Ci-dessus, le Solar Sally de la compagnie Shandong Shipping photographié au sud de l’île d’Orléans. J’ai positionné l’horizon selon la règle des tiers et donné beaucoup de place au ciel rempli de beaux contrastes. Les nuages ont laissé filtrer le soleil un court instant, faisant ressortir la végétation et les chevaux. Il ne restait qu’à attendre que le navire entre dans le champ de vision pour prendre le cliché.
La photo ci-dessus montre le Soulanges, un remorqueur construit en 1905, sur le fleuve St-Laurent devant la ville de Lévis. Vu de loin, on dirait toujours que ce type de vaisseau est en train de couler. L’eau semble vouloir dépasser l’arrière du bateau alors que l’on observe très peu de vagues.
Le Barcelona Express et le MSC Tuxpan se rencontrent au milieu du fleuve Saint-Laurent, au large de l’île d’Orléans. Faute de téléobjectif sous la main, j’ai capturé la scène avec un objectif Canon Ef 85mm f/1,2L II USM et agrandi la photo. Les bateaux se trouvaient à une distance beaucoup plus grande qu’il n’y paraît ici. J’ai eu recours à un logiciel de traitement d’image doué de l’intelligence artificielle pour améliorer la mise au point suite au recadrage.
Ci-dessus, le Mona Lisa (coque verte) effectue le trajet entre Montréal et le port de Tanger Med au Maroc. Le porte-conteneurs navigue sous pavillon du Libéria. Le port de Tanger Med possède une situation géographique exceptionnelle quand il s’agit de transborder de la marchandise vers l’Europe, la Méditerranée ou l’Afrique. Visible également sur la photo, le Federal Skye arrive de Vila do Conde Brazil (BR VDC) et se dirige vers Les Escoumins au Québec, Canada (CA QLE). Ce port possède une cale sèche où des réparations importantes peuvent être effectuées. Le Federal Skye navigue sous pavillon des îles Marshall.
Une dernière photo montre le MSC Tampa qui effectue le trajet entre Liverpool, Grande-Bretagne (GB LIV) et Montréal, Canada (CA MTR). Il s’agit d’un porte-conteneurs d’une longueur de 294.12 mètres qui navigue sous pavillon du Libéria. La photo est prise depuis la terrasse Grey du Parc des Champs-de-Bataille de Québec.
Cette photo prise en mai 2023 montre les tulipes plantées devant l’hôtel du Parlement à Québec, tout près de la muraille entourant le Vieux-Québec. On peut voir la fontaine de Tourny au centre, mais cette dernière semble souffrir d’une pression d’eau inadéquate. En effet, on a déjà vu des jets d’eau beaucoup plus spectaculaires avec cette fontaine.
Si vous n’avez pas d’accès privilégié, la difficulté principale quant au désir de photographier l’arrivée du Pape François dans le Vieux-Québec en 2022 réside dans les informations floues et parfois contradictoires offertes aux journalistes dans le but évident de protéger l’itinéraire du chef d’État.
Il faut également composer avec la forte présence policière et les barrières qui s’ouvrent et se referment selon l’humeur du moment, bloquant les vélos et les piétons bien avant que le Pape n’ait franchi la porte Saint-Louis. Comme photographe, vous ne voulez pas vous retrouver soudainement bloqué dans un lieu sans intérêt.
Les autres aspects à considérer sont d’ordre purement photographique, comme par exemple la luminosité ambiante et la distance du sujet au moment de la prise de photo qui influenceront le choix du matériel emporté.
Le convoi officiel arrive par la rue Saint-Louis. Il faut savoir qu’en après-midi, le soleil traverse directement l’axe de la rue Saint-Louis dans sa lente descente vers l’ouest. Si on se positionne le long de cette rue pour prendre la photo, il n’y a aucun obstacle physique, mais on photographie à contre-jour un convoi qui passe à toute allure. Le capteur d’un appareil-photo n’apprécie pas le contre-jour, car il a de la difficulté à évaluer quelle lumière a préséance. Le choix de la ligne droite sur la rue Saint-Louis s’avère donc peu intéressant.
Le chauffeur du Pape est assis à gauche (du moins au Canada). Le Pape sera donc à droite, que ce soit en avant ou en arrière. Si l’on s’installe sur la Place d’Armes, on donne priorité au chauffeur plutôt qu’au Pontife.
Le soleil voyageant progressivement de l’axe de la rue Saint-Louis vers l’ouest, les grands arbres de la Place d’Armes créeront un voile naturel bloquant les effets de contre-jour. Cela augmentera les chances de photos réussies.
Sur la rue Saint-Louis, le convoi se déplace rapidement sur une longue ligne droite. Les chances d’effectuer une bonne photo diminuent. Quand les voitures de sécurité arrivent au bout de la rue Saint-Louis, elles doivent freiner à cause d’une forte courbe près du Château Frontenac. En se plaçant après la courbe, les chances d’obtenir une photo acceptable augmentent fortement.
Du côté de l’équipement photographique, un objectif d’appareil-photo exigeant peu de lumière permettra d’optimiser la vitesse d’obturation et la profondeur de champ, surtout en fin d’après-midi. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM offre une meilleure marge de manœuvre.
Un appareil-photo muni d’un capteur plein format permettra également le recadrage nécessaire au grossissement de la photo sans perte de qualité. Pour les photos inclues dans cet article, l’appareil utilisé était un Canon 5DSR.
La technique la plus risquée et demandant un peu plus d’expérience est de prendre la photo du chef d’État dans sa voiture de façon précise tout en laissant l’extérieur flou, pour montrer que la voiture se déplace rapidement. L’appareil-photo suit la voiture. Plus elle se rapproche du photographe et plus la sensation de vitesse devient évidente. Il faut accélérer le mouvement de rotation du corps pour s’ajuster au changement de vitesse relative du véhicule. L’autofocus fait son travail tout au long de l’approche du véhicule.
Il n’y a qu’une fraction de seconde où l’on obtient une vision totalement dégagée du chef d’État. Un seconde trop tôt et l’on ne voit qu’une portion de visage avec un bout de voiture, une seconde trop tard et on capte une tête de trois-quarts arrière. La photo en rafales devient absolument nécessaire.
Une vitesse d’obturation adéquate capte le visage du chef d’État de façon précise et conserve un flou d’arrière-plan. Une vitesse trop rapide rend toute la scène claire et précise : la photo perd alors de son dynamisme. Une vitesse un peu trop lente et le visage manque de définition. Pas question de se reprendre. Il n’y a qu’une chance.
Voilà donc quelques idées à retenir pour ceux qui désirent photographier lors d’événements importants. Une connaissance préalable du terrain et de la position du soleil à des heures précises demeure essentielle si l’on désire accroître les chances de succès.
Bonne photo !
Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Québec en été sur mon blogue.
Les jeux d’eau dans les jardins de l’Hôtel-de-ville de Québec attirent les foules durant la saison estivale. Les couleurs changeantes des lumières offrent de nombreuses occasions pour la photographie de nuit.
La patience devient la règle première quand il s’agit de capturer la scène qui sortira de l’ordinaire. En général, les enfants courent de façon indiscriminée à gauche et à droite. Mais il arrive des exceptions, comme cette soirée où une jeune fille a commencé à danser à travers les jeux d’eau. Ses mouvements rapides ajoutaient du dynamisme à la scène et la photo devenait inévitable.
Côté technique de photographie, le défi présentait un intérêt certain. Je désirais capturer les sensations de mouvement dans la danse de l’enfant, mais cela demandait une vitesse d’obturation élevée, pour éviter trop de flou de bougé. Cependant, la faible lumière ambiante exigeait plutôt une vitesse d’obturation lente. Deux exigences qui s’opposaient totalement.
Un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR a contribué à la solution. Une poubelle de recyclage positionnée non loin de la scène a également servi de support au trépied portatif. Ces deux éléments permettaient de capter davantage de lumière en évitant du même coup les vibrations inutiles.
Mais cela n’aurait tout de même pas permis de faire ressortir adéquatement la scène. De trop grands contrastes existaient encore entre la lumière et l’ombre. Un logiciel de traitement numérique a facilité l’utilisation de données cruciales enfouies dans le fichier RAW de la photo, revitalisant ainsi l’arrière-plan tout en diminuant un peu les hautes lumières des jets d’eau du premier plan.
Certains puristes perdent des nuits de sommeil à l’idée que les photographes contemporains utilisent un logiciel de traitement d’images pour obtenir une meilleure photo. Quand un fichier RAW contient 50 millions de mégapixels et qu’on refuse d’utiliser ses données par principe, c’est un peu comme si Charles Leclerc décidait de conduire sa Formule 1 en n’utilisant que les réglages des années ’60, question de nostalgie.
Au moment où je traite ces photos prises en février 2020, nous sommes en plein confinement à cause du COVID-19. C’est étrange de constater à quel point la vie a changé en si peu de temps. Il y a quelques semaines à peine, je gelais dans le Vieux-Québec et les environs à faire de la photographie en hiver, à travers les résidents et touristes, pour ensuite me réchauffer dans les cafés de mon choix. Il n’était pas question de distanciation sociale, de masques, de restaurants fermés et de conférences de presse quotidiennes du gouvernement fédéral et provincial!
La photo ci-dessus a été prise sur la rue St-Jean , vers l’heure du souper. Les citoyens sont sortis pour casser la croute dans un des nombreux restaurants et cafés de cette rue populaire, tandis que d’autres vont chercher en vitesse dans les magasins spécialisés les ingrédients manquants pour le souper à préparer. Les chiens n’étant pas permis à l’intérieur des commerces, ils doivent attendre leur maître quelques minutes dehors dans la tempête de neige.
J’ai opté pour le traitement numérique de ces habitations aux différentes couleurs. En effet, bien qu’elles soient intéressantes, les couleurs d’origines des bâtiments étaient tout de même moins vivantes que ce que je désirais obtenir pour cette scène hivernale près du Vieux-Québec. La saturation a donc été poussée un peu pour obtenir l’effet recherché.
L’heure du traffic sur l’avenue Honoré-Mercier. Les piétons ont tout juste le temps de traverser cette avenue très achalandée avant que les nombreux autobus et voitures bloquent à nouveau le passage. La chaussée glacée et en pente, le vent et la neige rendent la démarche plus difficile qu’à l’habitude, mais le temps alloué pour traverser demeure le même. À l’assaut!
Pour ce projet de photographie, j’ai utilisé un appareil photo avec capteur plein format Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
La semaine dernière, il n’y avait pratiquement pas de glace sur le fleuve St-Laurent près de Québec. Depuis le début de l’hiver, des températures très douces avaient permis aux navires d’emprunter le St-Laurent sans rencontrer le moindre obstacle. Depuis une semaine cependant, des températures plus saisonnières, dont certaines journées entre -15C et -22C ont changé l’apparence de la voie maritime.
La photo ci-dessus représente le pétrolier/chimiquier Nave Equinox, un navire construit en 2007, en approche pour Québec. Bien qu’à -15C, la journée était tout de même idéale pour la photo, car le couvert nuageux était fragmenté, laissant passer ici et là la lumière diffuse du soleil de janvier.
La photo a été prise à partir de la terrasse Dufferin, près du Château Frontenac. Le navire était passablement éloigné et un recadrage important a été appliqué pour rapprocher le vaisseau. La photo a été prise à main levée et la netteté de l’image a été conservée en utilisant une vitesse d’obturation très rapide, soit 1/8000 sec. Il y avait donc moins de chances que des vibrations altèrent la photo.
L’appareil-photo utilisé était un Canon 5DSr muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1,2L II USM. Un capteur de 50,6 mégapixels limitait la pixellisation de l’image lors du grossissement.
Cliquez sur le lien pour d’autres articles portant sur la photographie de navires sur mon blogue.
La région de St-Jacques de Leeds, au Québec, offre des opportunités très intéressantes pour les photographes amateurs de couleurs d’automne très variées.
Même
si la couleur rouge n’était plus dominante lors de mon passage dans le secteur,
les contrastes entre les conifères très foncés et les autres couleurs offraient
encore de très beaux paysages.
Pour la composition photographique de la photo ci-dessus, j’ai conservé une bonne partie du sentier. Ce dernier part de la route principale, où j’étais positionné, et se dirige tout en courbes jusqu’à la maison. Le sentier commence à gauche sur la photo de façon à amener l’œil de l’observateur vers la maison puis vers la forêt en arrière-plan. Ce positionnement permettait aussi de cacher une partie de la maison avec les arbres orangés.
En fin d’après-midi durant l’automne, la lumière est passablement moins violente que l’été. Il n’est pas nécessaire d’attendre beaucoup plus tard pour obtenir des effets intéressants. La scène ci-dessus offrait un contraste naturel intéressant entre le bleu du ciel et le riche ton orangé des arbres. J’ai conservé une partie du conifère au premier plan pour ajouter au dynamisme de la scène, tant par sa couleur fonçée que par sa position au premier plan.
La photo ci-dessus nécessitait obligatoirement l’utilisation du trépied. L’objectif Canon EF 85mm f/1.2L USM, qui sert surtout pour le portrait, nécessite moins de lumière que l’œil humain. Il a permis de rendre à merveille l’atmosphère et les couleurs quelques minutes avant l’arrivée de la nuit. Toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
Photo à main levée prise dans le Vieux-Québec près de l’Hôtel de Ville avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
La photo ci-dessus montre le Château Lake Louise et, en arrière-plan, Mount Richardson. Sur Lake Louise, nous sommes en Alberta, mais derrière nous, la Colombie-Britannique n’est qu’à environ cinq kilomètres.
La photo a été prise durant l’été 2018, au moment où de très nombreux feux de forêt étaient en activité dans l’ouest du Canada. Heureusement pour nous, la fumée n’avait pas encore atteint le secteur de Lake Louise lors de la prise de la photo. Quelques jours plus tard, la visibilité devenait très mauvaise et la qualité de l’air dans le secteur diminuait dramatiquement.
Au moment de la photo, le temps était passablement nuageux et j’ai attendu qu’un dernier rayon de soleil éclaire une partie du Château Lake Louise pour prendre la photo. Il y avait désormais un plus grand contraste de couleurs entre le bâtiment et les montagnes en arrière-plan.
Il me semblait également important d’inclure le canot avec ses passagers pour ajouter du dynamisme à la scène. La composition photographique a été conçue de façon à ce que l’on puisse apercevoir pleinement les reflets de la partie éclairée de l’hôtel sur le lac.
Pour effectuer une photo acceptable à cette heure de la journée et sur un canot en mouvement, j’ai utilisé un objectif Canon EF85mm f/1.2L II USM monté sur un appareil-photo Canon 5DSR. La très grande luminosité de l’objectif a permis de conserver l’ISO à 200, limitant le grain photographique.
La vitesse d’obturation a été ajustée à 1/5000 pour compenser les mouvements de l’embarcation et les effets du vent. De façon à rendre justice à la scène pour cette photographie de paysage, le format 16 X 9 a été choisi plutôt que le 3X2 standard d’un capteur plein format.
Pour d’autres photos du Canada, cliquez sur les liens suivants de mon blogue :
La lumière est toujours intéressante lorsque l’on photographie juste avant la nuit ou un peu avant le lever du soleil. La scène ci-dessus a été captée dans le Vieux-Québec durant l’été 2018. L’utilisation d’un objectif requérant exceptionnellement peu de lumière, le Canon EF 85mm f/1.2L II USM monté sur un Canon 5DSR a facilité la tâche.
Je désirais m’assurer que les gens n’étaient pas que des ombres furtives et que les effets de l’eau en mouvement dans les fontaines étaient visibles. La vitesse d’obturation fut ajustée à 1/50 sec et l’ISO augmentée à 6400. L’ouverture était limitée à 4.5 pour respecter la vitesse d’obturation choisie. La photographie est toujours une question de compromis…!
Pour d’autres photos de la ville de Québec, cliquez sur les
liens suivants de mon blogue :