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Photos du Québec

La station de la Plage en cinq photos.

Terrasse de la station de la Plage et intempéries.
Terrasse de la station de la Plage et intempéries.

Bien installé sur la nouvelle terrasse de la station de la Plage de la ville de Québec, j’ai rédigé le présent article à l’abri des intempéries.

La phase 3 de la Promenade Samuel-De Champlain à Québec aura coûté environ $190 millions de dollars. Un contremaître de chantier se confie : « Le plus complexe dans tout ça a été de respecter les nouvelles exigences gouvernementales. On doit creuser beaucoup et installer les infrastructures qui empêcheront que des eaux usées soient déversées dans le fleuve St-Laurent. On doit aussi composer avec l’augmentation soudaine de l’inflation : pour éviter un dépassement de $50 millions, on doit raccourcir la largeur de la barboteuse pour les enfants et couper aux endroits où cela paraît le moins ».

Lors de promenades à vélo, j’en ai profité pour prendre quelques clichés des progrès de la construction autour de ce qui deviendra la station de la Plage.  

Construction des escaliers de la station de la Plage, Ville de Québec
Construction des escaliers de la station de la Plage, Ville de Québec

La photo ci-dessus montre la fabrication du béton armé pour l’escalier principal.

Ci-dessous, on aperçoit les marches terminées. Ce qui deviendra la piscine (à gauche de la photo) reçoit une première couche de peinture. Une modification à la profondeur de la piscine a nécessité l’installation d’une clôture.

Peinture de la piscine de la station de la Plage et installation de la clôture.
Peinture de la piscine de la station de la Plage et installation de la clôture.

Cette dernière peut totalement disparaître dans le sol au moment où la baignade devient permise. Cependant, son fonctionnement cause actuellement de sérieux problèmes, comme pour toute nouveauté. Quand le moteur force trop pour faire remonter une section de clôture, celle-ci redescend d’elle-même. Il est possible que l’on ait ignoré la présence de sable à proximité, ou à tout le moins sous-estimé son effet, au moment où l’on a conçu la clôture. Ce dernier s’insère dans l’engrenage à chaque journée d’activité. Et pas question de mettre de la graisse pour faciliter la montée et la descente des panneaux : le sable collerait à la graisse et compliquerait davantage les opérations. Un technicien travaille depuis des semaines à régulariser la situation.

Station de la Plage presque terminée.
Station de la Plage presque terminée.

La piscine a maintenant reçu une couche de peinture bleue. Elle crée une démarcation nette avec la couleur de l’eau du fleuve, un effet dont profiteront aussi les photographes. Il ne reste que quelques préparatifs avant que la population puisse accéder officiellement au site. La Commission de la capitale nationale de Québec désire que les gens puissent se baigner juste à temps pour la fête nationale des Québécois, le 24 juin.

On devra désormais gérer la popularité incroyable du site auprès des citoyens. En effet, dans leur empressement à accéder à la plage, peu de gens se soucient de lire les règlements en vigueur. Cette tâche incombera aux préposés à la sécurité qui devront user de pédagogie et de diplomatie pour passer le message.

Station de la Plage à Québec.
Station de la Plage à Québec.

Utilisez l’adresse suivante pour laisser un commentaire à la Commission de la capitale nationale de Québec.

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Photographie Photos du Québec

La station de la Plage, Québec.

Architecture des bâtiments de la station de la Plage, Québec.
Architecture des bâtiments de la station de la Plage, Québec.

La phase trois de la Promenade Samuel-De Champlain maintenant complétée, la Commission de la capitale nationale du Québec doit s’ajuster à la popularité de ses nouvelles installations auprès du public.

Station de la Plage à Québec.
Station de la Plage à Québec.

En effet, les stations de la Plage et de la Voile suscitent un tel engouement que l’on a dû rapidement repenser la gestion des stationnements. Lors des belles journées, des milliers de personnes se déplacent pour venir relaxer sur les sites. Les voitures arrivent chargées des enfants et du matériel de plage et tous espèrent pouvoir trouver un espace pour leur véhicule.  Mais vers 10 h, il ne reste rien.

Les deux préposés à la surveillance de la plage et des bâtiments en ont plein les bras à observer tout ce qui bouge, corriger les habitudes et parlementer avec les gens. Car en plus de la rareté des stationnements, on ne tolère pas de piétons se promenant à côté de leur bicyclette, que ce soit près de la plage ou sur la terrasse surélevée.

Terrasse surélevée à la station de la Plage, Québec.
Terrasse surélevée à la station de la Plage, Québec.

Le règlement que l’on peut consulter sur le site de la Commission de la capitale nationale porte cependant à confusion. On y stipule que l’on doit marcher sur le site et que la circulation à vélo est interdite. On peut donc croire qu’une personne qui marche avec son vélo à ses côtés respecte les exigences puisqu’il ne le chevauche pas, mais ce n’est pas le cas.

Après un mois d’opération, un préposé à la sécurité me confie : « On a déjà avisé plus de 400 visiteurs qui se déplaçaient à pied en tenant un vélo ». Il souhaite que le mot se passe. Mais les installations destinées à recevoir les bicyclettes ne suffisent pas à la demande. Les troncs d’arbres près du bâtiment principal dépannent et servent de lieu pour y poser un cadenas lors des journées de fort achalandage.

L'utilisation des arbres devient nécessaire pour immobiliser le trop grand nombre de vélos à la station de la Plage, Québec.
L’utilisation des arbres devient nécessaire pour immobiliser le trop grand nombre de vélos à la station de la Plage, Québec.

De plus, les vélos coûtant de plus en plus cher, de nombreux cyclistes hésitent à les laisser sans surveillance pendant quelques heures, même barrés. On connaît la rapidité d’exécution des voleurs d’expérience. Cette première année d’opérations nécessitera donc certaines modifications aux procédures et installations.

Si vous désirez donner votre avis, utilisez cette adresse : Commission de la capitale nationale du Québec. Vous pouvez également demander qu’on effectue un suivi en cochant la case appropriée.

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Photos du Québec

Une tempête sur l’Île d’Orléans.

Kayaks de mer à Saint-Laurent-de-l'Île d'Orléans 2023
Kayaks de mer à Saint-Laurent-de-l’Île d’Orléans 2023

La météo instable présente deux avantages pour un photographe sur l’Île d’Orléans. Premièrement, la crainte de la pluie fait en sorte que le nombre de visiteurs diminue grandement. En effet, les gens qui se présentent sur l’île sont pour la plupart intéressés aux activités extérieures offertes, comme la cueillette de fruits, le vélo ou encore le kayak de mer. On a donc la route toute à nous pour arrêter quand bon nous semble!

L'île d'Orléans avant la tempête, juillet 2023.
L’île d’Orléans avant la tempête, juillet 2023.

Deuxièmement, qui dit météo instable dit la formation possible d’orages, avec tout ce que cela comporte de formations nuageuses intéressantes. La consultation du radar et des prévisions météorologiques avant le départ pour l’île demeure donc essentielle.

Les deux photos ci-dessus ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr muni d’un objectif super grand-angle Canon EF 11-24mm f/4L USM.

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Roman graphique et bandes dessinées

Le passager du Polarlys

Bande dessinée: "Le passager du Polarlys"
Bande dessinée: « Le passager du Polarlys »

La maison d’édition Dargaud a eu l’excellente idée de reprendre quelques-uns des romans « durs » de Georges Simenon (par opposition à ceux où le commissaire Maigret tient toute la place), et de les convertir en bandes dessinées. Ils entendent utiliser deux scénaristes à tour de rôle de même que des dessinateurs différents pour chacune des huit publications prévues dans les prochaines années.

La première de ces publications s’intitule « Le passager du Polarlys ». J’étais incertain lorsque j’ai vu ce nouveau titre en librairie, mais le nom de Georges Simenon sur l’album m’a convaincu de tenter ma chance. Et quelle belle expérience de lecture ce fut. Tout y est : une intrigue intéressante, des dessins très bien exécutés, des personnages attachants et, surtout, la mer avec ce qu’elle représente de défis, spécialement à l’époque où fût écrit le roman.

On longe la Norvège avec ses petits villages aux accès périlleux par gros temps pour un navire sommairement équipé. Les couleurs choisies se prêtent également bien au drame qui se déroule sur le bateau. Bref, on termine la lecture et on a aussitôt le goût de reprendre le récit. Vous ne serez pas déçus.

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Titre : Le passager du Polarlys

Auteurs : José-Louis Bocquet et Christian Cailleaux, d’après l’œuvre de Georges Simenon © 1932

Éditions : Dargaud Benelux (Dargaud-Lombard s. a.)

© 2023

ISBN : 978-2-5051-1223-5

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Photos du Canada Photos du Québec

Le Vieux-Québec en été.

Le Vieux-Québec durant l'été 2023.
Le Vieux-Québec durant l’été 2023.

Des compagnies organisent des tours guidés thématiques à la tombée du jour dans le Vieux-Québec en été. Les animateurs se costument et empruntent régulièrement les mêmes parcours. Avec un peu de patience, on pourra inclure une personne qui se déplace avec une lanterne, en plus d’intégrer les vieilles maisons de pierres et le Château Frontenac. Cela ajoutera un détail intéressant de plus à la scène.

La photo ci-dessus présentait plusieurs défis dont certains ont été résolus, mais pas tous. Idéalement, la méthode HDR aurait permis un meilleur dosage de la luminosité, mais l’animatrice qui tient la lanterne serait disparue dans le processus effectué par le logiciel Photomatix. Cette personne jouait un rôle important dans la scène et j’ai donc décidé de ne faire qu’un seul cliché, mais sous format RAW pour optimiser la correction de la lumière du ciel lors du post-traitement.

Je désirais utiliser l’ouverture la plus petite possible pour obtenir une mise au point précise du premier plan jusqu’au Château Frontenac. Mais à cause de l’absence de luminosité adéquate et du mouvement des personnes vers l’appareil-photo, je devais conserver une vitesse d’obturation suffisante, même avec un ISO à 6400. L’ouverture en a donc malheureusement un peu souffert.

Il s’agit donc d’une photo pleine de compromis où l’on fait du mieux que l’on peut avec la situation et l’équipement photographique disponible.

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Roman graphique et bandes dessinées

Une saison à l’ONU

Une saison à l'ONU
Une saison à l’ONU

Le roman graphique « Une saison à l’ONU » facilite la compréhension des différents défis auxquels fait face l’ONU, cet organisme nécessaire, mais largement freiné dans ses interventions.

Les crises internationales et la complexité des manœuvres politiques quotidiennes n’échappent pas à l’auteur, mais celui-ci choisit néanmoins d’emprunter un ton léger pour conserver l’intérêt du lecteur tout au long du livre. Les histoires cocasses, l’humour et les confidences alternent pour rendre ce récit vivant.

On sait combien l’ONU a de la difficulté à faire adopter des résolutions, autant à cause des pressions provenant de toutes parts que de l’application du droit de veto par les grandes puissances. Le Nord-Américain entend davantage parler de l’utilisation du droit de veto par la Russie ou par la Chine que par les États-Unis. L’auteur chiffre cette utilisation pour toutes les grandes puissances et cela a de quoi surprendre.

Le lecteur comprend mieux la maîtrise grammaticale et les compromis nécessaires qui permettront à une note en provenance de l’ONU de recevoir un accord au niveau international. On doit savoir diluer, noyer le poisson, ménager les sensibilités si l’on veut pouvoir publier sans générer trop d’opposition.

Bref, « Une saison à l’ONU » constitue un roman graphique rempli d’histoires vécues intéressantes et pertinentes. Le bouquin démystifie certaines activités de l’ONU à New York autant qu’à l’étranger.

Titre : Une saison à l’ONU

Auteur et autrice: Karim Lebhour et Aude Massot

Éditions : Steinkis

© 2022

ISBN :  978-2-36846-610-3

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Photos du Québec

Le quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec.

Photo HDR du quartier Saint-Jean_Baptiste à Québec en juin 2023.
Photo HDR du quartier Saint-Jean_Baptiste à Québec en juin 2023.

Ci-dessus, une photo du quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec prise en juin 2023. Cinq photos de 50,6 Megs chacune en format RAW et aux ouvertures différentes composent cette scène en HDR.  

Après avoir ajusté la photo HDR de base au moyen du logiciel Photomatix, j’ai utilisé un logiciel de traitement de l’image pour optimiser le résultat final sans exagérer les tonalités et la saturation, ce qui n’est pas toujours évident en photographie aujourd’hui. J’ai finalement converti le tout en format JPEG pour diffusion.

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Simulation de vol

Un bimoteur BE-58 atterrit sur un porte-avions.

Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford
Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford

Voici un vol virtuel effectué sur un simulateur de vol en utilisant le logiciel Microsoft Flight Simulator. Un Beech Baron BE-58 a quitté il y a quelques minutes l’aéroport de Key West en Floride (KEYW) pour se diriger vers le porte-avions CVN78 USS Gerald R. Ford.

Dans le monde réel, cela ne se fait pas. Mais en simulation de vol, tout est permis. Ci-dessus, l’avion termine l’étape du vent arrière pour son approche vers le porte-avions.

En finale stabilisée avec pleins volets et train d’atterrissage sorti, l’attention se porte sur l’angle d’approche et la vitesse de décrochage qui se situe à 73 nœuds.

Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerarld R. Ford
Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerald R. Ford

On ne peut compter sur un câble pour arrêter l’avion, il faut donc avoir la plus petite vitesse possible et des freins en bon état pour le poser sur les 333 mètres du pont. Ci-dessous, le Beech attire un peu la curiosité au moment de circuler pour trouver un stationnement temporaire.

Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.
Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.

Le pilote virtuel stationne par la suite l’aéronef pour la prochaine journée.

Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford
Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford

Les deux images suivantes montrent le porte-avions affrontant une tempête le lendemain en soirée, avec des vents soufflant à 35 nœuds durant un orage. Sur le pont, le premier avion sur la gauche est notre Baron Be-58 qui tient le coup. Si la tempête ne le passe pas par-dessus bord, les militaires s’en chargeront bientôt !

Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.

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Roman graphique et bandes dessinées

Environnement toxique

Environnement toxique par Kate Beaton
Environnement toxique par Kate Beaton

Pour payer ses dettes d’études rapidement, Kate Beaton, une jeune résidente de la Nouvelle-Écosse, décide en 2005 d’aller travailler dans le nord de l’Alberta pour les compagnies pétrolières exploitant les sables bitumineux. À l’époque, ce voyage vers l’ouest avait la cote auprès des Canadiens cherchant un emploi lucratif. Elle quitte donc les paysages paradisiaques du Cap-Breton pour plonger dans l’univers de Syncrude et Shell à Fort McMurray.

Elle réalise alors ce que constitue la vie sur des chantiers occupés en majorité par des hommes loin de leur famille, dont plusieurs démontrent des problèmes de comportement. Peu importe l’endroit où elle se trouve, elle subit du harcèlement sous forme de remarques désobligeantes, d’insultes, et éventuellement le personnel en vient à des agressions sexuelles.

Pour ces travailleuses, la solitude et la survie prennent une tout autre signification que pour le reste des employés masculins de ces postes isolés.

Étant pourvue de multiples talents, dont ceux de raconteuse et dessinatrice, Kate Beaton publie en 2023 un roman graphique décrivant ce qu’elle a vécu. Elle dénonce « un système éprouvant et complexe, qui exploite aussi froidement les ressources naturelles que les êtres humains ».

« Environnement toxique » porte moins sur la destruction d’un habitat causée par l’exploitation des sables bitumineux que sur le milieu de travail toxique que doivent endurer le peu de femmes œuvrant sur ces chantiers.

Le Time Magazine, The Guardian et The New Yorker ont salué ce roman graphique gagnant du concours Canada Reads 2023. Il est paru en anglais sous le titre « Ducks », probablement pour rappeler tous ces canards englués dans le pétrole qui avaient fait la manchette à l’époque.

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Bonne lecture !

Titre : Environnement toxique

Autrice : Kate Beaton

Éditions : Casterman

© 2023

ISBN : 978-2-203-24223-4

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Romans

Von Westmount

Couverture du livre "Von Westmount" par Jules Clara
Couverture du livre « Von Westmount » par Jules Clara

Avec tout ce qui se publie aujourd’hui dans une année, on doit forcément prendre des risques ici et là. Au Salon du livre de Québec 2023, j’ai tenté ma chance avec deux ou trois bouquins dont je n’avais pas entendu parler. Celui qui m’a surpris le plus était un petit roman du nom de Von Westmount.

Le design de la couverture attirait l’attention. En voyant la maison cossue et le terme Westmount, je me doutais bien qu’un détour dans l’ouest de Montréal s’imposerait. Pour les personnes n’habitant pas le Québec, on connaît Westmount en tant qu’un secteur plus aisé financièrement et où la majorité des habitants utilisent la langue anglaise comme moyen de communication, dans un Québec majoritairement francophone.

Pendant l’année où l’on suit Aline, l’héroïne de Jules Clara, elle abat péniblement des petits boulots et mène sa vie tant bien que mal jusqu’à ce que le hasard lui permette de tenter sa chance avec un nouvel emploi.

Elle se retrouve éventuellement dans le milieu anglophone de l’ouest de Montréal et, à travers elle, nous témoignons du mode de vie et des conversations se déroulant dans une résidence privée de la ville de Westmount.  Est-ce que l’héroïne une fois installée dans cette résidence cossue saura s’adapter rapidement à ses nouvelles fonctions et faire les choix conformes à ses intérêts et ses valeurs? Comment évoluera sa vision de Montréal au sens propre et figuré?

J’ai adoré ce petit livre jusqu’à la fin. Il convient de noter que certaines personnes ont eu de la difficulté à comprendre la conclusion, une conclusion qui me semblait certainement un choix logique à inclure dans une histoire de ce genre.

Des gens ont aussi contesté l’utilisation de la langue anglaise pour quelques sections du roman.  En ce qui me concerne, je crois que cette langue avait tout à fait sa place et jouait un rôle important dans le déroulement du récit. Mais il faut bien connaître l’anglais et non en balbutier quelques mots.

Bref, vous passerez un très bon moment avec Von Westmount si vous appréciez un livre bilingue et que vous vous intéressez à la dynamique spéciale entre l’ouest et l’est de Montréal.

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Titre: Von Westmount

Autrice : Jules Clara

Éditions : La Mèche

© 2022

ISBN : 9 782 897 071 769