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Photographie: la feuille d’érable du Canada

Feuilles d'érable durant l'automne 2016 à Stoneham, au Québec.
Feuilles d’érable durant l’automne 2016 à Stoneham, au Québec.

Cette photo a été prise à Stoneham, au Québec, à l’automne 2016. Je trouvais la scène intéressante à cause de la présence de l’arbre et de toutes ses branches qui découpent la photo, en même temps que les variations de couleurs des feuilles d’érable donnent l’impression d’une explosion à partir du centre de la photo.

La scène a été captée avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif grand-angle fixe Canon 14mm 2.8L.

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Photographie de rue : la police et le Dunkin Donuts

Police de Québec au Sommet de la francophonie, 2008.
Police de Québec au Sommet de la francophonie, 2008.

Depuis longtemps, la rumeur veut que les policiers ne dédaignent pas faire des arrêts aux restaurants Dunkin Donuts et Tim Hortons pour s’offrir des pauses « beigne et café ». Cette photo prise à Québec semble confirmer la rumeur. Il n’y a pas assez de stationnement devant le restaurant pour pouvoir accommoder toutes les motos l’une à côté de l’autre…

En fait, c’est une pure coïncidence qui a permis cette photo. Lors du Sommet de la Francophonie à Québec, beaucoup de policiers à moto devaient se stationner près de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en attendant les voitures officielles des dignitaires provenant de plusieurs parties du globe. Ils avaient choisi le stationnement du Dunkin Donuts local pour sa proximité. Les apparences sont parfois trompeuses…mais c’est ce dont profite la photographie de rue.

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Le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec

Ouverture officielle du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec vu de la Grande Allée le 24 juin 2016
Ouverture officielle du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec vu de la Grande Allée le 24 juin 2016
Escalier extérieur du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec lors de l'ouverture officielle en juin 2016
Escalier extérieur du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec lors de l’ouverture officielle en juin 2016

Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.

Oeuvre du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ en exposition le 24 juin 2016
Oeuvre du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ en exposition le 24 juin 2016

Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du Canada Justin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.

Partie d'une sculpture dans la cour extérieure du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec en 2016
Partie d’une sculpture dans la cour extérieure du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec en 2016
Le 24 juin 2016 au Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ
Le 24 juin 2016 au Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ

Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.

Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde, 24 juin 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR muni d'un objectif fixe 14mm 2.8L.
Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde, 24 juin 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR muni d’un objectif fixe 14mm 2.8L.
Escalier du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le soir du 24 Juin 2016
Escalier du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le soir du 24 Juin 2016

Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.

Ouverture du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ. Photo prise avec un Canon 5DSR le 24 juin 2016
Ouverture du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ. Photo prise avec un Canon 5DSR le 24 juin 2016
Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le 24 juin 2016
Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le 24 juin 2016

Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectif EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.

Visiteurs sur le toit du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ 24 juin 2016
Visiteurs sur le toit du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ 24 juin 2016

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Photographie de nuit: une boîte de nuit, un hôtel et deux restaurants sur la Grande Allée

Maurice Boîte de Nuit, Ville de Québec 2016
Maurice Boîte de Nuit, Ville de Québec 2016

Revenant du Vieux-Québec après une session photo, j’en ai profité pour faire un arrêt dans le secteur de l’Hôtel Le Concorde Québec. Les restaurants de l’avenue Grande Allée à Québec sont particulièrement bien illuminés, ce qui est idéal pour obtenir des photos vivantes.

Restaurant Pot de vin, Ville de Québec 2016
Restaurant Pot de vin, Ville de Québec 2016

Les multiples photos montrent le restaurant Pot de vin, qui a remplacé le Voo Doo Grill et qui est maintenant associé au Maurice Nightclub. Il est également possible d’apercevoir une partie du restaurant Cosmos, situé sous le Pot de vin.

Restaurants de la Grande-Allée Québec 2016
Restaurants de la Grande-Allée Québec 2016

Une grande affiche a été apposée sur un mur de l’Hôtel Le Concorde Québec annonçant la Série Cubaine 2016, des parties de baseball entre l’équipe de Cuba et les Capitales de Québec durant l’été 2016.

Hôtel Le Concorde Québec et la Série Cubaine 2016
Hôtel Le Concorde Québec et la Série Cubaine 2016

La photo ci-dessous montrant le véhicule noir en mouvement a été un peu plus délicate à produire étant donné l’heure tardive et le fait que je désirais que nous puissions voir les gens clairement. Une vitesse d’obturation trop lente et tous les gens auraient été difficilement visibles. Une vitesse trop rapide aurait figé les gens et le véhicule, enlevant du dynamisme à la photo et exigeant du même coup une ISO beaucoup trop élevée, ce qui aurait causé une dégradation de la scène à cause du bruit numérique élevé.

Avenue Grande-Allée Québec 2016
Avenue Grande-Allée Québec 2016

Voici donc les ajustements qui ont été nécessaires : une ISO à 5000, ce qui est déjà suffisamment élevé, une ouverture à 5.0 pour obtenir une profondeur de champ acceptable et une vitesse d’obturation à 1/13, ce qui permet de voir le camion en mouvement, mais est suffisamment rapide pour figer des gens qui sont en attente aux feux de circulation. J’avais tenté une photo avant que les gens s’immobilisent aux feux, mais tout était flou. Le fait d’attendre que les feux tournent au rouge pour les piétons a permis de les immobiliser tout en préservant le mouvement du véhicule.

Les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR monté sur trépied, avec un déclencheur à distance et la fonction du verrouillage de miroir activée pour réduire les vibrations de l’appareil-photo. De même, Liveview et une mise au point manuelle  ont été utilisés pour assurer la netteté de l’image lors de cette session de photographie de nuit.

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Photographie de navires sur le fleuve St-Laurent devant Québec

Voici quelques photos récentes prises au mois de mai 2016, au moyen d’un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Je me trouvais sur l’Île d’Orléans pour la session photo, du côté de la promenade Horatio Walker à Sainte-Pétronille.

Le navire Shelduck (Monrovia) devant la Ville de Québec en 2016. La photo a été prise avec un Canon 5DSR
Le navire Shelduck (Monrovia) devant la Ville de Québec en 2016. La photo a été prise avec un Canon 5DSR

Ci-dessus, le navire Shelduck, battant pavillon libérien (Monrovia), vient de franchir le passage étroit entre l’île d’Orléans et Lévis en mai 2016. Ce navire, construit en 2012, est utilisé pour le transport en vrac. À l’arrière-plan il est possible de voir la Ville de Québec, avec le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Québec.

La photo ci-dessous montre le Silver Carla (Majuro), un navire-citerne servant au transport de produits chimiques, amarré aux installations du Port de Québec. Le navire a été construit en 2014 et utilise le pavillon de complaisance des Marshall Islands.

Le navire Silver Carla (Majuro) accosté au Port de Québec en mai 2016
Le navire Silver Carla (Majuro) accosté au Port de Québec en mai 2016

Ci-dessous, le pétrolier Cap Jean de la compagnie Euronav s’approche de l’île d’Orléans. Ce pétrolier devait initialement être baptisé St-Jean, mais le nom ayant une connotation religieuse, cela était susceptible d’occasionner des problèmes dans certaines parties du globe. Le nom Cap Jean fût donc choisi.

Le navire Cap Jean, propriété de la compagnie Euronav, devant Québec en 2016
Le navire Cap Jean, propriété de la compagnie Euronav, devant Québec en 2016

La photo ci-dessous, prise également à partir de l’île d’Orléans, offre une vue intéressante de la Ville de Québec juste avant la nuit. Les nouveaux ajouts lumineux sur l’Hôtel Le Concorde Québec sont visibles à une bonne distance. Au premier plan se trouve le navire Laurentia Desgagnés.

Le navire Laurentia Desgagnés devant la Ville de Québec lors d'une soirée de mai 2016
Le navire Laurentia Desgagnés devant la Ville de Québec lors d’une soirée de mai 2016

Ci-dessous, le Nilufer Sultan fait route vers le Port de Québec. Construit en 2008, ce navire-citerne de produits pétroliers arbore le pavillon de complaisance des Marshall Islands.

Le navire Nilufer Sultan devant la Ville de Québec en 2016. Le Château Frontenac et l'Hôtel Le Concorde Québec sont également visibles.
Le navire Nilufer Sultan devant la Ville de Québec en 2016. Le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Québec sont également visibles.

La photo ci-dessous montre le navire pétrolier Sloman Herakles, de St. John’s au Canada, passant devant Québec en mai 2016. Il navigue sous pavillon Antigua and Barbuda et se dirige vers Sarnia en Ontario.

Le navire Sloman Herakles (St. John's) devant Québec en 2016
Le navire Sloman Herakles (St. John’s) devant Québec en 2016

Les deux photos ci-dessous montrent le navire porte-conteneurs Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd. J’ai choisi de transformer la première photo en noir et blanc, car le navire se détachait difficilement de l’arrière-plan. Il est actuellement légèrement incliné puisqu’en virage vers la droite lors de son rapprochement de l’île d’Orléans. Sur la photo suivante, on aperçoit en arrière-plan la cheminée fumante de la compagnie Papiers White Birch, autrefois appelée Daïshowa puis Stadacona.

Photo noir et blanc du navire Toronto Express de la compagnie Hapag Lloyd devant les installations du Port de Québec en mai 2016
Photo noir et blanc du navire Toronto Express de la compagnie Hapag Lloyd devant les installations du Port de Québec en mai 2016
Le navire Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd près du Port de Québec en 2016. La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR
Le navire Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd près du Port de Québec en 2016. La photo a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR

Ci-dessous le chimiquier Mayaro (Japon) arrive à la hauteur de Québec en mai 2016.

Le navire Mayaro (Tokyo) et le Château Frontenac de Québec en arrière-plan. Photo prise en 2016 avec un appareil-photo Canon 5DSR
Le navire Mayaro (Tokyo) et le Château Frontenac de Québec en arrière-plan. Photo prise en 2016 avec un appareil-photo Canon 5DSR

Prise de photos en soirée

La prise de photos de navires en soirée, avec une ISO la plus petite possible, suppose l’utilisation d’un trépied, d’un déclencheur à distance et du verrouillage du miroir pour éviter les vibrations. L’idéal est d’installer le trépied à un endroit à l’abri du vent en s’assurant que la courroie de l’appareil-photo est bien immobilisée. Nul besoin d’utiliser un filtre polarisant à cette heure de la journée : cela ne ferait que nuire à la qualité de la photo.

Le Canon 5DSR permet de prendre la photo en deux temps pour limiter encore davantage les vibrations. Le premier déclenchement lève le miroir et, deux secondes plus tard, un deuxième déclenchement automatique sert à prendre la photo. Pour plus de netteté de l’image, il convient d’utiliser la fonction Liveview avec grossissement 16X et de faire la mise au point de façon manuelle.

Les risques associés à la photographie!

Sur l’île d’Orléans, beaucoup de visiteurs se servent de la berge pour laisser leur chien se promener en toute liberté. Cela n’est pas sans causer quelques risques lorsque ces animaux qui ne sont pas tenus en laisse décident que vous-même, votre trépied et votre équipement photographique représentez un danger pour un maître qu’ils se doivent de protéger… Avis aux intéressés!

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https://www.euronav.com/fleet/all-vessels/

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Photographie : l’appareil-photo DSLR Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels

Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke passant le Pont de Québec, mai 2016
Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke passant le Pont de Québec, mai 2016

Un choix d’appareil-photo à faire

Comme il n’y a actuellement aucun appareil-photo qui a toutes les qualités, peu importe la marque, l’acquéreur d’un nouvel appareil-photo doit faire des choix : le type de capteur, le nombre de mégapixels, le poids de l’appareil, le format, la rapidité et la précision du focus automatique de même que son suivi, le nombre d’images par seconde, la performance lors de faible luminosité, la possibilité de grands ou de très grands grossissements tout en maintenant la qualité de l’image, des fonctions vidéos avancées, une communication électronique avec d’autres appareils, un grand choix d’objectifs, etc. La liste est longue…

Le Canon 5DS(R) : un appareil-photo spécialisé

Le photographe heureux avec un Canon 5DS ou 5DSR est celui qui désire un appareil-photo spécialisé capable d’offrir non seulement des images nettes de qualité mais également des grossissements d’image d’une très grande qualité. Cet appareil-photo permet davantage de créativité car le montant de recadrage possible dépasse pour l’instant tout ce qui est offert sur le marché pour un DSLR de ce format.

Test de grossissement avec le Canon 5DSR

Voici un exemple de ce que cela signifie : la photo ci-dessous montre le M jaune du restaurant McDonald’s photographié avec un objectif 50mm.

M jaune du restaurant Mc Donald's pris avec un objectif de 50 mm...Difficile à voir, bien sûr!
M jaune du restaurant Mc Donald’s pris avec un objectif de 50 mm…Difficile à voir, bien sûr!

Par la suite, une autre photo a été prise avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM réglé à une focale de 200mm.

Test des possibilités du Canon 5DSR: le M jaune du restaurant Mc Donald's grossi avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Focale utilisée: 200mm.
Test des possibilités du Canon 5DSR: le M jaune du restaurant Mc Donald’s grossi avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Focale utilisée: 200mm.

Mais le grossissement peut se poursuivre en utilisant seulement la résolution incroyable du Canon 5DSR. La photo suivante montre le résultat après un recadrage à partir de la photo prise à 200mm: le M prend maintenant la hauteur de la photo sans que la qualité de l’image en souffre.

Le M jaune du restaurant Mc Donald's, après un grossissement (focale 200mm) et recadrage à partir de l'appareil Canon 5DSR.
Le M jaune du restaurant Mc Donald’s, après un grossissement (focale 200mm) et recadrage à partir de l’appareil Canon 5DSR.

De ma position sur une colline voisine, le M jaune était à peine visible à l’œil nu. En utilisant un téléobjectif avec une focale à 200mm suivi d’un recadrage, j’ai pu obtenir le résultat ci-haut. Il est donc possible de photographier un élément à peine détectable sans téléobjectif et de le transformer en sujet principal occupant l’espace vertical d’une photo sans perte de qualité.

J’ai choisi le 5DSR car l’effet du filtre passe-bas est neutralisé dans le modèle R pour offrir encore plus de netteté, au détriment d’un effet de moiré occasionnel sur certaines photos. C’est le compromis avec lequel doivent également vivre les utilisateurs des appareils-photos Nikon.

Repenser la photographie

Le capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DS ou 5DSR permet une nouvelle approche de la photographie pour ceux qui n’ont pas accès à un appareil-photo moyen format beaucoup plus dispendieux, plus encombrant et qui ne donne pas nécessairement des photos bien supérieures.

Lorsque je commence une session photo à l’extérieur, il me semble que je transporte désormais un grand téléobjectif de qualité mais sans son poids ni son coût d’acquisition. De nouvelles possibilités se présentent : beaucoup d’opportunités manquées par le passé, faute de résolution photographique suffisante, deviennent maintenant accessibles.

Désormais, la photographie de personnes sur la rue est beaucoup moins compliquée : il n’y a plus de regards suspicieux, de pose artificielle ou de têtes qui se détournent. C’est un appareil-photo idéal pour saisir les gens dans leur naturel sans les indisposer et sans que, de votre côté, vous sentiez que vous les dérangez.

Quartier Petit-Champlain Vieux-Québec Mai 2016
Quartier Petit-Champlain Vieux-Québec Mai 2016

La photo ci-dessous a été prise alors que je me trouvais à au moins 300 mètres de la scène, un peu après le coucher du soleil. Pour ceux qui sont de Québec, j’étais positionné sur la muraille de l’autre côté du Chemin St-Louis, près de la porte du même nom. La photo a été éclaircie légèrement afin que les détails soient plus facilement visibles, au risque d’augmenter le grain photographique. Le temps était brumeux en cette première journée chaude de mai 2016, ce qui est visible par le manque de détails de l’arrière-plan au fur et à mesure que la distance augmente.

Québécois défiant la gravité dans le Vieux-Québec, mai 2016
Québécois défiant la gravité dans le Vieux-Québec, mai 2016

Mais ce ne sont pas là les seules possibilités de l’appareil. La compagnie, dans son vidéo promotionnel en anglais en indique plusieurs autres :

Comment profiter au maximum des capacités d’un capteur plein format de 50.6 mégapixels

Pour rapprocher un sujet en profitant totalement des capacités du capteur de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR, il est certain qu’il ne doit y avoir aucune vibration. Le photographe utilise donc un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir. Cela permet d’utiliser un ISO très petit tout en évitant les photos floues.

La fonction verrouillage est bien pensée, avec une possibilité de choisir que le déclenchement soit entièrement automatisé en fonction d’un temps que le photographe a choisi (0 à 2 secondes). Cela évite les vibrations secondaires.

Mais pour assurer une photo encore meilleure, le photographe utilise nécessairement Liveview et se sert du grossissement de 16X disponible sur cette caméra (10X sur mon Canon 5D MKII) pour faire la mise au point manuellement. Il est alors possible de voir à l’écran les moindres vibrations causées par le vent. J’ai pu me rendre compte que la courroie de l’appareil-photo flottant légèrement au vent occasionnait des vibrations minimes. Chaque détail pris en considération augmente la qualité du résultat final.

Il faut donc prendre soin de s’assurer d’immobiliser la courroie et même de diminuer légèrement la hauteur du trépied lorsque le vent souffle. Ces précautions vous permettront de rapprocher un sujet d’une façon incroyable tout en conservant la qualité initiale de l’image offerte par le capteur grand format.

Effet de mirage supérieur (mirage froid)

La photo ci-dessous montre un navire aidé par deux remorqueurs de la compagnie Ocean en route vers le Port de Québec. Le navire étant encore très éloigné du Port, il est possible de voir l’effet exagéré de mirage supérieur (mirage froid) occasionné par une inversion de température immédiatement au-dessus de l’eau. Les embarcations sont déformées mais le très grand rapprochement n’a pas causé de perte de qualité de l’image. Il a plutôt permis d’accentuer l’effet du phénomène atmosphérique.

Effet de mirage froid. Navire et deux remorqueurs du groupe Ocean sur le St-Laurent approchant le Port de Québec, mai 2016
Effet de mirage froid. Navire et deux remorqueurs du groupe Ocean sur le St-Laurent approchant le Port de Québec, mai 2016

Une fois plus près du Port de Québec, l’effet de mirage froid s’est atténué, telle que le montre la photo ci-dessous :

Port de Québec en mai 2016
Port de Québec en mai 2016

Le Canon 5DS ou 5DSR sans trépied et sans verrouillage de miroir.

Bien entendu, le trépied n’est pas obligatoire si vous n’entendez pas effectuer de très grands grossissements. Une photo à main levée donnera d’excellents résultats à condition de se rappeler que ce DSLR Canon est un outil spécialisé et non un appareil-photo normal.

Autant de mégapixels sur un capteur de cette taille nécessitent que le photographe ajuste sa façon de faire. Mais, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, il est tout à fait possible de prendre un avion en mouvement, même en fin de journée (11 mai à 19:49), lorsque les paramètres de l’appareil-photo sont correctement ajustés. Une vitesse d’obturation plus élevée que ce que vous auriez normalement utilisé devient ici primordiale.

La photo ci-dessous montre un Bombardier DHC-8-402NG (C-GSJZ) d’Air Canada Express en finale pour la piste 29 de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).

Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GSJZ — Air Canada Express) en finale pour l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016. Photo prise avec un DSLR Canon 5DSR.
Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GSJZ — Air Canada Express) en finale pour l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016. Photo prise avec un DSLR Canon 5DSR.

Le Maersk Pembroke à main levée

La photo ci-dessous montre le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke photographié à main levée avec un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM au printemps 2016 près de Québec. La focale n’est que de 140mm et la vitesse d’obturation de 1/1000. L’objectif Canon était muni d’un filtre polarisant et la photo a été au moment où le navire approchait du Quai des Cageux.

Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke sur le fleuve St-Laurent près de la Ville de Québec, mai 2016
Le navire porte-conteneurs Maersk Pembroke sur le fleuve St-Laurent près de la Ville de Québec, mai 2016

Les couleurs produites par le Canon 5DSR

Le traitement numérique de l’image et des couleurs produites par le Canon 5DSR nécessite quelques changements par rapport à ce qui était nécessaire avec le Canon 5D MKII. J’en suis encore à découvrir l’appareil-photo à ce niveau, alors je réserverai mes commentaires pour une chronique ultérieure.

Vue du Vieux-Québec à partir de la porte St-Louis, mai 2016
Vue du Vieux-Québec à partir de la porte St-Louis, mai 2016

Photographie de nuit

Voici deux photos prises en soirée dans la Ville de Québec. La photo ci-dessous demandait une focale de 200mm, un ISO à 4000 et une vitesse de 1/30 pour pouvoir observer autre chose que des traînées de lumière. Heureusement, la circulation était au ralenti…

Photographie de nuit, Fontaine de Tourny et Basse-Ville de Québec, mai 2016
Photographie de nuit, Fontaine de Tourny et Basse-Ville de Québec, mai 2016

La photo ci-dessous, prise avec une focale de 200mm, a nécessité une exposition d’un peu plus d’une seconde avec un ISO à 800. J’ai profité du fait que les voitures étaient arrêtées sur un feu rouge pour prendre le cliché, de façon à ce qu’elles soient clairement visibles.

Photographie de nuit, avenue Grande-Allée, Ville de Québec mai 2016
Photographie de nuit, avenue Grande-Allée, Ville de Québec mai 2016

Les images par seconde du Canon 5DS(R)

Le Canon 5DSR est jusqu’à présent un appareil impressionnant. J’aurais apprécié que la compagnie Canon offre une capacité plus élevée d’images par seconde (7 au lieu de 5) pour en faire un appareil plus polyvalent.

L’appareil-photo permet en effet d’utiliser des fichiers plus petits que 50.6 MP, les deux autres options étant 28MP et 12 MP. S’il peut donner 5 images par seconde avec des fichiers RAW de 50.6 mégapixels, on se doute bien qu’il peut offrir davantage de vitesse pour des fichiers plus petits. Mais l’appareil est limité à cinq images par seconde, histoire de ne pas nuire aux autres modèles Canon existants qui font partie d’une catégorie similaire…

Cependant, la compagnie affirme que la rafale dure plus longtemps avec des fichiers plus petits. C’est au moins ça de gagné. Il ne suffirait possiblement que d’une nouvelle version firmware pour améliorer encore l’appareil…

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Photographie aviation : les CL-415 du Québec en direction de Fort McMurray, Alberta

Des CL-415 du Québec en renfort à Fort McMurray

Un avion-citerne Bombardier CL-415 du Gouvernement du Québec en préparation pour un vol vers Fort McMurray en mai 2016
Un avion-citerne Bombardier CL-415 du Gouvernement du Québec en préparation pour un vol vers Fort McMurray en mai 2016

Le 5 mai 2016, conformément à ce qui avait été annoncé par le gouvernement du Québec, quatre CL-415 sont décollés de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) à destination de Fort McMurray en Alberta pour aider à lutter contre les feux de forêt dévastateurs qui font rage dans cette province. Il s’agit même du pire désastre naturel que le Canada ait connu dans toute son histoire.

Préparer des équipages et des avions pour un vol voyage sur cette distance demande naturellement beaucoup de coordination de la part de la  SOPFEU. Une fois rendus à Fort Murray, les pilotes des CL-415 de la province de Québec seront alors sous le commandement des autorités de luttes contre les feux de forêt du gouvernement albertain, car ce sont ces dernières qui sont les mieux placées pour connaître exactement les besoins locaux.

J’image que les spécialistes en information de vol (FSS) du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à Edmonton en ont plein les bras ces temps-ci…

Des membres d'équipage marchent vers les avions-citernes CL-415 du Gouvernement du Québec; ils décolleront sous peu pour Fort McMurray en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de forêt (2016)
Des membres d’équipage marchent vers les avions-citernes CL-415 du Gouvernement du Québec; ils décolleront sous peu pour Fort McMurray en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de forêt (2016)

La photo ci-dessus montre des membres d’équipage en direction de leur appareil. Une fois rendus sur place, ils devront non seulement s’attaquer aux incendies, mais également se rendre sur des régions qui ne sont pas encore touchées par les feux et arroser massivement certains secteurs pour empêcher le début de nouveaux incendies.

Le CL-415 numéro 245 du Gouvernement du Québec circule à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec pour un décollage vers Fort McMurray en Alberta pour aider à combattre les feux de forêt hors de contrôle dans cette province en 2016.
Le CL-415 numéro 245 du Gouvernement du Québec circule à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec pour un décollage vers Fort McMurray en Alberta pour aider à combattre les feux de forêt hors de contrôle dans cette province en 2016.

Photographier des avions à hélices

L'avion citerne Bombardier CL-415 décolle de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de fôret (2016)
L’avion citerne Bombardier CL-415 décolle de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, pour aider à la lutte contre les feux de fôret (2016)

Il est assez délicat de photographier des avions à hélices en voulant donner l’impression de mouvement. Dans un réflexe de vouloir éviter des photos floues, le photographe utilise une vitesse correspondant minimalement à la focale utilisée lors de la prise de photo. Dans le cas de la photo ci-dessus, il s’agissait de 400 mm. Mais si une vitesse de 1/400 était utilisée, les hélices sembleraient figées complètement et l’avion aurait l’air de monter alors que ses moteurs sont éteints.

Il a donc fallu réduire la vitesse à 1/160, augmentant du même coup le risque d’obtenir une photo floue. Le secret pour une photo nette et des hélices en mouvement est de suivre très exactement le déplacement de l’avion de sorte qu’il apparaisse complètement immobile dans le viseur. Cela demande un peu d’entraînement mais permet d’obtenir des photos plus réalistes.

Le CL-415 en noir et blanc

La photo ci-dessous représente le CL-415, numéro 245, alors qu’il était en vol sous un ciel de cirrus intéressants en 2015. La photo méritait une transformation en noir et blanc, pour faire ressortir les multiples tracés des nuages.

Photo noir et blanc du CL-415 C-GQBG fabriqué par Bombardier et survolant la Ville de Québec en 2015
Photo noir et blanc du CL-415 C-GQBG fabriqué par Bombardier et survolant la Ville de Québec en 2015

Aide du gouvernement du Canada pour les citoyens de l’Alberta

Le gouvernement du Canada, sous Justin Trudeau, a promis d’égaler les montants qui seront offerts par les Canadiens à la Croix-Rouge dans le but d’aider les citoyens de Fort McMurray.

Bien sûr, sa contribution ne s’arrêtera pas là (loin de là, en fait), mais le message a été lancé à toute la population de contribuer généreusement à soutenir la Croix-Rouge. Il est d’ores et déjà connu que les dommages matériels s’élèveront à au moins neuf milliards de dollars et qu’il faudra de nombreuses années de travail soutenu pour tout reconstruire. Le Parti libéral du Canada avait bâti sa campagne politique autour des investissements dans les infrastructures. Avec les feux de forêt de Fort McMurray, il y aura beaucoup de nouvelles dépenses non planifiées.

Plus de 1400 pompiers sont à l’œuvre pour combattre les incendies. On ne compte jusqu’à présent que très peu de pertes de vie bien que « très peu » soit toujours trop. La crise est, de l’avis de tous, bien gérée par le gouvernement de l’Alberta.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’y avait pas de pluie prévue au programme pour encore plusieurs jours et la sécheresse touchait également la moitié sud de la Saskatchewan et une partie du Manitoba. Les vents devaient même augmenter en intensité, ce qui devrait nécessiter encore davantage de ressources pour maîtriser les incendies.

Il me semble que les gouvernements des provinces canadiennes devraient envisager l’achat de CL-415 supplémentaires pour se donner une marge de manœuvre accrue et pouvoir réagir encore plus rapidement, compte tenu de la tendance des dernières années en ce qui concerne le nombre et l’importance des feux de forêt. Ci-dessous, le CL-415 numéro 247 à l’envol pour Fort McMurray.

Un Bombardier CL-415 C-GQBK au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, en mai 2016
Un Bombardier CL-415 C-GQBK au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en direction de Fort McMurray, en Alberta, en mai 2016

Les CL-215 n’iront pas vers Fort McMurray

Pendant que de nombreux CL-415 quittent pour l’Alberta, quelques appareils, dont les deux Canadair CL-215 visibles ci-dessous, demeurent à l’aéroport de Québec en cas de besoin et pour les pratiques saisonnières des pilotes qui seront bientôt assignés à des régions spécifiques de la province de Québec.

Deux vénérables bombardiers d'eau CL-215 stationnés à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016.
Deux vénérables bombardiers d’eau CL-215 stationnés à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016.

Le réchauffement planétaire

Certains diront que le réchauffement planétaire n’est en rien responsable de feux de forêt d’une telle ampleur. Ils ont peut-être raison, mais j’ai tendance à adopter une vision plus large que ce qui se passe uniquement en Alberta. Les transferts de chaleur entre le Nord et le Sud sont de plus en plus intenses afin d’équilibrer les températures autour de la planète. Tous les moyens sont bons pour rétablir l’équilibre de la température planétaire et, parfois, occasionner de sérieux problèmes à un secteur en particulier.

La région de Kamloops, en Colombie-Britannique, durant les nombreux feux de forêt de 2014
La région de Kamloops, en Colombie-Britannique, durant les nombreux feux de forêt de 2014

Un phénomène El Nino puissant, des blocages Oméga à répétitions et la circulation de l’air dans les différentes cellules (Hadley, Ferrell, polaire et Walker) participent aux échanges de chaleur. De même, à une échelle plus réduite, il y a également les différents fronts froids et fronts chauds dont nous entendons parler régulièrement dans les bulletins de prévisions météorologiques.

Ce ne sont pas des fronts chauds localisés qui font en sorte que le pergélisol n’assure plus que les pistes d’atterrissage dans l’Arctique demeurent utilisables. Les fronts ne sont pas plus responsables du fait que les maisons sur pilotis n’ont maintenant plus de fondation stable. Plusieurs records de température ont été battus dans les dernières années dans les villes les plus au nord du Canada. Là encore, il y aura des sommes très importantes à investir pour repenser et réparer les infrastructures nordiques.

Des feux de broussailles dès le mois d’avril en Alberta

Cette année, dès avril, il y avait déjà des feux de broussaille étendus dans une région aussi nordique que Fort McMurray en Alberta parce qu’il n’y a pratiquement pas eu de neige cet hiver. Je me suis alors demandé ce qui se passerait rendu en juillet. Les Albertains n’ont pas eu besoin d’attendre aussi longtemps pour avoir la réponse.

Forêt incendiée de l'Ouest canadien en 2014
Forêt incendiée de l’Ouest canadien en 2014

La modélisation des impacts des changements climatiques indique que déjà, dans la région de Fort McMurray, il y a un allongement de quinze jours de la saison des feux de forêt. Plus de chaleur peut signifier plus de sécheresse. Mais une augmentations des températures favorise aussi la formation des orages et avec eux viennent les éclairs qui allumeront de nouveaux feux.

Une chose est sûre : les compagnies d’assurance ne perdront pas de temps avec les différentes théories sur le réchauffement planétaire. Les réassureurs (les sociétés qui assurent les compagnies d’assurance) entendent bien limiter leurs pertes et les primes augmenteront rapidement pour suivre le nombre et l’intensité des désastres naturels.

Entre les départs des CL-415, une photo du trafic aérien local

FedEx ATR 72-202F C-FTAR et Air Canada Express Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GIJZ) à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016
FedEx ATR 72-202F C-FTAR et Air Canada Express Bombardier DHC-8-Q-402NG (C-GIJZ) à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016

À l’aéroport de Québec, entre les décollages des quatre Bombardier CL-415 en direction de Fort McMurray, j’ai pu assister à quelques mouvements d’aéronefs. Sur la photo ci-dessus, il est possible d’apercevoir un ATR 72 de FedEx (C-FTAR) circulant vers la rampe après un atterrissage piste 06, de même qu’un Q-400 de Bombardier propriété d’Air Canada Express (C-GIJZ) : on le voit ici en train d’être remorqué en prévision d’un décollage imminent.

Le Hawker Hunter N339AX de la compagnie ATAC

La chance étant au rendez-vous, j’ai pu photographier ce Hawker Hunter (N339AX) de la compagnie américaine ATAC, en train d’effectuer un décollage de Québec. Il est assez difficile d’ignorer la présence de ce jet militaire lors d’un décollage. Le bruit émis par le réacteur en impose…

Un Hawker Hunter de la compagnie américaine ATAC est au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) en mai 2016
Un Hawker Hunter de la compagnie américaine ATAC est au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) en mai 2016
Un Hawker Hunter, de la compagnie américaine ATAC, au décollage de l'aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016
Un Hawker Hunter, de la compagnie américaine ATAC, au décollage de l’aéroport international Jean-Lesage de Québec en mai 2016

Les photos ci-dessus ont été prises avec un appareil-photo Canon 5D MKII, équipé d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM muni d’un filtre polarisant et couplé à un doubleur de focale Canon Extender EF 2X III, ce qui portait la focale à 400 mm. Malgré tout, un recadrage important a été nécessaire étant donné ma position fort éloignée de la piste.

Désirant m’assurer de la netteté de l’image (le flou de bougé étant plus probable avec une focale de 400 mm pendant que l’on tente de suivre un jet qui passe devant soi à haute vitesse), j’ai ajusté la vitesse d’obturation à 1/1600 et assuré que l’autofocus soit sur AI servo.

Je réalise maintenant qu’une vitesse moindre aurait pu faire l’affaire, car elle aurait permis de rendre le boisé flou à l’arrière, augmentant ainsi la sensation de vitesse de l’appareil. Mais on ne voit pas souvent un Hawker Hunter en vol aujourd’hui et j’ai préféré jouer de prudence. La photo idéale sera pour la prochaine fois…

CL-415 et CL-215 regroupés à Québec (2012)

Une dernière photo, prise il y a plusieurs années, soit à l’automne 2012, montre le nombre impressionnant d’avions-citernes CL-415 et CL-215 stationnés à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB). Durant la saison morte, les appareils sont ramenés à Québec en provenance des différentes bases où ils sont en exploitation durant l’été.

CL-415 et CL-215 Gouvernement du Québec, aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) 2012
CL-415 et CL-215 Gouvernement du Québec, aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) 2012

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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): le Centre d'information de vol (CIV) de Québec

Photographie : le festival des montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu

La préparation de la montgolfière C-FNHP débute au festival de St-Jean-sur-Richelieu en 2012
La préparation de la montgolfière C-FNHP débute au festival de St-Jean-sur-Richelieu en 2012

Les spécialistes en information de vol (FSS) du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) reçoivent régulièrement des appels de pilotes de montgolfières préparant leur prochain vol. Les conditions de vent actuel et prévu sont importantes, que ce soit au sol ou en altitude. Mais le FSS doit également tenir compte des effets locaux, des possibilités même limitées qu’une averse localisée mouille l’enveloppe de la montgolfière, des variations de la convection en fonction de l’heure de la journée et l’effet sur les vents, etc.

Bien que de briefer un pilote de montgolfière au téléphone peut être intéressant, rien ne vaut l’expérience sur le terrain avec eux au moment d’une envolée. Et l’effet est encore plus saisissant si l’on se trouve au milieu d’une centaine de ballons qui s’envolent presqu’en même temps.

Un premier groupe de montgolfières sont autorisées à décoller au festival de St-Jean-sur-Richelieu en 2012
Un premier groupe de montgolfières sont autorisées à décoller au festival de St-Jean-sur-Richelieu en 2012

Été 2012. Une belle journée s’annonce sur St-Jean-sur-Richelieu, Québec. Les prévisions météorologiques indiquent un ciel bleu et des vents calmes pour la soirée. Il y aura certainement des envolées et des opportunités de photos (Canon 5D MKII).

Le terrain où se trouvent les ballons et les équipages est clôturé, mais il y a ici et là des ouvertures et il semble possible d’y circuler sans trop attirer l’attention. Je tente ma chance et très rapidement peut vivre de près la frénésie précédant la préparation et le lancement de plus d’une centaine de montgolfières.

Montgolfières en ascension au festival de St-Jean-sur-Richelieu en 2012
Montgolfières en ascension au festival de St-Jean-sur-Richelieu en 2012

Les ballons prennent forme progressivement et il devient possible de voir le design et les magnifiques couleurs de plusieurs d’entre eux.

Les équipes s’empressent de mettre la main aux derniers détails afin que les envolées se fassent de façon synchronisée lorsque le signal sera donné. Quelques minutes plus tard, on entend une voix au haut-parleur annoncer que le moment du décollage est arrivé et les montgolfières s’envolent toutes dans un laps de temps très court. Le spectacle est magnifique!

Montgolfières au festival de St-Jean-sur-Richelieu 2012
Montgolfières au festival de St-Jean-sur-Richelieu 2012
Visiteurs et montgolfières au festival de St-Jean-sur-Richelieu 2012
Visiteurs et montgolfières au festival de St-Jean-sur-Richelieu 2012

Quelques années auparavant, soit durant l’été 2005, une montgolfière était passée à une centaine de pieds au-dessus de notre demeure dans la Ville de Québec. Ce n’était pas une situation normale que de voir la montgolfière perdre lentement de l’altitude et se rapprocher progressivement des fils électriques. J’avais pris mon vélo et suivi le ballon, car il devenait évident que le pilote tentait de se poser, probablement à court de propane.

Le pilote n’avait pas une tâche facile, en pleine ville, avec les fils électriques et tous les autres obstacles sur son chemin. Les passagers devaient commencer à se demander quelle serait l’issue du vol. Arrivé près d’une école, le pilote avait aperçu un petit stationnement et tenté de se poser, évitant ainsi de trop s’approcher du clocher d’église de l’autre côté de la rue.

Nous fûmes quelques citoyens à nous accrocher au panier pour l’empêcher de bouger alors que l’enveloppe du ballon se dégonflait progressivement. J’ai pu croquer une photo de cet épisode peu commun.

Une montgolfière se pose sur une rue de la Ville de Québec en 2005
Une montgolfière se pose sur une rue de la Ville de Québec en 2005

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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): le Centre d'information de vol (CIV) de Québec

Air Canada et le centre d’information de vol de Nav Canada à Québec

Tour de contrôle de Nav Canada avec, au premier plan, des CL-215 et Cl-415, un Challenger de Nav Canada et un Airbus d'Air Transat à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).
Tour de contrôle de Nav Canada avec, au premier plan, des CL-215 et Cl-415, un Challenger de Nav Canada et un Airbus d’Air Transat à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB).

Lors d’une journée orageuse d’été, Air Canada appelle le centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada à l’aéroport international Jean-Lesage de Québec (CYQB) sur la fréquence dédiée à la région de Montréal. Le pilote est aux commandes d’un Airbus qui est sur le point de décoller de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau international de Montréal en direction d’Halifax, mais la situation météorologique sur sa route présente de sérieux problèmes qu’il doit éviter.

Normalement, les grandes compagnies aériennes ont leur propre service de breffage météorologique et de planification de vol. Cependant, il arrive que les conditions météo se détériorent si rapidement qu’un ajustement de dernière minute doit être effectué. Dans le cas du vol d’Air Canada, une violente ligne d’orages empêche maintenant le pilote d’effectuer un trajet direct entre Montréal et Halifax.

Il désire connaître la meilleure option : contourner les orages par le nord, en passant au-dessus de Mont-Joli puis continuer légèrement vers l’est pour ensuite se diriger vers Halifax ou bien voler plutôt vers le sud, passer au-dessus du nord des États-Unis et finalement se poser à Halifax.

Les deux solutions sont envisageables, mais l’objectif est de choisir la route qui diminuera les chances du pilote d’avoir à se diriger vers un aéroport de dégagement.

L’imagerie radar devient alors le meilleur outil pour aider à la prise de décision. En connaissant le temps qui s’écoule entre les images, il est possible d’évaluer la vitesse de déplacement du système. En calculant la distance qui reste à parcourir au système météo pour arriver à Halifax, et muni de la vitesse de déplacement des orages, le spécialiste en information de vol (FSS) peut estimer de façon assez précise vers quelle heure les premiers orages devraient arriver sur l’aéroport de destination.

Le pilote ayant fourni une estimation d’arrivée pour les deux routes de contournement, soient celles par le nord et par le sud, et maintenant muni du temps d’arrivée du système météo à Halifax, il comprend que le mieux est d’opter pour la route qui passera par les États-Unis. S’il n’y a pas d’imprévus, il devrait pouvoir se poser à Halifax entre vingt et trente minutes avant l’arrivée des premiers orages.

Il est passablement rare de recevoir une rétroaction officielle de la part d’une grosse compagnie comme Air Canada. Mais le lendemain, à la surprise du spécialiste en information de vol, le pilote a rappelé au centre d’information de vol et s’est présenté comme celui qui avait fait le vol entre Montréal et Halifax. Il tenait à remercier le FSS impliqué, car, disait-il, la voie de contournement par le sud avait été un succès et il avait pu poser son aéronef trente minutes avant l’arrivée du système météo. Un appel de ce genre aide tout employé à bien entreprendre sa journée de travail…!

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Québec FSS et le commandant de bord d’un DC-9 d’Air Canada

Ancien terminal de l'aéroport de Québec avec en avant-plan un DC-9 d'Air Canada et un BAC 1-11 de QuébecAir
Ancien terminal de l’aéroport de Québec avec en avant-plan un DC-9 d’Air Canada et un BAC 1-11 de QuébecAir

Vers 1996, durant l’été, un commandant de bord de DC-9 d’Air Canada se présente à la station d’information de vol de Transports Canada à Québec (CYQB) pour recevoir un briefing de dernière minute sur les conditions météorologiques entre Québec et Toronto.

Tous les passagers sont déjà à bord, mais le capitaine s’inquiète du changement trop rapide dans la taille des cellules orageuses approchant l’aéroport de Québec. Ne désirant courir aucun risque, il demande les dernières informations concernant cette ligne d’orages en rapprochement avant de procéder avec le décollage.

Le radar météo et les photos satellitaires montrent un mur de cellules convectives qui sera impossible à traverser pour le DC-9. Il ne pourra voler assez haut ni contourner le système météo, à moins de faire un détour par Val-d’Or au nord ou par le Tennessee au sud.

Le commandant mesure très bien l’impact qu’aura sa décision. Il prend néanmoins le téléphone et contacte le régulateur de vols d’Air Canada à Toronto en annonçant qu’il ne part pas tant que la situation ne sera pas acceptable à Québec. Il entrevoit déjà les correspondances manquées à Toronto pour beaucoup de ses passagers, sans compter la mauvaise humeur de ses clients devant l’attente supplémentaire de quelques heures à Québec.

Malgré tout, sa décision est prise et il quitte la station d’information de vol satisfait. Il sait très bien que les lignes d’orage fort ont souvent causé des accidents et qu’un aéronef, si gros soit-il, se trouve toujours devant une issue incertaine quand il affronte un mur d’orages violents.

Les spécialistes en information de vol (FSS) sont heureux de voir ce pilote prendre la décision qui s’impose, car, au cours des années, le personnel FSS a souvent été témoin de comportements beaucoup moins avisés de la part de pilotes de toutes catégories. Le jugement est la capacité de considérer les conséquences et cela n’est pas donné à tout le monde.

Décollage d'un DC-9 d'Air Canada par beau temps
Décollage d’un DC-9 d’Air Canada par beau temps

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