Quelques citoyens de Québec profitent des dernières lueurs du jour à la Station de la plage alors que les averses de l’heure précédente ont précipité le départ des autres occupants.
Les échos radars montraient des cumulus bourgeonnants (TCU) en rapprochement pour le secteur vers 19 : 00. Ceux-ci donnent généralement des averses de courte durée et laissent passer la lumière ici et là entre les formations nuageuses.
Pour un photographe, le premier ingrédient afin de capturer un ciel un peu spécial se trouve présent.
La deuxième condition exige que les rayons du soleil couchant traversent une plus grande distance dans l’atmosphère sans blocage par un système météorologique éloigné. Cela permet d’observer des tons de rose et de rouge si impressionnants. On doit donc connaître les prévisions du lendemain pour s’assurer qu’aucun nuage n’envahira le ciel.
Ces deux conditions augmentent beaucoup les chances d’un ciel intéressant à la tombée du jour. Cela ne fonctionne pas toujours, mais disons que la planification améliore la probabilité d’une séance photo réussie.
C’est ce qui s’est produit en cette soirée d’août 2024.
La photo ci-dessus montre les nuances du ciel visible à travers le plafond ajouré de la Station de la plage. L’aspect minimaliste me plaît. Il me rappelle vaguement les toiles du peintre Christopher Pratt, un Canadien de Terre-Neuve-et-Labrador. Pour lui, l’intérêt premier consiste moins dans la représentation d’une structure architecturale comme telle que l’ajout d’une lumière qui transformera la perception du spectateur.
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