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Comportement humain

Livre: Au nom du Japon

Livres: Au nom du Japon
Livres: Au nom du Japon

Même si la Seconde Guerre mondiale est terminée et que l’armistice est signé en 1945, quatre Japonais continuent de se cacher sur l’île de Lubang, dans les Philippines, attendant l’ordre officiel de leur supérieur de rendre les armes. Ils ont été oubliés là, dans la jungle, et continuent de survivre du mieux qu’ils le peuvent en évitant les patrouilles parties à leur recherche pour leur dire que la guerre est terminée. Ils continuent d’accumuler des informations sur l’île pour les services de renseignements en espérant être utiles au moment où aura lieu un éventuel débarquement japonais qui chassera les Américains de l’île. Les années passent et il ne restera plus qu’un seul soldat japonais, Hiro Onada, qui rendra finalement les armes en 1974, trente ans plus tard!

Le livre est une leçon de survie en milieu hostile. La discipline et la débrouillardise qui sont requises pour subsister et assurer leur sécurité sont extrêmement impressionnantes. Onada, même s’il s’est enfoncé progressivement dans une réalité alternative, fait preuve d’une ténacité absolument remarquable.

Voici un passage qui montre la réalité de la jungle : « […] Il y a également beaucoup d’abeilles sur l’île. D’immenses essaims volent dans les zones broussailleuses au pied des montagnes. J’en ai vu qui faisaient trente mètres de large et cent de long, volant ici et là avec des changements de direction imprévisibles. Si nous rencontrions l’un de ces essaims, la seule chose à faire était de retourner dans les bois ou bien, si nous n’en avions pas le temps, de nous couvrir la tête avec la toile de notre tente ou nos vêtements et de nous allonger par terre. Si nous faisions le moindre mouvement, elles passeraient à l’attaque. Nous devions respirer le plus doucement possible, jusqu’à ce que l’essaim soit passé. » (p.216)

En 1957, des bombardements dans le voisinage les rassurent que la guerre continue. Mais ce sont des exercices militaires de l’armée de l’air philippine, et non une attaque américaine.

Onada et QAnon

Au fur et à mesure que les années passent, d’innombrables occasions seront offertes aux soldats pour réaliser que la guerre est terminée. Ils auront même éventuellement accès à une radio. Peu importe : tout ce qui sera lu, entendu ou découvert par hasard ne sera, selon eux, que le fruit d’une désinformation provenant de l’ennemi.

À la lecture de cette histoire vécue, il est possible de faire un rapprochement entre le témoignage d’Onada, le guerrier japonais isolé dans sa jungle, et un adepte de QAnon : les deux ne peuvent accepter une défaite et croient en une mission presque divine. Comme le dit si bien Onada lui-même : « À cette époque, Kozuka et moi avions développé tellement d’idées fixes que nous étions incapables de comprendre tout ce qui en différait. Si quelque chose ne correspondait pas à notre vision des choses, nous l’interprétions de façon à lui donner la signification que nous voulions » (p.192).

Lorsqu’une personne est progressivement amenée à croire à une réalité alternative et qu’elle décide de s’y accrocher pour sa santé mentale ou physique, ou les deux, une même conclusion demeure : peu importe les preuves, les discours, les nouvelles réalités qui seront présentées, cette personne continuera à persister dans sa ligne de pensée. Il faudra qu’un événement dramatique se produise dans sa vie pour qu’elle décide peut-être de changer de voie et de revenir à la réalité objective.

Bonne lecture!

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Titre : Au nom du Japon

Auteur : Hiro Onada (traduit par Sébastien Raizer)

Éditions : La manufacture de livres

© Hiro Onada, 1974. Réédité en 2020 pour la version française.

ISBN : 978-2-35887-268-3

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Pionniers de l'aviation

Hans Baur: J’étais le pilote de Hitler.

Couverture du livre Hans Baur: J'étais le pilote de Hitler
Couverture du livre Hans Baur: J’étais le pilote de Hitler

Le livre « J’étais le pilote de Hitler » qui relate une histoire vécue a initialement été publié en 1957. L’édition 2020 est présentée et annotée par Claude Quétel, et cela fait toute la différence. Cette fois, le lecteur comprend mieux qui est vraiment Hans Baur, un des fondateurs de la Lufthansa en 1926 et qui fût aussi le pilote de Hitler, mais également un officier nazi SS haut-gradé et un proche du Führer.

Les informations offertes par Hans Baur sont d’un grand intérêt. Il ne faut pas oublier que nous avons affaire, au début de la carrière de Hans Baur, à un pionnier de l’aviation. À l’époque, les avions ne contiennent pratiquement aucun instrument de navigation aérienne pouvant aider un pilote volant dans des conditions météorologiques difficiles. Les Alpes représentent un défi par beau temps, alors on peut s’imaginer que par mauvais temps et dans un avion peu équipé, le pilotage se complique grandement. Si en plus on ajoute les conditions verglaçantes, des pannes de moteur, des cabines qui ne sont pas chauffées et qui ne sont pas équipées d’appareils fournissant de l’oxygène supplémentaire aux pilotes, il y a alors des vols qui relèvent plus de l’exploit qu’autre chose. Cet aspect du livre est donc très intéressant.

J’ai également apprécié toutes les anecdotes de Hans Baur concernant les exigences de Hitler à son égard. Être pilote pour le Führer n’était pas une mince tâche. Hitler avait de très grandes attentes face à la performance et à la ponctualité de son pilote personnel, et ce dernier a certainement démontré des capacités hors du commun pour satisfaire son supérieur.

Là où il faut être circonspect, c’est que nous avons tout de même affaire à un pilote SS, qui était membre de l’organisation nazie avant qu’Hitler ne prenne le pouvoir. Il faut s’interroger sur ses valeurs personnelles et sur ce qui est omis dans le livre. Les massacres en règle perpétrés lors de l’opération Barbarossa en Russie, ou l’élimination de six millions de Juifs ne sont pas abordés, car le pilote SS soutient qu’il ne s’est jamais occupé de politique. Il transportait les passagers sans se poser de questions, mais il avait choisi le nazisme comme mouvement politique. Quand on est quotidiennement invité à la table d’Hitler et que l’on fait donc partie de son cercle rapproché, il est clair que le nazi que représente Hans Baur s’exprime sur autre chose que le pilotage.

L’expérience vécue dans les prisons russes est décrite comme inhumaine par Hans Baur, qui a dû y séjourner dix ans. Il parle du transport de prisonniers allemands dans des wagons à bestiaux, de très mauvaise nourriture, etc. Mais je n’ai pu m’empêcher de me demander sur quelle planète il vivait pour dénoncer sa condition de prisonnier tout en passant sous silence le traitement réservé par les Allemands aux Russes et à tous les gens qui ont été déportés et massacrés. Les Einsatzgruppen  n’étaient pas des enfants de chœur. D’ailleurs, Claude Quétel relève aussi cette remarque de Hans Baur, en ajoutant que « quoique très dures, les conditions de vie et de travail dans les camps soviétiques n’ont rien à voir – comme on le lit parfois – avec celles des camps de concentration allemands » (p.381).

Il y a aussi quelques imprécisions et parfois des faussetés que Claude Quétel n’hésite pas à relever. Il s’agit parfois d’erreurs anodines résultant d’une mémoire défaillante. Par contre, d’autres faits d’importance sont carrément inexacts. Comme dans ce passage où Baur dit que Hitler a décidé d’attaquer la Russie quatre semaines avant le début de la guerre, ce qui est faux. La conquête de l’Est et d’un espace vital est spécifiquement énoncée dans Mein Kampf et on parle d’un livre écrit lorsque Hitler est en prison en 1923 à la suite d’un coup d’État manqué.

Conclusion.

Le livre « J’étais le pilote de Hitler » est un livre très intéressant, un de plus sur l’Allemagne nazie. L’histoire de l’Allemagne est fascinante et complexe, depuis l’époque du Saint-Empire romain jusqu’à aujourd’hui. Mais il semble que ce sera toujours les douze années de la période nazie qui obtiendront le plus de succès en librairie. À tort ou à raison.

Bonne lecture!

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Titre : J’étais le pilote de Hitler.

Auteur : Hans Baur

Éditions : Perrin

© 2020

ISBN : 978-2-262-08168-3

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Comportement humain Géopolitique

La stupidité et le pouvoir.

Durant la période turbulente que les États-Unis traversent actuellement, il est bon de se rappeler de la Troisième Loi fondamentale de la stupidité humaine définie par Carlo M. Cipolla: « Est stupide celui qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d’autres individus, tout en n’en tirant lui-même aucun bénéfice et en s’infligeant éventuellement des pertes ». Les pertes peuvent être de tous genres, comme par exemple une diminution rapide de son réseau de support, une plus grande difficulté à avoir accès à des ressources financières, une perte de crédibilité ou même des poursuites civiles éventuelles face à des actes inappropriés.

Toujours selon M. Cipolla, « le potentiel dévastateur des gens stupides dépend de deux facteurs principaux. Premièrement, le facteur génétique […] et deuxièmement la position de pouvoir et d’éminence qu’il occupe dans la société. » « […] Les créatures essentiellement stupides sont dangereuses et redoutables parce que les individus raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre les comportements déraisonnables. »

Pour en savoir un peu plus : le comportement humain.

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Photos du Canada

Une vue de Mount Robson

Une vue de Mount Robson en 2014.
Une vue de Mount Robson en 2014.

Une vue de Mount Robson en 2014 alors que nous étions en route vers le sud de la Colombie-Britannique, à destination de Kamloops. Nous avons été chanceux d’apercevoir suffisamment Mount Robson, car il y a de plus en plus de feux de forêt en été dans l’ouest du Canada et la visibilité est souvent diminuée.

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Photos du Canada

Vieux pick-ups Ford et Ford Mercury.

Camionnette Ford rouillée le long du Yellowhead highway en Colombie-Britannique.
Camionnette Ford rouillée le long du Yellowhead highway en Colombie-Britannique.
Vieux pick-up Ford et Ford Mercury le long de l'autoroute Yellowhead en Colombie-Britannique en 2014.
Vieux pick-up Ford et Ford Mercury le long de l’autoroute Yellowhead en Colombie-Britannique en 2014.

Ces deux photos de vieux pick-ups Ford et Ford Mercury furent prises en Colombie-Britannique en 2014. Nous étions sur la route entre Mount Robson et Kamloops lorsque nous avons aperçu ces camionnettes stationnées le long de l’autoroute Yellowhead. Je n’ai pu résister à prendre quelques photos qui furent ensuite transformées au moyen d’un logiciel de traitement d’image.

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Photos du Canada

Le parc national de Jasper, Canada

Parc National de Jasper, Canada, 2014
Parc National de Jasper, Canada, 2014

Une pause photo en route vers Jasper, Canada, en 2014. L’impossibilité de faire des voyages durant la période COVID-19 permet de retourner dans les archives et ressortir quelques photos des voyages passés, dont cette photo du parc national de Jasper.

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Simulation de vol

Simulation de vol en Californie.

L'avion au départ de l'aéroport de Weed.
L’avion au départ de l’aéroport de Weed.

Le Covid-19 qui oblige les gens à ne pas trop se déplacer n’empêche tout de même pas d’effectuer des vols virtuels. Pourquoi ne pas en profiter pour faire un détour par la Californie et visiter la région. La météo téléchargée en mode réel permet d’espérer du très beau temps pour le voyage qui vient.

Le vol prévoit un départ de l’aéroport de Weed en direction de Mount Shasta, pour ensuite poursuivre vers le barrage de Shasta et atterrir à Redding. Un trait rouge sur la carte ci-dessous indique le trajet prévu.

Carte en route basse altitude de Weed vers Mount Shasta vers Redding.
Carte en route basse altitude de Weed vers Mount Shasta vers Redding.

La région est passablement montagneuse, comme la carte ci-dessous l’indique.

Relief de Weed vers Mount Shasta vers le barrage de Shasta direct vers Redding.
Relief de Weed vers Mount Shasta vers le barrage de Shasta direct vers Redding.

Mount Shasta est impressionnant et très bien rendu en virtuel.

Simulation de vol: le Mont Shasta est en vue.
Simulation de vol: le Mont Shasta est en vue.

D’un côté il y a passablement de neige, et de l’autre pratiquement rien.

Le Bonanza commence son vol autour de Mount Shasta.
Le Bonanza commence son vol autour de Mount Shasta.
Autour de Mount Shasta avec le Bonanza de la compagnie A2A.
Autour de Mount Shasta avec le Bonanza de la compagnie A2A.

Aujourd’hui, entre Mount Shasta et le barrage, il faut prévoir un cap de 180 degrés. Une correction de 10 degrés est nécessaire à cause des vents d’ouest de 20 nœuds. À 12,000 pieds, le cap corrigé est à 190 degrés. Les vents étant moins forts à 9000 pieds, un cap de 185 degrés est suffisant. Il y a de la turbulence en air clair (CAT) au moment de quitter Shasta. L’avion gagne 500 pieds en quelques secondes.

Bonanza en vol entre Mount Shasta et le barrage Shasta.
Bonanza en vol entre Mount Shasta et le barrage Shasta.

Le barrage de Shasta en virtuel. J’ai ajouté une photo du vrai barrage à titre de comparaison. Le site You Tube signale que les visites du barrage sont interdites pour l’instant à cause du COVID-19.

Le monomoteur en vol lent et train sorti au-dessus du barrage de Shasta aux États-Unis.
Le monomoteur en vol lent et train sorti au-dessus du barrage de Shasta aux États-Unis.

Une vue réelle de Shasta Dam.

Le barrage de Shasta aux États-Unis.
Le barrage de Shasta aux États-Unis.

Au-dessus de Redding, en route pour l’aéroport. Il faut surveiller la température des cylindres lors de la descente pour éviter un refroidissement trop rapide.

Le Bonanza Accu-Sim arrive au-dessus de la ville de Redding.
Le Bonanza Accu-Sim arrive au-dessus de la ville de Redding.

L’ordinateur  doit fournir les données de la météo en temps réel, les données de la scène ORBX Redding et les exigences du Bonanza BE-35 ACCU-SIM virtuel de la compagnie A2A. La simulation de vol avec le vieux logiciel FSX montre ses limites!

Cockpit du Bonanza en finale pour Redding (KRDD).
Cockpit du Bonanza en finale pour Redding (KRDD).

Une autre vue de la végétation différente près de l’aéroport. Le vol lent augmente la consommation de carburant mais une vitesse plus raisonnable augmente la qualité de l’expérience.

Le Bonanza virtuel en approche pour l'aéroport de Redding.
Le Bonanza virtuel en approche pour l’aéroport de Redding.

En finale pour l’aéroport de Redding.

Longue finale pour KRDD
Longue finale pour KRDD

Les terres cultivées sont visibles jusqu’en courte finale.

Le Bonanza Accu-Sim en finale au-dessus d'un champ pour l'aéroport virtuel de Redding
Le Bonanza Accu-Sim en finale au-dessus d’un champ pour l’aéroport virtuel de Redding

Il y a beaucoup d’avions servant à la lutte contre les feux de forêt à Redding. Ils sont très bien modélisés par la compagnie ORBX.

Bonanza virtuel de la compagnie A2A à l'arrivée à Redding (KRDD)
Bonanza virtuel de la compagnie A2A à l’arrivée à Redding (KRDD)

Il est temps de stationner pour le reste de la journée. Près du hangar d’Air Shasta devrait faire l’affaire.

Accu-sim Bonanza sort de piste pour le stationnement devant Air Shasta.
Accu-sim Bonanza sort de piste pour le stationnement devant Air Shasta.

Moteur arrêté, plein de carburant effectué. Il sera intéressant de passer par Gansner Field pour le prochain vol. Mais tout dépendra de la météo du moment.

Accu-sim Bonanza stationné à Reddings, USA.
Accu-sim Bonanza stationné à Reddings, USA.

Pour plus de vols virtuels et captures d’écran sur mon site web : simulation de vol.

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Photos du Québec

Sur la route (3)

Paysage québécois en automne
Paysage québécois en automne

Sur la route dans Chaudière-Appalaches, cette très belle région de la province de Québec, j’ai aperçu un paysage intéressant dans le rétroviseur qui convenait parfaitement pour le début d’une séance de photographie en automne.

 Plutôt que de sortir du véhicule pour saisir la scène et ses couleurs d’automne, il m’a semblé que la technique du « cadre dans un cadre » pourrait fort bien s’appliquer pour capturer l’essentiel de ce paysage bucolique.

Pour que la photo soit suffisamment précise, il est nécessaire que le moteur soit arrêté, car les infimes vibrations du moteur se répercutent dans le rétroviseur et il devient impossible d’obtenir une mise au point correcte, même en utilisant le mode manuel.

Le fait de se trouver sur la route permet d’obtenir une photo où, dès le premier plan, la composition photographique est déterminée  dans le rétroviseur par un chemin qui zigzague jusqu’à l’horizon autour des habitations et des forêts. Les feuilles commencent à changer de couleur et les bâtiments au premier plan de même que les dégradés de verts des champs aident à rendre la scène plus vivante.

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Simulation de vol

Liste des aéroports Orbx gratuits et payants édition Halloween 2020.

J’ai révisé et édité ma liste des aéroports Orbx gratuits et payants, avec la description des pistes et l’élévation de l’aéroport. La liste inclut la grande majorité des aéroports qui ont été créés jusqu’à l’Halloween 2020.

Les aéroports ont été ajoutés en se basant sur ce que Orbx annonce dans la section « Orbx Release Announcements ». Il y a des aéroports pour Microsoft 2020 (MSFS), X-Plane, P3DV4+, AFS2 et FSX.

Les aéroports payants viennent souvent avec un ou plusieurs aéroports secondaires inclus lors de l’achat. Leurs données sont incluses dans la liste.

Dans les regions Orbx originales qui ont été conçues il y a plusieurs années pour la côte ouest américaine, vous trouverez plusieurs aéroports qui ne sont pas sur ma liste. La liste n’est donc pas parfaite, mais elle est tout de même très utile pour l’amateur de simulation de vol. Pour le reste de la planète, la liste est très près de la réalité.

Vous avez accès à un fichier PDF téléchargeable gratuit sur mon site web.

Bon vol!

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Environnement Photographie

Geai bleu en automne à Québec.

Geai bleu dans un sorbier de Russie.
Geai bleu dans un sorbier de Russie.

La photo ci-dessus, captée avec un Canon 5DS R muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM a été prise un matin d’automne à Québec, après une nuit avec gel. Les baies du sorbier de Russie n’ont pas encore été toutes mangées par les différentes sortes d’oiseaux et on peut donc s’en servir pour la photographie d’oiseaux avant qu’il ne soit trop tard.

En prévision des journées froides de l’hiver, j’ai conçu une mangeoire rétractable pour aider la famille de cinq geais bleus qui vit dans le voisinage. Je croyais qu’ils prendraient plusieurs jours à apprivoiser le nouveau système, mais en moins de 24 heures, ils s’empiffraient allègrement.

Geai bleu mangeant des arachides.
Geai bleu mangeant des arachides.

Les cinq geais bleus ont chacun un comportement bien défini. J’en ai un qui accepte de manger des arachides dans mes mains, mais il confond le bout de mes doigts avec le bout d’une arachide. Il tire comme un bon, mais rien n’y fait : l’arachide ne suit pas. Il souffre probablement de myopie…

Il y en a un autre qui passe son temps à changer d’idée; il choisit une arachide, puis la remet dans le pot, puis en choisit une autre. Après avoir tergiversé et interchangé les arachides à de multiples reprises, il s’envole. Un autre est un as de la voltige; il arrive à grande vitesse et capte l’arachide en une fraction de seconde sans s’arrêter. Il ne l’échappe que très rarement.

Grive solitaire dans un sorbier de Russie
Grive solitaire dans un sorbier de Russie

Pendant ce temps, la grive solitaire installée dans le sorbier continue à déguster les petites baies rouges, indifférente aux activités des geais bleus.

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