La photographie de nuit n’est pas toujours planifiée et la photo ci-dessus n’est certainement pas une scène que j’aurais été capable de prendre à mes débuts comme photographe.
Il y avait un superbe coucher de soleil sur le détroit de Géorgie en Colombie-Britannique et j’avais pris des photos jusque tard en soirée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. La session de photographie était pratiquement terminée.
Au moment où je me suis décidé qu’il était temps de tout réemballer, j’ai entendu des Bernaches du Canada (aussi appelées outardes). Elles volaient en formation au-dessus des montagnes à l’ouest et se dirigeaient vers le nord dans la pénombre. Pour photographier ces oiseaux se déplaçant rapidement dans la lumière restante du jour, des ajustements drastiquement différents devraient être faits sur l’appareil-photo, et cela très rapidement.
L’appareil-photo était équipé d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM monté sur un trépied et faisait face à l’ouest. Il était sur mise au point manuelle, le stabilisateur n’était pas en fonction l’ajustement ISO était très bas. De plus, un adaptateur équipé d’un filtre gradué ND était installé sur l’objectif.
Cela signifiait démonter l’appareil-photo du trépied, activer la mise au point automatique de même que le stabilisateur, augmenter l’ISO, enlever le filtre gradué, limiter l’ouverture pour assurer une vitesse d’obturation suffisante, s’assurer que l’appareil-photo fasse entendre le signal que la mise au point avait été effectuée, composer la photo et prendre quelques photos en rafale avant que les bernaches ne se soient trop éloignées.
Quelques secondes plus tard, ces oiseaux et le paysage devenaient un autre souvenir des vacances passés en Colombie-Britannique.
Les amateurs de photographie savent que les plus belles heures pour exercer leur loisir sont tôt le matin ou tard en journée, mais avant l’arrivée de la nuit. C’est à ce moment que l’on bénéficie des couleurs les plus douces et souvent les plus spéciales.
La côte de l’Île de Vancouver possède ce qu’il faut pour attirer toutes les catégories de photographes: la vie sauvage abonde, le brouillard est souvent présent en matinée et en soirée au-dessus des plans d’eau et les montagnes sont visibles presque partout.
De passage en Colombie-Britannique, j’avais noté le nombre élevés de navires de la marine marchande qui circulent au large du détroit Juan de Fuca. Mais les photographier en plein jour aurait donné des photos assez moyennes. Pas facile cependant de se lever aux petites heures pour planter le trépied sur la plage; cependant, cela donne toujours des résultats intéressants.
Le seul problème pour la photographie de navires est que ces derniers circulent souvent très loin du photographe et qu’ils sont, de ce fait, minuscules et inintéressants une fois sur la photo. Cependant l’appareil-photo Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels permettent de régler ce problème : de nouvelles expériences photographiques sont alors possibles.
La scène ci-dessus a été captée à partir d’une plage de Victoria, très tôt le matin. Il fallait s’assurer de l’immobilité la plus complète de l’appareil-photo car il faudrait plus tard procéder à un recadrage très important pour agrandir le navire. La moindre vibration serait alors amplifiée par l’agrandissement et la photo deviendrait inutilisable.
Voici donc la méthode utilisée : l’ISO était réglée à 250, le trépied planté dans le sable (mais pas dans la portion du sable qui est molle sinon le trépied se serait légèrement déplacé). De plus, le déclencheur à distance a été utilisé, de même que la fonction verrouillage du miroir. Pour assurer une mise au point optimale, celle-ci a été faite de façon manuelle en utilisant Liveview à un grossissement de 16X.
Un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM était installé sur l’appareil-photo avec la focale à 200mm. Un filtre ND gradué était installé pour compenser la grande luminosité occasionnée par le lever du soleil derrière les montagnes. Le fait d’être tôt sur la plage permettait également de bénéficier d’un vent minimal, limitant encore davantage les chances de vibrations du trépied. J’ai effectué plusieurs clichés et choisi de conserver la photo contenant un oiseau qui passait par là, de façon à ajouter une touche de vie à la scène.
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Le marché de Noël allemand s’est de nouveau installé dans la Ville de Québec, près de l’hôtel de ville, pour une neuvième année. Ce marché est une initiative de la communauté allemande de Québec. Les marchés allemands en Europe existent depuis des siècles et sont demeurés pratiquement inchangés au cours de toutes ces années.
Les amateurs de gourmandises et de produits artisanaux trouvent toujours quelque chose d’original à travers la soixantaine de kiosques installés près des jardins de l’Hôtel de Ville de Québec.
Ma famille et moi-même faisons toujours un arrêt pour un souper au chalet chauffé qui offre une excellente bière blanche et plusieurs choix de repas. Pour les amateurs de photographie, l’endroit est idéal, car les milliers de lumières de couleurs ajoutent une atmosphère très spéciale. Si vous avez la chance de visiter le site alors qu’il neige, vos photos n’en seront que plus intéressantes.
Les photos montrées ici ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif fixe Canon EF 50mm f/1.4 USM, ce qui m’a permis de me promener à travers le site sans trépied.
Je désire offrir mes plus sincères sympathies au peuple allemand pour l’épreuve subie en décembre 2016 alors que plusieurs citoyens visitant le marché de Noël de Berlin ont été fauchés par un déséquilibré de Daech.
La photo ci-dessus a été prise à Cap-au-Diable, dans la Ville de Québec, en décembre 2016, avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR équipé d’un objectif Canon EF 24-70mm f/2.8L USM. Un filtre polarisant n’était pas requis ici, le soleil étant directement de face et la lumière très douce. L’exposition a cependant été corrigée de +1/3.
À ce temps de l’année, la température n’est pas trop froide pour les mains nues du photographe et la luminosité est idéale, peu importe l’heure de la journée. La température oscillant souvent autour du 0° C favorise les averses de neige mouillée. La neige colle légèrement sur les branches des arbres et, tant que le vent ne se lève pas trop, il est possible d’obtenir des photos très intéressantes. Il ne faut donc pas perdre de temps.
Pour la photo ci-dessus, j’ai pu profiter d’un fleuve St-Laurent qui n’était pas encore gelé, ce qui a permis de capturer les reflets du soleil d’hiver. Mais il fallait faire vite car je voyais la progression de la masse nuageuse en provenance de l’ouest, à droite sur la photo. Une minute plus tard, le soleil et ses reflets n’étaient plus visibles.
Les photos ci-dessous ont été prises dans le même parc.
Cette photographie d’une corneille en vol au-dessus du détroit de Géorgie en Colombie-Britannique a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. L’ouverture était passablement grande, autour de 4.0, de façon à permettre l’utilisation d’une vitesse plus élevée et d’une ISO modérée pour limiter le grain photographique.
De façon à augmenter les chances d’obtenir une photo encore plus précise de la corneille, et d’assurer simultanément que l’arrière-plan soit flou pour ne pas créer de distractions, l’appareil-photo était en mouvement et suivait le plus exactement possible la vitesse de l’oiseau. Cela est toujours une technique risquée, étant donné que l’on peut ruiner des opportunités uniques. Mais lorsque le tout fonctionne, les résultats sont toujours intéressants.
Un recadrage important a par la suite été effectué pour accroître l’importance de la corneille dans l’image mais cela n’a pas causé de difficulté ni de baisse de qualité étant donné que l’ISO initiale était raisonnable et que la très grande capacité (50.6 mégapixels) du capteur plein format du Canon 5DSR offre une large marge de manœuvre quand vient le temps d’agrandir des photos.
Il a fallu un peu de patience pour capturer un sujet intéressant mais l’attente valait la peine. Le spécimen de la photo ci-dessus est atterri à une dizaine de mètres de moi sur une plage de Parksville. Juste le temps de saisir un morceau de bois mort et l’oiseau reprenait son envol, très certainement vers le nid familial.
Le Queen Mary 2 effectue annuellement quelques visites dans le Port de Québec durant la période automnale. Inutile de dire qu’il attire toujours son lot de curieux. Le navire transporte 2620 passagers qui ont tôt fait d’envahir le Vieux-Québec.
Pour photographier ce superbe navire et l’architecture des maisons du Vieux-Québec, il valait la peine d’attendre la tombée du jour, au moment où les couleurs sont beaucoup plus douces. J’aurais pu choisir de faire un plus gros plan du Queen Mary 2, mais, ce faisant, la photo aurait été moins dynamique, car la ruelle du quartier Petit-Champlain et ses piétons auraient été absents de la scène.
La portion de ciel dans la photo est volontairement réduite, car elle ne présente que peu de détails par rapport à tous les autres sujets dans la scène. Le devant du Queen Mary 2 a délibérément été situé dans le coin supérieur droit de la photo puisque c’est vers cette portion de l’image que l’œil termine son inspection de ce qui se passe dans une scène.
Il fallait voir le nombre de badauds installés sur la terrasse Dufferin, la plupart avec un appareil-photo à la main, tentant de capturer la scène. Toutes ces personnes en déplacement sur la terrasse de bois faisaient cependant en sorte que cette dernière vibrait continuellement. L’usage d’un trépied, normalement efficace pour figer toute photo, n’était ici utile qu’à condition que le temps de pose soit passablement réduit par rapport à ce qu’il aurait normalement dû être, pour éviter le flou de bougé à basse vitesse. L’ISO fût donc augmentée en conséquence.
Tout de même, la photo, prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR, représente bien l’atmosphère qui régnait en ce soir d’automne 2016 dans le Vieux-Québec.
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Cette photo a été prise au parc national de la Jacques-Cartier, au Québec, en 2016 avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR. L’endroit exact où la photographie a été prise se situe au « kilomètre 10 » dans le parc, juste derrière le centre de services.
Bien que les couleurs d’automne soient jolies et auraient méritées à elles seules un gros plan, il y avait ici une possibilité d’inclure un premier plan intéressant. Les formes naturelles et l’alternance entre les bandes de terre (1-3-5) [voir la photo ci-dessous], l’eau et le ciel (2-4-6) ont aidé à former une diagonale virtuelle qui a été utilisée pour guider l’œil jusqu’à ce que l’on arrive à la limite supérieure de l’image.
La règle des tiers s’appliquait particulièrement bien ici, sans avoir à faire de compromis. J’ai décidé de couper une grande partie du ciel étant donné que la lumière du jour était passablement intense. La ligne d’horizon a conséquemment été déplacée dans le premier tiers de la photo, juste à la base des montagnes. Le point d’intérêt principal, qui était la forêt colorée, se situait désormais dans le point d’intersection supérieur droit.
Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.
L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.
Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto
Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.
Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.
Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…
Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.
Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.
Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.
Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angle Canon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.
Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.
Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.
Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.
Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du Canada Justin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.
Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.
Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.
Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectif EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.
J’ai passé quelques jours à Montréal en juin 2016, le temps de prendre quelques photos de la ville et du port. Je n’avais jamais vu autant de projets de construction en marche simultanément. On pouvait sentir l’empressement que tout soit terminé pour les fêtes du 375e anniversaire de Montréal, en 2017. Voici donc 2 % des photos prises (en fichiers RAW et JPEG) durant la session de photographie.
La photo ci-dessus représente Habitat 67, créé pour l’exposition universelle de 1967 par l’architecte Moshe Safdie. Vous pouvez cliquer sur le lien ci-joint si vous désirez des détails supplémentaires concernant la conception et la construction d’Habitat 67 : Moshe Safdie et Habitat 67
En ce qui concerne la prise de photo, il était préférable d’attendre juste avant la nuit, pour pouvoir bénéficier d’une meilleure luminosité et permettre de mettre en évidence les reflets des sources lumineuses provenant des habitations. Plusieurs bateaux sont passés au moment des différentes prises de photos, ce qui a nui à chaque fois à l’homogénéité des reflets. Éventuellement, après plusieurs essais, j’ai pu bénéficier d’un moment où le plan d’eau était redevenu calme. L’ISO est au minimum, car cela limite le bruit numérique lors du recadrage de la photo.
Une exposition de quelques secondes a permis d’aplatir la surface de l’eau et de donner préséance aux reflets lumineux plutôt qu’aux vagues. Je me suis assuré que l’on voit les remorqueurs devant les habitations, car il me semblait qu’ils ajoutaient du dynamisme à la scène. Comme d’habitude, l’usage d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir ont permis de réduire les vibrations de l’appareil-photo. Liveview a été activé et la mise au point a été faite manuellement pour assurer la netteté de l’image.
La photo ci-dessous montre les silos à grains abandonnés du Vieux-Port de Montréal. Ils sont protégés depuis 1996 et se verront probablement attribuer un nouveau rôle dans la prochaine année, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017.
Le vraquier Venture (autrefois Balder), construit en 2002 et appartenant à la compagnie CSL, était amarré au quai. J’ai donc tenté quelques photos, dont une photo avec un objectif grand-angle Canon 14 mm 2.8L.
Avoir un accès privilégié aux installations portuaires où le transbordement des cargaisons s’effectue aurait été vraiment intéressant, mais, étant donné que ce n’était pas le cas, il s’agissait alors de tenter de saisir à distance les activités du port, tout d’abord avec les voies ferrées, les trains et les bateaux au loin. L’usage d’un filtre polarisant a permis de faire ressortir les couleurs du côté ombragé des wagons. Le vénérable bâtiment de la brasserie Molson se devait d’être inclus dans la composition.
Ensuite, profitant de l’absence du filtre passe-bas et des capacités de grossissement très importantes fournies par le capteur plein format de 50.6 mégapixels de l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR, il a été possible de capturer une partie des installations du port en recadrant le tout ultérieurement, sans perte de qualité, à l’aide d’un logiciel de traitement d’image. La photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L USM réglé à 70 mm.