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Tour du monde en simulation de vol (10)

L’étape 10 de ce tour du monde en simulation de vol s’effectue entre la Pologne et l’Allemagne. Deux appareils très différents serviront à compléter le trajet durant cette journée de voyage en vol VFR : un vieux Junkers Ju 52/3m et un hélicoptère d’affaires moderne, le H160 d’Airbus.

Junkers JU 52 au décollage de l'aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne.
Junkers JU 52 au décollage de l’aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne.

Le départ s’opère à partir de l’aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne. Le Junkers Ju 52/3m décolle sur une courte distance et sans problème. Le gros trimoteur à roue de queue est aussi prévisible que le Cessna C-170B que j’avais utilisé dans la vraie vie pour traverser le Canada en 1981. On aperçoit ci-dessus les champs cultivés de la Pologne.

Le Junkers JU 52 et le château Moritzburg en Allemagne en simulation de vol.
Le Junkers JU 52 et le château Moritzburg en Allemagne en simulation de vol.

La matinée s’annonce très belle quant à la météo. La première étape du trajet permet le survol du château de Moritzburg (Schloss Moritzburg), au nord-ouest de Dresde. Sa construction date de 1542 et était originalement le pavillon de chasse du duc de Saxe.

Un Junkers JU 52 est en route pour le Musée national de préhistoire de Halle en Allemagne.
Un Junkers JU 52 est en route pour le Musée national de préhistoire de Halle en Allemagne.

Sur le trajet en direction Halle se trouve un grand parc d’éoliennes. L’Allemagne comme l’Europe développe son énergie verte rapidement. L’attitude récente de la Russie face à l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe a drastiquement changé la planification énergétique des pays avoisinants.

Un Junkers JU 52 survole le Musée national de préhistoire de Halle, en Allemagne, en simulation de vol.
Un Junkers JU 52 survole le Musée national de préhistoire de Halle, en Allemagne, en simulation de vol.

Ci-dessus, au centre de la photo, se trouve une vue partielle du Musée national de la préhistoire de Halle (Landesmuseum für Vorgeschichte Halle) qui se situe non loin de Leipzig. Il s’agit d’un des principaux musées archéologiques d’Europe centrale.

Vol autour du Kyffhaüser-Denkmal en Allemagne par un Junkers 52 en simulation de vol.
Vol autour du Kyffhaüser-Denkmal en Allemagne par un Junkers 52 en simulation de vol.

Avant d’atteindre l’aéroport de Calden pour changer d’appareil, nous contemplons le monument Kyffhaüser (Kyffhaüser Denkmal). Une fois à Calden, nous sauterons dans un hélicoptère moderne construit par Airbus, le H160, pour nous diriger vers Göttingen, plus précisément au-dessus de la rue Münchhausenstrasse.

Nous avons obtenu la permission de survoler cette artère à très basse altitude, le temps de saluer une vieille connaissance. Cette autorisation douteuse va probablement causer la perte de son poste au ministre des Transports de l’Allemagne.

Rues de Göttingen, Allemagne, en simulation de vol.
Rues de Göttingen, Allemagne, en simulation de vol.

Un survol de cette rue de Göttingen est nécessaire pour vérifier l’ampleur de la circulation.

Hélicoptère H160 en descente au-dessus de la Münchhausenstrasse à Göttingen en Allemagne, en simulation de vol.
Hélicoptère H160 en descente au-dessus de la Münchhausenstrasse à Göttingen en Allemagne, en simulation de vol.

La descente se fait graduellement entre les bâtiments. Nous effectuons un vol stationnaire juste au-dessus des voitures. Les piétons semblent nous saluer, mais il se peut que nous interprétions le geste de façon erronée.

Notre ami est à la fenêtre et prend le temps de cesser sa lecture d’une excellente bande dessinée pour nous envoyer la main. Nous poursuivons ensuite notre route jusqu’à l’aéroport de Padderborn Lippstadt (EDLP), la destination pour aujourd’hui.

Un hélicoptère H160 atterrit à l'aéroport Padderborn Lippstadt (EDLP) en Allemagne en simulation de vol.
Un hélicoptère H160 atterrit à l’aéroport Padderborn Lippstadt (EDLP) en Allemagne en simulation de vol.

Il y a tout de même passablement d’activité à l’aéroport. Tout de suite après l’atterrissage, nous commencerons la planification de l’étape 11 de ce voyage autour du monde en simulation de vol et météo réelle.

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Tour du monde en simulation de vol (6)

La sixième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport de Molde (ENML) et celui de Sandane/Anda (ENSD) dans le sud de la Norvège.

Prêt pour le départ de l'aéroport virtuel de Molde (ENML) vers l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD).
Prêt pour le départ de l’aéroport virtuel de Molde (ENML) vers l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD).

La destination ne peut accueillir un jet privé tel que le Cessna Citation Longitude, car la piste 08/26 n’est longue que de 3182 pieds. La location d’un bon vieux bimoteur léger repeint cent fois s’avère nécessaire pour le trajet, en espérant que les moteurs tiennent le coup.

En route vers l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.
En route vers l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège avec Microsoft Flight Simulator.

Les montagnes de Norvège s’offrent à nous et l’ascension se poursuit progressivement pour être certain que les sommets les plus élevés le long de la route ne poseront pas de problèmes.

L'outil Navigraph pour la simulation de vol et la carte VFR de ENML vers ENSD.
L’outil Navigraph pour la simulation de vol et la carte VFR de ENML vers ENSD.

Ci-dessus, une vue du tableau de bord de l’appareil en montée avec une carte de la compagnie Navigraph indiquant le trajet effectué en vol visuel. La météo virtuelle est intégrée en temps réel à chaque fois qu’un nouveau bulletin météorologique est émis par une station d’observation au sol à travers le monde.

Vue des montagnes norvégiennes à partir du siège du capitaine.
Vue des montagnes norvégiennes à partir du siège du capitaine.
Soleil du matin dans les montagnes norvégiennes avec Microsoft Flight Simulator.
Soleil du matin dans les montagnes norvégiennes avec Microsoft Flight Simulator.

Une autre vue du soleil levant qui donne vie au magnifique paysage montagneux de la Norvège.

Approche pour l'aéroport virtuel de Sandane en simulation de vol.
Approche pour l’aéroport virtuel de Sandane en simulation de vol.

Nous sommes maintenant pratiquement rendus à destination. L’avion se trouve en base gauche pour la piste 08 de l’aéroport de Sandane/Alda.

Virage en finale pour la piste 08 de l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) in Norway.
Virage en finale pour la piste 08 de l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) in Norway.

Au-dessus du Innvikfjorden https://www.shutterstock.com/fr/search/innvikfjorden encore gelé, le dernier virage s’effectue pour stabiliser l’appareil en finale piste 08. En courte finale, on note une falaise immédiatement près du seuil 08 et également un léger dénivellement dont il faut tenir compte pour l’atterrissage.

Vue de l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) avec Microsoft Flight Simulator.
Vue de l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) avec Microsoft Flight Simulator.

Ci-dessus, une vue de l’aéroport virtuel de Sandane/Alda (ENSD) lorsque l’on utilise le logiciel Microsoft Flight Simulator. Il n’y a pas de marge pour l’erreur, les deux seuils de piste étant bordés par une falaise et une étendue d’eau.

L'aide au stationnement est offerte à l'aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège.
L’aide au stationnement est offerte à l’aéroport virtuel de Sandane (ENSD) en Norvège.

Le service à l’aéroport est excellent. Deux employés attendent notre arrivée pour nous aider à stationner l’appareil.

Sandane est connue pour ses panoramas magnifiques, ses cascades, son glacier Briksdalsbreen  et ses randonnées équestres. Le village est blotti à l’intérieur des terres du Gloppe Fjord. Si vous y voyagez en été, vous devez vous préparer à des précipitations tout de même importantes.

Le prochain vol s’effectuera entre Sandane et Stockholm-Bromma (ESSB) en Suède avec un Beechcraft King Air 350I qui n’a pas volé depuis longtemps. Nous devrons survoler les hautes montagnes du Jostedalsbreen Nasjonalpark avant d’atteindre notre destination.

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Tour du monde en simulation de vol (4)

Décollage de l'aéroport virtuel de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec le Cessna 700 et Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec le Cessna 700 et Microsoft Flight Simulator.

La quatrième étape de ce tour du monde en simulation de vol se poursuit avec un voyage entre l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé   (Royaume du Danemark) et l’aéroport le plus septentrional de Finlande, celui d’Ivalo (EFIV).

Ci-dessous, un diagramme montrant le trajet d’une durée approximative de deux heures.

De l'aéroport de Vagar (EKVG) vers celui d'Ivalo (EFIV).
De l’aéroport de Vagar (EKVG) vers celui d’Ivalo (EFIV).

J’utilise Microsoft Flight Simulator pour le voyage. Les réservoirs ne sont remplis qu’à 50%, car il faut limiter le poids de l’appareil pour permettre un décollage sécuritaire sur cette piste de 5908 pieds. L’appareil nécessite au minimum 4810 pieds, auxquels il faut rajouter une forte composante de vents de travers ce matin. De plus, la piste est détrempée. En ajoutant trop de carburant, on risque de se retrouver dans la baie au bout de la piste 30.

Un Cessna Citation Longitude en route vers Ivalo (EFIV) en Finlande, en simulation de vol.
Un Cessna Citation Longitude en route vers Ivalo (EFIV) en Finlande, en simulation de vol.

Le Cessna Longitude virtuel se trouve maintenant à son altitude de croisière prévue. D’épais nuages couvrent les côtes de la Norvège, mais la météo est beaucoup plus favorable dans le nord de la Finlande où se trouve notre destination.

Le Cessna 700 virtuel entame sa descente pour l'aéroport de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Le Cessna 700 virtuel entame sa descente pour l’aéroport de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Après avoir attendu au maximum avant d’entamer la descente, de façon à économiser l’essence restante, il est temps de descendre dans la couche nuageuse pour l’approche vers Ivalo.

Un Cessna Citation Longitude au-dessus des terres gelées du nord de la Finlande.
Un Cessna Citation Longitude au-dessus des terres gelées du nord de la Finlande.

En descente pour l’aéroport, l’appareil traverse plusieurs couches de nuages. Le territoire encore gelé de la Finlande au mois de mars est bien visible.

Approche visuelle pour l'aéroport d'Ivalo (EFIV) en Finlande.
Approche visuelle pour l’aéroport d’Ivalo (EFIV) en Finlande.

On doit attendre au dernier moment pour sortir le train d’atterrissage et les volets pour maximiser l’économie de carburant. Près de l’aéroport, j’ai droit a un magnifique spectacle au moment où le soleil arrive sur l’horizon.

Longue finale pour la piste 22 de l'aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Longue finale pour la piste 22 de l’aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Train d’atterrissage sorti. Les volets suivent sous peu. Une alarme vient de s’allumer dans le poste de pilotage pour indiquer un faible niveau de carburant dans les réservoirs. Mais il en reste tout de même autour 350 livres pour chaque moteur. En approche finale, la vue est superbe.

Cessna Citation en courte finale pour la piste 22 de l'aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.
Cessna Citation en courte finale pour la piste 22 de l’aéroport virtuel de Ivalo (EFIV) en Finlande.

Les vents soufflent du 220 degrés à 7 noeuds, directement dans l’axe de la piste 22. Cette dernière est d’une longueur de 8199 x 148 pieds. Les volets sont sortis et l’approche s’effectue en douceur.

Ivalo, l'aéroport le plus septentrional de Finlande, avec Microsoft Flight Simulator.
Ivalo, l’aéroport le plus septentrional de Finlande, avec Microsoft Flight Simulator.

Bienvenue en Laponie! L’aéroport d’Ivalo (EFIV) était en 2024 le neuvième aéroport pour ce qui est du trafic de passagers en Finlande. La région attire les touristes amateurs de sports d’hiver mais aussi ceux qui sont désireux d’observer les aurores boréales.

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Tour du monde en simulation de vol (3)

Décollage de l'aéroport virtuel d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Décollage de l’aéroport virtuel d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

La troisième étape du vol autour du monde en simulation de vol commence par un départ d’Isafjordur (BIIS) en Islande et se termine à l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé, cet archipel autonome qui appartient au Royaume du Danemark.

Le départ d’Isafjordur s’effectue face à une montagne. On voit d’ailleurs l’ombrage au sol. Mais la visibilité étant parfaite, cela ne cause aucun problème, en autant que le taux de montée est suffisant.

Vol virtuel BIIS EGVK
Vol virtuel BIIS EGVK
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l'aéroport d'Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.
Le Cessna Citation Longitude au décollage de l’aéroport d’Isafjordur (BIIS) en Islande avec Microsoft Flight Simulator.

Un virage à gauche au-dessus du superbe relief de l’Islande permet d’établir le Cessna Citation Longitude sur la trajectoire vers les îles Féroé. Le FMS assure que l’appareil demeurera sur sa trajectoire. Mais il faut tout de même demeurer vigilant : il y a bien d’autres équipements qui peuvent occasionner des surprises en cours de route.

Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l'Islande.
Le Cessna Citation Longitude en montée au-dessus de l’Islande.

La montée se continue au-dessus d’un magnifique paysage. Il n’y a aucune turbulence aujourd’hui; s’il y en avait, le simulateur de vol s’assurerait que l’avion soit plus difficile à contrôler, même pour le pilote automatique. J’ai réglé le vol virtuel pour observer le trafic aérien réel lors du vol, mais le trajet entre l’Islande et les îles Féroé se trouve en dehors des routes les plus populaires et il est donc normal de ne pas rencontrer trop d’appareils en route.

Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.
Le Cessna Citation Longitude se dirige vers l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

Nous sommes maintenant établis à notre altitude de croisière et quittons la frontière Est de l’Islande pour survoler l’océan Atlantique.

Approche visuelle pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Approche visuelle pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

On débranche le pilote automatique pour avoir les coudées franches lors de l’approche à l’aéroport visuelle à Vagar (EKVG). On peut voir au loin, droit devant, un petit point blanc que constituent les lumières de la piste 12.  Le train d’atterrissage est sorti, les volets également, et la vitesse stabilisée autour de 140 nœuds pour l’instant.

Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé
Le Cessna Citation est en longue finale pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé

Il s’agit d’une heure idéale pour arriver aux îles Féroé, avec ce soleil couchant qui colore tous les nuages environnants.

Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG)
Le Citation Longitude en approche pour la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG)

La piste 12 est visible à l’extrême-droite dans la photo ci-dessus. Le couvert nuageux inégal bloque parfois pour quelques secondes la vue sur l’aéroport, mais le vent chasse rapidement les nuages et permet d’éviter une approche manquée. La météo virtuelle assure un renouvellement constant des conditions météorologiques.

Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l'aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator
Le Cessna Citation sort de la piste 12 de l’aéroport de Vagar (EKVG) dans les îles Féroé avec Microsoft Flight Simulator

L’atterrissage se fait sans problèmes, la piste de Vagar étant suffisamment longue (5902 x 98 pieds) pour accommoder un tel jet privé.

Environ 53,000 personnes habitaient dans les îles Féroé en date de 2021. Une des activités les plus appréciées est l’observation des oiseaux et de la flore. Pour faciliter le déplacement des résidents et des touristes, des tunnels ont été construits entre certaines des 18 îles de l’archipel.

La quatrième étape autour du monde en vol virtuel se fera entre Vagar et Ivalo (EFIV) en Finlande. Il s’agit de l’aéroport le plus septentrional de ce pays.

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Tour du monde en simulation de vol (2)

Montée d'Iqaluit (CYFB) vers Kangerlussuaq (BGSF)
Montée d’Iqaluit (CYFB) vers Kangerlussuaq (BGSF)

Pour cette deuxième étape du tour du monde en simulation de vol, le départ d’Iqaluit (CYFB) s’effectue dans des conditions météorologiques exécrables, mais rapidement l’appareil se retrouve au-dessus des nuages et se dirige vers une zone de haute pression. Le ciel sera de plus en plus dégagé près de Kangerlussuaq (BGSF) au Groënland. L’approche se fera pour la piste 09.

Vols virtuels CYFB BGSF BIIS
Vols virtuels CYFB BGSF BIIS

La carte montre l’itinéraire prévu : départ d’Iqaluit (CYFB), escale à Kangerlussuaq (BGSF) et arrivée à destination en Islande, à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS).

Cessna Citation Longitude virtuel en approche finale pour l'aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)
Cessna Citation Longitude virtuel en approche finale pour l’aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)

Ci-dessus, l’approche pour la piste 09. Il faut vraiment bien se préparer pour une destination comme BGSF. Si le pilote arrive après que la tour est fermée, les amendes sont très salées. Le pilote doit généralement compter avec un peu de turbulence mécanique en approche pour la piste 09, car les montagnes de chaque côté de l’aéronef changent la circulation de l’air.

Quand je travaillais à la station d’information de vol d’Iqaluit (CYFB), de nombreux pilotes montaient nous voir à la tour pour planifier leur vol vers BGSF. Le problème qui se posait le plus fréquemment était l’heure de fermeture de la tour de contrôle à Kangerlussuaq. Ils savaient qu’une forte amende les attendaient en cas d’arrivée tardive, souvent causée par des vents plus forts que prévus ou une heure de départ trop juste d’Iqaluit. Souvent, ils choisirent de dormir à Iqaluit et quitter le lendemain, plutôt que de forcer la note et se retrouver avec une facture de 1500,00 $ à payer.

Nous avions également des pilotes qui convoyaient des monomoteurs au-dessus de l’océan entre l’Europe et l’Amérique. Dans ce cas, la météo se devait d’être excellente et le commandant de bord devait avoir l’équipement requis à bord pour tenter (et je dis bien tenter) de survivre dans l’océan en cas de panne de moteur.

Cessna Citation Longitude stationné à Kangerlussuaq (BGSF)
Cessna Citation Longitude stationné à Kangerlussuaq (BGSF)

Ci-dessus, une vue partielle de l’aéroport virtuel de Kangerlussuaq (BGSF) où l’on note le Cessna Citation Longitude à l’arrêt. De l’autre côté de la piste (invisible ici), l’aéroport reçoit des aéronefs militaires.

En montée de (BGSF) Kangerlussuaq vers (BIIS) Isafjordur
En montée de (BGSF) Kangerlussuaq vers (BIIS) Isafjordur

Le lendemain, après une escale à Kangerlussuaq, il est temps de continuer la route vers Isafjordur. Le décollage s’effectue piste 27. Le système de réchauffement du tube pitot et la protection contre le givrage sont activés avant de pénétrer dans la couche nuageuse.

En montée de l'aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)
En montée de l’aéroport de Kangerlussuaq (BGSF)

Voler en météo réelle permet d’obtenir des captures d’écran inattendues.

Le Cessna Longitude arrive au-dessus de l'Islande en simulation de vol
Le Cessna Longitude arrive au-dessus de l’Islande en simulation de vol

Ci-dessus, le relief de l’Islande un peu avant l’arrivée à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS). Comme prévu, le ciel est dégagé.

En approche pour Isafjordur (BIIS) avec le Cessna Citation Longitude de la compagnie Asobo
En approche pour Isafjordur (BIIS) avec le Cessna Citation Longitude de la compagnie Asobo

L’approche à Isafjordur est exigeante spécialement quand on pilote un jet comme le Cessna Citation Longitude. On doit se garder de la vitesse supplémentaire lors du virage prononcé vers la gauche pour ne pas décrocher. J’ai fait le virage en descente à 160 nœuds pour arriver au seuil de piste à la bonne hauteur. Vers la fin de l’approche, quand l’angle du virage diminue, il faut immédiatement réduire la vitesse autour de 135 nœuds.

Le Cessna Citation Longitude virtuel quitte la piste à l'aéroport d'Isafjordur (BIIS)
Le Cessna Citation Longitude virtuel quitte la piste à l’aéroport d’Isafjordur (BIIS)

Contrairement à la vraie vie, il est difficile d’avoir une vue constante sur la piste lors d’une approche virtuelle en virage serré. J’aurais besoin de lunettes 3D pour permettre d’alterner rapidement entre la vue à l’extérieur et la surveillance des instruments. Après deux approches manquées où je me retrouve un peu trop haut par rapport au seuil de piste, je réussis néanmoins l’atterrissage. Le tableau de bord indique cependant que les freins ont été sollicités, ce qui ne m’étonne pas vraiment. Il y a des approches plus reposantes…

La prochaine étape de ce tour du monde se fera à partir d’Isafjordur jusqu’à Vagar (EKVG) dans les îles Féroé.

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Tour du monde en simulation de vol (1)

Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.
Le F-14 Tomcat au travail au-dessus de la mer.

La simulation de vol avec Microsoft Flight Simulator permet de survoler la planète comme jamais à partir de chez soi. Étant donné qu’à chaque instant à travers le monde les aéroports transmettent des observations météorologiques, on peut importer ces données dans le simulateur et progresser virtuellement dans les conditions météo réelles rapportées autour du globe.

Ces données améliorent la sensation de réalité pour le pilote virtuel, mais compliquent du même coup la tâche de ce dernier, car il doit tenir compte de la présence d’orages et de givrage, des vents en surface et en altitude, des changements de couvert nuageux, de visibilité, de pression, etc.

Le pilote virtuel d’aujourd’hui, s’il possède un aéronef virtuel de grande qualité, doit également prévoir que des pannes de tous genres puissent affecter le vol. Le ou les moteurs peuvent tomber en panne, un problème structurel peut affecter les commandes de l’avion, les équipements de navigation peuvent cesser de fonctionner. Une bonne planification devient nécessaire, comme dans la vraie vie. Et comme le cerveau ne fait pas trop de différence entre le réel et le virtuel, le plaisir est au rendez-vous.

J’ai donc décidé de faire le tour du monde en millionnaire et à mon rythme, c’est-à-dire que j’utilise les types d’avions qui me tentent et je vole sur les trajets qui présentent un intérêt particulier. Le tout se fera en météo réelle, avec les joies et les obstacles qu’elle présente. Je publierai à l’occasion un de ces trajets sur mon blogue.

Le trajet initial s’effectue avec un départ de l’aéroport de Jean-Lesage de Québec (CYQB) passe par Goose Bay (CYYR), dans la province de Terre-Neuve et Labrador au Canada, monte ensuite vers Kuujjuaq et se termine à Iqaluit (CYFB).

Le vol virtuel 2 présentera quelques photos de la traversée de l’Atlantique en passant par le Groënland via Kangerlussuaq (BGSF) et l’Islande via Isafjordur (BIIS).

L’aéroport de Isafjordur est considéré extrême pour son approche exigeante. Je ne sais pas si le Cessna Citation Longitude pourra y atterrir en un morceau, mais je compte bien essayer.

Vol virtuel 1

Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
Vols virtuel CYQB CYYR CYVP CYFB
En route de l'aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).
En route de l’aéroport de Québec (CYQB) et Goose Bay (CYYR).

Ci-dessus, le soleil couchant éclaire les nuages et le Cessna Citation Longitude au décollage de Québec vers Goose Bay. À haute altitude, le pilote règle l’altimètre sur la pression atmosphérique standard, soit 29,92 pouces de mercure. Étant donné que tous les autres pilotes font de même, on s’assure d’une séparation sécuritaire entre les appareils.

En approche pour l'aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.
En approche pour l’aéroport de Kuujjuaq (CYVP) au Québec.

Le lendemain, l’avion approche de Kuujjuaq (CYVP) au Nunavik. L’altimètre a été réglé à la pression atmosphérique de l’aéroport pour refléter une bonne hauteur des pistes d’atterrissage par rapport à l’avion. Près de l’aéroport, on débranche le pilote automatique et l’approche se fait manuellement et à vue. La vitesse désirée se situe autour de 135 nœuds pour la finale.

Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).
Départ de Kuujjuaq (CYVP) vers Iqaluit (CYFB).

Ci-dessus, le jet décolle de Kuujjuaq en direction d’Iqaluit (CYFB) sur l’île de Baffin au Nunavut.

En route vers l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En route vers l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Le soleil couchant éclaire les hublots de l’appareil. Nous approchons Iqaluit. La descente se fait graduellement pour ne pas susciter d’inconfort aux passagers virtuels…

En finale pour la piste 34 de l'aéroport d'Iqaluit (CYFB)
En finale pour la piste 34 de l’aéroport d’Iqaluit (CYFB)

Ci-dessus, l’aéronef se trouve en finale pour la piste 34 d’Iqaluit (CYFB).

La tour de la station d'information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)
La tour de la station d’information de vol (FSS) de Iqaluit (CYFB)

La première étape de vol virtuel autour du monde se termine à Iqaluit, cet aéroport où j’ai travaillé pendant deux ans et demi à titre de spécialiste en information de vol (FSS) dans la tour jaune visible à gauche sur la photo.

Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d'Iqaluit en 1989
Des spécialistes en information de vol au travail à la station FSS d’Iqaluit en 1989

Ci-dessus, une photo de l’intérieur de la station d’information de vol à l’époque. Un FSS travaillait sur les arrivées et départs à l’aéroport alors que l’autre s’occupait des vols transatlantiques entre l’Europe et principalement l’ouest des États-Unis.

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La piste de Bugalaga (WX53) en Indonésie avec MSFS 2020

La piste de Bugalaga en Indonésie photographiée par Nico Sanchez.
La piste de Bugalaga en Indonésie photographiée par Nico Sanchez.

On peut classer les décollages et atterrissages sur la piste de Bugalaga (WX53) en Indonésie comme étant dans la catégorie des vols virtuels exigeants. La piste ne présente pas un défi extraordinaire, du fait de ses dimensions tout de même confortables de 1478 pieds par 75 pieds de large. Mais l’approche requière tout de même plus de doigté qu’une approche standard, surtout avec les arbres en finale et la forte pente.

Le vol d’aujourd’hui avec le simulateur de vol MSFS 2020 consiste à décoller et atterrir sur cette piste en pente. Pour ajouter au plaisir, le vol doit se faire durant des conditions météorologiques adverses. En effet, les orages programmés dans la météo virtuelle compliquent un peu plus la tâche du pilote virtuel, car il doit composer avec des rafales de vent et de la turbulence mécanique. Et pour ajouter au plaisir, le Pilatus normalement utilisé est remplacé par un Cessna Grand Caravan 208B. La photo ci-dessus représente la piste de Bugalaga dans la réalité.

La piste en pente de Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.
La piste en pente de Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Ci-dessus, l’interprétation graphique en virtuel de cette piste située à 6233 pieds au-dessus du niveau de la mer (MSL) avec le Cessna prêt à décoller. Asobo (Microsoft) a fait du bon boulot.

Cessna Grand Caravan 208B prêt pour le départ de la piste en pente de Bugalaga avec MSFS 2020
Cessna Grand Caravan 208B prêt pour le départ de la piste en pente de Bugalaga avec MSFS 2020

La visibilité pourrait être meilleure, mais elle n’empêche pas le décollage de l’aéronef sur la piste 06.

Cessna Grand Caravan 208B au décollage de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.
Cessna Grand Caravan 208B au décollage de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.

Comme vous pouvez le constater, la marge d’erreur est mince pour cet aéronef moins performant que le Pilatus habituellement utilisé dans la réalité.

Orage en approche pour Bugalaga en simulation de vol.
Orage en approche pour Bugalaga en simulation de vol.

Immédiatement après le décollage, la préparation commence pour la procédure en éloignement et le virage à 180 degrés qui remettra l’aéronef en finale pour la piste 24. Les montagnes environnantes présentes requièrent toute l’attention du pilote.

Cessna Grand Caravan 208B en approche pour Bugalaga en simulation de vol.
Cessna Grand Caravan 208B en approche pour Bugalaga en simulation de vol.

Une visibilité acceptable mais de forts vents caractérisent l’approche vers Bugalaga.

La piste en pente virtuelle de Bugalaga est visible dans les montagnes.
La piste en pente virtuelle de Bugalaga est visible dans les montagnes.

La piste 24 devient progressivement visible dans les montagnes.

En finale pour Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.
En finale pour Bugalaga (WX53) avec le simulateur de vol MSFS 2020.

La vitesse avec volets sortis se situe autour de 82 nœuds.

Atterrissage sur la piste en pente de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.
Atterrissage sur la piste en pente de Bugalaga (WX53) avec MSFS 2020.

Le Cessna Grand Caravan C208B s’apprête à toucher le sol. On peut voir la forte pente de la piste, qui s’accentue encore davantage vers la fin du trajet.

Cessna Grand Caravan 208B sur la piste de Bugalaga en Indonésie.
Cessna Grand Caravan 208B sur la piste de Bugalaga en Indonésie.

Une fois atterri, le pilote virtuel doit conserver suffisamment de vitesse pour gravir la butte en fin de piste.

Cessna Grand Caravan 208B après un atterrissage à Bugalaga en simulation de vol.
Cessna Grand Caravan 208B après un atterrissage à Bugalaga en simulation de vol.

Une dernière capture d’écran montrant l’aéronef ayant franchi la dernière butte à la fin de la piste 24. Le vol est de courte durée, mais nécessite toute votre attention. Bonne chance à ceux qui tenteront l’expérience!

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Simulation de vol

Vol virtuel autour de Key West avec MSFS 2020.

L'aéroport virtuel de Key West (KEYW) par FSDreamteam pour le simulateur de vol MSFS 2020.
L’aéroport virtuel de Key West (KEYW) par FSDreamteam pour le simulateur de vol MSFS 2020.

Voici l’aéroport de Key West (KEYW) en Floride, tel que reproduit pour la simulation de vol par FSDreamteam pour le simulateur de vol Microsoft MSFS 2020.

Il y a un avantage certain à acquérir cet aéroport virtuel plutôt que d’utiliser celui de MSFS 2020. En effet, l’aéroport KEYW de FSDreamteam ne vient pas seul : la compagnie offre en accompagnement et pour le même prix deux autres sites: Fort Jefferson et le phare de Loggerhead.

Un petit vol virtuel avec un Cessna C-172 sur flotteurs permet de survoler ces sites et d’amerrir lorsque cela semble approprié.

Au décollage de Key West KEYW avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Au décollage de Key West KEYW avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Le décollage de Key West s’effectue sous une météo idéale.

Une partie du Wildlife National Refuge de Key West aux États-Unis avec MSFS 2020.
Une partie du Wildlife National Refuge de Key West aux États-Unis avec MSFS 2020.

Peu de temps après le décollage et établis à 3000 pieds d’altitude, nous survolons le refuge faunique national de Key West.

En descente pour Fort Jefferson avec MSFS 2020
En descente pour Fort Jefferson avec MSFS 2020

Le Garmin G-1000 permet un vol stable pendant les captures d’écran.

Survol de Fort Jefferson à Key West avec MSFS 2020.
Survol de Fort Jefferson à Key West avec MSFS 2020.

Voici le Fort Jefferson photographié alors que le Cessna vole à environ 1500 pieds ASL. Les vents ont augmenté légèrement et de l’écume devient visible sur les vagues.

Survol du phare de Loggerhead à Key West en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020.
Survol du phare de Loggerhead à Key West en utilisant le simulateur de vol MSFS 2020.

Un peu plus loin sur la route de vol se trouve le phare de Loggerhead. La plage est belle et en pente douce. Il sera donc possible d’amerrir, de sortir le train d’atterrissage une fois dans l’eau, et de se stationner sur la plage.

Amerrissage près de Loggerhead Lighthouse à Key West, avec MSFS 2020.
Amerrissage près de Loggerhead Lighthouse à Key West, avec MSFS 2020.

L’amerrissage se fait sans trop de difficulté.

Sur la plage avec le phare de Loggerhead en Floride, avec le simulateur de vol MSFS 2020.
Sur la plage avec le phare de Loggerhead en Floride, avec le simulateur de vol MSFS 2020.

Avec un peu de puissance du moteur, il est possible de sortir de l’eau et de se stationner sur la plage pour quelque temps. Après avoir éteint le moteur, le simulateur de vol MSFS 2020 permet au pilote d’écouter le bruit des vagues et du vent de façon réaliste. S’il y a des oiseaux dans les environs, il sera également possible de les entendre.

Pour ceux qui veulent répéter l’expérience, il ne s’agit que de programmer le point de départ dans MSFS 2020 comme étant KEYW et la destination KYW1 (Fort Jefferson). Une fois par le travers de Fort Jefferson, continuez tout droit pour quelques minutes et vous arrivez au phare de Loggerhead. Prenez quelques instants pour relaxer et écouter les vagues avant de redécoller…!

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