Le courlis corlieu est un oiseau qui passe la majeure partie de sa vie sur les côtes d’Amérique du Sud. Il voyage du Brésil vers le nord du Canada chaque année pour la nidification. Il est parfois possible de l’apercevoir lors de son passage par les provinces atlantiques du Canada ou par les Îles-de-la-Madeleine, au Québec.
Le nombre total de ces oiseaux (race hudsonicus) est estimé à 58,000 et est constamment en diminution. Au cours des 40 dernières années, la race hudsonicus a diminué de plus de 80%. Lors de leur voyage, ces oiseaux s’arrêtent une vingtaine de jours pour se nourrir sur la péninsule acadienne. Un suivi régulier montre qu’il y en avait environ 1200 en 2014, 518 en 2015 et 344 en 2016. ( Le courlis corlieu).
Lors de vacances en famille aux Îles-de-la-Madeleine en 2017, environ une trentaine de ces oiseaux sont passés près de nous alors que nous nous trouvions sur une butte de Havre-aux-Maisons.
Les photos ont été prises au moyen d’un Canon 5DSR équipé d’un téléobjectif Canon EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM. La longueur focale était de 200 mm et j’ai dû crinquer l’ISO à 1250 de façon à utiliser une vitesse d’obturateur suffisante pour éviter le flou de bougé au moment du passage rapide des oiseaux. Un recadrage a été nécessaire pour obtenir un grossissement suffisant.
Le pont de Québec, le plus long pont de type cantilever au monde a fêté son centenaire en 2017. Pour l’occasion, plusieurs activités étaient organisées à Québec le 23 septembre 2017, dont un feu d’artifice près du pont.
La construction du pont de Québec a coûté la vie à de nombreux travailleurs, dû à l’effondrement des structures lors de la construction. Un article de Wikipedia résume bien son histoire: Le Pont de Québec.
En 2017, les discussion quant à la sécurité du pont ont refait surface dû au fait que la rouille affecte la structure métallique à plusieurs endroits.
L’argent qui permettrait de repeindre le pont de façon régulière est difficile à trouver : le propriétaire du pont, le Canadien National, et les différents paliers de gouvernement discutent discrètement d’une solution possible qui serait satisfaisante pour tous. Une discussion qui s’étire maintenant depuis des années. Tant que le pont tient le coup, tout va bien…
Aspect photographique
Au moment du feu d’artifice, plusieurs embarcations munies d’un dispositif lumineux, spécialement ajouté pour l’occasion, se sont approchées près du pont.
Il a été impossible d’obtenir des photos très nettes des embarcations car tout au long du spectacle, elles se déplaçaient légèrement à cause du courant sur le fleuve St-Laurent.
Le feu d’artifice a duré une trentaine de minutes et attiré une foule très nombreuse le long du fleuve St-Laurent et sur tous les terrains en hauteur délimitant la Ville de Québec et de Lévis.
Des ajustements fréquents de l’ouverture et de l’ISO de l’appareil-photo ont été nécessaires car des lumières de forte intensité apparaissant soudainement dans la nuit rendent la tâche un peu plus difficile pour le système électronique d’un appareil-photo. Il fallait limiter la durée d’exposition de façon à ne pas se retrouver seulement avec des traînées lumineuses.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR monté sur trépied. L’objectif utilisé était un Canon EF 24-70mm f/2.8L USM.
La photo ci-dessus montre le catamaran Impossible Dream et le voilier trois-mâts Europa arrivant à Québec pour le Rendez-vous naval 2017 (RDV 2017).
Le catamaran Impossible Dream a été conçu en 2002 et il est fait pour naviguer sur l’océan. Sa mission, stipulée sur son site web Impossible Dream, est d’amener des personnes avec et sans handicap à collaborer ensemble dans un but commun.
L’équipage du voilier Europa, naviguant sous pavillon Hollandais, a eu la délicatesse de sortir toutes les voiles, malgré des vents peu favorables. Cela a plu à la foule et constitué une occasion de photo encore plus intéressante. Étant donné qu’il n’était qu’environ 10h30 du matin, les voiles étaient éclairées de façon indirecte par les rayons du soleil, ce qui a rendu la photo plus vivante.
J’ai choisi de conserver la petite embarcation et ses deux passagers, à droite dans la photo, pour donner une idée de la dimension du voilier Europa.
Les photos ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR.
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Cette photo des activités de la compagnie Papiers White Birch à Québec a été prise en juin 2017 à partir d’une voiture en mouvement sur l’autoroute menant vers l’est de la Ville de Québec.
Elle a été captée avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR à 19h33, alors que la lumière était passablement faible. Il y avait également de la bruine et un couvert nuageux complet au moment de la photo.
Pour compenser le manque de lumière adéquate et le fait que l’appareil-photo n’était pas immobile, il a fallu utiliser un objectif exigeant très peu de lumière, cela pour éviter d’augmenter l’ISO de façon indue (seulement 2500) alors que la vitesse d’obturation était passablement élevée (1/1250 sec.). L’objectif Canon choisi pour la circonstance était le Canon EF 85mm f/1.2L II USM.
Un recadrage de la photo a par la suite été effectué, pour recentrer le sujet principal selon la règle des tiers.
Finalement, un logiciel de traitement de l’image a permis de rehausser l’effet des nuages et de la fumée entourant les deux cheminées.
Cette scène de photographie de rue, capturée à Paris avec un appareil-photo plein format Canon 5D MKII, fonctionne mieux dans la langue française car le mot « occupé » y joue un rôle crucial.
À l’arrière-plan, des personnes enlèvent des autocollants apposés sur un magasin d’une grande marque internationale. On peut voir le mot « occupé » inscrit sur une bannière, qui est signe d’une agitation ouvrière. Dans le plan moyen, tous les gens sont en mouvement. Leur regard se fixent partout sauf au premier plan où se trouve un mendiant sans jambes qui espère recevoir des dons.
Trois niveaux de richesse sont présents sur la photo : celle du propriétaire de la marque de commerce du magasin (dissimulée en partie pour des raisons légales), celle des citoyens qui déambulent et celle du mendiant.
J’ai voulu saisir le mot « occupé » pour exprimer une autre signification dans la photo : les gens qui marchent et qui semblent bénéficier d’un confort financier relatif n’ont pas le temps de s’arrêter pour l’homme qui ne marche pas et qui ne bénéficie certainement pas d’un confort acceptable. Chacun est « occupé ».
Une pomme verte, déposée devant l’homme, et un sac vert derrière lui, semblent constituer les biens de ce mendiant handicapé.
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Voici une photo de nuit qui en dit long sur l’ambiance qui règne de façon générale à Québec. Un photographe n’a qu’à se promener un peu lors des belles soirées chaudes d’été pour apercevoir un peu partout des citoyens et touristes qui prennent le temps d’admirer la ville.
La photo ci-dessus a été prise avec un appareil-photo plein format Canon 5D MKII équipé d’un objectif fixe Canon EF 50mm f/1.4. L’ouverture maximale de 1.4 permet de prendre des photos à cette heure de la journée sans l’aide de trépied et sans que l’ISO soit augmentée de façon exagérée, conservant ainsi la qualité de la photo. L’usage d’un trépied offre toujours de meilleurs résultats, mais pour les occasions où le photographe n’a pas tout son équipement avec lui, l’ouverture maximale de 1.4 (et même 1.2 pour les plus fortunés) peut sauver la mise.
Les étoiles autour des lumières ne sont pas un artifice ajouté pour créer un effet spécial mais proviennent des multiples éléments composant l’objectif Canon EF 50mm f1.4. Étant donné que tous les objectifs sur le marché ne sont pas de qualité égale, certains objectifs offrent un bouquet beaucoup plus intéressant que d’autres.
Il est assez difficile d’obtenir autre chose que des silhouettes humaines lorsque la lumière du jour est si faible et qu’en plus, les lumières des lampadaires de la ville viennent fausser la luminosité générale. La photo ayant cependant été prise en utilisant des fichiers RAW, il a été plus facile de faire des corrections de contrastes grâce à un logiciel de traitement de l’image.
Cette année, la Ville de Québec a décidé de décentraliser les activités reliées au Carnaval, qui étaient traditionnellement regroupées sur les Plaines d’Abraham. Une portion de la Grande-Allée a été bloquée à la circulation et des activités extérieures ont également été organisées à plusieurs endroits, dont le parc de l’Amérique-Française, le parc de la Francophonie et Place d’Youville, en plein cœur du secteur touristique.
Cette nouvelle formule me semble un succès, si j’en crois le nombre de passants rencontrés lors des différentes séances de photographie sur les sites. Les enfants, comme d’habitude, ne se préoccupent pas vraiment du froid et trouvent toujours le moyen de s’amuser. La photo ci-dessous a été prise au moment où le facteur de refroidissement était de -20C.
Le parc de l’Amérique-Française recevait cette année le volet international des sculptures sur neige. Plusieurs pays étaient présents : l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Mexique, le Maroc et le Pérou. L’Italie s’est méritée le premier prix et une mention d’excellence du Carnaval de Québec, une mention des bénévoles et une mention du public. L’équipe italienne était composée de Pietro Germano, Samuel Bonapace et Gino Casagranda. La photo ci-dessous représente un sculpteur italien à l’œuvre.
Le deuxième prix, avec la mention du Gouvernement du Québec, a été remporté par l’équipe de France dont l’équipe était composée de Pascal Veuillet, André Marastoni et Éric Margery. Ci-dessous, la sculpture en devenir et un sculpteur français qui prend le temps de discuter avec une citoyenne. Il n’a pas l’air d’être trop ennuyé par le froid.
Le troisième prix, avec une mention de la Ville de Québec, a été remporté par l’équipe du Canada, dont les membres étaient Jessy Armand, Michel Proulx et Mathieu Béchard. Les photos ci-dessous représentent deux des sculpteurs canadiens au travail.
Certaines sculptures avaient une allure particulièrement bizarre. Plutôt que de capturer une de ces sculpture en entier, j’ai préféré attiré l’attention du spectateur sur une partie assez originale.
Toutes les photos ont été prises au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF 85mm f/1.2L II USM, avec ou sans trépied, en fonction du montant de luminosité disponible. La photo ci-dessus a été prise avec une ouverture de 1.2 pour maximiser le montant de flou en arrière-plan. Elle a ensuite été rehaussée au moyen de deux logiciels de traitement de l’image pour lui donner un effet surréel.
Les amateurs de photographie savent que les plus belles heures pour exercer leur loisir sont tôt le matin ou tard en journée, mais avant l’arrivée de la nuit. C’est à ce moment que l’on bénéficie des couleurs les plus douces et souvent les plus spéciales.
La côte de l’Île de Vancouver possède ce qu’il faut pour attirer toutes les catégories de photographes: la vie sauvage abonde, le brouillard est souvent présent en matinée et en soirée au-dessus des plans d’eau et les montagnes sont visibles presque partout.
De passage en Colombie-Britannique, j’avais noté le nombre élevés de navires de la marine marchande qui circulent au large du détroit Juan de Fuca. Mais les photographier en plein jour aurait donné des photos assez moyennes. Pas facile cependant de se lever aux petites heures pour planter le trépied sur la plage; cependant, cela donne toujours des résultats intéressants.
Le seul problème pour la photographie de navires est que ces derniers circulent souvent très loin du photographe et qu’ils sont, de ce fait, minuscules et inintéressants une fois sur la photo. Cependant l’appareil-photo Canon 5DSR et son capteur plein format de 50.6 mégapixels permettent de régler ce problème : de nouvelles expériences photographiques sont alors possibles.
La scène ci-dessus a été captée à partir d’une plage de Victoria, très tôt le matin. Il fallait s’assurer de l’immobilité la plus complète de l’appareil-photo car il faudrait plus tard procéder à un recadrage très important pour agrandir le navire. La moindre vibration serait alors amplifiée par l’agrandissement et la photo deviendrait inutilisable.
Voici donc la méthode utilisée : l’ISO était réglée à 250, le trépied planté dans le sable (mais pas dans la portion du sable qui est molle sinon le trépied se serait légèrement déplacé). De plus, le déclencheur à distance a été utilisé, de même que la fonction verrouillage du miroir. Pour assurer une mise au point optimale, celle-ci a été faite de façon manuelle en utilisant Liveview à un grossissement de 16X.
Un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM était installé sur l’appareil-photo avec la focale à 200mm. Un filtre ND gradué était installé pour compenser la grande luminosité occasionnée par le lever du soleil derrière les montagnes. Le fait d’être tôt sur la plage permettait également de bénéficier d’un vent minimal, limitant encore davantage les chances de vibrations du trépied. J’ai effectué plusieurs clichés et choisi de conserver la photo contenant un oiseau qui passait par là, de façon à ajouter une touche de vie à la scène.
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Le marché de Noël allemand s’est de nouveau installé dans la Ville de Québec, près de l’hôtel de ville, pour une neuvième année. Ce marché est une initiative de la communauté allemande de Québec. Les marchés allemands en Europe existent depuis des siècles et sont demeurés pratiquement inchangés au cours de toutes ces années.
Les amateurs de gourmandises et de produits artisanaux trouvent toujours quelque chose d’original à travers la soixantaine de kiosques installés près des jardins de l’Hôtel de Ville de Québec.
Ma famille et moi-même faisons toujours un arrêt pour un souper au chalet chauffé qui offre une excellente bière blanche et plusieurs choix de repas. Pour les amateurs de photographie, l’endroit est idéal, car les milliers de lumières de couleurs ajoutent une atmosphère très spéciale. Si vous avez la chance de visiter le site alors qu’il neige, vos photos n’en seront que plus intéressantes.
Les photos montrées ici ont été prises avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un objectif fixe Canon EF 50mm f/1.4 USM, ce qui m’a permis de me promener à travers le site sans trépied.
Je désire offrir mes plus sincères sympathies au peuple allemand pour l’épreuve subie en décembre 2016 alors que plusieurs citoyens visitant le marché de Noël de Berlin ont été fauchés par un déséquilibré de Daech.
La photographie ci-dessus représente un Beaver (DHC-2) sur flotteurs de la compagnie Harbour Air quelques minutes après son décollage de la base d’hydravions dans le port de Vancouver en Colombie-Britannique. Elle a été prise au moyen d’un appareil-photo plein format Canon 5DSR muni d’un téléobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM.
L’avion, minuscule dans la photo, aurait pu être rapproché considérablement grâce aux possibilités du capteur de plus de 50 mégapixels du Canon 5DSR. L’image aurait été de très bonne qualité mais l’effet que je recherchais initialement aurait été diminué.
Contrairement à ce qu’il semble à première vue, la scène n’a pas été capturée à partir d’un autre aéronef en vol mais bien à partir du sol, alors que je me tenais près de la base de la compagnie aérienne Harbour Air. Les précipitations continues de la matinée avaient saturé l’air d’humidité et provoqué la création d’une couche de nuages de bas niveau.
S’en est suivi un recadrage au moyen d’un logiciel de traitement d’image. Cette dernière est volontairement de format non standard, de façon à bien montrer la situation particulière dans laquelle se trouve le pilote, en vol à vue entre deux couches rapprochées de nuages et avec une chaîne de montagnes sur sa droite. Il me semble qu’un photographe n’a pas à se sentir lié par des formats arbitraires contraignants lorsque ces derniers ont un impact négatif sur l’objectif recherché.
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