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Simulation de vol

Explorer la planète en simulation de vol (14)

H160 au décollage de la plateforme pétrolière ENXB Eldfisk B pour Edimbourg, Écosse, avec MSFS
H160 au décollage de la plateforme pétrolière ENXB Eldfisk B pour Edimbourg, Écosse, avec MSFS

Le décollage s’effectue au petit matin et avec de bons vents pour l’étape 14 de cette exploration de la planète en simulation de vol. Heureusement, les décollages exigent beaucoup moins de travail que les atterrissages.

Hélicoptère Airbus H160 au décollage de la plateforme pétrolière ENXB Eldfisk B en route pour Édimbourg, Écosse.
Hélicoptère Airbus H160 au décollage de la plateforme pétrolière ENXB Eldfisk B en route pour Édimbourg, Écosse.

L’hélicoptère virtuel Airbus H160 Luxury quitte la plateforme pétrolière ENXB Eldfisk B pour le palais de Holyrood en Écosse. Le vol se poursuivra ensuite vers le château d’Édimbourg pour se terminer par un atterrissage à Dundee (EGPN).

H160 virtuel atterri dans la cour du Palace of Holyroodhouse en Écosse avec MSFS
H160 virtuel atterri dans la cour du Palace of Holyroodhouse en Écosse avec MSFS

Nous avons reçu l’autorisation d’atterrir dans la cour intérieure du palais de Holyrood pour déposer un dignitaire venu visiter le roi Charles III. Les vols virtuels permettent d’obtenir des autorisations de toutes sortes sans difficulté!

Hélicoptère Airbus H160 près du Château d'Édimbourg en Écosse avec Microsoft Flight Simulator MSFS
Hélicoptère Airbus H160 près du Château d’Édimbourg en Écosse avec Microsoft Flight Simulator MSFS

Un des passagers a organisé un détour par le château d’Édimbourg, le temps de prendre quelques photos. Une construction bien protégée par sa situation sur un massif rocheux! L’hélicoptère reprend ensuite sa route vers l’aéroport de Dundee (EGPN).

En route pour Dundee (EGPN) en Écosse avec MSFS
En route pour Dundee (EGPN) en Écosse avec MSFS

Le splendide paysage de l’Écosse comporte de nombreux vallons et des champs aux magnifiques dégradés de vert et de jaune.

Route vers l'aéroport de Dundee (EGPN) en Écosse en simulation de vol
Route vers l’aéroport de Dundee (EGPN) en Écosse en simulation de vol

L’approche VFR vers Dundee s’effectue en météo réelle et par beau temps.

En approche pour l'aéroport de Dundee (EGPN) en Écosse avec l'hélicoptère Airbus H160 et MSFS
En approche pour l’aéroport de Dundee (EGPN) en Écosse avec l’hélicoptère Airbus H160 et MSFS

Il ne reste qu’un cours d’eau à traverser et nous voilà arrivés à Dundee.

Helicopter H160 Luxury atterri sur l'aéroport virtuel de Dundee (EGPN) avec MSFS
Helicopter H160 Luxury atterri sur l’aéroport virtuel de Dundee (EGPN) avec MSFS

Enfin à destination ! L’expérience de voler cet hélicoptère et de le poser sur les plateformes pétrolières a représenté une expérience très stimulante (vols 11, 12, 13 et 14). Mais il est maintenant temps de changer d’appareil.

La prochaine étape constituera un vol virtuel exigeant. La destination connue sous le nom de Out Skerries EG78 est un aérodrome équipé d’une courte piste de 1200 pieds. Il se situe dans les îles Shetland, au nord de l’Écosse. Pour épicer le tout, l’équipage pilotera un bimoteur léger plutôt qu’un monomoteur.

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Simulation de vol

Explorer la planète en simulation de vol (12)

Hélicoptère Airbus H160 quitte Helgoland (EDHX) pour une plateforme pétrolière dans la mer du Nord.
Hélicoptère Airbus H160 quitte Helgoland (EDHX) pour une plateforme pétrolière dans la mer du Nord.

La douzième étape du tour du monde en simulation de vol comporte un atterrissage qui demande de la précision. L’escale s’effectue sur une plateforme pétrolière dans la mer du Nord. Le nom de code de cette installation située aux Pays-Bas est EHFD F3-FB-1A. Nous utilisons comme d’habitude le simulateur de vol MSFS.

Hélicoptère H160 Airbus en vol virtuel vers la plateforme pétrolière EHFD F3-FB-1A
Hélicoptère H160 Airbus en vol virtuel vers la plateforme pétrolière EHFD F3-FB-1A

Le décollage s’effectue en soirée de l’île de Düne, en Allemagne. L’arrivée sur la plateforme se fera à la tombée de la nuit.

Hélicoptère H160 virtuel approchant un parc d'éoliennes dans la Mer du Nord avec MSFS
Hélicoptère H160 virtuel approchant un parc d’éoliennes dans la Mer du Nord avec MSFS

La photo ci-dessus montre un parc d’éoliennes droit devant nous dans la mer du Nord. En cas d’amerrissage forcé, l’hélicoptère H160 est équipé de flotteurs activables sur commande du pilote.

La nuit approche alors que l'hélicoptère virtuel H160 approche de la plateforme pétrolière avec MSFS.
La nuit approche alors que l’hélicoptère virtuel H160 approche de la plateforme pétrolière avec MSFS.

Le vol virtuel s’effectue en météo réelle. En cette fin de journée, le ciel prend de superbes teintes. Quelques minutes plus tard, la tour de forage devient visible.

Très venteux pour un hélicoptère H160 atterrissant sur la plateforme pétrolière EHFD F3-FB-1A dans la mer du Nord avec MSFS.
Très venteux pour un hélicoptère H160 atterrissant sur la plateforme pétrolière EHFD F3-FB-1A dans la mer du Nord avec MSFS.

Généralement, les vents se maintiennent à une vitesse assez élevée pour l’approche sur l’hélipad. De plus, les mâts des grues demeurent en mouvement. Il faut donc se présenter au bon endroit. De surcroît, la turbulence près du bâtiment complique les manœuvres. À cause de cela, deux approches deviennent nécessaires avant de poser l’appareil de façon sécuritaire.

Hélicoptère H160 sur la plateforme pétrolière EHFD F3-FB-1A en simulation de vol.
Hélicoptère H160 sur la plateforme pétrolière EHFD F3-FB-1A en simulation de vol.

L’hélicoptère passera finalement la nuit sur la plateforme. L’équipage de même que les passagers s’offriront certainement un repos bien mérité. Demain, le mandat consiste à faire la liaison vers une seconde installation de forage. Celle-ci se situe plus au nord, dans le territoire de la Norvège. Pour les amateurs de simulation de vol qui aimeraient tenter l’expérience, le nom de code est ENXB Eldfisk B.

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Simulation de vol

Explorer la planète en simulation de vol (11)

Pour cette onzième étape de ce tour du monde en simulation de vol, le départ s’effectue de l’aéroport de Padderborn Lippstadt (EDLP) pour rejoindre Helgoland (traduit Heligoland en français), en Allemagne.

Notre commanditaire ayant un budget illimité, nous effectuons le vol avec un hélicoptère Airbus H160 Luxury. En route pour la destination, une escale est prévue à l’aéroport de Bremen (EDDW).

Hélicoptère Airbus H160 au-dessus de l'aéroport de Bremen avec MSFS
Hélicoptère Airbus H160 au-dessus de l’aéroport de Bremen avec MSFS

Pour les férus d’aviation, la route se lit comme suit à partir de Brême: EDDW DCT DO DCT DW271 DCT DW285 DCT WSN DCT NDO DCT EDXH (Heligoland). J’utilise les logiciels suivants : Navigraph, Simbrief, FSLTL et le simulateur de vol MSFS 2020. Le vol s’effectue en météo réelle (injectée via internet).

Après le décollage, nous survolons certaines installations industrielles de Brême.

Hélicoptère Airbus H160 au-dessus d'installations industrielles de Bremen avec MSFS2020
Hélicoptère Airbus H160 au-dessus d’installations industrielles de Bremen avec MSFS2020

Une co-pilote m’aide à m’acquitter de ma tâche, spécialement lorsque je prends des photos. Je ne peux pas dire qu’elle est très bavarde, mais l’essentiel est d’atteindre l’aéroport en sécurité.

Vue du cockpit dans l'hélicoptère Airbus H160 avec MSFS
Vue du cockpit dans l’hélicoptère Airbus H160 avec MSFS

À l’approche de la mer du Nord, le littoral se charge pour un court instant de nuages bas et la visibilité diminue. Quelques gouttelettes de pluie tombent, pendant qu’un double arc-en-ciel se forme et qu’un peu de turbulence se fait sentir.

Les précipitations ne causent pas vraiment de problème, car elles ne durent pas longtemps. Mais avec une température extérieure de -5 C, on doit surveiller le givrage.

Arc-en-ciel et courants ascendants avant d'atteindre la Mer du Nord en provenance de Bremen en simulation de vol.
Arc-en-ciel et courants ascendants avant d’atteindre la Mer du Nord en provenance de Bremen en simulation de vol.

La météo redevient VFR et l’on s’engage au-dessus du plan d’eau vers Heligoland.

Hélicoptère Airbus H160 au-dessus de l'Allemagne en route pour Helgoland.
Hélicoptère Airbus H160 au-dessus de l’Allemagne en route pour Helgoland.

Heligoland a souvent changé de propriétaire au cours des décennies, en fonction des conflits armés. Le site a appartenu à la Grande-Bretagne, au Danemark et fait maintenant partie de l’Allemagne. C’était un lieu stratégique militaire dont les installations ont été dynamitées (et solidement !) par les Britanniques à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Hélicoptère H160 arrive à Helgoland, Allemagne, en simulation de vol
Hélicoptère H160 arrive à Helgoland, Allemagne, en simulation de vol

Nous observons les falaises d’Heligoland pour ensuite nous diriger vers le but du voyage, la petite île de Düne, en arrière-plan sur la photo ci-dessous.

Les falaises de Lummenfelsen à Helgoland en simulation de vol
Les falaises de Lummenfelsen à Helgoland en simulation de vol

Sans être sportif, l’atterrissage demande quelques précautions à cause des rafales soufflant à 23 nœuds. Au moment de se poser, l’appareil flotte pendant quelques secondes en se comportant comme un bateau sur un plan d’eau agité. Mais, finalement, tout se passe bien.

Atterrissage de l'hélicoptère virtuel Airbus H160 à Helgoland en Allemagne avec MSFS
Atterrissage de l’hélicoptère virtuel Airbus H160 à Helgoland en Allemagne avec MSFS

Le prochain vol virtuel s’effectuera à destination d’une plateforme pétrolière située aux Pays-Bas, en mer du Nord. Pour ceux qui aimeraient tenter l’atterrissage, le nom de code est EHFD F3-FB-1A.

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Roman graphique et bandes dessinées

Un tournage en enfer – Au coeur d’Apocalypse Now.

Le roman graphique "Un tournage en enfer - Au coeur d'Apocalypse Now".
Le roman graphique « Un tournage en enfer – Au coeur d’Apocalypse Now ».

Le roman graphique « Un tournage en enfer : au cœur d’Apocalypse Now » nous plonge au centre de la création du fameux film de Francis Ford Coppola porté à l’écran en 1979. Comme le signale le réalisateur, « […] nous étions dans la jungle. Nous étions trop nombreux. Nous avions accès à trop d’argent et de matériel, et, peu à peu, nous sommes tous devenus fous… ».

Cela avait mal commencé. Dès le début, le réalisateur ne peut convaincre des acteurs bien connus de s’impliquer dans son film. Tour à tour, des comédiens comme Jack Nicholson, Al Pacino, Robert Redford et James Caan refusent de s’associer à l’aventure. Coppola poursuit ses recherches et les entrevues.

En tant que lecteurs, nous pénétrons sur les lieux de production et recevons les confidences des proches du cinéaste. Le tournage commence dans la jungle des Philippines, même si Coppola n’a encore aucune idée du scénario de la fin de son œuvre. Cela le hantera tout au long de la réalisation, lui causant des nuits blanches alors qu’il est déjà passablement épuisé.

Une planche du roman graphique de "Tournage en enfer - Apocalypse Now".
Une planche du roman graphique de « Tournage en enfer – Apocalypse Now ».

Les dépassements de coûts s’enchaînent et la pression des bailleurs de fonds s’accroît toujours davantage sur le metteur en scène. On lui demande de boucler son œuvre cinématographique au plus tôt, ce qu’il s’avère incapable d’accomplir. Coppola en vient à garantir les fonds requis en s’engageant à rembourser lui-même la dette si les recettes en salle n’atteignent pas $40 millions de dollars.

De plus, on a tenu pour acquis que le gouvernement américain fournirait les hélicoptères de combat nécessaires à l’action du film. Mais, au lendemain de la guerre du Vietnam, l’intérêt des politiciens américains pour ce genre de demande diminue. Le réalisateur doit se tourner vers le président des Philippines d’alors, Ferdinand Marcos, pour obtenir des hélicos et du personnel, moyennant certaines rétributions et compensations. Mais ces appareils quittent parfois la scène sur ordre de Marcos pour aller chasser les ennemis du régime. On prend encore du retard…

Une page du roman graphique "Un tournage en enfer".
Une page du roman graphique « Un tournage en enfer ».

On a pensé qu’Harvey Keitel serait le comédien idéal pour donner la réplique à Robert Duvall. De nombreuses séquences plus tard, l’évidence apparaît : l’homme ne fait pas le poids pour plusieurs raisons. On court à la catastrophe et on doit d’urgence contacter Martin Sheen   et le supplier de remplacer Keitel. On doit reprendre de multiples scènes avec le nouvel acteur, les retards s’accumulent, et donc les frais associés.

Toutes sortes d’autres embûches attendent le réalisateur et son équipe tout au long du tournage, dont la barrière de langue avec les Philippins et une tempête qui détruit le décor. L’usage généralisé de drogues et d’alcool par le personnel et les pilotes d’hélicoptères n’aide en rien la situation.

Les moustiques, la chaleur et les exigences constantes de Coppola épuisent des acteurs. Martin Sheen tombe gravement malade et on doit employer son frère pour certaines scènes secondaires. Plutôt que de n’utiliser que des figurants pour simuler des morts, un membre du personnel se rend à la morgue et revient avec un cadavre. Cela provoque l’arrivée des forces policières et on règle le problème avec de généreuses sommes d’argent.

Bien d’autres facteurs viennent encore retarder la clôture du tournage et en augmenter les coûts. Il faut citer en exemple les exigences de Marlon Brando.  On réussit à le ramener sur le plateau de tournage pour une journée supplémentaire, à condition de débourser 70 000 $ de plus que prévu.

Le tournage se termine finalement en 1977. L’équipe affrète un avion privé pour transporter 381 kilomètres de pellicule originale vers les États-Unis. Le montage du film s’avère cependant un calvaire. On dispose de trop de matériel à analyser. En 2001, Coppola présentera une mouture modifiée de sa production originale de 1979. Il livrera enfin en 2019 une dernière version de 182 minutes, Apocalype Now « Final cut » , soit plus de quarante ans après la sortie initiale.

Les recettes rencontreront les espérances du réalisateur et il gagnera finalement son pari. En tout, le film aura généré $140 millions à partir d’un budget total de $30 millions.

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Titre : Un tournage en enfer – Au cœur d’Apocalypse Now

Auteur : Florent Silloray

Éditions : Casterman

© Casterman 2023

ISBN : 978-2-203-21653-2

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Simulation de vol

Le Jungfraujoch en simulation de vol.

En train en direction du Jungfraujoch, Suisse 2013.
En train en direction du Jungfraujoch, Suisse 2013.

Il y a dix ans cette année, nous prenions le train qui mène à la plus haute gare d’Europe.

Observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch
Observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch

Cette dernière se situe dans le col du Jungfraujoch en Suisse, à une altitude de 3571 mètres (11 716 pieds MSL).

La construction de cette gare fut à l’époque une prouesse d’ingénierie, mais coûta la vie à de nombreux travailleurs. On ne fait pas son chemin à coups de bâtons de dynamite à l’intérieur d’une chaîne de montagnes sans qu’à l’occasion la nitroglycérine impose un ordre du jour imprévu.

Le train ne peut donc accéder à cette gare qu’en circulant à l’intérieur des montagnes sur une pente abrupte nécessitant un mécanisme hydraulique pour tirer le train vers l’avant. Le touriste doit faire confiance aux ingénieurs et au soutien technique…

Pour me remémorer notre voyage dans cette région, j’ai pensé à effectuer un vol virtuel en hélicoptère en partant de Lauterbrunnen pour atterrir directement sur la plateforme de l’observatoire astronomique du Sphinx, cette attraction touristique du Jungfraujoch connu dans le monde entier. Heureusement pour moi, la compagnie Red Wing Simulations a récemment créé une scène virtuelle incluant ces deux magnifiques sites.

Lauterbrunnen, Suisse et le Bell 407 de Microsoft Flight Simulator.
Lauterbrunnen, Suisse et le Bell 407 de Microsoft Flight Simulator.

Les amateurs de simulation de vol auront intérêt à utiliser le Bell 407, car la limite d’utilisation du Guimbal Cabri G2 fourni par le simulateur de vol Microsoft plafonne à 13 000 pieds. Il est préférable de voler avec un appareil un peu plus puissant quand on manœuvre à cette altitude.

Au décollage de Lauterbrunnen, Suisse, avec Microsoft Flight Simulator 2020.
Au décollage de Lauterbrunnen, Suisse, avec Microsoft Flight Simulator 2020.

D’un paysage verdoyant en été on passe graduellement aux neiges éternelles des sommets les plus élevés dans le Valais.

En approche du Jungfraujoch, Suisse.
En approche du Jungfraujoch, Suisse.

Le paysage était spectaculaire en train et il l’est tout autant en vol virtuel. Un problème mécanique avec l’hélicoptère dans cet environnement constitué de falaises grandioses ne laisserait que peu de chances au pilote.

En approche de l'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch, Suisse.
En approche de l’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch, Suisse.

Nous voici en approche : il est possible d’atterrir sur la plateforme de l’observatoire du Sphinx, mais il faut se préparer pour les cisaillements de vent et les nuages imprévus à cette altitude tout en prenant soin lors de l’approche d’éviter de toucher avec la queue de l’hélicoptère le mât du drapeau et les clôtures de protection entourant la plateforme.

L'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch avec le Bell 407 atterri sur la plateforme au moyen de Microsoft Flight Simulator.
L’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch avec le Bell 407 atterri sur la plateforme au moyen de Microsoft Flight Simulator.

La compagnie Red Wing Simulations a fait un travail de conception remarquable pour cette scène virtuelle. Dans la photo ci-dessous, on peut même observer au bas de la falaise des skieurs qui se réchauffent avant d’entamer leur première descente.

Les skieurs virtuels de Red Wing Simulations à la base de l'observatoire du Jungfraujoch avec Microsoft Flight Simulator.
Les skieurs virtuels de Red Wing Simulations à la base de l’observatoire du Jungfraujoch avec Microsoft Flight Simulator.

Même si la scène virtuelle comprend autre chose que Lauterbrunnen et le Jungfraujoch, il demeure que le plaisir d’effectuer une approche réussie sur la plateforme du Sphinx vaut à lui seul le coût d’acquisition du logiciel.

L'observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch et l'hélicoptère virtuel avec Microsoft Flight Simulator.
L’observatoire astronomique du Sphinx sur le Jungfraujoch et l’hélicoptère virtuel avec Microsoft Flight Simulator.
L'observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch en virtuel selon Red Wing Simulations et Microsoft Flight Simulator 2020.
L’observatoire du Sphinx sur le Jungfraujoch en virtuel selon Red Wing Simulations et Microsoft Flight Simulator 2020.

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Art et aviation Simulation de vol

Simulation de vol : trois captures d’écran.

Les scènes virtuelles utilisées ci-dessous lors d’exercices de simulation de vol sont toutes disponibles en ligne, pour achat ou gratuitement, chez ORBX.

Piper Pacer en approche pour le quai de Robert's Lake en Ontario, Canada.
Piper Pacer en approche pour le quai de Robert’s Lake en Ontario, Canada.

Dans la scène ci-dessus, le Piper Pacer, conçu par la compagnie Lionheart Creations Ltd, arrive au quai de Robert’s Lake, au Canada. Ce lac a été modélisé en conjonction avec la scène virtuelle Parry Sound (CNK4).

Cessna C188B Agtruck virtuel près de Claresholm Industrial Park en Alberta, Canada.
Cessna C188B Agtruck virtuel près de Claresholm Industrial Park en Alberta, Canada.

Dans la photo ci-dessus, un Cessna C188B Agtruck virtuel, créé par la compagnie Alabeo, est stationné non loin de l’aéroport de Claresholm Industrial Park (CEJ4), au Canada. L’aéroport virtuel est disponible via un téléchargement gratuit chez ORBX. Qui a dit que dans la vie, rien n’est gratuit?!

Un hélicoptère UH-60L Black Hawk virtuel de la police colombienne en action.
Un hélicoptère UH-60L Black Hawk virtuel de la police colombienne en action.

Ci-haut, un hélicoptère virtuel UH-60L Black Hawk, créé par la compagnie Cerasim, survole un territoire de la Papouasie Nouvelle-Guinée. Il aurait normalement dû se trouver au-dessus de la Colombie, mais la compagnie Orbx n’a pas encore développé d’aéroports très définis pour ce pays. Il est donc plus intéressant d’effectuer des vols là où un travail de modélisation plus important a été effectué.

Les trois captures d’écran ont été légèrement améliorées numériquement suite à chacun des vols virtuels. En effet, la plateforme de simulation de vol FSX , bien que toujours très intéressante, est aujourd’hui un peu vieillissante. Les captures d’écran d’origine bénéficient donc souvent d’un léger traitement numérique ultérieur, spécialement lorsque vient le temps de présenter l’image pour le concours mensuel international de la compagnie ORBX.  

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Citations de gestionnaires de compagnies aériennes

One hell of a ride

Le canadien Craig Dobbin a su bâtir la plus grande compagnie d’hélicoptères au monde.

(Le texte original étant en anglais, je me suis chargé de la traduction…)

Couverture du livre "One hell of a ride" portant sur Craig Dobbin et la création de CHC Helicopters
Couverture du livre « One hell of a ride » portant sur Craig Dobbin et la création de CHC Helicopters

Son point de vue sur la gestion

« Je ne suis expert en rien » explique-t-il. « Peu importe le travail, peu importe le défi, quelqu’un peut le faire mieux que moi. Les vrais entrepreneurs s’entourent de gestionnaires professionnels qui partagent la même vision qu’eux et les aident à la réaliser. Non seulement vous ne pouvez pas tout faire vous-même mais ce n’est pas nécessaire non plus, cela ne fait pas de sens. Je crois être capable de sélectionner les bonnes personnes qui sauront travailler et partager ensemble. »

Composer avec une pression continuelle

« Ça a été une bonne semaine » pouvait-on entendre dire Craig Dobbin à sa secrétaire personnelle en cette fin de vendredi. Ensuite, son visage s’assombrait et il ajoutait du même coup, « Appelez Keith Stanford au téléphone et demandez-lui de me transmettre les états financiers. Ça va finir de gâcher mon week-end. »

Une capacité à prendre des risques financiers énormes

« « Au diable le contrat » grimace-t-il. « Achetons ces malcommodes et nous obtiendrons le contrat de toute façon! Commençons avec Toronto [Helicopters]. »

« Un bon matin, peu après que l’accord pour acquérir Toronto Helicopters ait été conclu, Craig Dobbin se présente dans le bureau de Toronto de Robert Foster. « Robert » dit-il « Je veux que tu prennes l’avion, vole vers Calgary et achète Okanagan Helicopters pour moi. » « Mais Craig » réplique Foster, « tu n’as pas d’argent. » Dobbin hausse les épaules et ajoute « C’est ton problème. » »

Savoir comment relaxer et avoir du plaisir

« Avec le temps, Dobbin introduisit des rites d’initiation pour les nouveaux visiteurs [à son camp de pêche]. La première visite de Steve Hudson [un de ses pilotes] à Adlatuk impliqua un vol d’hélicoptère au-dessus de l’océan à la recherche d’un iceberg dérivant directement de l’Arctique. Quand un iceberg acceptable fut trouvé, l’initié se fit donner ses instructions. « Ils me donnèrent un marteau et un seau à glace, » explique Hudson. « Ma tâche était de sauter hors de l’hélicoptère sur l’iceberg et de remplir le seau avec de la glace concassée pour nos breuvages une fois de retour au camp de pêche. »

Hudson découvrit que les icebergs étaient particulièrement instables et que de tenter d’en chevaucher un dans l’Atlantique Nord avec un Super Puma en vol stationnaire au-dessus de sa tête était comme de tenter de conserver son équilibre en marchant sur une trampoline. « C’était très amusant pour les gars dans l’hélicoptère, » dit-il, « mais pas aussi amusant pour moi, essayant de casser assez de cet iceberg d’un million d’années pour remplir le seau à glace. » De retour au camp, la glace refroidit plusieurs verres remplis de Jameson et un toast fut porté au nouveau membre d’équipage. »

Quatrième de couverture du livre "One hell of a ride" de John Lawrence Reynolds
Quatrième de couverture du livre « One hell of a ride » de John Lawrence Reynolds

Un intérêt véritable envers les gens

« Quand il conversait avec vous lors de situations sociales, » relate une connaissance en affaires, « il était totalement centré sur vous. Il ne regardait pas au-dessus de votre épaule ou ailleurs dans la pièce, tentant de trouver quelqu’un de plus important. Il était vraiment intéressé à ce que vous disiez. Tous percevaient cela en cet homme et étaient attirés vers lui. »

L’humanité de Dobbin

« Le sens des affaires de Dobbin eut rarement le dessus sur son humanité. Lors d’un vol vers son camp de pêche de Long Harbour avec un groupe d’amis, Dobbin demanda au pilote d’hélicoptère de poser l’appareil, le temps d’aller à la salle de bain. Le pilote choisit un endroit découvert près d’un cabane et d’une tour où un agent provincial de protection de la faune devait passer l’été, chargé de surveiller les feux de forêts. L’homme, un vétéran grisonnant rompu au travail dans la nature, fit rire le groupe par ses histoires et anecdotes et le court arrêt prévu se transforma en une séance de divertissement improvisé.

« Depuis combien de temps êtes-vous ici? » demanda Dobbin au vieil homme au moment où le groupe de préparait à monter à bord de l’hélicoptère et poursuivre son voyage. « Dix semaines, » répondit l’officier, « et il me reste environ dix autres semaines avant de retourner à la maison. » « Vous avez besoin de quelque chose? » s’enquérit Dobbin, et l’homme dit qu’il était à court de sucre; il serait agréable de pouvoir mettre un peu de sucre dans son thé, mais il devrait s’en passer.

Une heure plus tard, au moment où tous eurent quitté l’hélicoptère à Long Harbour, Dobbin dit au pilote d’hélicoptère de ne pas éteindre immédiatement le moteur de l’appareil. Il entra dans le réfectoire et en ressortir rapidement avec un sac de deux kilos de sucre, ordonnant au pilote de retourner vers l’agent de conservation de la nature qu’ils avaient rencontré.

« Vous plaisantez? » répliqua le jeune pilote. « Je vais dépenser deux milles dollars juste en essence pour apporter ce sac là-bas. »

Dobbin pris le bras du pilote. « Mon gars, » dit-il, « ce sucre va signifier plus pour ce vieil homme que deux milles dollars ne pourront jamais signifier pour moi. Maintenant, vas-y! » »

Titre: One hell of a ride
Auteur: John Lawrence Reynolds
©2008
Editeur: Douglas &McIntyre
ISBN: 978-1-55365-491-9

Pour d’autres citations de gestionnaires de compagnies aériennes, cliquez sur le lien suivant: Citations de gestionnaires de compagnies aériennes

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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): Rouyn-Noranda FSS

Photographie aviation : photos d’aéronefs à Rouyn-Noranda entre 1986-1988 (Partie 2 de 3)

Voici quelques photos d’avions et d’hélicoptères prises à l’aéroport de Rouyn-Noranda (CYUY) au cours des années 1986-1988, lorsque je travaillais en tant que spécialiste en information de vol (FSS) pour Transports Canada. Elles ne se veulent pas des photos artistiques mais plutôt un échantillon représentatif de ce qui volait au-dessus de l’Abitibi durant ces années. Ces documents témoignent de l’histoire de l’aviation au Québec. Vous avez possiblement fait la découverte de certains noms ou couleurs de compagnie dans la première partie publiée le 29 juin 2015.

J’ai pris ces photos sur film Kodachrome à l’aide d’un Pentax KX. Plusieurs types et catégories d’aéronefs sont inclus : privés, commerciaux, corporatifs, gouvernementaux, militaires, etc. Quelques photos rappelleront certainement des souvenirs aux pilotes plus âgés.

Dans cette deuxième partie se trouvent les appareils suivants: Ailes de Charlevoix Commander 500S C-GAYR, Propair C-310 C-GAFO, Voyageur Airways BE-10 C-GISH, Skycharter FA-20 C-GSKQ, SEBJ Convair 580, Québecair SA226-TC-MetroII C-GKFS, Nordair-Metro CV-580, Noranda Mines Gulfstream 1 C-FNOR, Gouvernement du Canada Challenger 601 pour VIP, Cessna C-150 C-FRGC, Canadian Pacific B737-200 C-GNDM, Gouvernement du Québec FA-27 C-FPQI, Gouvernement du Canada GRC C-208 Caravan 1 C-FMPB, Normick-Perron hélicoptère Bell 206B C-GAKN, Beech Sierra BE-24 C-FZYD, Astar 350 Écureuil et Dighem, Air Dorval Westwind, Air Charters PA-31 C-GBMX, Air Canada DC-9.

Pour d’autres histoires vécues à la station d’information de vol de Rouyn-Noranda, cliquez sur le lien suivant:

Histoires vécues en tant que FSS à Rouyn-Noranda

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Simulation de vol

Simulation de vol: essayez un vol entre deux héliports situés dans les différents refuges alpins.

Dans la section « simulation de vol« , j’ai affiché quelques captures d’écran (qu’il vous est également possible de voir ci-dessous) montrant un trajet suivi par un hélicoptère entre deux héliports situés dans les Alpes. Le tout a été effectué sous FSX. En condition de météo réelle, les vents peuvent définitivement vous jouer de mauvais tours lors de l’approche.

R66 sur l'hélipad du Refuge du Requin sur la Mer de glace DZRR FSX
R66 sur l’hélipad du Refuge du Requin sur la Mer de glace DZRR FSX
Hélicoptère R66 décolle du Refuge du Requin (DZRR) FSX
Hélicoptère R66 décolle du Refuge du Requin (DZRR) FSX

Pour l’exercice, le R66 de Alabeo a été choisi. Pour rendre la tâche encore plus difficile, un appareil de Dodosim aurait fait l’affaire. Les héliports ont été conçus par LLH Créations. Le vol virtuel ci-dessus montre un décollage du Refuge du Requin sur la Mer de glace (DZRR), à 2510 mètres d’altitude, vers le Refuge de l’Argentière (DZRA) qui lui est situé à 2778 mètres MSL. Deux autres refuges auraient pu être choisis: Chamonix (DZ des Bois , DZDB), à 1075 mètres, et Promontoire (DZPR), près de l’altiport de l’Alpe d’Huez et de l’aéroport de Grenoble, à 3055 mètres dans les montagnes.

R66 en approche du Refuge de l'Argentière DZRA
R66 en approche du Refuge de l’Argentière DZRA
R66 en finale pour l'hélipad du Refuge de l'Argentière DZRA FSX
R66 en finale pour l’hélipad du Refuge de l’Argentière DZRA FSX
R66 sur le toit du Refuge de l'Argentière DZRA FSX
R66 sur le toit du Refuge de l’Argentière DZRA FSX

Avant de faire chaque vol, vous pouvez choisir l’une des trois options suivantes: hiver, été, scène photographique. On vous indique dans la documentation fournie quels sont les meilleurs réglages en ce qui concerne l’autogen, la complexité, la résolution, etc.

Je suis convaincu que vous trouverez l’expérience intéressante.  En utilisant la météo réelle,  chaque vol devient une aventure. Avec de bons vents lors d’une approche au Refuge de l’Argentière, vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre!

Bon vol!