Une surprise nous attend au moment d’effectuer le dpart de l’aroport de Sandane (ENSD) vers la Suède, destination de Stockholm-Bromma (ESSB).
Un drone Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk se trouve l’aroport. Cet appareil de surveillance possède une autonomie d’environ 35 heures et un rayon d’action de 22 779 kilomètres. Il vole jusqu’ une altitude avoisinant les 60 000 pieds (18 288 mètres). Sa vitesse maximale est de 635 km/h et chaque heure d’opration coûte 24 000 $.
Aujourd’hui, nous repositionnons un bimoteur Beechcraft King Air 350I qui n’a pas vol depuis belle lurette. Les inspections d’usage ont t effectues pour s’assurer que des oiseaux n’ont pas fait leur nid sous le capot des moteurs. De même, nous avons vrifi qu’il n’y a pas d’eau de condensation qui se serait dpose au fond des rservoirs d’essence. Enfin, nous avons fait tourner les moteurs longuement au sol pour mettre toutes les chances de notre côt. L’appareil dcolle donc de Sandane pour une altitude prvue de 18 000 pieds.
Nous survolons les montagnes de Norvège en direction de la Suède. Tout se passe comme prvu.
La carte Navigraph montre une estimation du trajet entre les deux pays.
Soudainement, le moteur gauche prouve des problèmes. Il s’arrête et l’hlice se met en drapeau pour minimiser la traîne. Etant donn que nous approchons de la piste de l’aroport de Stockholm-Bromma et que ce dernier possède une grande piste d’atterrissage et des services d’interventions en cas d’urgence, nous choisissons de continuer notre route, en gardant une altitude plus importante que l’approche le dicte normalement. Nous dsirons nous conserver une marge de manœuvre car nous doutons dsormais de la fiabilit du deuxième moteur.
Quelques minutes plus tard, le deuxième moteur s’arrête. L’avion se transforme en gros planeur. Les nuages empêchent de bien voir les alentours, mais nous estimons que notre altitude est suffisante pour effectuer une approche l’aroport lorsque la piste sera en vue.
Les volets et le train d’atterrissage ne seront sortis que lorsque nous serons tablis en finale et que l’avion sera stabilis et certain d’atteindre la piste. Le simulateur de vol de Microsoft ne nous permet pas de faire n’importe quoi avec un appareil. Si nous dpassons les capacits structurelles de l’avion en tentant de rejoindre l’aroport, le vol cessera immdiatement.
L’approche finale et le roulage au sol n’ont pas caus de problèmes. L’avion ralentit progressivement jusqu’ l’arrêt complet sur la piste. Les pauvres contrôleurs ariens doivent maintenant appliquer le plan B pour rorganiser le trafic arien autour de l’aroport, la piste principale tant temporairement bloque.
Heureusement, la compagnie Beechcraft offre le service d’entretien sur l’aroport de Stockholm-Bromma. Nous allons donc laisser l’appareil pour les rparations majeures et trouver quelque chose de plus rapide pour le prochain vol destination de l’Ukraine. Pourquoi pas un F-14 Tomcat ? Il n’est plus en service militaire et ne devrait donc pas susciter trop d’inquitude.
P.S. Cette histoire est base sur un fait vcu au Qubec et date de plusieurs annes. Une connaissance moi (Paul B.) devait effectuer un vol entre l’aroport de Val-d’Or (CYVO) et celui de Rouyn-Noranda (CYUY) avec un bimoteur lger qui n’avait pas vol depuis longtemps. À mi-chemin entre CYVO et CYUY, le premier moteur est tomb en panne. Le pilote a dcid de continuer. Alors qu’il avait la piste en vue au loin, le deuxième moteur s’est arrêt. Le pilote a pilot l’appareil en vol plan et russi se poser sur la route 117, tout juste derrière un gros camion qui a acclr pour laisser l’espace l’avion qu’il voyait descendre dans son rtroviseur. L’appareil n’a subi aucun dommage !
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