Sur la photo ci-dessus, il y a un écriteau indiquant que le Festival d’été de Québec ne garantit pas l’accès aux différents sites. Dans des circonstances normales, cet avis peut avoir un certain sens.
Mais choisir la bonne formule pour annoncer à cette foule venue voir Metallica à Québec qu’elle n’a pas accès au site serait tout de même un bon défi : « Bonjour à tous, en tant que responsables du Festival d’été de Québec, nous profitons de l’opportunité qui nous est donnée pour vous rappeler que le Festival ne garantit pas l’accès au site. Un écriteau est installé à cet effet et est visible pour les gens qui sont au tout début de la file d’attente pour le spectacle de Metallica. Cet avis tombe à point aujourd’hui car, incidemment, vous ne pourrez avoir accès au site. Il y a d’autres spectacles en ville, alors bon festival, et amusez-vous!».
Tout s’est en réalité bien déroulé et le spectacle de Metallica de même que les autres prestations du Festival d’été de Québec ont de nouveau connu un vif succès en 2017.
Sur un plan plus technique, c’est un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85m f/1.2L II USM qui a été utilisé pour prendre la photo de l’immense foule. Le dessus de la porte St-Louis, sur la Grande Allée, était l’emplacement idéal pour capturer cette vue des gens patientant pour le spectacle de Metallica.
Le Queen Mary 2 effectue annuellement quelques visites dans le Port de Québec durant la période automnale. Inutile de dire qu’il attire toujours son lot de curieux. Le navire transporte 2620 passagers qui ont tôt fait d’envahir le Vieux-Québec.
Pour photographier ce superbe navire et l’architecture des maisons du Vieux-Québec, il valait la peine d’attendre la tombée du jour, au moment où les couleurs sont beaucoup plus douces. J’aurais pu choisir de faire un plus gros plan du Queen Mary 2, mais, ce faisant, la photo aurait été moins dynamique, car la ruelle du quartier Petit-Champlain et ses piétons auraient été absents de la scène.
La portion de ciel dans la photo est volontairement réduite, car elle ne présente que peu de détails par rapport à tous les autres sujets dans la scène. Le devant du Queen Mary 2 a délibérément été situé dans le coin supérieur droit de la photo puisque c’est vers cette portion de l’image que l’œil termine son inspection de ce qui se passe dans une scène.
Il fallait voir le nombre de badauds installés sur la terrasse Dufferin, la plupart avec un appareil-photo à la main, tentant de capturer la scène. Toutes ces personnes en déplacement sur la terrasse de bois faisaient cependant en sorte que cette dernière vibrait continuellement. L’usage d’un trépied, normalement efficace pour figer toute photo, n’était ici utile qu’à condition que le temps de pose soit passablement réduit par rapport à ce qu’il aurait normalement dû être, pour éviter le flou de bougé à basse vitesse. L’ISO fût donc augmentée en conséquence.
Tout de même, la photo, prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR, représente bien l’atmosphère qui régnait en ce soir d’automne 2016 dans le Vieux-Québec.
Pour d’autres photos de navires affichées sur le présent site, cliquez sur le lien suivant:
Revenant du Vieux-Québec après une session photo, j’en ai profité pour faire un arrêt dans le secteur de l’Hôtel Le Concorde Québec. Les restaurants de l’avenue Grande Allée à Québec sont particulièrement bien illuminés, ce qui est idéal pour obtenir des photos vivantes.
Les multiples photos montrent le restaurant Pot de vin, qui a remplacé le Voo Doo Grill et qui est maintenant associé au Maurice Nightclub. Il est également possible d’apercevoir une partie du restaurant Cosmos, situé sous le Pot de vin.
Une grande affiche a été apposée sur un mur de l’Hôtel Le Concorde Québec annonçant la Série Cubaine 2016, des parties de baseball entre l’équipe de Cuba et les Capitales de Québec durant l’été 2016.
La photo ci-dessous montrant le véhicule noir en mouvement a été un peu plus délicate à produire étant donné l’heure tardive et le fait que je désirais que nous puissions voir les gens clairement. Une vitesse d’obturation trop lente et tous les gens auraient été difficilement visibles. Une vitesse trop rapide aurait figé les gens et le véhicule, enlevant du dynamisme à la photo et exigeant du même coup une ISO beaucoup trop élevée, ce qui aurait causé une dégradation de la scène à cause du bruit numérique élevé.
Voici donc les ajustements qui ont été nécessaires : une ISO à 5000, ce qui est déjà suffisamment élevé, une ouverture à 5.0 pour obtenir une profondeur de champ acceptable et une vitesse d’obturation à 1/13, ce qui permet de voir le camion en mouvement, mais est suffisamment rapide pour figer des gens qui sont en attente aux feux de circulation. J’avais tenté une photo avant que les gens s’immobilisent aux feux, mais tout était flou. Le fait d’attendre que les feux tournent au rouge pour les piétons a permis de les immobiliser tout en préservant le mouvement du véhicule.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR monté sur trépied, avec un déclencheur à distance et la fonction du verrouillage de miroir activée pour réduire les vibrations de l’appareil-photo. De même, Liveview et une mise au point manuelle ont été utilisés pour assurer la netteté de l’image lors de cette session de photographie de nuit.
Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…
Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé
Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.
Test de grossissement avec le Canon 5DSR
Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.
Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.
Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.
De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.
J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.
Repenser la photographie
Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.
Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.
Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.
La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.
Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :
Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels
Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.
La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.
Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.
Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.
Effet de mirage supérieur (mirage froid)
La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.
Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :
Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.
Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.
Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.
La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).
Le Maersk Pembroke à main levée
La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.
Les couleurs produites par le Canon 5DSR
Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.
Photographie de nuit
Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…
La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.
Les images par seconde du Canon 5DS(R)
Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.
L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…
Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…
Pour d’autres photos de nuit, cliquez sur le lien suivant sur mon site :
Décembre 2013. Le temps de la retraite était arrivé. Lors de mon dernier quart de travail en tant que spécialiste en information de vol (FSS), j’ai pu échanger quelques bons souvenirs des décennies de travail sous Transports Canada et plus tard sous Nav Canada. Un surveillant de quart est même passé chercher un excellent gâteau au chocolat et tous les employés présents se sont régalés.
Lors d’un souper officiel de retraite incluant deux autres nouveaux retraités, les employés du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à Québec en ont profité pour offrir plusieurs cadeaux de départ. J’ai choisi d’utiliser les chèques cadeaux pour m’offrir un tour d’hélicoptère.
Le pilote s’est dirigé vers le Pont de Québec puis a suivi le fleuve St-Laurent jusqu’au Vieux-Québec. Il s’est ensuite dirigé vers les chantiers maritimes Davie, puis vers l’Île d’Orléans et les Chutes Montmorency pour ensuite retourner à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB). Durant le vol, nous avons eu la chance d’assister à l’arrivée du bateau de croisière Queen Mary II dans le Port de Québec. Voici quelques photos prises durant le vol :
J’ose espérer que vous avez apprécié le récit des histoires vécues en tant que pilote, instructeur de vol, étudiant à l’école de Transports Canada et spécialiste en information de vol à Inukjuak, Rouyn-Noranda, Iqaluit et Québec, de même que celles en tant que FSS pour Nav Canada au centre d’information de vol de Québec. Tous ces récits ainsi que les photos ont été inclus dans mon site web dans les sections « Histoires vécues »:
Il y a naturellement beaucoup d’autres histoires qui auraient mérité d’être racontées, mais ces dernières, à cause de leur nature particulière, doivent demeurer confidentielles.
Merci pour les encouragements et commentaires échangés lors des rencontres entre employés ou via courrier électronique.
N.B. Tous les articles publiés sur le site web https://francoisouellet.ca font l’objet de droits d’auteur. Tous les droits sont réservés. Merci de votre compréhension.
Le YM Saturn est un navire de la marine marchande transportant des produits chimiques. Il appartient à la Yilmar Shipping and Trading, à Istanbul, en Turquie. Il a été construit en 2007 et utilise le pavillon Malte lors de ses déplacements internationaux. On le voit ici en rapprochement de la Ville de Québec, en 2014. À l’arrière-plan, il est possible d’apercevoir le pont de l’Île d’Orléans.
De façon à encadrer le navire lors de son approche, je me suis positionné sur le coin de la rue Buade dans le Vieux-Québec. Les arbres et la rue offraient un cadre naturel dans lequel il était possible de positionner le navire. Les conditions météo étaient variables, avec des averses dispersées qui ont permis d’obtenir une rue offrant quelques reflets. Le bateau était passablement loin, mais la perspective compressée créée par un objectif Canon 70-200mm 2.8 muni d’un doubleur donne l’impression d’une plus grande proximité.
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1. Assurez-vous d’emporter : trépied, déclencheur à distance, lampe de poche, chronomètre.
2. Prendre les photos en fichiers RAW (.TIFF). Il y a un plus grand potentiel pour les corrections subséquentes si le résultat initial ne vous satisfait pas.
3. Réduction du bruit activée sur la caméra.
4. Si les vents sont calmes : ISO entre 50 et 200.
5. Si les vents sont forts, une ISO de 400 peut être utile pour éviter le flou de bougé causé par une faible vibration du trépied lorsque l’exposition est trop longue. Il est préférable de travailler avec un trépied suffisamment lourd.
6. Pour des photos de personnes bougeant à une vitesse normale, et avec l’utilisation d’objectifs de qualité, il est souvent nécessaire d’utiliser ISO 800 si vous désirez une photo nette. ISO 800 devrait permettre une vitesse d’environ 1/200 sec., ce qui est suffisant pour obtenir de la précision (à moins d’être en train d’utiliser une focale de 200mm et plus).
7. Pour les photos de personnes, il est préférable d’être dos à la lumière restante se trouvant à l’horizon, à moins de vouloir obtenir une silhouette.
8. Pour les expositions prolongées, le type d’autofocus doit être ONE SHOT, jusqu’à ce que cela cesse de fonctionner à cause du manque de lumière. Ensuite, utilisez le focus manuel. Vous pouvez également utiliser le focus manuel depuis le début de votre séance photo, pour une plus grande précision.
9. Le miroir doit être verrouillé (fonction de la caméra) pour éviter une vibration causée par le déclenchement de l’obturateur.
10. Naturellement, l’utilisation du câble ou du déclencheur à distance est requise, toujours pour éviter les vibrations au moment de la prise de photo.
11. Sélectionnez, si vous le désirez, un seul point de l’autofocus (sur tous les points disponibles de votre caméra), pour vous assurer d’une précision maximale quant à ce qui importe davantage pour vous dans la scène.
12. N’utilisez pas le mode FULL AUTO la nuit.
13. Les trois modes les plus importants sont : 1. Ouverture (en prenant soin de surexposer légèrement pour les lumières environnantes) 2. Vitesse 3. Manuel.Il y a une raison supplémentaire de surexposer légèrement si vous travaillez avec le format RAW: il y a plus de données enregistrées dans les zones lumineuses que dans les zones ombragées. Donc lorsque la photo est prise, vous avez accès à plus d’informations pour ajuster les zones ombragées de la photo et limiter le bruit.
14. Si vous prévoyez une exposition plus longue que 30 secondes, utilisez BULB MODE.
15. Les photos de nuit se prennent en utilisant la fonction BRACKETING de la caméra (-1,0,+1) et ce, à toutes les 2 minutes.
16. La meilleure période pour les photos de nuit se trouve 15 minutes après le coucher du soleil jusqu’à la nuit. Utiliser internet pour connaître l’heure du coucher du soleil. Comme la période de lumière intéressante est très courte, il importe que vous sachiez d’avance ce qui vous intéresse et que vous soyez positionné et prêt pour la prise de photos au moment opportun.
17. La noirceur complète n’est pas ce qui favorise le plus les photos de nuit. Vous pouvez cependant obtenir des résultats intéressants avec des photos noir et blanc.
18. Faites attention aux reflets causés par les lumières environnantes.
19. L’histogramme doit être vérifié pour s’assurer qu’il n’y a pas de surexposition de certaines lumières.
20. Il est préférable de demeurer avec une ouverture se situant entre F11 et F16 pour une définition maximale de même qu’une profondeur de champ idéale.
21. Si vous photographiez un sujet à contre-jour, il peut y avoir un fort contraste de lumière entre l’endroit où se trouve le sujet et l’endroit où vous vous trouvez. Vous pourriez alors utiliser des filtres gradués (3-6-9-10) pour aider à diminuer le fort contraste. Vous pouvez également de profiter du moment pour photographier en HDR. Ou les deux! Il y a également des filtres spécialement conçus pour les levers et couchers du soleil qui seront d’une grande aide pour améliorer vos photos.
Voici deux photos qui ont été rajoutées récemment dans la section « galeries photos » ci-dessus. J’en profite pour souhaiter à tous de Joyeuses Fêtes et espère que 2015 sera l’année où certains dirigeants verront finalement la lumière et consacreront davantage d’efforts à réduire l’empreinte carbone de leur pays sur notre belle planète.
voici une photo du Vieux-Québec prise avec un appareil Canon 5D MKII ainsi qu’une capture d’écran d’un vol virtuel sous FSX ajoutées sur le site récemment (parmi une dizaine de nouveaux ajouts). Dans les prochains jours seront publiés des articles sur 1) Bletchley Park et 2) le voyage (avec photos) du vol St-Jean-sur-Richelieu vers Edmonton, Alberta, effectué en 1981 avec un Cessna 170B.
Bonne visite,
François
Le doux problème avec le simulateur de vol, c’est qu’il y a énormément d’appareils et de fournisseurs de scènes intéressantes à travers le monde. Les amateurs ont l’embarras du choix. En général, les vols à la brunante bénéficient d’une lumière assez spéciale. Pour le présent vol, j’ai choisi une lumière froide pour rendre l’hélicoptère militaire un peu moins invitant.