Voici une scène de Québec, plus précisément du Vieux-Québec, captée en automne. J’utilise rarement le format carré pour présenter une photo, mais cette fois-ci il convenait parfaitement à la composition photographique. Le traitement numérique de la photo a permis d’améliorer l’effet des nuages et de diminuer l’impact du soleil couchant à l’ouest.
L’ancien et le moderne se croisent dans cette photo du Vieux-Québec. À droite, le siège du groupe Norplex, promoteur immobilier. Il s’agit de l’ancien édifice de la Banque canadienne de commerce, bâtiment conçu en 1914 par l’architecte V. D. Horsburgh. La forme arrondie rappelle le Tivoli de la Banque d’Angleterre.
Au premier plan, la sculpture-fontaine La Vivrière, une réalisation plus moderne et inaugurée en 1995 sur la Place de la FAO pour souligner le cinquantième anniversaire de la fondation de la FAO à Québec en 1945, sous l’égide de Lester B. Pearson.
Au niveau de la composition photographique, les vagues sculptées au premier plan dirigent progressivement l’œil du spectateur vers le bâtiment principal en haut à droite de la photo. Les colonnes arrondies ne sont droites que grâce à l’utilisation de l’objectif ultra grand-angulaire Canon EF 11-24mm F/4L.
Soirée tranquille dans le Vieux-Québec durant l’été 2024.
Des projecteurs rotatifs créent des ombres mouvantes dont bénéficie le couple assis au premier plan.
Bâtiments du Vieux-Québec vus à partir de la Côte de la Montagne, 2024.
Ci-dessus, une photo HDR de bâtiments du Vieux-Québec et qui est composée de cinq clichés. Au premier plan, une muraille se trouve à l’intersection des rues Port Dauphin et Côte-de-la-Montagne. Au moyen plan, on observe les commerces et bâtiments de la rue De Buade. En arrière-plan, l’édifice Price, le seul gratte-ciel permis dans le Vieux-Québec.
L’homme en mouvement, de l’auteur Patrick Straumann.
Une biographie raconte généralement l’histoire d’une personne qui a marqué son environnement et la société. Pourquoi alors prendre le temps de rédiger un bouquin sur l’existence d’un individu parfaitement inconnu, qui passe à travers la vie comme un fantôme ?
Paul Reichstein, « l’homme en mouvement », est l’énigmatique grand-oncle de l’auteur, le journaliste Patrick Straumann. Ce dernier tente de mieux connaître ce « mouton noir » de la famille en effectuant des recherches approfondies.
Pourquoi « mouton noir » ? C’est que Paul est né dans une famille talentueuse, dont un des frères, Tadeus (surnommé Tadjik) a même obtenu le prix Nobel en collaboration avec deux Américains pour avoir réussi à isoler la cortisone. Ses autres frères ont tous décroché un diplôme qui les a lancés dans la vie. Sauf Paul, qui s’intéresse à tout, mais se fatigue rapidement d’un sujet ou d’un endroit.
Paul naît à Kiev en 1905 et passe sa jeunesse en Suisse, plus précisément Zurich. On le retrouve un peu partout, mais de façon éphémère. En Russie, il assiste au retour des survivants du brise-glace Tcheliouskine. Il travaille dans une usine de tracteurs durant l’ère stalinienne. Il devient instructeur alpiniste et gravit de très hautes montagnes pour la gloire du régime. (À ce titre, voir également le volume « Les alpinistes de Staline » sur mon blogue).
Il s’engage également dans la marine américaine comme militaire. Il réussit à se faire expulser deux fois de la Suisse, fait un passage en prison, sillonne l’océan Pacifique en trimant pour la marine marchande, vend des terrains et des cabanes à Anchorage en Alaska et travaille plusieurs mois dans une mine au Chili, avant de faire un détour par l’Australie.
Il est hospitalisé à de nombreux endroits comme Rochester, Oakland, Yokohama suite à des accidents. On le suit aussi à San Francisco, Baltimore, Palm Springs, sur les bords de la Volga, Pusan, Séoul, en Chine et aux Philippines.
Il meurt en 1995 et, ayant survécu à tous ses frères, il n’y a plus qu’une dizaine de personnes à son enterrement qui ne savent trop quoi dire sur cet insaisissable « homme en mouvement ».
En 140 pages, l’auteur réussit à brosser un portrait généreux et sans jugement de ce grand-oncle. Les ennuis et errements de Paul rendent cet homme très attachant.
Cliquez sur le lien pour d’autres biographies sur mon blogue.
Pour cette photo de la rue Dauphine dans le Vieux-Québec, j’ai choisi une période où tout change rapidement. L’heure bleue permet de distinguer encore les détails les plus significatifs. L’hiver arrive très bientôt et les averses pluie, momentanément arrêtées, tentent d’effacer la neige qui persiste désormais au sol en ce début de décembre.
La pluie fraîchement tombée permet de refléter la lumière des lampadaires de la rue Dauphine et des fenêtres de l’ancienne église qui constitue aujourd’hui la Maison de la littérature.
Ce genre de photo ne se prend qu’avec de fréquentes visites dans la vieille ville, à toutes les saisons et sous toutes les conditions météorologiques. L’œil du photographe aperçoit immédiatement, au tournant d’une rue, une scène qui se doit d’être capturée.
L’impression d’être surveillé dans la rue du Trésor, Vieux-Québec 2024.
Une soirée où des averses isolées modifiaient continuellement l’atmosphère de Québec, j’ai visité le Vieux-Québec, plus particulièrement la rue du Trésor. L’article d’aujourd’hui comporte quatre photos du même endroit capturé sous différents angles. Environ trois heures séparent les clichés.
Ci-dessus, des passants semblent suivis par un individu. J’ai maximisé l’effet de tension en profitant d’un moment où les touristes en arrière-plan se trouvent sous la lumière et où le promeneur solitaire demeure dans l’ombre. Pour accentuer l’inconfort, j’ai opté pour un ton froid et une sous-saturation en post-traitement.
Ci-dessous, deux jeunes discutent tranquillement à l’entrée de la rue du Trésor, alors que des piétons vaquent à leurs occupations. Les dalles ont eu le temps de sécher un peu depuis la dernière ondée.
Conversation près de la rue du Trésor, Vieux-Québec 2024
La diffusion de la photo est légale au Québec parce qu’il n’y a pas que le couple au premier plan comme sujet d’intérêt. Il y a une scène de rue où d’autres passants sont également présents. C’est toujours un facteur que l’on doit considérer au moment de publier pour un usage non commercial.
Si le couple est seul dans la scène et qu’il s’agit d’un cadrage serré, je peux prendre le cliché, mais selon la loi du Québec, je ne diffuse pas. Dans le cas présent, j’ai usé de précaution supplémentaire en laissant s’écouler un long délai entre le moment de la photo et sa diffusion. Enfin, je m’assure que les gens ne sont pas représentés de façon à porter atteinte à leur réputation. Il y a donc toujours de multiples facteurs à considérer avant la prise d’un cliché et sa diffusion.
Reflets après la pluie dans la rue du Trésor, Vieux-Québec 2024
Ci-dessus, un couple se promène immédiatement après une averse. J’ai installé l’appareil-photo à quelques pouces du sol, devant une flaque d’eau pour obtenir un reflet.
Le but de la photo est le reflet dans l’eau, mais étant donné que je désire publier la photo, je dois penser aux personnes présentes. Le couple devient possiblement le sujet principal pour certains spectateurs. Par précaution, j’ai mis un obstacle artificiel devant les yeux de l’homme pour le rendre moins reconnaissable. Quant à la femme, sa tête tournée sur le côté rend son identification impossible.
Ci-dessous, une vue de la rue du Trésor durant « l’heure bleue », après les averses. Les derniers touristes en profitent pour choisir une œuvre avant le départ des commerçants.
Rue du Trésor en soirée dans le Vieux-Québec, 2024
Voici une photo prise tard en automne sur l’île d’Orléans. Le soleil passe entre les nuages cumuliformes et aide à former des contrastes intéressants d’ombre et de lumière sur les montagnes en arrière-plan. Vers midi, le soleil plus direct dissipe ces nuages et tard en après-midi, la fraîcheur retrouvée aide à former un plafond uniforme de stratocumulus sur la région. La photo a été prise vers 10h am, à un moment où l’on trouve encore un mélange de ciel dégagé et de nuages, ce qui rend la photo plus dynamique.
Navire de croisière et Château Frontenac en automne 2024
Ci-dessus, une photo du Château Frontenac en automne avec un navire de croisière venant d’accoster au port de Québec. La photo a été prise à partir de l’île d’Orléans. On reconnaît également au centre de la photo le restaurant tournant de l’hôtel Concorde, le « Ciel! Resto-bar ».
La photo représente le parc des Champs-de-Bataille au début de l’automne, alors que les arbres commencent à changer de couleur. Au loin, on reconnaît à droite le restaurant tournant « Ciel! Bistro-bar » et, à gauche, la tourelle de l’église Saint-Dominique.
L’étape 10 de ce tour du monde en simulation de vol s’effectue entre la Pologne et l’Allemagne. Deux appareils très différents serviront à compléter le trajet durant cette journée de voyage en vol VFR : un vieux Junkers Ju 52/3m et un hélicoptère d’affaires moderne, le H160 d’Airbus.
Junkers JU 52 au décollage de l’aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne.
Le départ s’opère à partir de l’aéroport de Lublin (EPLB) en Pologne. Le Junkers Ju 52/3m décolle sur une courte distance et sans problème. Le gros trimoteur à roue de queue est aussi prévisible que le Cessna C-170B que j’avais utilisé dans la vraie vie pour traverser le Canada en 1981. On aperçoit ci-dessus les champs cultivés de la Pologne.
Le Junkers JU 52 et le château Moritzburg en Allemagne en simulation de vol.
La matinée s’annonce très belle quant à la météo. La première étape du trajet permet le survol du château de Moritzburg (Schloss Moritzburg), au nord-ouest de Dresde. Sa construction date de 1542 et était originalement le pavillon de chasse du duc de Saxe.
Un Junkers JU 52 est en route pour le Musée national de préhistoire de Halle en Allemagne.
Sur le trajet en direction Halle se trouve un grand parc d’éoliennes. L’Allemagne comme l’Europe développe son énergie verte rapidement. L’attitude récente de la Russie face à l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe a drastiquement changé la planification énergétique des pays avoisinants.
Un Junkers JU 52 survole le Musée national de préhistoire de Halle, en Allemagne, en simulation de vol.
Ci-dessus, au centre de la photo, se trouve une vue partielle du Musée national de la préhistoire de Halle (Landesmuseum für Vorgeschichte Halle) qui se situe non loin de Leipzig. Il s’agit d’un des principaux musées archéologiques d’Europe centrale.
Vol autour du Kyffhaüser-Denkmal en Allemagne par un Junkers 52 en simulation de vol.
Avant d’atteindre l’aéroport de Calden pour changer d’appareil, nous contemplons le monument Kyffhaüser (Kyffhaüser Denkmal). Une fois à Calden, nous sauterons dans un hélicoptère moderne construit par Airbus, le H160, pour nous diriger vers Göttingen, plus précisément au-dessus de la rue Münchhausenstrasse.
Nous avons obtenu la permission de survoler cette artère à très basse altitude, le temps de saluer une vieille connaissance. Cette autorisation douteuse va probablement causer la perte de son poste au ministre des Transports de l’Allemagne.
Rues de Göttingen, Allemagne, en simulation de vol.
Un survol de cette rue de Göttingen est nécessaire pour vérifier l’ampleur de la circulation.
Hélicoptère H160 en descente au-dessus de la Münchhausenstrasse à Göttingen en Allemagne, en simulation de vol.
La descente se fait graduellement entre les bâtiments. Nous effectuons un vol stationnaire juste au-dessus des voitures. Les piétons semblent nous saluer, mais il se peut que nous interprétions le geste de façon erronée.
Notre ami est à la fenêtre et prend le temps de cesser sa lecture d’une excellente bande dessinée pour nous envoyer la main. Nous poursuivons ensuite notre route jusqu’à l’aéroport de Padderborn Lippstadt (EDLP), la destination pour aujourd’hui.
Un hélicoptère H160 atterrit à l’aéroport Padderborn Lippstadt (EDLP) en Allemagne en simulation de vol.
Il y a tout de même passablement d’activité à l’aéroport. Tout de suite après l’atterrissage, nous commencerons la planification de l’étape 11 de ce voyage autour du monde en simulation de vol et météo réelle.
Cette photo a été prise en automne à partir de la tour en bois à l’extrémité Est de l’île d’Orléans. Tard en saison, il reste de moins en moins de feuilles dans les arbres, mais le soleil qui frappe la végétation de côté redonne de la vie au paysage.