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Tour du monde en simulation de vol (9)

L'Antonov 225 décolle de l'aéroport Antonov (UKKM) en Ukraine, direction Sochi en Russie.
L’Antonov 225 décolle de l’aéroport Antonov (UKKM) en Ukraine, direction Sochi en Russie.

Aujourd’hui, l’Antonov 225 renaît pour une autre étape dans ce tour du monde en simulation de vol. Dans la réalité, cet appareil à été détruit par la Russie au moment de son invasion en Ukraine. Au moment d’écrire ces lignes, la guerre persiste toujours entre ces deux nations. Mais dans le mode virtuel, nous avons plus de latitude pour modifier le cours des événements et simuler la paix.

Nous quittons donc l’aéroport Antonov en Ukraine (UKKM), survolons la Crimée pour ensuite faire escale à Sotchi en Russie (code d’aéroport URSS). La destination sera l’aéroport de Lublin (EPLB), en Pologne.

La météo se présente bien, avec un ciel dégagé pour l’arrivée à Sotchi. Le paysage autour de Sotchi est splendide et il est préférable d’y atterrir lorsqu’il fait beau.

Le décollage s’accomplit sans problème, mais il faut vite s’habituer à la lourdeur de l’Antonov 225. Le poids de l’appareil fait en sorte que chaque fois que le pilote effectue une manœuvre avec les commandes de vol, il ne se passe initialement rien. Puis, l’appareil commence doucement à obéir. On doit donc s’attendre à des délais et anticiper le résultat des manœuvres.  

Navigraph sert pour la navigation. Bien entendu, j’ai prévu de dévier du parcours initial pour survoler la Crimée et poursuivre vers Sotchi.

Le triangle rose indique la position de l'Antonov 225 arrivant au-dessus de la Crimée dans son vol vers la Russie et la Pologne.
Le triangle rose indique la position de l’Antonov 225 arrivant au-dessus de la Crimée dans son vol vers la Russie et la Pologne.

Ci-dessous les champs labourés de l’Ukraine. On considère l’Ukraine comme le grenier du monde.

L'Antonov 225 au-dessus des champs cultivés de l'Ukraine.
L’Antonov 225 au-dessus des champs cultivés de l’Ukraine.

La Crimée est une très belle région vue des airs, mais âprement disputée au sol. Un pilote dirait qu’aujourd’hui, ça secoue plus en bas qu’en haut.

L'Antonov 225 arrive au-dessus de la Crimée lors de son vol vers la Russie suivi d'un retour vers la Pologne.
L’Antonov 225 arrive au-dessus de la Crimée lors de son vol vers la Russie suivi d’un retour vers la Pologne.

Quelques minutes plus tard, le vol au-dessus de la mer d’Azov   commence en direction de Sotchi.

L’approche est spectaculaire avec les montagnes environnantes. Comme pour tous les gros appareils, il faut stabiliser l’Antonov longtemps d’avance pour éviter de surcorriger en finale.

Antonov 225 en longue finale pour la piste 06 à l'aéroport de Sochi (USSR), Russie.
Antonov 225 en longue finale pour la piste 06 à l’aéroport de Sochi (USSR), Russie.

L’avion-cargo s’arrête sur une distance extrêmement courte pour un poids aussi important. Quand la poussée est inversée sur six réacteurs, nul besoin de régler le freinage au maximum, spécialement à Sotchi. Nous faisons une courte escale.

L'Antonov 225 stationné pour une courte escale à l'aéroport de Sochi (USSR), Russie.
L’Antonov 225 stationné pour une courte escale à l’aéroport de Sochi (USSR), Russie.

Juste après notre arrivée, un jet militaire russe Soukhoï 27 effectue une passe à basse altitude près de la tour. L’avion de combat a été créé à l’époque en réponse à la construction du F-15 américain.

Un Sukhoi Su-27 fait une passe à basse altitude à l'aéroport de Sochi (USSR), Russie.
Un Sukhoi Su-27 fait une passe à basse altitude à l’aéroport de Sochi (USSR), Russie.

Le vol reprend en fin d’après-midi. Ci-dessous, l’Antonov 225 se trouve en finale pour la piste 25 de l’aéroport de Lublin en Pologne.

Antonov 225 en finale pour la piste 25 à l'aéroport de Lublin, Pologne.
Antonov 225 en finale pour la piste 25 à l’aéroport de Lublin, Pologne.

Les inverseurs de poussée permettent à l’appareil de sortir dans la voie de circulation en milieu de piste.

L'Antonov 225 utilisant les inverseurs de poussée au moment de l'atterrissage à l'aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne.
L’Antonov 225 utilisant les inverseurs de poussée au moment de l’atterrissage à l’aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne.

Nous recevons un peu d’aide pour le stationnement.

Aide au stationnement pour l'Antonov 225 à l'aéroport de Lublin, Pologne.
Aide au stationnement pour l’Antonov 225 à l’aéroport de Lublin, Pologne.

La prochaine étape de ce tour du monde en simulation de vol se fera avec un appareil plus petit en direction de l’Allemagne. Un survol de Göttingen est prévu avec un hélicoptère immatriculé D-JORG. Le trajet se terminera à l’aéroport de Paderborn Lippstadt (EDLP).

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Tour du monde en simulation de vol (7)

Une surprise nous attend au moment d’effectuer le départ de l’aéroport de Sandane (ENSD) vers la Suède, à destination de Stockholm-Bromma (ESSB).

Drone au sol à l'aéroport de Sandane (ENSD) en Norvège.
Drone au sol à l’aéroport de Sandane (ENSD) en Norvège.

Un drone Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk se trouve à l’aéroport. Cet appareil de surveillance possède une autonomie d’environ 35 heures et un rayon d’action de 22 779 kilomètres. Il vole à jusqu’à une altitude avoisinant les 60 000 pieds (18 288 mètres). Sa vitesse maximale est de 635 km/h et chaque heure d’opération coûte 24 000 $.

Beech 350I au décollage de l'aéroport de Sandane (ENSD) et en route pour l'aéroport de Stockholm-Broma (ESSB).
Beech 350I au décollage de l’aéroport de Sandane (ENSD) et en route pour l’aéroport de Stockholm-Broma (ESSB).

Aujourd’hui, nous repositionnons un bimoteur Beechcraft King Air 350I qui n’a pas volé depuis belle lurette. Les inspections d’usage ont été effectuées pour s’assurer que des oiseaux n’ont pas fait leur nid sous le capot des moteurs. De même, nous avons vérifié qu’il n’y a pas d’eau de condensation qui se serait déposée au fond des réservoirs d’essence. Enfin, nous avons fait tourner les moteurs longuement au sol pour mettre toutes les chances de notre côté. L’appareil décolle donc de Sandane pour une altitude prévue de 18 000 pieds.

Au-dessus des cimes enneigées de Norvège, en route pour la Suède en simulation de vol.
Au-dessus des cimes enneigées de Norvège, en route pour la Suède en simulation de vol.

Nous survolons les montagnes de Norvège en direction de la Suède. Tout se passe comme prévu.

Carte Navigraph montrant le vol de l'aéroport Sandane (ENSD) vers l'aéroport Stockholm-Bromma (ESSB) en simulation de vol.
Carte Navigraph montrant le vol de l’aéroport Sandane (ENSD) vers l’aéroport Stockholm-Bromma (ESSB) en simulation de vol.

La carte Navigraph montre une estimation du trajet entre les deux pays.

Panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.
Panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.

Soudainement, le moteur gauche éprouve des problèmes. Il s’arrête et l’hélice se met en drapeau pour minimiser la traînée. Étant donné que nous approchons de la piste de l’aéroport de Stockholm-Bromma et que ce dernier possède une grande piste d’atterrissage et des services d’interventions en cas d’urgence, nous choisissons de continuer notre route, en gardant une altitude plus importante que l’approche le dicte normalement. Nous désirons nous conserver une marge de manœuvre car nous doutons désormais de la fiabilité du deuxième moteur.

Double panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.
Double panne de moteur sur un bimoteur avec Microsoft Flight Simulator.

Quelques minutes plus tard, le deuxième moteur s’arrête. L’avion se transforme en gros planeur. Les nuages empêchent de bien voir les alentours, mais nous estimons que notre altitude est suffisante pour effectuer une approche à l’aéroport lorsque la piste sera en vue.

En finale pour l'aéroport de Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur.
En finale pour l’aéroport de Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur.

Les volets et le train d’atterrissage ne seront sortis que lorsque nous serons établis en finale et que l’avion sera stabilisé et certain d’atteindre la piste. Le simulateur de vol de Microsoft ne nous permet pas de faire n’importe quoi avec un appareil. Si nous dépassons les capacités structurelles de l’avion en tentant de rejoindre l’aéroport, le vol cessera immédiatement.

Atterri à Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur sur un Beechcraft 350I en simulation de vol.
Atterri à Stockholm-Bromma avec une double panne de moteur sur un Beechcraft 350I en simulation de vol.

L’approche finale et le roulage au sol n’ont pas causé de problèmes. L’avion ralentit progressivement jusqu’à l’arrêt complet sur la piste. Les pauvres contrôleurs aériens doivent maintenant appliquer le plan B pour réorganiser le trafic aérien autour de l’aéroport, la piste principale étant temporairement bloquée.

Le hangar d'entretien à l'aéroport virtuel Stockholm-Bromma.
Le hangar d’entretien à l’aéroport virtuel Stockholm-Bromma.

Heureusement, la compagnie Beechcraft offre le service d’entretien sur l’aéroport de Stockholm-Bromma. Nous allons donc laisser l’appareil pour les réparations majeures et trouver quelque chose de plus rapide pour le prochain vol à destination de l’Ukraine. Pourquoi pas un F-14 Tomcat ? Il n’est plus en service militaire et ne devrait donc pas susciter trop d’inquiétude.

P.S. Cette histoire est basée sur un fait vécu au Québec et date de plusieurs années. Une connaissance à moi (Paul B.) devait effectuer un vol entre l’aéroport de Val-d’Or (CYVO) et celui de Rouyn-Noranda (CYUY) avec un bimoteur léger qui n’avait pas volé depuis longtemps. À mi-chemin entre CYVO et CYUY, le premier moteur est tombé en panne. Le pilote a décidé de continuer. Alors qu’il avait la piste en vue au loin, le deuxième moteur s’est arrêté. Le pilote a piloté l’appareil en vol plané et réussi à se poser sur la route 117, tout juste derrière un gros camion qui a accéléré pour laisser l’espace à l’avion qu’il voyait descendre dans son rétroviseur. L’appareil n’a subi aucun dommage !

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Tour du monde en simulation de vol (6)

La sixième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport de Molde (ENML) et celui de Sandane/Anda (ENSD) dans le sud de la Norvège.

Prêt pour le départ de l'aéroport virtuel de Molde (ENML) vers l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD).
Prêt pour le départ de l’aéroport virtuel de Molde (ENML) vers l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD).

La destination ne peut accueillir un jet privé tel que le Cessna Citation Longitude, car la piste 08/26 n’est longue que de 3182 pieds. La location d’un bon vieux bimoteur léger repeint cent fois s’avère nécessaire pour le trajet, en espérant que les moteurs tiennent le coup.

En route vers l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.
En route vers l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.

Les montagnes de Norvège s’offrent à nous et l’ascension se poursuit progressivement pour être certain que les sommets les plus élevés le long de la route ne poseront pas de problèmes.

L'outil Navigraph pour la simulation de vol et la carte VFR de ENML vers ENSD.
L’outil Navigraph pour la simulation de vol et la carte VFR de ENML vers ENSD.

Ci-dessus, une vue du tableau de bord de l’appareil en montée avec une carte de la compagnie Navigraph indiquant le trajet effectué en vol visuel. La météo virtuelle est intégrée en temps réel à chaque fois qu’un nouveau bulletin météorologique est émis par une station d’observation au sol à travers le monde.

Vue des montagnes norvégiennes à partir du siège du capitaine.
Vue des montagnes norvégiennes à partir du siège du capitaine.
Soleil du matin dans les montagnes norvégiennes avec Microsoft Flight Simulator.
Soleil du matin dans les montagnes norvégiennes avec Microsoft Flight Simulator.

Une autre vue du soleil levant qui donne vie au magnifique paysage montagneux de la Norvège.

Approche pour l'aéroport virtuel de Sandane en simulation de vol.
Approche pour l’aéroport virtuel de Sandane en simulation de vol.

Nous sommes maintenant pratiquement rendus à destination. L’avion se trouve en base gauche pour la piste 08 de l’aéroport de Sandane/Alda.

Virage en finale pour la piste 08 de l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) in Norway.
Virage en finale pour la piste 08 de l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) in Norway.

Au-dessus du Innvikfjorden https://www.shutterstock.com/fr/search/innvikfjorden encore gelé, le dernier virage s’effectue pour stabiliser l’appareil en finale piste 08. En courte finale, on note une falaise immédiatement près du seuil 08 et également un léger dénivellement dont il faut tenir compte pour l’atterrissage.

Vue de l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) avec Microsoft Flight Simulator.
Vue de l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) avec Microsoft Flight Simulator.

Ci-dessus, une vue de l’aéroport virtuel de Sandane/Alda (ENSD) lorsque l’on utilise le logiciel Microsoft Flight Simulator. Il n’y a pas de marge pour l’erreur, les deux seuils de piste étant bordés par une falaise et une étendue d’eau.

L'aide au stationnement est offerte à l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège.
L’aide au stationnement est offerte à l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège.

Le service à l’aéroport est excellent. Deux employés attendent notre arrivée pour nous aider à stationner l’appareil.

Sandane est connue pour ses panoramas magnifiques, ses cascades, son glacier Briksdalsbreen  et ses randonnées équestres. Le village est blotti à l’intérieur des terres du Gloppe Fjord. Si vous y voyagez en été, vous devez vous préparer à des précipitations tout de même importantes.

Le prochain vol s’effectuera entre Sandane et Stockholm-Bromma (ESSB) en Suède avec un Beechcraft King Air 350I qui n’a pas volé depuis longtemps. Nous devrons survoler les hautes montagnes du Jostedalsbreen Nasjonalpark avant d’atteindre notre destination.

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Tour du monde en simulation de vol (5)

Décollage de l'aéroport virtuel d'Ivalo (EFIV) dans le nord de la Finlande.
Décollage de l’aéroport virtuel d’Ivalo (EFIV) dans le nord de la Finlande.

La cinquième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport d’Ivalo (EFIV) en Finlande   jusqu’à l’aéroport de Molde (ENML) dans le sud de la Norvège. La lumière du jour passe difficilement à travers la couche nuageuse au moment du décollage.

En prévision du présent trajet et des vols subséquents, je me suis abonné à Navigraph de façon à rendre l’expérience encore plus immersive. La carte ci-dessous montre les choix pour les procédures d’arrivée à l’aéroport de Molde. En vert se trouvent les points de compte-rendu pour l’arrivée et en orange ceux qui concernent l’approche. L’avion suit ces points automatiquement grâce à l’ordinateur de bord.

Informations de Navigraph pour l'arrivée à l'aéroport de Molde (ENML).
Informations de Navigraph pour l’arrivée à l’aéroport de Molde (ENML).

Je n’en suis qu’à la phase de familiarisation avec Navigraph et procède encore par essais et erreurs avec l’utilisation des données. Mais cela progresse…

En route vers l'aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec MFS2020
En route vers l’aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec MFS2020

Une fois passée la couche de nuages, l’appareil atteint finalement le niveau de vol FL380 (38,000 pieds).

La piste de l’aéroport de Molde est d’une longueur de 2221 mètres (7287 pieds) et se trouve sur le rivage de Moldefjorden. Elle est parfaite pour le Cessna Citation Longitude, mais on doit tout de même tenir compte de la présence de montagnes en approche.

Une carte de Navigraph en superposition sur la géographie de la Norvège pour l'approche à l'aéroport de Molde (ENML).
Une carte de Navigraph en superposition sur la géographie de la Norvège pour l’approche à l’aéroport de Molde (ENML).

Les données fournies par Navigraph aident le pilote à utiliser les bonnes limites d’altitude pour conserver une hauteur sécuritaire en tout temps par rapport au relief. On peut également suivre la progression de l’appareil le long de la route choisie. Plusieurs types de cartes sont aussi disponibles pour préparer les décollages et atterrissages.

Cessna Citation Longitude en descente pour l'aéroport de Molde (ENML) en simulation de vol.
Cessna Citation Longitude en descente pour l’aéroport de Molde (ENML) en simulation de vol.

On entame la descente pour l’aéroport de Molde. La couche nuageuse est relativement mince et la visibilité ne cause pas de problèmes.

En descente pour l'aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.
En descente pour l’aéroport de Molde (ENML) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.

Le soleil couchant offre de très belles scènes au moment de la descente vers Molde.

En approche pour l'aéroport virtuel de Molde (ENML) avec le Cessna Citation Longitude.
En approche pour l’aéroport virtuel de Molde (ENML) avec le Cessna Citation Longitude.

Une fois sorti des nuages et la météo étant idéale, l’autopilote est débranché et l’approche s’effectue à vue.

En finale pour la piste 25 à l'aéroport virtuel de Molde (ENML) en simulation de vol.
En finale pour la piste 25 à l’aéroport virtuel de Molde (ENML) en simulation de vol.

Le Cessna Longitude se trouve maintenant en finale avec des vents qui ne causeront pas de problèmes pour l’approche.

Sortie de la piste 25 à l'aéroport de Molde (ENML) en Norvège.
Sortie de la piste 25 à l’aéroport de Molde (ENML) en Norvège.

Le Cessna Citation quitte la piste 25 et stationne pour quelques jours à Molde, cette ville de Norvège reconnue pour ses belles montagnes et ses nombreux parcs et jardins de roses. Cette ville a été sauvée de la famine en 1740 grâce à la présence du hareng. On retrouve donc sur les armoiries de la ville et en souvenir de cette époque une baleine qui chasse ce poisson dans un tonneau. Grâce à sa position le long des fjords et aussi à l’effet du foehn, les hivers à Molde sont relativement doux (et très doux si on les compare à ceux du Canada).

Bientôt, la sixième étape du vol aura lieu, de Molde vers Sandane (ENSD), un aéroport de Norvège entouré de superbes montagnes.

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Tour du monde en simulation de vol (4)

Décollage de l'aéroport virtuel de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec le Cessna 700 et Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec le Cessna 700 et Microsoft Flight Simulator.

La quatrième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé   (Royaume du Danemark) et l’aéroport le plus septentrional de Finlande, celui d’Ivalo (EFIV).

Ci-dessous, un diagramme montrant le trajet d’une durée approximative de deux heures.

De l'aéroport de Vagar (EKVG) vers celui d'Ivalo (EFIV).
De l’aéroport de Vagar (EKVG) vers celui d’Ivalo (EFIV).

J’utilise Microsoft Flight Simulator pour le voyage. Les réservoirs ne sont remplis qu’à 50%, car il faut limiter le poids de l’appareil pour permettre un décollage sécuritaire sur cette piste de 5908 pieds. L’appareil nécessite au minimum 4810 pieds, auxquels il faut rajouter une forte composante de vents de travers ce matin. De plus, la piste est détrempée. En ajoutant trop de carburant, on risque de se retrouver dans la baie au bout de la piste 30.

Un Cessna Citation Longitude en route vers Ivalo (EFIV) en Finlande, en simulation de vol.
Un Cessna Citation Longitude en route vers Ivalo (EFIV) en Finlande, en simulation de vol.

Le Cessna Longitude virtuel se trouve maintenant à son altitude de croisière prévue. D’épais nuages couvrent les côtes de la Norvège, mais la météo est beaucoup plus favorable dans le nord de la Finlande où se trouve notre destination.

Le Cessna 700 virtuel entame sa descente pour l'aéroport de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Le Cessna 700 virtuel entame sa descente pour l’aéroport de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Après avoir attendu au maximum avant d’entamer la descente, de façon à économiser l’essence restante, il est temps de descendre dans la couche nuageuse pour l’approche vers Ivalo.

Un Cessna Citation Longitude au-dessus des terres gelées du nord de la Finlande.
Un Cessna Citation Longitude au-dessus des terres gelées du nord de la Finlande.

En descente pour l’aéroport, l’appareil traverse plusieurs couches de nuages. Le territoire encore gelé de la Finlande au mois de mars est bien visible.

Approche visuelle pour l'aéroport d'Ivalo (EFIV) en Finlande.
Approche visuelle pour l’aéroport d’Ivalo (EFIV) en Finlande.

On doit attendre au dernier moment pour sortir le train d’atterrissage et les volets pour maximiser l’économie de carburant. Près de l’aéroport, j’ai droit a un magnifique spectacle au moment où le soleil arrive sur l’horizon.

Longue finale pour la piste 22 de l'aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Longue finale pour la piste 22 de l’aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Train d’atterrissage sorti. Les volets suivent sous peu. Une alarme vient de s’allumer dans le poste de pilotage pour indiquer un faible niveau de carburant dans les réservoirs. Mais il en reste tout de même autour 350 livres pour chaque moteur. En approche finale, la vue est superbe.

Cessna Citation en courte finale pour la piste 22 de l'aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Cessna Citation en courte finale pour la piste 22 de l’aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Les vents soufflent du 220 degrés à 7 noeuds, directement dans l’axe de la piste 22. Cette dernière est d’une longueur de 8199 x 148 pieds. Les volets sont sortis et l’approche s’effectue en douceur.

Ivalo, l'aéroport le plus septentrional de Finlande, avec Microsoft Flight Simulator.
Ivalo, l’aéroport le plus septentrional de Finlande, avec Microsoft Flight Simulator.

Bienvenue en Laponie! L’aéroport d’Ivalo (EFIV) était en 2024 le neuvième aéroport pour ce qui est du trafic de passagers en Finlande. La région attire les touristes amateurs de sports d’hiver mais aussi ceux qui sont désireux d’observer les aurores boréales.

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Tour du monde en simulation de vol (3)

Décollage de l'aéroport virtuel d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

La troisième étape du vol autour du monde en simulation de vol commence par un départ d’Isafjordur (BIIS) en Islande et se termine à l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé, cet archipel autonome qui appartient au Royaume du Danemark.

Le départ d’Isafjordur s’effectue face à une montagne. On voit d’ailleurs l’ombrage au sol. Mais la visibilité étant parfaite, cela ne cause aucun problème, en autant que le taux de montée est suffisant.

Vol virtuel BIIS EGVK
Vol virtuel BIIS EGVK
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l'aéroport d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l’aéroport d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

Un virage à gauche au-dessus du superbe relief de l’Islande permet d’établir le Cessna Citation Longitude sur la trajectoire vers les îles Féroé. Le FMS assure que l’appareil demeurera sur sa trajectoire. Mais il faut tout de même demeurer vigilant : il y a bien d’autres équipements qui peuvent occasionner des surprises en cours de route.

Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l'Islande.
Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l’Islande.

La montée se continue au-dessus d’un magnifique paysage. Il n’y a aucune turbulence aujourd’hui; s’il y en avait, le simulateur de vol s’assurerait que l’avion soit plus difficile à contrôler, même pour le pilote automatique. J’ai réglé le vol virtuel pour observer le trafic aérien réel lors du vol, mais le trajet entre l’Islande et les îles Féroé se trouve en dehors des routes les plus populaires et il est donc normal de ne pas rencontrer trop d’appareils en route.

Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.
Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

Nous sommes maintenant établis à notre altitude de croisière et quittons la frontière Est de l’Islande pour survoler l’océan Atlantique.

Approche visuelle pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Approche visuelle pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

On débranche le pilote automatique pour avoir les coudées franches lors de l’approche à l’aéroport visuelle à Vagar (EKVG). On peut voir au loin, droit devant, un petit point blanc que constituent les lumières de la piste 12.  Le train d’atterrissage est sorti, les volets également, et la vitesse stabilisée autour de 140 nœuds pour l’instant.

Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

Il s’agit d’une heure idéale pour arriver aux îles Féroé, avec ce soleil couchant qui colore tous les nuages environnants.

Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG)
Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG)

La piste 12 est visible à l’extrême-droite dans la photo ci-dessus. Le couvert nuageux inégal bloque parfois pour quelques secondes la vue sur l’aéroport, mais le vent chasse rapidement les nuages et permet d’éviter une approche manquée. La météo virtuelle assure un renouvellement constant des conditions météorologiques.

Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator
Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator

L’atterrissage se fait sans problèmes, la piste de Vagar étant suffisamment longue (5902 x 98 pieds) pour accommoder un tel jet privé.

Environ 53,000 personnes habitaient dans les îles Féroé en date de 2021. Une des activités les plus appréciées est l’observation des oiseaux et de la flore. Pour faciliter le déplacement des résidents et des touristes, des tunnels ont été construits entre certaines des 18 îles de l’archipel.

La quatrième étape autour du monde en vol virtuel se fera entre Vagar et Ivalo (EFIV) en Finlande. Il s’agit de l’aéroport le plus septentrional de ce pays.

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Tour du monde en simulation de vol (1)

Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.
Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.

La simulation de vol avec Microsoft Flight Simulator permet de survoler la planète comme jamais à partir de chez soi. Étant donné qu’à chaque instant à travers le monde les aéroports transmettent des observations météorologiques, on peut importer ces données dans le simulateur et progresser virtuellement dans les conditions météo réelles rapportées autour du globe.

Ces données améliorent la sensation de réalité pour le pilote virtuel, mais compliquent du même coup la tâche de ce dernier, car il doit tenir compte de la présence d’orages et de givrage, des vents en surface et en altitude, des changements de couvert nuageux, de visibilité, de pression, etc.

Le pilote virtuel d’aujourd’hui, s’il possède un aéronef virtuel de grande qualité, doit également prévoir que des pannes de tous genres puissent affecter le vol. Le ou les moteurs peuvent tomber en panne, un problème structurel peut affecter les commandes de l’avion, les équipements de navigation peuvent cesser de fonctionner. Une bonne planification devient nécessaire, comme dans la vraie vie. Et comme le cerveau ne fait pas trop de différence entre le réel et le virtuel, le plaisir est au rendez-vous.

J’ai donc décidé de faire le tour du monde en millionnaire et à mon rythme, c’est-à-dire que j’utilise les types d’avions qui me tentent et je vole sur les trajets qui présentent un intérêt particulier. Le tout se fera en météo réelle, avec les joies et les obstacles qu’elle présente. Je publierai à l’occasion un de ces trajets sur mon blogue.

Le trajet initial s’effectue avec un départ de l’aéroport de Jean-Lesage de Québec (CYQB) passe par Goose Bay (CYYR), dans la province de Terre-Neuve et Labrador au Canada, monte ensuite vers Kuujjuaq et se termine à Iqaluit (CYFB).

Le vol virtuel 2 présentera quelques photos de la traversée de l’Atlantique en passant par le Groënland via Kangerlussuaq (BGSF) et l’Islande via Isafjordur (BIIS).

L’aéroport de Isafjordur est considéré extrême pour son approche exigeante. Je ne sais pas si le Cessna Citation Longitude pourra y atterrir en un morceau, mais je compte bien essayer.

Vol virtuel 1

Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
En route de l'aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).
En route de l’aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).

Ci-dessus, le soleil couchant éclaire les nuages et le Cessna Citation Longitude au décollage de Québec vers Goose Bay. À haute altitude, le pilote règle l’altimètre sur la pression atmosphérique standard, soit 29,92 pouces de mercure. Étant donné que tous les autres pilotes font de même, on s’assure d’une séparation sécuritaire entre les appareils.

En approche pour l'aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.
En approche pour l’aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.

Le lendemain, l’avion approche de Kuujjuaq (CYVP) au Nunavik. L’altimètre a été réglé à la pression atmosphérique de l’aéroport pour refléter une bonne hauteur des pistes d’atterrissage par rapport à l’avion. Près de l’aéroport, on débranche le pilote automatique et l’approche se fait manuellement et à vue. La vitesse désirée se situe autour de 135 nœuds pour la finale.

Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).
Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).

Ci-dessus, le jet décolle de Kuujjuaq en direction d’Iqaluit (CYFB) sur l’île de Baffin au Nunavut.

En route vers l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En route vers l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Le soleil couchant éclaire les hublots de l’appareil. Nous approchons Iqaluit. La descente se fait graduellement pour ne pas susciter d’inconfort aux passagers virtuels…

En finale pour la piste 34 de l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En finale pour la piste 34 de l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Ci-dessus, l’aéronef se trouve en finale pour la piste 34 d’Iqaluit (CYFB).

La tour de la station d'information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)
La tour de la station d’information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)

La première étape de vol virtuel autour du monde se termine à Iqaluit, cet aéroport où j’ai travaillé pendant deux ans et demi à titre de spécialiste en information de vol (FSS) dans la tour jaune visible à gauche sur la photo.

Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d'Iqaluit en 1989
Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d’Iqaluit en 1989

Ci-dessus, une photo de l’intérieur de la station d’information de vol à l’époque. Un FSS travaillait sur les arrivées et départs à l’aéroport alors que l’autre s’occupait des vols transatlantiques entre l’Europe et principalement l’ouest des États-Unis.

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Un bimoteur BE-58 atterrit sur un porte-avions.

Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford
Un bimoteur Baron Be-58 en approche pour le porte-avions Gerald R. Ford

Voici un vol virtuel effectué sur un simulateur de vol en utilisant le logiciel Microsoft Flight Simulator. Un Beech Baron BE-58 a quitté il y a quelques minutes l’aéroport de Key West en Floride (KEYW) pour se diriger vers le porte-avions CVN78 USS Gerald R. Ford.

Dans le monde réel, cela ne se fait pas. Mais en simulation de vol, tout est permis. Ci-dessus, l’avion termine l’étape du vent arrière pour son approche vers le porte-avions.

En finale stabilisée avec pleins volets et train d’atterrissage sorti, l’attention se porte sur l’angle d’approche et la vitesse de décrochage qui se situe à 73 nœuds.

Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerarld R. Ford
Le Beech Baron Be-58 en finale pour le porte-avions Gerald R. Ford

On ne peut compter sur un câble pour arrêter l’avion, il faut donc avoir la plus petite vitesse possible et des freins en bon état pour le poser sur les 333 mètres du pont. Ci-dessous, le Beech attire un peu la curiosité au moment de circuler pour trouver un stationnement temporaire.

Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.
Le BE-58 circule pour un stationnement sur le porte-avions.

Le pilote virtuel stationne par la suite l’aéronef pour la prochaine journée.

Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford
Stationné pour la nuit sur le CVN78 Gerald R. Ford

Les deux images suivantes montrent le porte-avions affrontant une tempête le lendemain en soirée, avec des vents soufflant à 35 nœuds durant un orage. Sur le pont, le premier avion sur la gauche est notre Baron Be-58 qui tient le coup. Si la tempête ne le passe pas par-dessus bord, les militaires s’en chargeront bientôt !

Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions CVN 78 Gerald R. Ford dans une tempête.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.
Le porte-avions Gerald R. Ford près de Key West aux États-Unis.

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La piste d’atterrissage de Grosse-Île et MSFS 2020.

Vue rapprochée de la région et de la piste d'atterrissage de Grosse-Île au Québec avec MSFS 2020.
Vue rapprochée de la région et de la piste d’atterrissage de Grosse-Île au Québec avec MSFS 2020.

Il aura fallu le simulateur de vol de Microsoft (MSFS 2020) pour que je découvre cette piste d’atterrissage sur Grosse-Île. Même le Supplément de vol du Canada (CFS–Canada Flight Supplement) de Nav Canada n’en parle pas.

Il y a plusieurs décennies, les autorités canadiennes utilisaient cette île située au milieu du fleuve St-Laurent comme lieu de quarantaine pour les immigrants arrivant au Canada. De nombreux Irlandais, entre autres, ont fait un arrêt obligé sur cette bande de terre avant d’obtenir l’autorisation de poursuivre leur périple au Canada.

Il fut un temps où une section de l’île était réservée aux chercheurs canadiens et américains pour leurs recherches très secrètes sur l’Anthrax. Le plus étonnant quand on lit l’article est de réaliser que toute la production de cette arme bactériologique (439 litres) a été mélangée avec du formaldéhyde et mise dans des barils jetés quelque part dans le fleuve St-Laurent quand on décida qu’elle ne serait plus utile, la Seconde Guerre mondiale ayant pris un tournant en faveur des Alliés. Il me semble que le formaldéhyde n’empêche par des barils de rouiller, mais bon… revenons à notre propos.

Aujourd’hui, les touristes peuvent visiter le lieu historique national de la Grosse-Île-et-le-Mémorial-des-Irlandais durant la période estivale en utilisant les services de Croisières Lachance, cette entreprise basée à Berthier-sur-Mer.

Où se situe Grosse-Île ? Dans la province de Québec, un peu à l’est de la ville de Québec. C’est l’une des nombreuses îles que l’on survole une fois l’Île d’Orléans derrière soi. Ci-dessous, une capture d’écran de Google Maps.

Grosse-Île au Québec sur Google Maps.
Grosse-Île au Québec sur Google Maps.

L’image satellitaire ci-dessous montre bien qu’il ne s’agit pas d’une invention. Microsoft désigne cette piste comme étant CYMN Montmagny : une erreur avec laquelle on peut facilement vivre, puisqu’en donnant un code officiel à cette piste de Grosse-Île, le pilote peut l’utiliser comme un point de navigation dans son GPS.

Vue satellitaire de Grosse-Île et sa piste d'atterrissage.
Vue satellitaire de Grosse-Île et sa piste d’atterrissage.

Utilisons donc un petit Cessna aux couleurs de la Coast Guard américaine pour effectuer un vol virtuel entre l’aéroport de Québec (CYQB) et Grosse-Île (CYMN). Il faisait un peu frisquet en cette journée de février à Québec, j’ai donc décidé de nous transporter en juillet pour ce vol, en y ajoutant au passage quelques nuages cumuliformes.

Au-dessus de la ville de Québec en direction de Grosse-Île.
Au-dessus de la ville de Québec en direction de Grosse-Île.

Ce vol de courte durée nous permettra de survoler l’île d’Orléans, l’île Madame (propriété de Laurent Beaudoin, ancien actionnaire principal de Bombardier), l’île au Ruau (achetée en 2019 par le richissime propriétaire de l’empire Gildan) pour enfin arriver à Grosse-Île.

En approche pour Grosse-Île au-dessus du fleuve St-Laurent avec le simulateur de vol MSFS 2020.
En approche pour Grosse-Île au-dessus du fleuve St-Laurent avec le simulateur de vol MSFS 2020.

La photo ci-dessous montre l’appareil établi en base droite pour la piste de Grosse-Île. Je ne connais pas les dimensions officielles de cette piste d’atterrissage en terre, mais elle ne cause aucun problème pour recevoir un avion de type Cessna tel que le nôtre.

Cessna en base pour la piste de Grosse-Île avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Cessna en base pour la piste de Grosse-Île avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Ci-dessous, l’aéronef est établi en finale pour la piste.

En finale pour la piste de Grosse-Île.
En finale pour la piste de Grosse-Île.

Une dernière capture d’écran montre le Cessna roulant sur la piste après l’atterrissage. Comme vous pouvez le constater, la piste peut accueillir des avions plus imposants. Si vous désirez effectuer un vol-voyage réel vers cette île, informez-vous auparavant pour connaître la condition de la piste d’atterrissage et les restrictions entourant son usage par des pilotes de passage.

Cessna sur la piste de Grosse-Île après l'atterrissage.
Cessna sur la piste de Grosse-Île après l’atterrissage.

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42MX Mexican Mountain dans MSFS

Avion de brousse Fox2 près de la piste MX42 Mexican Mountain avec le simulateur de vol de Microsoft
Avion de brousse Fox2 près de la piste MX42 Mexican Mountain avec le simulateur de vol de Microsoft

La piste d’atterrissage virtuelle de Mexican Mountain (42MX) sous Microsoft Flight Simulator 2020 (MSFS) se trouve aux États-Unis, dans l’Utah. Il s’agit d’une piste de terre aux dimensions de 1800 pieds de long par 40 pieds de large, en légère pente vers l’ouest.

Des visiteurs virtuels près de la piste de Mexican Mountain MX42 en simulation de vol
Des visiteurs virtuels près de la piste de Mexican Mountain MX42 en simulation de vol

Le paysage environnant se démarque par de grandes falaises et des montagnes dont les sommets atteignent 6900 pieds.

Décollage de la piste MX42 Mexican Mountain en simulation de vol sous MSFS
Décollage de la piste MX42 Mexican Mountain en simulation de vol sous MSFS
Scène virtuelle près de la piste de 42MX Mexican Mountain sous MSFS
Scène virtuelle près de la piste de 42MX Mexican Mountain sous MSFS

Une fois au sol et près du feu de camp, on peut entendre le feu crépiter et les activités d’avions télécommandés (RC Plane) à travers le walkie-talkie laissé sur la table. On ne peut savoir s’il y aura quelqu’un à notre arrivée. Cette fois-ci, un jeune couple profitait du bon temps et avait pris le temps d’allumer un feu en mon absence…

Des visiteurs prenant une pause près de la piste de Mexican Mountain MX42 sous MSFS
Des visiteurs prenant une pause près de la piste de Mexican Mountain MX42 sous MSFS

Une dernière remarque provenant de la compagnie : les ananas sur la pizza ne sont pas permis sur le site.

Si vous vous êtes procuré l’ensemble de camping et feu de foyer virtuel (Bushplane Campout 42BC) de la compagnie //42, la simulation n’en sera que d’autant plus réaliste.

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