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Histoires vécues comme spécialiste en information de vol (FSS): le Centre d'information de vol (CIV) de Québec

Dernier jour au travail pour un spécialiste en information de vol (FSS)

Le temps d'une photo devant un Eurocopter EC120 Colibri (C-FCOS)  l'aroport international Jean-Lesage de Qubec (2015)
Le temps d’une photo devant un Eurocopter EC120 Colibri (C-FCOS) l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (2015)

Dcembre 2013. Le temps de la retraite tait arriv. Lors de mon dernier quart de travail en tant que spcialiste en information de vol (FSS), j’ai pu changer quelques bons souvenirs des dcennies de travail sous Transports Canada et plus tard sous Nav Canada. Un surveillant de quart est même pass chercher un excellent gâteau au chocolat et tous les employs prsents se sont rgals.

Lors d’un souper officiel de retraite incluant deux autres nouveaux retraits, les employs du centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada Qubec en ont profit pour offrir plusieurs cadeaux de dpart. J’ai choisi d’utiliser les chèques cadeaux pour m’offrir un tour d’hlicoptère.

Le pilote s’est dirig vers le Pont de Qubec puis a suivi le fleuve St-Laurent jusqu’au Vieux-Qubec. Il s’est ensuite dirig vers les chantiers maritimes Davie, puis vers l’Île d’Orlans et les Chutes Montmorency pour ensuite retourner l’aroport international Jean-Lesage de Qubec (CYQB). Durant le vol, nous avons eu la chance d’assister l’arrive du bateau de croisière Queen Mary II dans le Port de Qubec. Voici quelques photos prises durant le vol :

Promenade de Champlain et fleuve St-Laurent en 2015
Promenade de Champlain et fleuve St-Laurent en 2015
Le Queen Mary II au large de l'Île d'Orlans en route pour Qubec en 2015
Le Queen Mary II au large de l’Île d’Orlans en route pour Qubec en 2015
Le Château Frontenac, la Terrasse Dufferin et une partie du Vieux-Qubec en 2015
Le Château Frontenac, la Terrasse Dufferin et une partie du Vieux-Qubec en 2015
Île d'Orlans et fleuve St-Laurent, Qubec, 2015
Île d’Orlans et fleuve St-Laurent, Qubec, 2015
Chantier maritime Davie au Qubec (2015)
Chantier maritime Davie au Qubec (2015)
Boulevard Champlain toward Old Quebec in 2015
Boulevard Champlain toward Old Quebec in 2015
Aroport international Jean-Lesage de Qubec en 2015. La tour de contrôle et,  sa base, le centre d'information de vol (CIV) de Nav Canada sont visibles.
Aroport international Jean-Lesage de Qubec en 2015. La tour de contrôle et, sa base, le centre d’information de vol (CIV) de Nav Canada sont visibles.

J’ose esprer que vous avez apprci le rcit des histoires vcues en tant que pilote, instructeur de vol, tudiant l’cole de Transports Canada et spcialiste en information de vol Inukjuak, Rouyn-Noranda, Iqaluit et Qubec, de même que celles en tant que FSS pour Nav Canada au centre d’information de vol de Qubec. Tous ces rcits ainsi que les photos ont t inclus dans mon site web dans les sections  « Histoires vcues »:

Histoires vcues en tant que pilote

Exprience de stagiaire l’IFTC

Histoires vcues en tant que FSS Inukjuak

Histoires vcues en tant que FSS Rouyn-Noranda

Histoires vcues en tant que FSS Iqaluit

Histoires vcues en tant que FSS Qubec

Il y a naturellement beaucoup d’autres histoires qui auraient mrit d’être racontes, mais ces dernières, cause de leur nature particulière, doivent demeurer confidentielles.

Merci pour les encouragements et commentaires changs lors des rencontres entre employs ou via courrier lectronique.

N.B. Tous les articles publis sur le site web https://francoisouellet.ca font l’objet de droits d’auteur. Tous les droits sont rservs. Merci de votre comprhension.

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Histoires vécues en tant que pilote et FSS: apprentissage du pilotage

La licence d’instructeur de vol

(histoire prcdente: le vol de St-Jean-sur-Richelieu vers Edmonton)

De façon continuer accumuler des heures de vol, j’entamai les cours ncessaires pour devenir instructeur de vol. Suite au passage avec succès d’examens thorique et pratique, la licence fut obtenue. Ayant dj suffisamment d’heures de vol comme commandant de bord, je pouvais recevoir immdiatement une licence de classe 3. Techniquement, cela signifiait que je n’avais pas recevoir d’autorisation du chef instructeur avant de laisser un lève voler en solo pour une première fois.

De façon tudier avec le plus d’exactitude possible les manœuvres que j’aurais enseigner lors des cours de pilotage, je travaillais des exercices parfois inhabituels. Ceux-ci visaient vrifier quel serait le comportement de l’avion si un tudiant effectuait une mauvaise manœuvre avant que j’aie le temps d’intervenir. Avec suffisamment d’altitude, il tait possible de se permettre passablement d’improvisation.

Je dcidai donc, lors d’un de ces exercices un peu particuliers, de simuler le fait qu’un tudiant avait confondu les manœuvres effectuer pour amener l’avion en dcrochage et par la suite en vrille. L’avion se retourna complètement l’envers et j’entendis des bruits de tôle indiquant que le stress impos l’avion tait possiblement important. Inutile de prciser que je dcidai de laisser de côt certaines exprimentations, ralisant qu’il tait fort possible que certains aronefs lous avaient auparavant t sollicits plus qu’ils n’auraient dû l’être. On veut tous terminer un vol avec un aronef ayant tous ses morceaux…

Un groupe d'instructeurs de vol travaillant  St-Jean-sur-Richelieu en 1981
Un groupe d’instructeurs de vol travaillant St-Jean-sur-Richelieu en 1981

À St-Jean-sur-Richelieu, nous tions dsormais onze instructeurs certifis l’aroclub. Cependant, le nombre de nouveaux tudiants stagnait dans ce climat d’incertitude conomique de la fin des annes 70 au dbut 80. Une rcession mondiale svissait et le chômage grimpait en flèche. Certaines compagnies ariennes avaient cess leurs oprations, d’autres gelaient l’embauche de nouveaux pilotes. Onze instructeurs dans un même aroclub, c’tait beaucoup pour des clients de plus en plus rares. La paie tait maigre.

Parmi les tudiants que j’ai forms durant la priode où j’tais instructeur de vol, le premier qui russit s’envoler en solo tait un Egyptien. Il tait arriv au Qubec avec un groupe d’une dizaine de compatriotes. Leur ambition tait de recevoir toute leur formation au Qubec et de retourner en Egypte comme pilote pour la compagnie nationale Egyptair.

Deux tudiants Egyptiens  une cole de pilotage de St-Jean-sur-Richelieu en 1981
Deux tudiants Egyptiens une cole de pilotage de St-Jean-sur-Richelieu en 1981

Mon tudiant avait du talent, il apprenait rapidement. Mais il y avait dans ce groupe un tudiant que plusieurs instructeurs essayèrent tour de rôle de former, sans succès. Chacun de nous pensait que nous n’avions peut-être pas la bonne mthode; nous l’encouragions donc voler avec d’autres instructeurs. Il devint vident que l’aviation ne serait jamais le champ d’activit où il pourrait s’panouir et faire carrière. Aucun instructeur n’accepta de le laisser voler en solo, et ce après que l’lève eut pass des mois tenter de comprendre les notions lmentaires de pilotage : quand venait le temps d’excuter les notions apprises, même après de multiples dmonstrations, il n’y arrivait pas. Il n’tait pas scuritaire. Je crois bien que ses plans pour devenir pilote ont t modifis jamais après son passage St-Jean.

(prochaine histoire: le spcialiste en information de vol)

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Histoires vécues en tant que pilote et FSS: apprentissage du pilotage

Des cellules orageuses imprévues.

(Histoire prcdente: la licence de pilote professionnel / un pneu clate l’atterrissage)

Lors d’une chaude journe d’t de 1981, un instructeur de vol me demanda d’aller le chercher, avec un Cessna 150, l’aroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montral. Les vents provenant du nord-ouest, la piste en usage tait la 28. Alors que j’tais en tape finale, le contrôleur me dit : « Augmentez votre vitesse, vous avez un Boeing 727 derrière vous. ». Il ralisait que l’espacement entre mon monomoteur et le Boeing tait trop serr. Il est très simple d’augmenter la vitesse d’un avion tout en conservant son altitude. On appuie sur la manette des gaz et la vitesse augmente. Cependant, quand l’avion est au-dessus du seuil de la piste, il a besoin de sa vitesse spcifique pour toucher le sol sinon il continue de voler jusqu’ ce que cette vitesse soit finalement atteinte. Il me sembla que le Cessna avait flott durant une ternit avant de toucher la piste. Mais cela fonctionna tout de même, vitant au Boeing d’avoir effectuer une approche manque.

Je stationnai l’appareil près des bureaux de Transports Canada et attendis l’instructeur environ trente minutes. Le ciel se couvrait rapidement de nuages en cette fin d’après-midi, avec toute l’humidit prsente. L’instructeur arriva finalement et comme nous commencions nous diriger vers la piste, le contrôleur nous dit : « Vous devez accepter des vecteurs radars pour votre route de dpart, cause de la mto ». Quelle mto? Un front froid tait l’œuvre, mais rien de bien dramatique n’tait visible de notre position. Si près du terminal de l’aroport, les seuls nuages visibles taient des cumulus bourgeonnants, sans plus. Son offre fut accepte, dfaut de rester immobiliss sur l’aroport.

Au dcollage de la piste 28, au moment où j’effectuais un virage gauche en direction de St-Jean-sur-Richelieu et que l’altitude tait suffisante pour dpasser la hauteur du bâtiment du terminal, il devint vident que des vecteurs taient ncessaires. Un orage s’tait dvelopp entre Montral et St-Jean. D’un seul coup d’œil, nous pouvions observer ce qui ressemblait cinq cylindres crs par des averses de pluie forte et où des clairs jaillissaient l’occasion. Il fallut donc voler entre les cylindres pour viter les endroits les plus problmatiques. Les ceintures de scurit furent resserres au moment où se produisaient les premières turbulences faisant considrablement varier notre altitude. L’atterrissage St-Jean-sur-Richelieu se fit en douceur, hors de la zone mto problmatique. Aujourd’hui, je ne referais plus ce genre de vol sans la prsence bord d’un radar mto digne de ce nom.

Quelques semaines plus tard, on me demanda si j’accepterais d’être commandant de bord pour un long vol voyage travers le Canada. Cette offre inattendue reprsentait une belle occasion, surtout du fait que cela me permettrait d’inscrire plus de quarante heures de vol supplmentaires dans le carnet du pilote.

(Prochaine histoire: un vol vue (VFR) de St-Jean-sur-Richelieu, Qubec vers Edmonton, Alberta).

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Vol de nuit accidentel à St-Jean-sur-Richelieu

(Histoire prddente: la licence de pilote priv)

Note: pour cette histoire vcue, tant donn que je n’avais pas de camra bord de l’aronef lors du vol de 1980, j’ai reproduit l’exprience sur un simulateur, en utilisant un Piper Cherokee, faute de pouvoir mettre la main sur un Grumman Cheetah.

Peu après l’obtention de ma licence de pilote priv, en 1980, on m’avait demand d’aller chercher un appareil stationn Earlton (CYXR) en Ontario, soit trois cents milles marins au nord-ouest de St-Jean-sur-Richelieu, et de le ramener St-Jean. Pour y aller, j’tais en compagnie d’un pilote d’exprience et nous avions donc quitt ensemble bord d’un monomoteur de type Grumman Cheetah (AA-5A). Pour le retour, chacun pilotait un avion, et nous nous suivions. Mon compagnon ouvrait la voie avec son appareil car il avait avec lui toutes les cartes de navigation VFR ncessaires et s’occupait de la route suivre jusqu’ St-Jean. Tout ce qu’il me demandait tait de le suivre.

Un beau dbut de soire au-dessus du parc de la Vrendrye.
Un beau dbut de soire au-dessus du parc de la Vrendrye.

En chemin, nous avions dû contourner un front froid et cela avait retard notre arrive pour St-Jean. Dès le dbut du voyage, on m’avait assur que nous arriverions avant la noirceur. Il me semblait maintenant que ce serait un peu juste.

Mon compagnon avait acclr lgèrement, de façon battre la nuit de vitesse. Les minutes passaient et deux constats s’imposaient : premièrement, le coucher de soleil tait magnifique. Deuxièmement, je n’avais pas mon annotation de vol de nuit. Ce coucher de soleil signifiait qu’il restait environ trente minutes avant la noirceur totale.

Je lui avais demand, via la radio, s’il croyait toujours que nous atteindrions St-Jean dans les dlais prvus. Il estimait dsormais que nous serions la limite.

Je m’tais inform de l’existence possible d’un bouton qui permettrait d’clairer les instruments la nuit. Le bouton ayant t trouv, les instruments avaient soudainement pris une couleur rosâtre. Il fallait maintenant connaître les instruments essentiels pour un vol de nuit. Il en avait nomm quelques-uns.

La nuit tombe sur la Rserve du parc de La Vrendrye.
La nuit tombe sur la Rserve du parc de La Vrendrye.

Les minutes passant, la pnombre s’tait installe. Il nous serait dsormais impossible de battre la nuit de vitesse, car nous n’avions pas encore travers la zone de contrôle de l’aroport international  Pierre-Elliott Trudeau de Montral.

En approchant de Montral, je tentais de communiquer avec mon compagnon, mais il ne rpondait plus.Le seul repère de navigation disponible dans cette nuit naissante tait le petit phare rotatif rouge situ sur la queue de son appareil. Etrangement, son intensit s’affaiblissait graduellement. Mon compagnon s’loignait, son appareil tant plus rapide que le mien.

Montral du haut des airs, la nuit, en monomoteur.
Montral en vue. C’est la première fois que je vois Montral du haut des airs la nuit. Je ne pensais pas que ce serait en pilotant un avion sans avoir une annotation de nuit.

J’avais augment la puissance et appauvri le mlange pour gagner quelques nœuds, tout en me concentrant sur le petit point rouge qui pourrait me diriger vers St-Jean-sur-Richelieu. Je n’tais pas trop content de ma performance. J’aurais dû insist dès le dbut pour avoir une copie des documents de navigation. Mais le vol paraissait si simple. Leçon apprise.

Nous passions maintenant travers la zone de contrôle de l’aroport international de Montral. Dans la nuit, les lumières stroboscopiques des gros appareils taient visibles, sur les approches l’atterrissage ou lors des dcollages. En abusant un peu du moteur, j’avais peu peu diminu la distance me sparant de mon compagnon. Je ne faisais que le suivre dans le plus grand silence, faute de documents qui fourniraient les frquences VHF locales utiliser.

Le feu clignotant rouge qui me prcdait au loin s’tait soudainement mis perdre de l’altitude dans la nuit. Nous devions approcher de St-Jean puisque la descente venait de commencer. Mon compagnon communiquait certainement avec la tour de contrôle pour annoncer ses intentions. Pourquoi ne pas en profiter pour lui demander des conseils sur la façon d’atterrir de nuit? La rponse avait t courte et hsitante, car il savait que les communications radio taient enregistres. Tout ce qu’il avait pu trouver rpondre tait: « Je ne sais pas trop quelles informations te donner, prends ton temps. » Le contrôleur arien avait entendu cela et s’tait empress de m’offrir la prsence des services d’urgence, une offre que j’avais poliment dcliner.

Un pilote d’hydravion en vol dans le secteur avait entendu la communication et dit au contrôleur : « Dites-lui d’allumer son phare d’atterrissage ». Je lui avais rpondu que ce dernier tait brûl. Cela avait t constat dès le dcollage de St-Jean, mais ça ne devait pas poser de problème puisque nous devions voler de jour seulement.

La première tape en vue d’un atterrissage exige de se situer par rapport l’aroport et aux trois pistes. Quand on n’a jamais vol de nuit, le spectacle est diffrent et demande un ajustement. Une fois la piste en service (piste 11) reconnue, tout ce qu’il me restait donc faire tait d’imaginer que l’instructeur qui m’avait form tait assis côt de moi. Il exigerait les bonnes positions dans le circuit, les bonnes hauteurs en fonction des diffrentes tapes, les bonnes vitesses et les degrs de volets appropris pour finalement terminer avec un angle d’approche adquat.

Tout ce que je savais du vol de nuit, l’poque, se rsumait un seul aspect minemment pratique : il y avait un bois au dbut de la piste 11 et je ne voulais pas arriver trop bas et accrocher le sommet d’arbres invisibles dans la nuit. Toutefois, arriver trop haut au-dessus du seuil de piste signifierait que les roues toucheraient trop loin après le seuil et que la longueur de piste restante serait insuffisante pour immobiliser l’avion de la façon idale, c’est–dire en un seul morceau.

En finale, bien que mon attention tait entièrement rserve aux procdures, je sentais tout de même que le rythme de mes battements de cœur tait plus rapide. En courte finale, tout s’tait pass rapidement. L’avion avait survol le bois, la piste s’tait rapproche rapidement et les deux roues du train principal avaient touch la piste dlicatement. Le freinage s’tait fait immdiatement et tout tait dsormais termin.

L’essentiel tait rgl. J’avais par la suite demand au contrôleur arien de me guider sur les voies de circulation jusqu’ l’aroclub. Il en avait finalement profit pour demander, un sourire dans la voix : « Est-ce que tu vas le suivre ton cours de vol de nuit?»!.

(Prochaine histoire: Atterrissage de nuit sur une patinoire).

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L’apprentissage du pilotage: la licence de pilote privé

Photo du Concorde prise  partir du hublot du B747 d'Air Canada dans lequel je voyageais pour le vol Montral-Paris en 1978. Arrive  l'aroport Charles-de-Gaulle en France.

1978. Lors de mon premier voyage en Europe, je suis suffisamment chanceux pour croquer cette photo du Concorde l’aroport Charles-de-Gaulle, en France, partir du hublot du Boeing B747 d’Air Canada qui nous a transport au-dessus de l’Atlantique. L’arrive a t ponctue d’une approche manque cause par les conditions mtorologiques difficiles.

En 1980, après avoir souhait longtemps piloter un avion, je m’inscris un cours de pilote priv St-Jean-sur-Richelieu. Mon premier vol en solo, c’est–dire sans instructeur, s’effectue sur un Grumman Cheetah (C-GVXO) par une belle journe ensoleille. L’atterrissage se fait en douceur et je ne peux croire qu’enfin je pourrai voler sans être accompagn. Un rêve devenu ralit!

Grumman Cheetah C-GVXO en 1980  St-Jean-sur-Richelieu
Grumman Cheetah C-GVXO en 1980 St-Jean-sur-Richelieu

Pour la suite du cours de pilote priv, les exercices de l’entre et la sortie de vrilles ne pourront être effectus sur le Grumman, car il ne satisfait pas les critères exigs par les coles de pilotage. Si nous nous retrouvions soudainement dans un vrille complète, il serait trop long d’en sortir. Un Cessna C-150 (C-GGNK) doit donc être utilis. La transition est trange. Pour ce seul exercice, l’lève doit soudainement entrer dans un tout nouvel appareil. La sensation et la vue sont complètement diffrentes.

Cessna C150 C-GGNK en 1980  St-Jean-sur-Richelieu.
Cessna C150 C-GGNK en 1980 St-Jean-sur-Richelieu.

Tous les instructeurs de vol n’ayant pas la même chance, un de ceux-ci et son tudiant exprimentent ventuellement une vraie panne de moteur au dcollage sur leur Cessna C-150. Heureusement, il n’y a ni mort ni bless. Cependant, les dommages sont considrables. La photo ci-dessous montre ce qui reste de l’aronef.

Un C150 suite  une panne de moteur au dcollage. St-Jean-sur-Richelieu, 1981.
Un C150 suite une panne de moteur au dcollage. St-Jean-sur-Richelieu, 1981.

(Prochaine histoire: Vol de nuit accidentel).

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