Photographier de nuit une attraction touristique comme le Château Frontenac, avec toutes ses lumières, reprsente un bon dfi, autant pour l’appareil-photo Canon 5 DSr que pour le photographe. Voici quelques conseils photographiques pour pouvoir profiter au mieux de l’exprience :
Pour un effet spcial, autant y aller fond et capturer le château en incluant tous les clairages des bâtiments situs près du quartier Petit-Champlain.
La composition photographique correspond la règle des tiers. Il n’est vraiment pas obligatoire de toujours respecter les notions thoriques, mais cette fois-ci, le tout fonctionne bien.
L’observateur aperçoit en premier les bâtiments les plus illumins. Il dtecte ensuite le château sur le cap.
Le contraste est volontaire. Le château n’est pas reprsent dans toute sa splendeur architecturale, mais sous forme de quelques lignes claires dans la nuit.
Le spectateur n’a plus besoin de voir toutes les formes du château pour le reconnaître. C’est le château le plus photographi au monde. Le cerveau analyse rapidement les aspects visibles et complète le bâtiment en une fraction de seconde.
Le fait d’être photographi sous cet angle et cette lumière donne un aspect plus mystrieux cet hôtel qui surplombe les petits difices.
La technique de photographie HDR rsout en partie les problèmes de luminosit. J’ai superpos cinq clichs pour obtenir le rsultat final.
L’ancien et le moderne se croisent dans cette photo du Vieux-Qubec. À droite, le siège du groupe Norplex, promoteur immobilier. Il s’agit de l’ancien difice de la Banque canadienne de commerce, bâtiment conçu en 1914 par l’architecte V. D. Horsburgh. La forme arrondie rappelle le Tivoli de la Banque d’Angleterre.
Au premier plan, la sculpture-fontaine La Vivrière, une ralisation plus moderne et inaugure en 1995 sur la Place de la FAO pour souligner le cinquantième anniversaire de la fondation de la FAO Qubec en 1945, sous l’gide de Lester B. Pearson.
Au niveau de la composition photographique, les vagues sculptes au premier plan dirigent progressivement l’œil du spectateur vers le bâtiment principal en haut droite de la photo. Les colonnes arrondies ne sont droites que grâce l’utilisation de l’objectif ultra grand-angulaire Canon EF 11-24mm F/4L.
Des projecteurs rotatifs crent des ombres mouvantes dont bnficie le couple assis au premier plan.
Ci-dessus, une photo HDR de bâtiments du Vieux-Qubec et qui est compose de cinq clichs. Au premier plan, une muraille se trouve l’intersection des rues Port Dauphin et Côte-de-la-Montagne. Au moyen plan, on observe les commerces et bâtiments de la rue De Buade. En arrière-plan, l’difice Price, le seul gratte-ciel permis dans le Vieux-Qubec.
Ci-dessus, une photo prise en soire au coin des rues Saint-Stanislas et Saint-Jean dans le Vieux-Qubec. Plusieurs mois par annes, une section de la rue Saint-Jean est rserve aux pitons seulement. Cela attire de nombreux touristes. Juste derrière se trouve la rue McWilliam, l’allure radicalement diffrente, spcialement tard en soire.
Pour produire un effet HDR de l’endroit, j’envisage d’empiler cinq photos. J’installe le trpied et commence la sance. Alors que je termine, une porte s’ouvre soudainement, laissant passer une vive lumière. Un homme sort et s’allume une cigarette.
Il faut capturer ce très court instant où l’individu n’est qu’une ombre furtive en mouvement avec l’clairage intense au fluorescent en arrière-plan. Dans cette ruelle assez sombre, cela pourrait gnrer un effet intressant.
Le fumeur me demande ce que je fais. Il s’agit d’un employ en pause qui travaille pour le populaire restaurant Cochon Dingue de la rue St-Jean. Que de contrastes entre la devanture moderne et l’arrière du même bâtiment sur la rue McWilliam.
À la maison, le traitement HDR commence. Mais il devient impossible d’utiliser les cinq clichs ensemble tel que prvu initialement. Le logiciel combine en même temps une porte ferme et ouverte. Ce qui donne un genre de portillon massacr d’où presque rien ne filtre comme luminosit.
Il faut abandonner l’ide d’un montage HDR et se rabattre sur l’unique photo où l’homme se tient devant la porte. Je ne comptais pas sur cette prsence, mais elle ajoutera une touche d’humanit dans une scène qui ne demeure malgr tout pas très invitante.
La vie prsente souvent des occasions imprvues aux amateurs de photographie. Il s’agit d’être flexible et de capturer le moment, même s’il n’entre pas dans la planification initiale. Cliquez sur le lien pour d’autres photos de Qubec et de l’île d’Orlans en t sur mon blogue.
La photo HDR de la redoute Dauphine ci-dessus comporte sept clichs aux ouvertures diffrentes. Le logiciel Photomatix les empile les uns par-dessus les autres pour crer un seul clich. Cela permet de faire ressortir les zones les plus sombres tout en contrôlant le mieux possible les rgions trop claires.
Pour un effet russi, on doit tenir compte des facteurs suivants : type d’appareil-photo (idalement plein format), usage d’un objectif grand-angle appropri, mise au point, heure, genres de nuages, trpied, câble de rallonge, vibrations du miroir de l’appareil-photo, vent, visibilit, grain photographique, profondeur de champ, obstacles mouvants devant l’objectif de la camra et composition photographique.
J’emploie un Canon 5 DSr muni d’un objectif super grand-angulaire Canon EF 11-24 mm F/4L. La mise au point grâce l’cran rtroclair de la camra amliore la prcision. Le choix de l’heure fait en sorte qu’on se soustrait l’obscurit complète et profite de la fin de l’heure bleue. Les nuages n’empêchent pas la capture d’un arrière-plan loign et permettent un reflet des lumières de la ville dans le ciel.
On opte pour un trpied solide. Son poids additionnel annule les petites secousses et supporte un quipement photographique assez lourd. Le câble de rallonge vite de toucher la camra avec la main au moment de la prise des sept photos.
Pour les appareils munis de miroir comme le Canon 5 DSr, on active le verrouillage de miroir. Ainsi, les vibrations provoques par la rotation du miroir ont deux secondes pour s’effacer avant que le dclencheur ne saisisse la photo. Un vent faible diminue galement les chances de vibrations.
Une visibilit moyenne permet une meilleure graduation des couleurs et des reflets. Ce soir, la brume joue bien son rôle. En utilisant un trpied, je limite fortement le grain photographique. L’ISO se situe donc 200. La profondeur de champ n’engendre pas de problèmes, car le trpied vitera les mouvements causs par une longue exposition.
Etant donn que de nombreuses personnes visitent l’endroit en soire, j’essaie de prendre chacune des sept photos entre deux passages de pitons. Ce n’est pas toujours possible, mais Photomatix peut enlever les « fantômes » au moment de la compilation des clichs. Il y a cependant une limite cette fonction.
Le dernier point concerne la composition photographique. La photo ci-dessus est divise en trois zones horizontales peu près gales. Des lignes obliques de chaque côt au bas de la photo dirigent le regard vers le centre de l’image. Les cinq lumières de la redoute Dauphine et celles de la ville captent l’attention. Tous les plans possèdent des dtails visibles et ne se perdent pas dans l’obscurit. Pour un meilleur quilibre, le cadrage ne tient pas compte d’un autre bâtiment imposant la droite de la scène.
Voil donc les quelques prcautions prises au moment de capturer la scène en photographie de nuit HDR.
En photographie, il n’y a pas que la planification qui permet d’obtenir des rsultats intressants. Le facteur chance joue galement un rôle important. Mais il faut sortir frquemment, sous toutes les conditions atmosphriques et de luminosit. La photo ci-dessus en est un bon exemple.
Je me trouve dans une zone du Vieux-Qubec boude par les touristes tard en soire, car elle est moins bien claire. L’endroit se trouve proximit de la rue St-Jean, artère populaire garnie de nombreux restaurants et autres commerces. Le contraste d’achalandage est saisissant.
Je suis venu dans le secteur pour tenter ma chance avec la photographie HDR. Une fois la session termine, je m’apprête rentrer tranquillement chez moi alors que la nuit tombe.
Soudainement, une femme vlo s’arrête sous un lampadaire. La scène avec ses plantes, ses vieilles briques, son enseigne lumineuse et les jeux d’ombres s’annonce prometteuse. Mais il faut ragir très vite, car avec le peu d’clairage prsent, le moindre mouvement de la personne donnera une photo floue. Heureusement, elle consulte son tlphone cellulaire, ce qui l’immobilise pour quelques secondes.
Pas question de photographie HDR ici. Elle ne sera jamais assez longtemps immobile sous cette faible lumière pour que je puisse effectuer de multiples photos aux ouvertures diffrentes. Je prends deux clichs rapides. La jeune femme s’active aussitôt et disparaît de la scène. Il n’y a qu’une seule photo de qualit, l’autre montrant un flou trop considrable pour que l’on puisse même savoir qu’il y a une personne sur un vlo.
Cette session photo me dmontre encore une fois l’importance de sortir frquemment pour tenter la chance. En combinaison avec un temps de raction acceptable et un quipement appropri pour travailler sous une faible lumière, on risque de revenir la maison avec un cadeau imprvu de la vie.
Le clich montre une vue des terres fertiles le long du fleuve Saint-Laurent, dans la rgion de Kamouraska. Un observatoire public permet aux visiteurs d’admirer le panorama.
En soire, Rivière-du-Loup, ces deux kayakistes profitent d’un fleuve Saint-Laurent tranquille pour s’adonner leur sport favori.
Ce clich HDR d’une unit de l’Auberge de la Pointe Rivière-du-Loup compte sept photos superposes, pour une somme totale de 354 mgaoctets de donnes. Cela permet d’obtenir un ciel correctement expos et de faire en sorte que les chambres au premier plan ne soient pas complètement obscurcies.
Près du traversier Rivière-du-Loup — Saint-Simon, les rochers prennent ici et l une couleur orange. Cela offre un beau contraste lorsque le ciel bleu apparaît.
Le voyage s’effectue vers Saint-Simon sur un fleuve docile. Un zoom grand-angle Canon EF 11-24mm F/4 USM autorise la capture de la scène sans dformation exagre.
Voici un clich d’un des corridors de l’Auberge Châtelaine, La Malbaie. On s’y arrête entre autres pour l’excellent djeuner inclus offert au lendemain d’une bonne nuit de repos. Ici, pas de gros bacon et de patates graisseuses : seulement du « fait maison », autant pour le pain que les confitures.
Les photographes utilisent peu l’intense lumière du midi lorsqu’il s’agit d’obtenir un effet intressant. Cependant, comme pour cette photo HDR des escaliers d’une rue du Vieux-Qubec ci-dessus, la lumière brillante permet d’obtenir des jeux d’ombre avec les lignes horizontales, verticales et obliques.
Ci-dessus, un autre escalier et ses lignes allant dans toutes les directions. Mais il ne joue qu’un rôle partiel dans cette photo HDR, le reste tant occup par la scène au loin. Je recherchais un double effet de clair-obscur et d’atmosphère. Le premier plan, sombre et froid, contraste avec un arrière-plan plus clair mais au ciel incertain. Sur la droite de la photo, la tension diminue, le ciel bleu et le soleil apparaissent.
Cette image constitue ce qu’il est convenu d’appeler la « photographie de rue ». Le hasard a plac cette personne au bon endroit avec la bonne robe et le parapluie appropri. Elle porte un vêtement aux lignes horizontales et tient un parapluie aux lignes obliques devant la clôture aux lignes verticales de la station de la Plage Qubec. Le ciel gris vite les distractions et concentre l’attention sur le sujet principal.
Pour cette dernière photo, je n’avais pas mon appareil-photo plein format, mais un cellulaire. Le fichier tant de qualit moindre, j’ai dû amliorer la mise au point au moyen d’un logiciel de photographie possdant une capacit d’intelligence artificielle.
Ci-dessus, une photo du quartier Saint-Jean-Baptiste Qubec prise en juin 2023. Cinq photos de 50,6 Megs chacune en format RAW et aux ouvertures diffrentes composent cette scène en HDR.
Après avoir ajust la photo HDR de base au moyen du logiciel Photomatix, j’ai utilis un logiciel de traitement de l’image pour optimiser le rsultat final sans exagrer les tonalits et la saturation, ce qui n’est pas toujours vident en photographie aujourd’hui. J’ai finalement converti le tout en format JPEG pour diffusion.
La photo montre une vue partielle de la vitrine du Magasin Gnral P. L. Blouin Enr sur la rue St-Jean dans le Vieux-Qubec. Ce commerce vend toutes sortes d’articles traditionnels et de souvenirs en français et en anglais priss autant des touristes que des rsidents locaux. Un traitement numrique de l’image a permis d’appliquer un effet pseudo HDR pour mieux faire ressortir les dtails et reflets.
Le Vieux-Qubec en hiver se rvèle toujours passionnant photographier. La mto changeante prsente continuellement des opportunits nouvelles qu’il faut pouvoir saisir. De plus, pour un même système mtorologique, chaque heure qui passe offre galement une luminosit diffrente. Le photographe a l’embarras du choix.
Pour la photo ci-dessus, prise avec un Canon 5DSr, je me suis positionn un endroit qui est normalement interdit d’accès durant l’hiver. C’est pour cette raison que l’on ne voit que mes traces de pas dans la neige. Mais bon! Le risque tait minimal et l’angle de vue parfait pour saisir le Château Frontenac.
Le lampadaire met une lumière qu’il importe de corriger dans l’appareil-photo. Au lieu de « AWB », il faut plutôt slectionner « tungstène ». Cet ajustement permet de reflter exactement ce que l’on voit, plutôt que de se retrouver avec des tons trop contrasts. La photographie HDR permet de corriger un peu les grands contrastes de luminosit.
Les lumières sur le toit du Château Frontenac clairent la neige qui tombe tout autour du bâtiment. Cette neige permet d’obtenir des tons intressants pour le ciel, même si l’heure bleue est passe depuis longtemps.
En ce qui a trait la composition photographique, le muret et la clôture servent de point d’entre dans la photo. Le lampadaire se situe un point respectant la règle des tiers. Le bâtiment sur la droite bloque la vue et invite l’œil continuer son exploration vers la gauche de la photo, ce qui amène le spectateur au Château Frontenac.
La photo ci-dessous, prise quelques minutes plus tard, utilise les escaliers comme point d’entre dans la photo pour mener rapidement l’œil vers le Château Frontenac. Dans ce cas-ci, un format vertical se prête mieux la scène.
La neige sur les rampes et les marches ajoute un effet d’alternance entre le noir et le blanc. Autrement, tout serait passablement fonc et on y perdrait un peu en intrêt. Un lampadaire proximit met une lumière ambiante suffisante pour clairer la scène; j’ai cependant pris soin de ne pas inclure directement la source lumineuse dans la photo, car elle distrait le spectateur du sujet principal.
En hiver comme en t, je me sers d’un trpied pour rduire les vibrations de l’appareil-photo et amliorer la rsolution dans les conditions de faible luminosit.