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Photographie : la vie sauvage en Alberta et en Colombie-Britannique, Canada

Une oie du Canada sur la course au décollage à Oak Bay, Victoria, Colombie-Britannique en 2014
Une oie du Canada sur la course au décollage à Oak Bay, Victoria, Colombie-Britannique en 2014

Il est certain que le Canon 5D MKII n’est pas l’appareil-photo idéal pour la photo d’oiseaux nécessitant un montant élevé de photos par seconde, mais il peut tout de même offrir d’excellents résultats avec  son capteur plein format de haute qualité. À défaut d’un nombre élevé de photos par seconde, il saisit malgré tout une image plus large qu’avec un appareil-photo muni d’un capteur APS-C. J’ai ainsi pu photographier toute la course au décollage de cette oie du Canada à Victoria, Colombie-Britannique, tout en laissant un espace vide devant l’oiseau, ce qui est absolument nécessaire ici, question de composition photographique.

Cerf sur une propriété privée d'Uplands, Victoria, Colombie-Britannique en 2014
Cerf sur une propriété privée d’Uplands, Victoria, Colombie-Britannique en 2014

Les cerfs circulent librement à Victoria et on les retrouve sans problème autour des propriétés privées dans le secteur d’Uplands. Étant donné leur nombre important, ils font l’objet de surveillance et de mesures de contrôle. Cette photo a été prise à partir de mon véhicule : il ne suffisait que de ralentir et de ne pas perdre trop de temps pour saisir le moment.

Héron en vol à Oak Bay, Victoria, Colombie-Britannique 2012
Héron en vol à Oak Bay, Victoria, Colombie-Britannique 2012

Il y a de nombreux hérons dans le secteur d’Oak Bay à Victoria. Cette photo a été prise très tôt le matin, alors qu’il y avait un mélange de brume et de nuages bas et que le soleil levant était encore bloqué par quelques nuages à l’horizon. Le vent était parfaitement calme. Un filtre gradué a tout de même été nécessaire pour atténuer les forts contrastes causés par une lumière arrivant à l’horizontale.

Épreuve de force entre deux hérons à Oak Bay, Victoria, Colombie-Britannique en 2012
Épreuve de force entre deux hérons à Oak Bay, Victoria, Colombie-Britannique en 2012

Les luttes de territoire valent pour tous dans la nature et ces deux hérons ne font pas exception.

Aigle observé dans la région de Campbell River, Colombie-Britannique, été 2012.
Aigle observé dans la région de Campbell River, Colombie-Britannique, été 2012.

Lors d’une petite croisière dans la région de Campbell River en Colombie-Britannique, il nous a été possible de voir de nombreux aigles arrivant à grande vitesse pour attraper des poissons et remontant immédiatement à la cime des arbres pour y déposer les prises du jour. Les photos étaient difficiles à prendre étant donné la distance respectable que le capitaine devait maintenir par rapport au territoire de chasse des oiseaux. La force des vagues qui agitaient notre petite embarcation n’aidait pas non plus.

Couple d'aigles près de Campbell River, Colombie-Britannique en 2012
Couple d’aigles près de Campbell River, Colombie-Britannique en 2012

Les photos des aigles ont été prises avec un Canon 5D MKII équipé d’un objectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un doubleur, ce qui a porté la focale à 400mm. Malgré tout, j’ai dû faire un sérieux recadrage pour les rapprocher suffisamment, ce qui a ajouté du bruit numérique. Un appareil-photo de qualité muni d’un capteur APS-C et d’un téléobjectif (tel que le Canon 7D MKII) aurait été ici d’une grande utilité (une image plus petite mais 10 images par seconde et une diminution du montant de recadrage).

Un plein format tel que le Canon 5DSr aurait également fait l’affaire, avec sa résolution de 50.6 MP, en autant que la vitesse d’obturation soit au rendez-vous. Car avec tous ces pixels sur un capteur de DSLR régulier (pas le moyen format), le moindre mouvement est immédiatement enregistré. Par contre, s’il y a absence totale de mouvement, la résolution exceptionnelle du 5DSr permet de rapprocher grandement l’oiseau tout en conservant la netteté, d’autant plus que le filtre passe-bas est neutralisé pour plus de netteté sur le modèle R.

Petit Tamia rayé le long de l'autoroute 93 vers Jasper, Alberta
Petit Tamia rayé le long de l’autoroute 93 vers Jasper, Alberta

Lors du trajet entre Lake Louise et Jasper, en Alberta, nous avons pris le temps de nous arrêter à de nombreux endroits dans le parc national de Jasper, parc tout-à-fait exceptionnel. Un petit Tamia rayé, familier avec les haltes routières, s’est présenté pour tenter sa chance avec des restants de table. La profondeur de champ a délibérément été choisie pour faire ressortir le Tamia car l’arrière-plan possédait les mêmes tons de couleurs.

Chèvres de montagne dans le Parc National de Jasper, Alberta, Canada en 2014
Chèvres de montagne dans le Parc National de Jasper, Alberta, Canada en 2014

Il faisait chaud, très chaud, dans le parc National de Jasper en 2014. Le thermomètre de la voiture enregistrait 38C entre Lake Louise et Jasper. De nombreux feux de forêts faisaient rage. Tellement que nous avons dû retarder notre voyage vers la ville de Jasper de 24 heures, l’autoroute 93 étant fermée par les autorités à cause de la proximité des feux. Les chèvres de montagne devaient malheureusement encore endurer une partie de leur protection hivernale, malgré la haute température…

Mouflons canadiens près de Kamloops, Alberta, Canada en 2014
Mouflons canadiens près de Kamloops, Alberta, Canada en 2014

Près de Kamloops en Alberta, il nous a été possible de voir une vingtaine de mouflons canadiens descendant des montagnes pour venir se nourrir d’herbages plus goûteux dans les champs cultivés des terres agricoles environnantes. La photo ci-dessus a été prise avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM pratiquement sans recadrage tellement les mouflons étaient proches.

Ours brun près du Yellowhead Highway, Alberta, Canada en 2014
Ours brun près du Yellowhead Highway, Alberta, Canada en 2014

La photo ci-dessus a été captée le long du Yellowhead Highway en Alberta. Nous avons aperçu l’ours brun dans un champ et lorsque celui-ci a détecté notre présence, il a changé de direction pour venir à notre rencontre. Ici, tout est question de mesure et malgré l’intérêt pour la photo, il vient un temps où l’ours apparaît suffisamment gros dans le viseur pour indiquer qu’il est temps de retraiter…

D’autres photos portant sur l’Ouest du Canada seront publiées au cours des prochains mois…

Pour d’autres photos du Canada, cliquez ici: Photos du Canada

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Photographie

Photographie HDR

Photographie HDR (Plage dynamique étendue)

Pont de Québec vu du quai des Cageux. Photo HDR prise en 2012.
Pont de Québec vu du quai des Cageux. Photo HDR prise en 2012.

1. Une photo que vous n’aviez pas crue possible, à cause des écarts importants entre les zones claires et ombragées, devient accessible à travers le processus HDR.

2. Pour une bonne photo HDR, vous avez au moins besoin de 1) un sujet intéressant 2) un arrière-plan approprié 3) une belle lumière 4) une large plage dynamique dans les contrastes. Cela semble évident, mais l’HDR ne rendra pas intéressante une photo qui n’a pas été bien planifiée.

3. Vous aurez besoin d’un logiciel, comme Photomatix, pour transformer plusieurs photos prises sous différentes expositions en une photo finale HDR. Ceci constitue la première étape de traitement. Vous aurez ensuite besoin d’un autre logiciel d’édition pour améliorer le résultat général une fois que Photomatix aura été utilisé.

4. Un trépied est requis pour faciliter la tâche à Photomatix qui tente d’aligner les photos pour créer un effet HDR.

5. Comme pour les photos normales, il est toujours préférable d’utiliser l’ISO le plus bas possible.

Gruyères, Suisse, 2013.
Gruyères, Suisse, 2013.

6. Il est plus sûr de travailler avec une mise au point manuelle. De cette façon, aucune de vos photos n’aura été influencée par des causes extérieures sans que vous l’ayez noté. Vous aurez toujours la même mise au point très précise tout au long de la session HDR. Avec la mise au point automatique, vous notez les photos floues occasionnelles une fois rendu à la maison, lorsqu’il est trop tard (spécialement en conditions de basse luminosité).

7. Plus la scène est contrastée et plus vous aurez à faire d’expositions (jusqu’à neuf), de façon à obtenir un résultat qui correspond à la plage dynamique de vos yeux.

8. L’idée est que chaque exposition soit prise à une ouverture différente. Si vous avez besoin de faire sept expositions, un exemple des ajustements serait : -1, -2/3, -1/3, 0, +1/3, +2/3, +1. Vous pourriez décider que seulement trois expositions sont nécessaires et utiliser -2, 0, +2 ou encore -1, 0, +1. Ce choix est le vôtre mais vous devez prendre seulement le nombre d’expositions requises de façon à éviter d’ajouter du bruit numérique sur la photo finale.

Ce vieux tracteur a été photographié à l'aide d'une lentille Canon 16-35mm sous format HDR.
Ce vieux tracteur a été photographié à l’aide d’un objectif Canon 16-35mm sous format HDR.

9. Durant la prise des différentes expositions de la scène choisie, conservez toujours la même ouverture.

10. Dans une scène que l’on veut photographier, il y a rarement de balance parfaite entre les zones claires et ombragées. S’il y a surtout une prédominance de zones ombragées dans la scène qui vous intéresse, prenez un nombre plus grand d’expositions au-dessus des paramètres recommandés normalement. Cela vous permettra de capter toute la plage dynamique de la scène.

Une maison de Sainte-Pétronille, sur l'Île d'Orléans, automne 2012. Photo HDR.
Une maison de Sainte-Pétronille, sur l’Île d’Orléans, automne 2012. Photo HDR.

11. Inversement, si votre scène contient beaucoup de zones très éclairées, prenez un nombre plus grand d’expositions sous les paramètres recommandés normalement.

12. Il est préférable d’ajuster votre appareil-photo pour le bracketing automatique car les photos se prennent rapidement. Cela évite la possibilité de flou de bougé sur la photo HDR finale. Mais si vous désirez montrer le mouvement de l’eau dans un ruisseau, vous n’avez pas besoin de bracketing : prenez seulement quelques photos avec différents temps d’exposition (en nombre de secondes). Ne faites pas d’expositions trop longues car cela donnera un résultat final inintéressant où seule une surface blanche sans distinction domine la scène.

13. Surveillez votre écran LCD pour éviter que les hautes lumières soient surexposées. Il y aurait alors une perte de détails. Pour la même raison, il faut éviter que les zones ombragées soient sous-exposées.

14. Travaillez toujours avec les fichiers RAW, cela vous donnera de meilleurs résultats. Le fichier RAW vous donne immédiatement accès à davantage de « f-stops » que le JPEG, et cela avant même que la transformation en HDR ne soit commencée.

15. De tous les objectifs que j’utilise, le grand-angle est mon  préféré pour le HDR.

Lumière de printemps dans la Basse-Ville de Québec
Lumière de printemps dans la Basse-Ville de Québec

16. Pour améliorer la composition générale ou pour rehausser l’impact, rognez la photo.

17. Le processus de transformation en HDR n’est pas idéal pour toutes les photos. Si vous désirez, par exemple, une silhouette dramatique comme résultat final, le HDR ne sera pas approprié. Il révélera trop de détails dans les ombrages et vous perdrez l’effet de fort contraste recherché. Avec de la pratique, vous reconnaîtrez dans quelles circonstances le processus HDR est le plus utile.

18. Que vous souhaitiez créer une photo très réaliste ou non, des résultats surprenants peuvent être obtenus à travers l’utilisation combinée de plusieurs logiciels tels que Photomatix, Topaz, Photoshop, Nik Software, Lightroom, Lucis Pro, etc.

19. Si vous n’avez qu’une seule photo sous la main sur laquelle vous désirez appliquer l’effet HDR, vous pouvez utiliser un logiciel tel que Topaz Adjust. Il y a une section HDR dans ce logiciel qui vous permet d’obtenir toute une gamme de résultats. Mais le résultat ne sera certainement pas aussi satisfaisant que le vrai HDR obtenu à partir de plusieurs photos. L’étape finale de l’édition est généralement effectuée avec Photoshop.

20. Si vous êtes bilingue, un livre intéressant et sans prétentions traitant de la photo HDR est « Rick Sammon’s HDR Photography Secrets for Digital Photographers ». C’est un livre simple, haut en couleurs, très bien écrit et rempli d’informations pratiques.

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Photographie

Photographie de fleurs et de plantes

Butchart Gardens, Colombie-Britannique, 2012.
Butchart Gardens, Colombie-Britannique, 2012.

Devant un champ de fleurs, il y a plusieurs possibilités qui s’offrent au photographe. En voici quelques-unes :

1) Il peut choisir une très belle fleur et en faire la vedette de la photo. Dans ce cas, il doit décider si l’arrière-plan sera libre de toute distraction.

Rose du Jardin anglais de Genève, 2013.
Rose du Jardin anglais de Genève, 2013.

2) Il peut plutôt profiter d’un arrière-plan flou, de couleur radicalement opposée à la couleur de la fleur photographiée.

Une tulipe dans le Bois-de-Coulonge, Ville de Québec.
Une tulipe dans le Bois-de-Coulonge, Ville de Québec.

3) Il peut aussi favoriser une prise de vue en plongée ou contre-plongée. Cette prise de vue ne s’appliquant pas qu’aux fleurs, j’ai trouvé dans mes archives une photo en contre-plongée d’un poirier de St-Nicolas, au Québec, pour vous montrer l’effet que vous pouvez obtenir.

Poires de Saint-Nicolas, Québec.
Poires de Saint-Nicolas, Québec.

4) Il peut décider de donner de l’importance à plusieurs fleurs en même temps, considérant l’effet intéressant de l’ensemble.

Un champs de fleurs à Saint-Nicolas, Québec.
Un champ de fleurs à Saint-Nicolas, Québec.
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5) Il peut également utiliser les fleurs comme des accessoires complémentaires pour diriger le regard vers un autre sujet intéressant comme, par exemple, un bâtiment possédant une architecture intéressante (Industrielle Alliance, Ville de Québec).

Les fleurs peuvent être utilisées pour agrémenter un beau paysage en arrière-plan.

Tournesols sur l'île d'Orléans.
Tournesols sur l’île d’Orléans.
Photo d'une partie du centre-ville de Banff, Alberta, Canada 2014
Photo d’une partie du centre-ville de Banff, Alberta, Canada 2014

Ces fleurs et le bourdon sont deux sujets intéressants; ils se renforcent mutuellement et je ne saurais dire lequel des deux je préfère.

Bourdon sur une fleur du Parc du Bois-de-Coulonge, Ville de Québec
Bourdon sur une fleur du Parc du Bois-de-Coulonge, Ville de Québec

À moins qu’il n’y ait pas d’autre possibilité, il est préférable d’éviter une journée pleinement ensoleillée pour photographier une fleur car il y aura davantage de réflexion sur les pétales. Si vous n’avez pas le choix, l’utilisation d’un filtre polarisant bien ajusté pourra réduire les effets indésirables.

La journée idéale pour photographier une fleur est une journée sans vent, où la lumière est importante mais où le ciel est couvert.

Les contrastes et les couleurs seront maximisés si la photo est prise le matin ou en fin d’après-midi.

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L’ouverture a une influence décisive sur le résultat final. Avec une grande ouverture (les plus petits chiffres tels que F2.8, F4.0) vous obtiendrez une fleur nette mais les différents plans autour de la fleur seront flous, ce qui aura pour effet de faire ressortir la plante. Avec une petite ouverture (les grands chiffres tels que F14, F16), les différents plans seront plus précis, avec une netteté maximale si vous utilisez un objectif grand-angle.Votre fleur perdra un peu de son importance au profit de l’ensemble.

Macrophotographie :

30 avril 2012: une abeille sort d'un crocus, profitant de la chaleur du soleil matinal.
30 avril 2012: une abeille sort d’un crocus, profitant de la chaleur du soleil matinal.

1) Enlevez les saletés de la surface de toute plante photographiée et choisissez une plante dont les pétales sont en parfaite condition.

2) Utilisez un trépied, un déclencheur à distance et la fonction « verrouillage du miroir » pour de meilleurs résultats.

3) L’appareil-photo devrait idéalement être placé en mode de mise au point manuelle, car la précision est meilleure. De façon à vérifier si la mise au point est adéquate, regardez l’écran LCD et élargissez la photo (5x ou 10x). Vous verrez immédiatement si un ajustement mineur est nécessaire pour obtenir une photo précise ou améliorer la profondeur de champ.

L’histogramme devrait être vérifié afin de détecter immédiatement si une compensation est requise lors de l’exposition.

Vous pouvez utiliser un flash pour réduire l’ouverture. Il faut l’ajuster de façon à ce qu’il ne soit pas à sa pleine intensité sinon la réflexion sera trop forte et vous perdrez toutes les délicates nuances de couleur et de texture.

Une approche susceptible de garantir des résultats surprenants se nomme « explosion zoom ». Vous tournez lentement la bague d’un objectif à focale variable (zoom) sur toute la longueur focale alors que l’obturateur demeure ouvert durant l’opération. Il faut donc s’assurer que la vitesse choisie soit suffisamment lente. Il faut cependant s’attendre à prendre plusieurs photos avant d’obtenir un résultat satisfaisant.

Chaque objectif offre des possibilités différentes:

1 )L’objectif macro est utile si vous désirez capturer des détails très précis de la fleur. Pour ajouter un effet intéressant, vous pouvez même arroser légèrement la fleur de façon à ce qu’il reste des gouttelettes d’eau sur les pétales.

2 )Le grand-angle vous permet de transformer une image et lui donner une perspective originale. L’effet sera important si vous saisissez la fleur à partir d’un angle original comme, par exemple, une vue à partir du sol vers le ciel. Si vous devez vous étendre sur le sol, prévoyez un petit tapis pour vous garder propre et au sec. Je me suis procuré un viseur à angle droit pour faciliter la prise de photo sous des angles compliqués. Cela pourrait être un autre ajout potentiel à votre équipement.

3) Enfin, le téléobjectif vous permet de choisir une fleur en particulier et, grâce à la perspective compressée, vous offre un arrière-plan aux couleurs diversifiées.

Terminons avec une photo de champignons. Les mêmes principes s’appliquent quant à la simplicité, aux réglages et aux angles de prise de vue. J’aurais pu mettre un des champignons en très gros plan, en capter une partie seulement mais j’ai préféré l’approche qui me permettait de montrer les formes radicalement différentes des spécimens présents sur le terrain.

Champignons sur le terrain du Centre de Foresterie des Laurentides, Québec 2014.
Champignons sur le terrain du Centre de Foresterie des Laurentides, Québec 2014.