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Livres : Passer par le Nord – La nouvelle route maritime

« Passer par le Nord », d’Isabelle Autissier et Erik Orsenna, est un livre essentiel pour le lecteur qui dsire avoir un aperçu des profondes transformations occasionnes par le rchauffement plantaire sur les enjeux gopolitiques, conomiques et cologiques dans l’Arctique.

Le livre est en même temps une leçon de gographie, d’histoire, de politique, d’cologie et d’conomie. Il intressera coup sûr tous ceux qui s’intressent au trafic maritime et au dveloppement des nouvelles routes de navigation, de même qu’ la course vers l’appropriation et l’exploitation des immenses ressources gazières et ptrolières du Nord.

Couverture du livre "Passer par le Nord" d'Isabelle Autissier et Erik Orsenna
Couverture du livre « Passer par le Nord » d’Isabelle Autissier et Erik Orsenna

De façon conserver l’intrêt du lecteur, plusieurs cartes gographiques diverses chelles sont incluses dans le livre. Elles sont très utiles lorsque vient le temps de mieux comprendre l’histoire et les rôles passs et prsents des mers, îles et territoires tels que : mer de Kara, mer de Barents, mer des Laptev, îles Aloutiennes, îles de Nouvelle-Sibrie, Wrangel, archipel François-Joseph, Nouvelle-Zemble (l’île aux dchets), Terre du Nord,  dtroit de Bring, Svalbard, Spitzberg, Oslo, Tromsö, Kirkenes, Mourmansk, etc.

Certains des fleuves de la Russie, qui sont parmi les plus longs au monde, sont galement prsents : l’Ob, l’Ienisseï, la Lena et la Kolyma.

De multiples cartes gographiques sont disponibles.

Les chiffres sont loquents : pour aller de Rotterdam vers Yokohama, il faut naviguer 20,600 kilomètres si l’on passe par le Canal de Suez. Il n’en faut que 12,800 en passant par la route maritime nord-est le long de la Sibrie et 11,800 en passant par les pôles en l’absence de glaces durant l’t (cette nouvelle route pourrait s’ouvrir dès 2025). Les besoins en ressources de la Chine et de l’Inde, conjugus la fonte des glaces dans le Nord, sortent rapidement la Sibrie de son isolement.

Les personnages importants

Le lecteur sera certainement intress par les informations concernant les personnages qui ont jou un rôle significatif dans la dcouverte et l’exploitation des mers, îles et terres se trouvant de chaque côt de la route maritime du Nord. On y trouve par exemple le Viking Otar, Willem Barents, Simon Dejnev, Vitus Bering, Pierre Le Grand, Alexander Baranov, Ivan Veniaminov, Adolf Erik Nordenskjöld, Ada Blackjack, etc.

Le premier passage de l’Atlantique vers le Pacifique par le Nord revient un Sudois du nom d’Adolf Erik Nordenskjöld en 1879. Il faut attendre trente-six ans, soit en 1915, pour tmoigner du deuxième passage complet, cette fois-ci par des brise-glaces russes sous les ordres de Boris Vilkitski.

L’importance des brise-glaces

Les brise-glaces sont extrêmement importants pour la Russie, tant pour assurer sa souverainet reconnue et dfendre ses nouvelles prtentions territoriales que pour des raisons conomiques (maintenir ouvert le passage de la route maritime du Nord-Est contre rmunration et assurer une continuit dans l’exploitation des gisements gaziers et ptroliers le long de la côte sibrienne).

Les Etats-Unis doivent galement construire des brise-glaces, autant pour des raisons gopolitiques et conomiques que pour assurer la scurit des oprations des navires de croisière qui s’annoncent toujours plus nombreux et envisagent maintenant d’emprunter certains passages troits et risque dans l’Arctique.

Carte gopolitique montrant la course pour les ressources dans l'Arctique (Ralisation de P. Rekacewicz)
Carte gopolitique montrant la course pour les ressources dans l’Arctique (Ralisation de P. Rekacewicz)

Collaboration et obstacles en mer de Barents

Une collaboration vidente existe entre la Russie et la Norvège quant la pêche dans la mer de Barents et au sud du Svalbard, un secteur qui devient stratgique avec la migration de plusieurs espèces de poissons vers le nord cause du rchauffement plantaire. Les cosystèmes sont cependant menacs, le rchauffement tant trop rapide et les poissons n’ayant pas le temps de s’adapter.

Quels sont les obstacles que prsente la mer de Barents pour les ptroliers, les navires et les plateformes? Tout d’abord le brouillard qui dure des semaines, les « lows » qui dtruisent les embarcations et tordent les superstructures. Et enfin, les embruns verglaçants qui ajoutent un poids excessif et gèlent toutes les manivelles prsentes sur les embarcations et plateformes. En cas d’accident dû l’exploitation gazière et ptrolière, les conditions mtorologiques extrêmes prsenteront des dfis très importants.

Un mot sur la Sibrie

L’exploitation des richesses minières en Sibrie passe initialement, sous Lnine, par les camps de travail (goulag), car il n’y a vraiment pas de volontaires pour s’exiler dans cette rgion hostile.
Les auteurs suggèrent la lecture du prochain livre de Eric Hoesli pour quiconque voudrait en apprendre davantage sur la Sibrie. Il a dj publi un livre très prim sur le Caucase en 2006 : la conquête du Caucase.

Oslo : Tschudi et Aker Solutions

Les auteurs prsentent deux compagnies norvgiennes bases Oslo et dont les activits ont trait la logistique en mer : Tschudi et Aker Solutions.

Quatrième de couverture du livre " Passer par le Nord " par Isabelle Autissier et Erik Orsenna
Quatrième de couverture du livre  » Passer par le Nord  » par Isabelle Autissier et Erik Orsenna

Les gisements de gaz naturel de Chtokman et de Yuzhno-Tambeyskoye

Le lecteur apprciera certainement le chapitre sur les « eldorados glacs ». Il y est question des gisements de gaz naturel de Chtokman et de ceux du champ de Yuzhno Tambeyskoye (25% des rserves mondiales). Les dfis pour l’exploitation sont nombreux : des investissements de vingt milliards de dollars, une alliance ncessaire entre la Russie, la France (Total) et la Chine (CNCP), d’immenses infrastructures construire, la stabilisation des installations au moyen de milliers de pieux, une lutte constante contre la glace, la construction de trente mthaniers dont seize brise-glaces et l’obligation d’utiliser la voie maritime du Nord.

Le rchauffement plantaire

Il est beaucoup question dans le livre de l’effet accumul des activits militaires, industrielles et commerciales sur la vie animale et l’environnement. La fragilit du milieu arctique est très bien dmontre. Le lecteur sera surpris par l’tendue des dchets nuclaires autour de la rgion de la Nouvelle-Zemble.

Le rchauffement plantaire occasionne une migration des espèces vers le nord, une augmentation du nombre des navires de pêches dans l’Arctique et des tensions politiques entre les nations concernant la proprit de la zone se situant entre 12 et 200 milles des côtes. Les espèces natives se font progressivement chasser au profit des espèces invasives.

« La diminution des glaces polaires entraînera une augmentation de la frquentation arctique par des navires susceptibles d’engendrer des collisions et d’mettre toutes sortes de bruits qui drangent les animaux, les empêchent de se nourrir correctement, de communiquer entre eux ou avec leurs petits. Les essais sismiques ou les sonars basses frquences des pêcheurs et des militaires sont particulièrement dvastateurs » (p.203)

« quelques exceptions près (Norvège, Japon, Islande), le moratoire concernant la chasse la baleine est respect. La prdation officielle par les Inuit et le braconnage russe sont limits. » (p.203)

Carte montrant comment se ralise le rchauffement acclr de l'Arctique (Source: http://arctic-news.blogspot.ca/2012/09/storm-enters-arctic-region.html)
Carte montrant comment se ralise le rchauffement acclr de l’Arctique (Source: http://arctic-news.blogspot.ca/2012/09/storm-enters-arctic-region.html)

Augmentation des phnomènes mtorologiques extrêmes.

« La diminution de la banquise agira sur les courants ocaniques, mais aussi sur l’atmosphère en ralentissant la circulation des jets de haute altitude. Ce phnomène se traduira par une augmentation des vnements [mtorologiques] exceptionnels (vagues de froid ou de chaleur, scheresses ou inondations) nos latitudes moyennes. » (p.219)

Temps de raction face un dsastre cologique dans l’Arctique

Le Bureau of Ocean Energy Management (USA) « envisage que 61 000 barils [de ptrole] se dverseraient chaque jour dans la mer si un puits explosait. La compagnie Shell indique qu’elle mettrait trente-huit jours forer un puits de secours alors qu’il lui en a fallu quatre-vingt-cinq dans le golfe du Mexique, infiniment plus accessible et moins dangereux. En admettant qu’elle montre la même clrit que pour Deepwater Horizon, ce qui serait dj un exploit, plus de 800 000 tonnes de ptrole se rpandraient dans l’Arctique.

Plus vraisemblablement, les conditions d’intervention au milieu des glaces, du brouillard, des tempêtes rendraient le travail irralisable au cours d’un seul t. La nuit polaire venant, il faudrait se rsoudre laisser le puits fuir tout l’hiver, voire plusieurs annes de suite. » (p.229)

Le mthane

« Le mthane a un pouvoir en termes d’effet de serre vingt-trois fois suprieur celui du CO2, que l’on prsente dj comme notre pire ennemi. » (p.216)

« En mer des Laptev, de vritables fontaines de plusieurs centaines de mètres de diamètre crachent le mthane. On voit bouillir la mer comme dans de gigantesques chaudrons. 80% des eaux de surface et 50% des eaux profondes prsentent des concentrations de mthane allant de 8 … 1 400 fois la moyenne ocanique! » (p.216)

Braconnage des dfenses de mammouths

Le livre contient un court passage sur le braconnage des dfenses de mammouths enfouies dans le sol sur Grande île Liakhov. L’opration est finance par des maffieux. Les dfenses sont sculptes et revendues chèrement des collectionneurs chinois.

Le rchauffement climatique, et le dgel gnralis qu’il provoque en Sibrie, protgerait ainsi indirectement l’lphant d’Afrique en rendant disponibles les dfenses de mammouths. La nouvelle et immense rserve d’ivoire en Sibrie fait augmenter l’offre et fait baisser les prix, rendant les dfenses de l’lphant d’Afrique soudainement moins intressantes financièrement.

Quelques noms retenir

On trouve un des ports principaux de la nouvelle route maritime du Nord dans la ville de Kirkenes en Norvège. Sa position gographique est idale et son plan d’eau est protg des tempêtes. La ville favorise le dveloppement du port. L’efficacit des employs norvgiens est reconnue et on y a l’habitude de traiter avec les Russes, voisins immdiats.

Mourmansk, en Russie, est galement appele un avenir prometteur du fait du rchauffement climatique. On y exploite dj des dizaines de mines, dont plusieurs contiennent des terres rares qui sont obligatoires pour le fonctionnement des technologies modernes.

Dans l’Arctique, la disparition de la banquise d’t est prvue entre 2020 et 2030. Le passage du Nord-Est pourrait être accessible au-del des 200 milles de la ZEE, ce qui favorisera l’Islande « qui pourrait devenir un hub de rpartition entre l’Amrique et l’Europe. » (p.218). « Et il se dit dans les couloirs que des investisseurs de Pkin offriraient 5 milliards de dollars pour prendre le contrôle du futur port de Reykjavik, celui qui se veut le hub du Nord. » (p.245)

Conseil de l’Arctique

L’Arctique est depuis longtemps un endroit stratgique où de nombreux pays, dont quelques grandes puissances, revendiquent une part importante du territoire et des ressources qui s’y trouvent. Avec la fonte acclre des glaces, les choses se compliquent encore davantage.

En 1996 le Conseil de l’Arctique a t cr pour faciliter les communications et rduire les tensions politiques entre les pays ayant des prtentions sur le territoire et les ressources. On y trouve le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Suède et la Russie. Des associations de populations autochtones font galement partie du groupe, mais en tant que « participants permanents ».

Militarisation du Nord

La guerre froide entre la Russie et les Etats-Unis a provoqu la construction par les Amricains et Canadiens de la ligne DEW, ligne qui a ventuellement t remplace par le North Warning System.

Aujourd’hui, la militarisation de la rgion se poursuit : « La Russie multiplie les signaux et les actes de militarisation dans la zone. Manœuvres militaires (parachutages, patrouilles ariennes), reconstruction des installations dans toutes les îles (Wrangel, Nouvelle-Sibrie, Nouvelle-Zemble, archipel François-joseph …), commande de nombreux bateaux dont des sous-marins de nouvelle gnration (sous-marins d’attaque et lanceurs d’engins), grand programme de modernisation des missiles Boulava … La base sous-marine [de la Flotte du Nord russe], près de Mourmansk (Severomorsk), semble en cours de rhabilitation complète » (p.238)

Carte gographique indiquant la fortification des bases militaires dans l'Arctique par la Russie (Source: Heritage.org)
Carte gographique indiquant la fortification des bases militaires dans l’Arctique par la Russie (Source: Heritage.org)

La route maritime passant par le pôle Nord

Carte gographique montrant les possibilits de route maritime passant par le Nord (Source: www.businessinsider.com)
Carte gographique montrant les possibilits de route maritime passant par le Nord (Source: www.businessinsider.com)

La route maritime du passage du Nord-Est qui longe la côte sibrienne sera favorise tant que les glaces n’auront pas fondu aux pôles (prvu pour 2025 au lieu de 2060 initialement prvu). Donc, dès 2025, une nouvelle route maritime passant directement par le pôle Nord s’offrira aux armateurs. ce moment, ils pourront dcider s’ils vitent la côte sibrienne et le fardeau administratif impos en s’pargnant au passage mille kilomètres supplmentaires pour un trajet entre Rotterdam et Yokohama.

Titre : Passer par le Nord – La nouvelle route maritime
Auteurs : Isabelle Autissier et Erik Orsenna
Editions : Paulsen
© 2014
ISBN : 978-2-916-552-35-4

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Photographie de navires Photos du Canada Photos du Québec

Photographie de navires sur le fleuve St-Laurent devant Québec

Voici quelques photos rcentes prises au mois de mai 2016, au moyen d’un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un tlobjectif Canon 70-200 f2.8L IS II USM. Je me trouvais sur l’Île d’Orlans pour la session photo, du côt de la promenade Horatio Walker Sainte-Ptronille.

Le navire Shelduck (Monrovia) devant la Ville de Qubec en 2016. La photo a t prise avec un Canon 5DSR
Le navire Shelduck (Monrovia) devant la Ville de Qubec en 2016. La photo a t prise avec un Canon 5DSR

Ci-dessus, le navire Shelduck, battant pavillon librien (Monrovia), vient de franchir le passage troit entre l’île d’Orlans et Lvis en mai 2016. Ce navire, construit en 2012, est utilis pour le transport en vrac. l’arrière-plan il est possible de voir la Ville de Qubec, avec le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Qubec.

La photo ci-dessous montre le Silver Carla (Majuro), un navire-citerne servant au transport de produits chimiques, amarr aux installations du Port de Qubec. Le navire a t construit en 2014 et utilise le pavillon de complaisance des Marshall Islands.

Le navire Silver Carla (Majuro) accost au Port de Qubec en mai 2016
Le navire Silver Carla (Majuro) accost au Port de Qubec en mai 2016

Ci-dessous, le ptrolier Cap Jean de la compagnie Euronav s’approche de l’île d’Orlans. Ce ptrolier devait initialement être baptis St-Jean, mais le nom ayant une connotation religieuse, cela tait susceptible d’occasionner des problèmes dans certaines parties du globe. Le nom Cap Jean fût donc choisi.

Le navire Cap Jean, proprit de la compagnie Euronav, devant Qubec en 2016
Le navire Cap Jean, proprit de la compagnie Euronav, devant Qubec en 2016

La photo ci-dessous, prise galement partir de l’île d’Orlans, offre une vue intressante de la Ville de Qubec juste avant la nuit. Les nouveaux ajouts lumineux sur l’Hôtel Le Concorde Qubec sont visibles une bonne distance. Au premier plan se trouve le navire Laurentia Desgagns.

Le navire Laurentia Desgagns devant la Ville de Qubec lors d'une soire de mai 2016
Le navire Laurentia Desgagns devant la Ville de Qubec lors d’une soire de mai 2016

Ci-dessous, le Nilufer Sultan fait route vers le Port de Qubec. Construit en 2008, ce navire-citerne de produits ptroliers arbore le pavillon de complaisance des Marshall Islands.

Le navire Nilufer Sultan devant la Ville de Qubec en 2016. Le Château Frontenac et l'Hôtel Le Concorde Qubec sont galement visibles.
Le navire Nilufer Sultan devant la Ville de Qubec en 2016. Le Château Frontenac et l’Hôtel Le Concorde Qubec sont galement visibles.

La photo ci-dessous montre le navire ptrolier Sloman Herakles, de St. John’s au Canada, passant devant Qubec en mai 2016. Il navigue sous pavillon Antigua and Barbuda et se dirige vers Sarnia en Ontario.

Le navire Sloman Herakles (St. John's) devant Qubec en 2016
Le navire Sloman Herakles (St. John’s) devant Qubec en 2016

Les deux photos ci-dessous montrent le navire porte-conteneurs Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd. J’ai choisi de transformer la première photo en noir et blanc, car le navire se dtachait difficilement de l’arrière-plan. Il est actuellement lgèrement inclin puisqu’en virage vers la droite lors de son rapprochement de l’île d’Orlans. Sur la photo suivante, on aperçoit en arrière-plan la chemine fumante de la compagnie Papiers White Birch, autrefois appele Daïshowa puis Stadacona.

Photo noir et blanc du navire Toronto Express de la compagnie Hapag Lloyd devant les installations du Port de Qubec en mai 2016
Photo noir et blanc du navire Toronto Express de la compagnie Hapag Lloyd devant les installations du Port de Qubec en mai 2016
Le navire Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd près du Port de Qubec en 2016. La photo a t prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR
Le navire Toronto Express de la compagnie Hapag-Lloyd près du Port de Qubec en 2016. La photo a t prise avec un appareil-photo plein format Canon 5DSR

Ci-dessous le chimiquier Mayaro (Japon) arrive la hauteur de Qubec en mai 2016.

Le navire Mayaro (Tokyo) et le Château Frontenac de Qubec en arrière-plan. Photo prise en 2016 avec un appareil-photo Canon 5DSR
Le navire Mayaro (Tokyo) et le Château Frontenac de Qubec en arrière-plan. Photo prise en 2016 avec un appareil-photo Canon 5DSR

Prise de photos en soire

La prise de photos de navires en soire, avec une ISO la plus petite possible, suppose l’utilisation d’un trpied, d’un dclencheur distance et du verrouillage du miroir pour viter les vibrations. L’idal est d’installer le trpied un endroit l’abri du vent en s’assurant que la courroie de l’appareil-photo est bien immobilise. Nul besoin d’utiliser un filtre polarisant cette heure de la journe : cela ne ferait que nuire la qualit de la photo.

Le Canon 5DSR permet de prendre la photo en deux temps pour limiter encore davantage les vibrations. Le premier dclenchement lève le miroir et, deux secondes plus tard, un deuxième dclenchement automatique sert prendre la photo. Pour plus de nettet de l’image, il convient d’utiliser la fonction Liveview avec grossissement 16X et de faire la mise au point de façon manuelle.

Les risques associs la photographie!

Sur l’île d’Orlans, beaucoup de visiteurs se servent de la berge pour laisser leur chien se promener en toute libert. Cela n’est pas sans causer quelques risques lorsque ces animaux qui ne sont pas tenus en laisse dcident que vous-même, votre trpied et votre quipement photographique reprsentez un danger pour un maître qu’ils se doivent de protger… Avis aux intresss!

Pour d’autres photos de navires affiches sur le prsent site, cliquez sur le lien suivant:

Photographie de navires

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Province de Québec en photos
Ville de Québec et Île d’Orléans en automne
Ville de Québec et Île d’Orléans en hiver
Ville de Québec et Île d’Orléans au printemps
Ville de Québec et Île d’Orléans en été

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