux Français ou aux Berlinois. Québec n’est donc pas différente.

Le maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume, était tout heureux des statistiques récentes concernant les actes violents à Québec : imaginez, vingt-et-un mois sans homicide. Et voilà qu’en plein Carnaval de Québec, au moment où la ville invite citoyens et touristes à profiter des joies de l’hiver et du plaisir d’être ensemble, une ou des personnes déséquilibrées venant du Québec s’attaquent à d’autres Québécois pacifiques. Pas fort.

Le terme « terrorisme »

Je ne sais pas trop exactement pour quelle raison précise, mais il semble bien que l’on désignera les meurtres de masse du 29 janvier 2017 à Sainte-Foy, Québec, comme du « terrorisme ». Probablement parce qu’il vise une communauté spécifique qui pratique une religion différente de celle du ou des tueurs. Ou qu’il vise à terroriser des individus. Ou les deux.

Le mot « terrorisme » est à la mode. Aux États-Unis, le gouvernement de Donald Trump ferme sa frontière aux pays suspects, au cas où un « terroriste » potentiel se glisserait parmi les gens arrivant au pays.

On a vite fait d’oublier, pour prendre des raccourcis politiques faciles,  qu’il y a des  citoyens américains encore plus dangereux, ceux qui n’arrivent pas de l’extérieur,  ceux qui tuent des dizaines de milliers d’américains par année avec les multiples armes qu’on leur laisse le droit de posséder grâce à une Constitution qui n’est pas écrite pour s’appitoyer sur les vies fauchées depuis des décennies.

Malgré le carnage à gauche et à droite, incluant la mort de dizaines d’enfants dans les écoles, il ne s’agit pas de « terrorisme » et il n’y a donc pas de mesure drastique de prise. On tergiverse pendant quelques semaines après une tragédie et puis tout revient à la normale. Le meurtre « terroriste » a cependant une bien plus grande signification sociale que tout autre meurtre. Et il permet de fermer les yeux sur le laisser-aller généralisé quant au droit de n’importe qui aux États-Unis d’acquérir pratiquement ce qu’il veut quant aux armes à feu et de s’en servir comme bon lui semble. Mais si vous venez de l’Irak, alors là, attention! Danger!

Quelques photos de la belle Ville de Québec

En attendant, je mets en ligne quelques belles photos de la Ville de Québec, comme je l’ai fait pour la France lors des récents attentats. Elles ont été prises avec un appareil-photo Canon 5DSR. C’est une autre façon de dire aux citoyens et aux visiteurs que Québec, comme Paris, Nice ou Berlin, est une belle ville, normalement très paisible et pleine de gens heureux. Et qu’on ne va pas se laisser dicter nos actions et nos façons de penser par les êtres les plus violents et très souvent les plus mentalement fragiles de nos sociétés.

Bonhomme Carnaval et Château Frontenac Québec 2017
Bonhomme Carnaval et Château Frontenac, Québec 2017
Édifice Price, Québec 2017
Édifice Price, Québec 2017
Glissoire de la Terrasse Dufferin, Québec 2017
Glissoire de la Terrasse Dufferin, Québec 2017
Oeuvre de neige, de glace et de bois composée par un citoyen de Sillery à Québec en 2015.
Oeuvre de neige, de glace et de bois composée par un citoyen de Sillery à Québec en 2015.
Catégories
Pionniers de l'aviation

Pionniers de l’aviation: le Hindenburg lors de son premier passage au-dessus de Québec en 1936

Le dirigeable Hindenburg au-dessus de Québec en 1936. Le pont de Québec est visible en arrière-plan.
Le dirigeable Hindenburg au-dessus de Québec en 1936. Le pont de Québec est visible en arrière-plan.

La photo ci-dessus, particulièrement rare, représente le dirigeable LZ129 Hindenburg après son passage au-dessus de la Ville de Québec, au Canada, au moment de son quatrième vol entre l’Allemagne et Lakehurst aux États-Unis le 1 juillet 1936. Ce passage n’avait pas été annoncé car habituellement le trajet ne comprenait pas de détour par  Québec.

Le Hindenburg était le plus gros dirigeable au monde et il fut détruit en 1937 lors de sa tentative de s’amarrer à son mats d’attache à Lakehurst. L’explosion de l’hydrogène à bord du dirigeable causa la mort de 34 passagers et membres d’équipage.

Au loin, on peut apercevoir le Pont de Québec, le pont de type cantilever le plus long au monde, au moment où il était le seul lien entre les deux rives du fleuve St-Laurent.

Un excellent complément d’informations sur trouve sur le site internet suivant (autant pour la façon dont la nouvelle s’est propagée que pour les commentaires des citoyens ou encore le trajet suivi par le dirigeable au-dessus de la ville):

Le dirigeable Von Hindenburg au-dessus de Québec [1er juillet 1936]

Catégories
Photos du Canada

Photographie de nuit: des Bernaches du Canada dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique

Des Bernaches du Canada dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique, en 2016
Des Bernaches du Canada dans le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique, en 2016

La photographie de nuit n’est pas toujours planifiée et la photo ci-dessus n’est certainement pas une scène que j’aurais été capable de prendre à mes débuts comme photographe.

Il y avait un superbe coucher de soleil sur le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique et j’avais pris des photos jusque tard en soirée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. La session de photographie était pratiquement terminée.

Au moment où je me suis décidé qu’il était temps de tout réemballer, j’ai entendu des Bernaches du Canada (aussi appelées outardes). Elles volaient en formation au-dessus des montagnes à l’ouest et se dirigeaient vers le nord dans la pénombre. Pour photographier ces oiseaux se déplaçant rapidement dans la lumière restante du jour, des ajustements drastiquement différents devraient être faits sur l’appareil-photo, et cela très rapidement.

L’appareil-photo était équipé d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM monté sur un trépied et faisait face à l’ouest. Il était sur mise au point manuelle, le stabilisateur n’était pas en fonction l’ajustement ISO était très bas. De plus, un adaptateur équipé d’un filtre gradué ND était installé sur l’objectif.

Cela signifiait démonter l’appareil-photo du trépied, activer la mise au point automatique de même que le stabilisateur, augmenter l’ISO, enlever le filtre gradué, limiter l’ouverture pour assurer une vitesse d’obturation suffisante, s’assurer que l’appareil-photo fasse entendre le signal que la mise au point avait été effectuée, composer la photo et prendre quelques photos en rafale avant que les bernaches ne se soient trop éloignées.

Quelques secondes plus tard, ces oiseaux et le paysage devenaient un autre souvenir des vacances passés en Colombie-Britannique.

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Catégories
Photos du Canada Photos du Québec

Photographie de paysage: la Ville de Québec en hiver

La Ville de Québec en hiver, dans le secteur de Cap-au-Diable (2016)
La Ville de Québec en hiver, dans le secteur de Cap-au-Diable (2016)

La photo ci-dessus a été prise à Cap-au-Diable, dans la Ville de Québec, en décembre 2016, avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR équipé d’un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L USM. Un filtre polarisant n’était pas requis ici, le soleil étant directement de face et la lumière très douce. L’exposition a cependant été corrigée de +1/3.

À ce temps de l’année, la température n’est pas trop froide pour les mains nues du photographe et la luminosité est idéale, peu importe l’heure de la journée. La température oscillant souvent autour du 0° C favorise les averses de neige mouillée. La neige colle légèrement sur les branches des arbres et, tant que le vent ne se lève pas trop, il est possible d’obtenir des photos très intéressantes. Il ne faut donc pas perdre de temps.

Pour la photo ci-dessus, j’ai pu profiter d’un fleuve St-Laurent qui n’était pas encore gelé, ce qui a permis de capturer les reflets du soleil d’hiver. Mais il fallait faire vite car je voyais la progression de la masse nuageuse en provenance de l’ouest, à droite sur la photo. Une minute plus tard, le soleil et ses reflets n’étaient plus visibles.

Les photos ci-dessous ont été prises dans le même parc.

Parc du Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)
Parc du Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)
Une maison du parc Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)
Une maison du parc Cap-au-Diable, Ville de Québec (2016)

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

Pour d’autres photos du Québec et de la ville de Québec, cliquez ici :

Province de Québec en photos
Ville de Québec et Île d’Orléans en automne
Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver
Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps
Ville de Québec et Île d’Orléans en été
Catégories
Simulation de vol

Simulation de vol: un Boeing B-52 de Montréal vers Anchorage, Alaska

Boeing B-52 (FSX) au décollage de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau Intl vers Anchorage, Alaska
Boeing B-52 (FSX) au décollage de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau Intl vers Anchorage, Alaska
Boeing B-52 (FSX) entre deux couches de nuages au-dessus de Montréal
Boeing B-52 (FSX) entre deux couches de nuages au-dessus de Montréal

Le B-52 est une création de CaptainSim et la scène virtuelle de l’aéroport de Montréal provient de la compagnie FlyTampa, et tout le reste du paysage provient de la compagnie ORBX. Voici quelques infos de base pour ceux qui seraient tentés de faire un vol avec le B-52 immédiatement après le téléchargement. Pour le décollage: pitot heat, 100% volets baissés, YAW SAS Switch Engage, stabilisateur ajusté, plein pouvoir en-dedans de quatre secondes, montée entre 1500 et 2000 ft/min. La montée avec volets baissés se fait à 180 kts. Ajustez le pouvoir de façon à avoir suffisamment de temps pour rentrer les volets complètement (utilisez 230 kts pour zéro degré de volets). Une fois en vol, freinez pour arrêter la rotation des roues puis remontez le train d’atterrissage (cependant, ne pas le faire avant d’avoir atteint 1000 ft agl).

B-52 en vol de croisière (FSX)
B-52 en vol de croisière (FSX)
Boeing B-52 en rapprochement pour Anchorage, Alaska (FSX)
Boeing B-52 en rapprochement pour Anchorage, Alaska (FSX)
Boeing B-52 avec volets et train sortis sur l'approche pour Anchorage (FSX)
Boeing B-52 avec volets et train sortis sur l’approche pour Anchorage (FSX)

Pour une descente normale: (note: il faut se garder environ 20 kts de plus que la vitesse proposée lorsque l’avion est en virage). La descente se fait à 240 kts, avec aérofreins 4, train sorti, manette des gaz à zéro. À 220 kts, vous pouvez commencer à sortir les volets (prend 60 secondes pour avoir pleins volets). En vent arrière, 153 kts avec aérofreins 4 (pour 225,000 lbs). Pas de virages à plus de 30 degrés. Le roulé au sol ne doit pas excéder 133 kts.

Boeing B-52 avec piste en vue à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 avec piste en vue à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 et parachute sur l'arrivée à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 et parachute sur l’arrivée à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 quitte la piste à Anchorage (FSX)
Boeing B-52 quitte la piste à Anchorage (FSX)

Le touché des roues se fait à environ 110 kts IAS, avec les aérofreins entièrement déployés. Le parachute est alors sorti (jamais au-dessus de 135 kts). Il ne faut cabrer l’appareil que très légèrement. Au moment de circuler, mettre les interrupteurs de lacet et des aérofreins à «OFF». Voilà pour les infos sommaires. En passant, lorsque le parachute est déployé, vous ne verrez pas de différence dans la distance de freinage; il n’est là que pour la réalité graphique.

Pour d’autres articles dans la catégorie “Simulation de vol”, cliquez sur le lien suivant : Simulation de vol

Bon vol!