Cette passante affronte les grands vents près de la terrasse Dufferin Qubec. Derrière elle, on annonce le Carnaval de Qubec qui a lieu entre le 25 janvier et le 11 fvrier 2024. La publicit invite les gens sortir au grand air en utilisant une expression locale : « Dgudine pis sors », ce qui signifie peu près « Cesse de tergiverser et va jouer dehors ! ».
Les photographes utilisent peu l’intense lumière du midi lorsqu’il s’agit d’obtenir un effet intressant. Cependant, comme pour cette photo HDR des escaliers d’une rue du Vieux-Qubec ci-dessus, la lumière brillante permet d’obtenir des jeux d’ombre avec les lignes horizontales, verticales et obliques.
Ci-dessus, un autre escalier et ses lignes allant dans toutes les directions. Mais il ne joue qu’un rôle partiel dans cette photo HDR, le reste tant occup par la scène au loin. Je recherchais un double effet de clair-obscur et d’atmosphère. Le premier plan, sombre et froid, contraste avec un arrière-plan plus clair mais au ciel incertain. Sur la droite de la photo, la tension diminue, le ciel bleu et le soleil apparaissent.
Cette image constitue ce qu’il est convenu d’appeler la « photographie de rue ». Le hasard a plac cette personne au bon endroit avec la bonne robe et le parapluie appropri. Elle porte un vêtement aux lignes horizontales et tient un parapluie aux lignes obliques devant la clôture aux lignes verticales de la station de la Plage Qubec. Le ciel gris vite les distractions et concentre l’attention sur le sujet principal.
Pour cette dernière photo, je n’avais pas mon appareil-photo plein format, mais un cellulaire. Le fichier tant de qualit moindre, j’ai dû amliorer la mise au point au moyen d’un logiciel de photographie possdant une capacit d’intelligence artificielle.
Dans le quartier St-Jean-Baptiste, Qubec, un muraliste et un taggeur utilisent chacun leur art prfr pour s’exprimer au même endroit. L’expression « Fuck tes murales anti-tag » directement applique sur la murale n’ajoute que très peu d’efforts l’ensemble de l’œuvre, mais bon, je ne suis pas historien de l’art. Peut-être qu’une nouvelle façon de communiquer entre artistes vient d’apparaître!
Un chat de ruelle qui a connu quelques combats, en croire son œil amoch. Surpris par le bruit du dclencheur de l’appareil-photo, il s’est arrêt net, a valu le danger, puis a continu son chemin.
J’ai cadr l’animal de façon serre pour viter les distractions visuelles. Le ballon l’arrière-plan reprsente le jeu alors que le chat volue dans un quotidien qui, pour lui, est totalement diffrent : il doit se battre et trouver sa nourriture.
Le livreur ci-dessus vite les voyages inutiles en transportant une pile de boîtes si haute qu’il a peine passer la porte de l’picerie St-Olivier du quartier Saint-Jean-Baptiste Qubec. Il aurait pu ajouter encore une boîte sur la pile, mais il aurait dû entrer dans l’tablissement genoux. On n’en demande pas tant…
Des scènes de ce genre nourrissent la photographie de rue, qui exige du photographe qu’il se tienne prêt capter des situations phmères. Le temps accord aux rglages de l’appareil-photo est rduit au minimum. Il arrive même que l’on photographie sans regarder dans le viseur en esprant avoir saisi l’essentiel.
C’est le cas de la scène ci-dessus. Je venais de me stationner dans le secteur et sortais de la voiture avec l’appareil-photo encore au fond du sac dos. De l’autre côt de la rue, un livreur marchait avec une pile de boîtes plus haute que lui. Dans quelques secondes il serait dans l’tablissement, si la pile ne s’effondrait pas en accrochant le haut du cadrage de porte.
Pour capturer la scène et gagner en rapidit, il fallait sortir l’appareil-photo du sac avec ses rglages prtablis en fonction de la photographie de rue et dclencher sans prendre le temps de s’assurer que le sujet tait bien capt.
Le seul fait de regarder dans le viseur pour cadrer parfaitement aurait demand un dlai supplmentaire de quelques secondes et suffi gâcher la scène, car en l’absence du livreur, il n’y a que l’homme qui tient la porte qui serait apparu sur la photo. Et on comprend qu’il n’est pas le sujet principal. Il est bien aimable de tenir la porte (c’est le moins qu’il puisse faire), mais part le fait qu’il semble avoir un bas de contention blanc sur la jambe gauche ( cause du soleil), il tait depuis le dbut le sujet secondaire…
La photo ci-dessus a t prise en 2019 dans le quartier North End de Boston lors du centième anniversaire des festivits annuelles entourant Saint-Antoine de Padoue (San Antonio di Padova). Le secteur North End a connu une forte immigration italienne au dbut du vingtième siècle et est aujourd’hui reconnu pour ses nombreux restaurants italiens.
Dans la photo ci-dessus des citoyens du secteur sont runis autour d’une table place directement sur la rue pour le temps des festivits.
Les gens taient masss le long des rues principales du secteur pour aller se rgaler de nombreux mets italiens offerts dans les restaurants autant que le long des rues. Ils en profitaient galement pour voir passer la parade portant la bannière de San Antonio di Padova.
Les rsidents et touristes pouvaient dposer un peu d’argent sur les banderoles au passage de la parade dirige par des membres de la St. Anthony Society. Je suis parvenu me dgager une petite place pour saisir la scène, mais je ne me serais pas fait d’amis si j’avais tent de m’approcher encore davantage…
Dans le secteur hupp de Beacon Hill, Boston, les voitures de luxe sont nombreuses. Il semble cependant que certains propritaires de ces voitures n’ont pas la même cote d’amour …
Une publicit pour un restaurant de Victoria indique sur un mur « Food with a view » et renvoie le client vers les toilettes juste côt. Seulement pour les gens avec un gros apptit. Quant la vue, rien n’est vraiment spcifi. Mais le tout est gratuit.
Cliquez sur le lien pour d’autres clichs du style « photographie de rue » sur mon blogue.
Ce garçon vrifie la temprature de l’eau avant de se lancer travers les jets d’eau de la fontaine situe tout près de l’Hôtel de Ville de Qubec, dans le Vieux-Qubec.
La lumière des jets d’eau a ncessit une correction d’exposition de +1/3. La vitesse d’obturation a t fixe 1/80, ce qui permettait de voir le garçon clairement au moment où il tait momentanment moins actif. Cette vitesse permettait galement de faire ressortir l’effet des jets d’eau tout en limitant l’ISO 1250, même avec aussi peu de lumière. L’ouverture n’tait que de 6.3, juste ce qui tait ncessaire pour couvrir la scène.
La photo a t prise avec un appareil-photo Canon 5DSR muni d’un objectif Canon EF70-200mm f/2.8L IS II USM.