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Une photo HDR de la redoute Dauphine à Québec.

Bâtiments de la redoute Dauphine, Québec 2024.
Bâtiments de la redoute Dauphine, Québec 2024.

La photo HDR de la redoute Dauphine ci-dessus comporte sept clichés aux ouvertures différentes. Le logiciel Photomatix les empile les uns par-dessus les autres pour créer un seul cliché. Cela permet de faire ressortir les zones les plus sombres tout en contrôlant le mieux possible les régions trop claires.

Pour un effet réussi, on doit tenir compte des facteurs suivants : type d’appareil-photo (idéalement plein format), usage d’un objectif grand-angle approprié, mise au point, heure, genres de nuages, trépied, câble de rallonge, vibrations du miroir de l’appareil-photo, vent, visibilité, grain photographique, profondeur de champ, obstacles mouvants devant l’objectif de la caméra et composition photographique.

J’emploie un Canon 5 DSr muni d’un objectif super grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L. La mise au point grâce à l’écran rétroéclairé de la caméra améliore la précision. Le choix de l’heure fait en sorte qu’on se soustrait à l’obscurité complète et profite de la fin de l’heure bleue. Les nuages n’empêchent pas la capture d’un arrière-plan éloigné et permettent un reflet des lumières de la ville dans le ciel.

On opte pour un trépied solide. Son poids additionnel annule les petites secousses et supporte un équipement photographique assez lourd. Le câble de rallonge évite de toucher la caméra avec la main au moment de la prise des sept photos.

Pour les appareils munis de miroir comme le Canon 5 DSr, on active le verrouillage de miroir. Ainsi, les vibrations provoquées par la rotation du miroir ont deux secondes pour s’effacer avant que le déclencheur ne saisisse la photo. Un vent faible diminue également les chances de vibrations.

Une visibilité moyenne permet une meilleure graduation des couleurs et des reflets. Ce soir, la brume joue bien son rôle. En utilisant un trépied, je limite fortement le grain photographique. L’ISO se situe donc à 200. La profondeur de champ n’engendre pas de problèmes, car le trépied évitera les mouvements causés par une longue exposition.

Étant donné que de nombreuses personnes visitent l’endroit en soirée, j’essaie de prendre chacune des sept photos entre deux passages de piétons. Ce n’est pas toujours possible, mais Photomatix peut enlever les « fantômes » au moment de la compilation des clichés. Il y a cependant une limite à cette fonction.

Le dernier point concerne la composition photographique. La photo ci-dessus est divisée en trois zones horizontales à peu près égales. Des lignes obliques de chaque côté au bas de la photo dirigent le regard vers le centre de l’image. Les cinq lumières de la redoute Dauphine et celles de la ville captent l’attention. Tous les plans possèdent des détails visibles et ne se perdent pas dans l’obscurité. Pour un meilleur équilibre, le cadrage ne tient pas compte d’un autre bâtiment imposant à la droite de la scène.

Voilà donc les quelques précautions prises au moment de capturer la scène en photographie de nuit HDR.

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Comment photographier les feux d’artifice ?

Feux d'artifices Québec 8 août 2024
Feux d’artifices Québec 8 août 2024

Cette année, les Grands Feux de Loto-Québec s’allument à partir d’une péniche située dans le milieu du fleuve St-Laurent, entre Lévis et Québec. Un remorqueur de la compagnie Ocean immobilise la barge au moyen d’un câble pour la durée de l’activité.

J’ai saisi le cliché ci-dessus avec un appareil-photo plein format Canon 5DSr équipé d’un déclencheur à distance et muni d’un objectif Canon EF 11-24 mm F/4L monté sur trépied. Le super grand-angulaire peut capturer autant le Château Frontenac que les feux et la ville de Lévis de l’autre côté du fleuve.

Le mode BULB permet de décider soi-même du temps d’exposition et de prendre des initiatives créatrices. On saisit le trajet brillant du lancement jusqu’à l’explosion sur une seule photo.

Dès le début des éclats, on tente une exposition de cinq secondes en observant le résultat. On s’ajuste ensuite en étirant la durée jusqu’à l’obtention de bons effets.

Une erreur à éviter est de laisser l’obturateur ouvert pour de trop longues périodes. Lorsque cela se produit, les éclats de lumière s’accumulent les uns par-dessus les autres et on ne voit plus que du blanc éclatant et flou sur la photo finale.

Travailler avec un fichier RAW offre beaucoup plus de flexibilité qu’avec un fichier JPEG au moment du traitement de l’image sur ordinateur.

ISO 200 semble ici la meilleure option pour plusieurs raisons : même si l’activité a lieu en pleine noirceur, on veut éviter un bruit numérique important. Un petit ISO va aussi rallonger le temps d’exposition et permettre de saisir de belles traînées au moment des explosions.

De plus, les feux illumineront la scène, ce qui réduira le temps d’exposition à une longueur raisonnable. Enfin, une couche de nuage d’altocumulus située au-dessus du Château Frontenac sert aujourd’hui de réflecteur de lumière artificielle.

Grands Feux Loto-Québec 2024
Grands Feux Loto-Québec 2024

Une profondeur de champ entre 8 et 13 assure d’obtenir des feux suffisamment précis sur une distance raisonnable.

La mise au point manuelle ou automatique demeure une question de goût. On doit savoir que l’obscurité cause des problèmes à la mise au point automatique. Mais elle permet parfois des effets intéressants avec ses essais et erreurs.

Si vous employez la mise au point manuelle, recourez à l’écran rétroéclairé de l’appareil-photo pour grossir la scène au maximum et régler la mise au point comme désirée. Vous revenez ensuite à l’affichage grandeur normale pour la durée des feux d’artifice, en prenant soin de ne pas toucher par mégarde à la bague d’ajustement de la mise au point au moment où vous modifiez le zoom.

Finale des Grands Feux Loto-Québec 2024
Finale des Grands Feux Loto-Québec 2024

Considérez l’utilisation d’un trépied assez lourd. En cas de vent, il résistera mieux aux vibrations lors des longues expositions.

Un dernier petit conseil : les feux d’artifice attirent beaucoup de gens, dont certains qui se contentent d’un espace personnel assez restreint, lorsqu’ils en ont un. Réussir à protéger votre aire de photographie devient un objectif important pour éviter que le trépied ne soit accroché ou qu’un individu se déplace devant vous lorsque l’enthousiasme le gagne. Arrivez donc suffisamment à l’avance pour choisir le meilleur endroit qui vous permettra d’œuvrer tout en protégeant votre zone de travail.

Par exemple, pour les photos ci-dessus, je m’étais installé entre une rampe fixée sur une forte pente devant moi et un buisson à l’arrière. Personne ne pouvait se tenir debout en face de moi et personne ne pouvait passer à l’arrière à cause du bosquet. Je n’avais ainsi que des côtés à me soucier. Cela semble une préoccupation inutile, mais de nos jours, tout un chacun filme des feux d’artifice et se repositionne continuellement sans égard à ses voisins. Facilitez-vous la vie en prenant les dispositions nécessaires avant le spectacle.

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Matane et le Parc national du Bic 2023.

Parc national du Bic au Québec 2023
Parc national du Bic au Québec 2023

En route vers Matane, un arrêt s’impose par le Parc national du Bic.   La morphologie unique de la région attire immédiatement l’attention. On photographie cette scène à partir du promontoire installé à l’entrée du parc. Début septembre, les feuillus prennent un ton orangé. Ces couleurs offrent un contraste intéressant avec l’arrière-plan bleuté.

Escalier de bois détruit par les mouvements de la glace à Matane.
Escalier de bois détruit par les mouvements de la glace à Matane.

Un escalier en bois récemment aménagé le long de la plage de Matane n’a pu résister aux assauts des tempêtes. La même chose s’était produite à Percé il y a plusieurs années, alors que le mouvement des glaces avait détruit en peu de temps une superbe promenade érigée pour les touristes.

Dégâts causés par le mouvement de la glace à Percé.
Dégâts causés par le mouvement de la glace à Percé.

On doit repenser les constructions en bord de mer en fonction des changements climatiques.

Plage de Matane 2023
Plage de Matane 2023

Une quarantaine d’oiseaux se déplacent ensemble à la recherche de nourriture sur cette plage de Matane. J’ai capturé la scène avec un zoom Canon EF 11-24mm f/4 USM. Lorsqu’ils sont immobiles, ces volatiles se confondent parfaitement avec les roches des environs, comme le témoigne la photo ci-dessous. On n’en dénombre pas moins de trente-quatre au sol.

Trente-quatre oiseaux sur une plage de Matane. Essayez de les apercevoir.
Trente-quatre oiseaux sur une plage de Matane. Essayez de les apercevoir.
Plage de Matane dans le brouillard 2023
Plage de Matane dans le brouillard 2023

Un dernier cliché montre les rejets du fleuve sur le rivage à chaque marée. J’imagine que quelqu’un pourrait utiliser ces produits de la mer en les transformant en quelque chose de commercialisable. Des Bretons le font déjà avec succès à Ouessant en France pour certaines sortes d’algues.

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Photographier le Vieux-Québec.

Une vue du Vieux-Québec et du Château Frontenac au loin au moyen du zoom 11-24mm de Canon.
Une vue du Vieux-Québec et du Château Frontenac au loin au moyen du zoom 11-24mm de Canon.

La chance joue un facteur non négligeable dans l’acquisition d’un cliché qui sort un peu de l’ordinaire. Pour mettre le hasard de notre côté, les expéditions photo doivent se multiplier, peu importe la météo.

Lors de ma visite dans le Vieux-Québec, j’avais pensé utiliser un objectif très grand-angle Canon 11-24 mm f/4 L. Il permet de s’approcher très près d’un édifice élevé et d’obtenir des lignes verticales sans que le haut de l’immeuble disparaisse.

En effet, les autres zooms très performants exigent l’emploi d’un logiciel pour conserver un effet de verticalité presque parfaite. Mais on ne peut éviter de couper le dessus du bâtiment.

Je cherchais donc une perspective pour tirer un cliché différent du Château Frontenac. Je le voyais mieux en arrière-plan, comme point d’arrivée pour le regard, plutôt que prenant toute la place. Même de grosseur réduite, on le reconnaît avant toute autre construction.

Pour ce faire, j’ai choisi comme lieu d’entrée dans la photo un édifice à l’architecture intéressante. Il me rappelait vaguement le Flatiron Building de New York. Naturellement, l’immeuble de Québec est moins élevé et offre cet effet arrondi lorsque capturé en format grand angle.

J’ai vu de très nombreuses représentations du Vieux-Québec jusqu’à présent. Cependant, je ne me souviens pas d’avoir aperçu la rue et les vieilles constructions de cette façon. Habituellement, le bâtiment au premier plan ne demeure visible que partiellement, car on ne peut l’observer dans toute sa hauteur.

Perdu dans l’analyse de l’angle idéal, j’ai entendu un drôle de son de moteur. Sur ma gauche, une ancienne automobile avançait lentement. Elle passerait dans quelques secondes devant l’objectif du Canon 5 dsr. 

J’ai à peine eu le temps de lever l’appareil-photo et de le placer au bon endroit. La voiture gagnait déjà en vitesse et je devais saisir l’occasion. Cette auto d’époque se fondait parfaitement bien dans la scène. Seule la familiale plus contemporaine nous indique au premier coup d’œil une photo plus récente.

La modernité et le passé se rejoignent encore aujourd’hui en harmonie dans un Vieux-Québec protégé des développeurs. Pour croquer des souvenirs un peu différents, on se doit de sortir fréquemment dans la vieille ville.

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La station de la Plage, Québec.

Architecture des bâtiments de la station de la Plage, Québec.
Architecture des bâtiments de la station de la Plage, Québec.

La phase trois de la Promenade Samuel-De Champlain maintenant complétée, la Commission de la capitale nationale du Québec doit s’ajuster à la popularité de ses nouvelles installations auprès du public.

Station de la Plage à Québec.
Station de la Plage à Québec.

En effet, les stations de la Plage et de la Voile suscitent un tel engouement que l’on a dû rapidement repenser la gestion des stationnements. Lors des belles journées, des milliers de personnes se déplacent pour venir relaxer sur les sites. Les voitures arrivent chargées des enfants et du matériel de plage et tous espèrent pouvoir trouver un espace pour leur véhicule.  Mais vers 10 h, il ne reste rien.

Les deux préposés à la surveillance de la plage et des bâtiments en ont plein les bras à observer tout ce qui bouge, corriger les habitudes et parlementer avec les gens. Car en plus de la rareté des stationnements, on ne tolère pas de piétons se promenant à côté de leur bicyclette, que ce soit près de la plage ou sur la terrasse surélevée.

Terrasse surélevée à la station de la Plage, Québec.
Terrasse surélevée à la station de la Plage, Québec.

Le règlement que l’on peut consulter sur le site de la Commission de la capitale nationale porte cependant à confusion. On y stipule que l’on doit marcher sur le site et que la circulation à vélo est interdite. On peut donc croire qu’une personne qui marche avec son vélo à ses côtés respecte les exigences puisqu’il ne le chevauche pas, mais ce n’est pas le cas.

Après un mois d’opération, un préposé à la sécurité me confie : « On a déjà avisé plus de 400 visiteurs qui se déplaçaient à pied en tenant un vélo ». Il souhaite que le mot se passe. Mais les installations destinées à recevoir les bicyclettes ne suffisent pas à la demande. Les troncs d’arbres près du bâtiment principal dépannent et servent de lieu pour y poser un cadenas lors des journées de fort achalandage.

L'utilisation des arbres devient nécessaire pour immobiliser le trop grand nombre de vélos à la station de la Plage, Québec.
L’utilisation des arbres devient nécessaire pour immobiliser le trop grand nombre de vélos à la station de la Plage, Québec.

De plus, les vélos coûtant de plus en plus cher, de nombreux cyclistes hésitent à les laisser sans surveillance pendant quelques heures, même barrés. On connaît la rapidité d’exécution des voleurs d’expérience. Cette première année d’opérations nécessitera donc certaines modifications aux procédures et installations.

Si vous désirez donner votre avis, utilisez cette adresse : Commission de la capitale nationale du Québec. Vous pouvez également demander qu’on effectue un suivi en cochant la case appropriée.

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Rénovations

Construire un patio (7 de 7)

Boîte à fleurs en cèdre rouge et luminaire.
Boîte à fleurs en cèdre rouge et luminaire.

Nous sommes arrivés au dernier article de la série « Construire un patio ». La photo ci-dessus montre la boîte à fleurs à deux niveaux ainsi que l’escalier à trois marches qui a été totalement recommencé. La dernière marche doit être un peu coupée en angle pour suivre la dénivellation prononcée du terrain à cet endroit, sous le patio.

Clôture de métal noire sciée et replantée.
Clôture de métal noire sciée et replantée.

Une vue générale du garde-corps et de la clôture de métal noire à gauche de la photo qui a été sciée et recoulée dans le ciment.

Recouvrement de cèdre rouge sous le patio et poteau de soutien.
Recouvrement de cèdre rouge sous le patio et poteau de soutien.

Ci-dessus, une vue du revêtement en cèdre rouge construit sous le patio. J’ai laissé un accès à l’arrosoir et évité de tout bloquer l’accès à la lumière pour la fenêtre du sous-sol. Un autre luminaire a aussi été réactivé.

Gros plan du revêtement en cèdre rouge sous le patio.
Gros plan du revêtement en cèdre rouge sous le patio.

La photo ci-dessus montre un gros plan du revêtement sous le patio. On peut voir un poteau de métal près de l’arrosoir qui semble supporter la terrasse : sa fonction pratique est nulle, il n’est là que pour l’apparence (tout le revêtement est solidement fixé par le haut).

Vue de la terrasse complétée.
Vue de la terrasse complétée.

Vue d’ensemble de la terrasse.

Vue en grand-angle HDR du nouveau patio en bois.
Vue en grand-angle HDR du nouveau patio en bois.

Autre vue d’ensemble du patio. Cette fois, j’ai pris la photo en HDR, c’est-à-dire que cinq photos ont été prises avec une ouverture différente et compilée sur ordinateur pour obtenir un résultat qui combat la trop grande clarté du ciel en arrière-plan. Quand on photographie vers l’ouest avec le soleil qui se couche, c’est ce que ça donne : il faut corriger. Le terrain a l’air plus grand qu’il ne l’est en réalité : c’est dû à l’effet de l’objectif grand-angle.

Écureuil et geai bleu sur le nouveau patio.
Écureuil et geai bleu sur le nouveau patio.

Comme dernière photo, celle de cet écureuil et d’un geai bleu qui s’invitent régulièrement pour un repas aux arachides sur le patio. Si vous désirez voir quelques photos de ces geais bleus en gros plan, cliquez sur ces pages de mon site : geai bleu en automne et geai bleu et sorbier de Russie.

Espérant que cette série sur la rénovation et la construction d’un patio vous a été utile.

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Le pont de Québec en vélo.

La Promenade Samuel-De Champlain vue du pont de Québec en 2021.
La Promenade Samuel-De Champlain vue du pont de Québec en 2021.

La traversée du pont de Québec en vélo permet de s’arrêter et admirer les environs à volonté, tout en observant la circulation maritime de près.

Dans la photo ci-dessus, une partie de la Promenade Samuel-De Champlain est visible à partir du pont. En ce qui a trait à la composition photographique (pour ceux que ça intéresse), une partie du pont est incluse au premier plan dans la photo pour ajouter à l’effet de hauteur. Le sentier à droite de la promenade, avec ses courbes prononcées, contribue lui aussi à dynamiser la scène. Je pense que c’était un emplacement de choix, mais les goûts se discutent!

Les navires Federal Clyde et MSC Brianna sur le fleuve St-Laurent près du pont de Québec en 2021.
Les navires Federal Clyde et MSC Brianna sur le fleuve St-Laurent près du pont de Québec en 2021.

Au moment du passage des navires Federal Clyde et MSC Brianna   sous le pont de Québec, le son des gros moteurs diesel était bien perceptible et il était même possible de ressentir les vibrations des moteurs retransmises dans la structure métallique du pont.

Inspection du Pont de Québec en 2021
Inspection du Pont de Québec en 2021

Ci-dessus, un employé inspecte la structure d’un pont de Québec vieillissant . Une bonne gestion du risque dans ce cas-ci est de s’attacher à une partie du pont qui n’a pas vieilli prématurément.

Inspection du Pont de Québec le 29 juillet 2021
Inspection du Pont de Québec le 29 juillet 2021

L’objectif grand-angle du Canon 5DSr permet de mieux saisir la position délicate dans laquelle se trouve les inspecteurs chargés d’évaluer les travaux à effectuer sur le pont de Québec. Ce n’est pas un travail qui convient à tous…

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Photographie de navires

Le voilier chilien Esmeralda au RDV 2017 de Québec

Le voilier chilien Esmeralda et son équipage lors du RDV 2017 à Québec.
Le voilier chilien Esmeralda et son équipage lors du RDV 2017 à Québec.

En juillet 2017, le voilier quatre-mâts chilien Esmeralda est accosté à Québec pour le RDV 2017. Son arrivée a été spectaculaire, avec tout l’équipage qui a chanté pendant plusieurs minutes pour le public installé sur le quai.

De façon à éviter toute distraction inutile, la photo avec capteur plein format a été prise en mode portrait et le cadrage a été fait de façon passablement serrée pour mettre en valeur les membres d’équipage installé très haut le long des mâts.

La photo ci-dessous offre un autre point de vue des mâts du voilier, en mettant davantage l’importance sur les chaises de couleur qui sont directement installées dans un bassin d’eau et permettent aux touristes de se rafraîchir un peu durant la chaude journée de juillet.

L’objectif grand-angle utilisé pour l’occasion était un Canon 14mm f/2.8L. La composition fait en sorte que les lignes obliques partent du bassin et pointent directement vers le voilier.

Le voilier Esmeralda au loin, lors du RDV 2017 à Québec.
Le voilier Esmeralda au loin, lors du RDV 2017 à Québec.

Lorsque le rendez-vous naval 2017 s’est terminé, beaucoup de petites embarcations sont venues à la rencontre des grands voiliers pour les accompagner au moment du départ de Québec et le long du voyage autour de l’île d’Orléans. Dans la photo ci-dessous, il est possible d’apercevoir le navire de croisière Maasdam qui avait été positionné de façon différente dans le Port de Québec, pour accommoder tous les voiliers au moment du RDV 2017.

Le navire Maasdam et le voilier Esmeralda lors du RDV 2017 à Québec.
Le navire Maasdam et le voilier Esmeralda lors du RDV 2017 à Québec.

Ci-dessous, le voilier Esmeralda fait route vers le nord de l’île d’Orléans, après la parade finale du départ. À gauche sur la photo, on peut voir le Château Frontenac et, directement derrière l’Hôtel le Concorde Québec avec son anneau où se trouve le restaurant tournant offrant une vue imprenable sur Québec. La photo à main levée a été prise à partir de l’île d’Orléans avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM. Ce dernier est muni d’un stabilisateur intégré.

Il aurait cependant été passablement difficile d’obtenir un recadrage aussi important sans la capacité du capteur plein format de 50.6 mégapixels du Canon 5DSR. Étant donné la grande étendue d’eau entre l’appareil-photo et le voilier, il se peut que vous notiez l’effet de mirage, malgré la dimension réduite de l’image présentée ici.

Le voilier Esmeralda à Québec lors du RDV 2017. En arrière-plan, le Château Frontenac et l'hôtel Le Concorde.
Le voilier Esmeralda à Québec lors du RDV 2017. En arrière-plan, le Château Frontenac et l’hôtel Le Concorde.

Je croyais que l’équipage utiliserait toutes les voiles une fois le voilier passé l’île d’Orléans, mais ce ne fût pas le cas. La photo ci-dessous a été prise à partir du haut de la tour de bois située à l’extrémité nord-est de l’île d’Orléans, alors que l’Esmeralda navigue toujours à l’aide des moteurs. Cependant, faute de voiles, j’ai pu bénéficier pour la composition photographique d’un magnifique champ fleuri, d’un navire de la marine marchande et d’une ligne d’horizon montrant la chaîne des Appalaches. Le tout a été capté à main levée avec un téléobjectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM et recadré légèrement par la suite.

Une règle des tiers approximative a été suivie : la photo est divisée en trois sections horizontales passablement égales et le voilier se trouve sur une ligne des tiers verticale.

Le voilier Esmeralda, du Chili, naviguant sur le fleuve St-Laurent après son départ de Québec lors du RDV 2017
Le voilier Esmeralda, du Chili, naviguant sur le fleuve St-Laurent après son départ de Québec lors du RDV 2017

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Architecture de Toronto: photographie avec un Canon 5D MKII en 2016, partie 2

Voici des photos de Toronto prises en février 2016 avec un appareil-photo DSLR Canon 5D MKII. Les fichiers de photos étaient combinés RAW et JPEG pour faciliter le travail ultérieur sur un logiciel de traitement d’image si nécessaire.

L’architecture et la photographie offrant des possibilités illimitées, je ne me suis pas imposé de contraintes. Le but premier était de profiter des occasions qui se présentaient, en profitant de la lumière plus douce qu’offre l’hiver.

Harbourfront de Toronto, hiver 2016
Harbourfront de Toronto, hiver 2016

Le premier article concernant la photographie à Toronto et qui a été publié sur le présent site web contenait des photos ayant comme seul sujet la tour CN. Il a été publié durant l’hiver 2016 : La tour CN à Toronto

Dans cette deuxième série de photos, les sujets et les endroits où les photos ont été prises sont plus variés car Toronto est une ville en constante expansion où tous les styles d’architecture se confrontent allègrement. Il faut utiliser la créativité de ces professionnels pour faire ressortir les beautés de la ville. Dans la photo ci-dessous, une averse récente donne l’occasion d’ajouter des reflets supplémentaires.

La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016
La tour du CN de Toronto en soirée, hiver 2016

Certains sujets de photos en architecture s’imposent naturellement. C’est le cas des endroits où il ne suffit que de regarder devant soi, d’apprécier la scène, et de finalement tenter une photo avec une composition intéressante.

Un bon exemple est la réflexion de sujets intéressants dans les vitres d’un bâtiment voisin. Je n’ai pu m’empêcher de prendre la photo ci-dessous car j’étais étonné que quelques vitres d’un même bâtiment puissent renvoyer des images radicalement différentes d’un même projet de construction. C’est à se demander s’il est normal qu’il y ait autant de distorsion dans ces vitres…

Reflets de bâtiments à Toronto (2016)
Reflets de bâtiments à Toronto (2016)

Je me suis également servi de l’Art Gallery of Ontario (AGO), non pas pour photographier son architecture récente mais pour agir comme moyen de réflexion et capturer le design des maisons plus anciennes se trouvant du côté opposé à l’AGO.

Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l'Ontario. Hiver 2016
Des maisons se reflètent sur le Musée des beaux-arts de l’Ontario. Hiver 2016

Il est cependant possible d’ajouter de la variété et du plaisir en recherchant par exemple les formes spéciales, les angles inusités ou des contrastes qui ne semblent pas évidents au premier abord.

Alors que je me promenais dans le centre-ville, je suis passé devant le siège social de Brookfield. L’architecture de cet édifice passablement récent est très intéressante. Elle a su conserver, dans son espace intérieur, quelques vieilles façades d’anciens bâtiments que la ville interdisait probablement de détruire lors de la planification des nouveaux aménagements.

Mais ce n’est qu’une fois à l’extérieur que j’ai trouvé mon sujet de photo : un plan vertical grand-angle dont toutes les lignes demeureraient droites, le tout obtenu en utilisant les avantages du capteur plein format du Canon 5D MKII et un objectif grand-angle Canon 14mm 2.8 L. La netteté de l’image était assurée par une mise au point manuelle, un trépied, un déclencheur à distance et le verrouillage du miroir.

Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016
Gratte-ciel de Toronto, hiver 2016

Une dernière photo porte sur un double contraste entre les couleurs pâles et foncées autant que sur la différence de densité des constructions de Toronto.

Au premier plan, on voit l’aquarium et ses couleurs pâles et invitantes ainsi que beaucoup d’espace où il n’y a que quelques personnes. À l’arrière-plan, il y a au contraire les couleurs sombres des tours à condos très rapprochées et à très haute densité où vivent des citoyens de Toronto qui espèrent tous avoir une vue intéressante sur le lac Ontario. Le tout dans une photo divisée en deux parties suivi d’un recadrage  très serré pour accentuer les différences et éviter les distractions visuelles.

Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l'arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)
Contraste entre le Ripleys Aquarium of Canada et les condominiums à l’arrière-plan. Toronto, Ontario (2016)

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Le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec

Ouverture officielle du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec vu de la Grande Allée le 24 juin 2016
Ouverture officielle du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec vu de la Grande Allée le 24 juin 2016
Escalier extérieur du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec lors de l'ouverture officielle en juin 2016
Escalier extérieur du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts de Québec lors de l’ouverture officielle en juin 2016

Le 24 juin 2016, lors de la Fête nationale du Québec, était inauguré le nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) sur la Grande Allée dans la Ville de Québec. Ce pavillon longtemps attendu permettra au Musée de pouvoir exposer de nombreuses œuvres qui jusqu’ici demeuraient entreposées faute de place. Le nouveau pavillon permettra de doubler la surface d’exposition.

Oeuvre du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ en exposition le 24 juin 2016
Oeuvre du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ en exposition le 24 juin 2016

Plusieurs personnalités étaient présentes, dont le Premier ministre du Canada Justin Trudeau ainsi que celui du Québec Philippe Couillard, de même que la directrice du Musée Line Ouellet. Le Premier ministre canadien a été rattrapé par l’actualité pendant sa présence à Québec et il a dû faire quelques commentaires quant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), votée la veille.

Partie d'une sculpture dans la cour extérieure du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec en 2016
Partie d’une sculpture dans la cour extérieure du Pavillon Pierre Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec en 2016
Le 24 juin 2016 au Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ
Le 24 juin 2016 au Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ

Le projet architectural du pavillon Pierre Lassonde, évalué à $103 millions, a fait l’objet d’une compétition internationale et c’est la firme américaine OMA de New-York qui a remporté la compétition. Environ quinze mille personnes étaient attendues pour la journée d’inauguration, mais ce sont plutôt trente mille personnes qui se sont présentées au Musée pour voir enfin de quoi avait l’air la création dirigée par l’architecte Shohei Shigematsu.

Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde, 24 juin 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR muni d'un objectif fixe 14mm 2.8L.
Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde, 24 juin 2016. Photo prise avec un Canon 5DSR muni d’un objectif fixe 14mm 2.8L.
Escalier du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le soir du 24 Juin 2016
Escalier du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le soir du 24 Juin 2016

Beaucoup de compromis pour limiter l’augmentation des dépenses ont dû être faits, comme dans tous les projets sérieux. Malgré tout, l’ensemble est une réussite et j’ai hâte de voir l’effet lumineux que les multiples panneaux de verres produiront durant le prochain hiver, alors que les lumières se reflèteront sur la neige autour du bâtiment. Ce nouveau bâtiment, par son architecture originale et la luminosité qu’il dégage, ajoute déjà une toute nouvelle dynamique lorsque la nuit tombe sur la Grande Allée.

Ouverture du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ. Photo prise avec un Canon 5DSR le 24 juin 2016
Ouverture du Pavillon Pierre Lassonde du MNABQ. Photo prise avec un Canon 5DSR le 24 juin 2016
Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le 24 juin 2016
Escalier intérieur du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ le 24 juin 2016

Pour ceux qui seraient intéressés à la photographie, voici quelques détails quant à l’équipement photographique utilisé: toutes les photos ont été prises avec un appareil-photo DSLR Canon 5DSR. Les objectifs Canon utilisés étaient : EF 14mm f/2.8L II USM, EF 50mm f/1.4 USM et téléobjectif EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. N’ayant pas droit au flash à l’intérieur du Musée, il a fallu se rabattre sur une combinaison acceptable d’ISO, de vitesse et d’ouverture aux endroits où le trépied n’était pas autorisé. Pour ces occasions, le EF 50 mm f/1.4 USM a sauvé la mise.

Visiteurs sur le toit du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ 24 juin 2016
Visiteurs sur le toit du Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ 24 juin 2016

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