Ci-dessus, une vue du Cap Diamant et du Château Frontenac au moment où la Transat Québec Saint-Malo 2024 va débuter. On aperçoit les jets d’eau et un navire de croisière à l’arrêt au port de Québec, le Volendam.
La photo ci-dessus montre le voilier La Boulangère Bio sur le fleuve St-Laurent au large de l’île d’Orléans. La skipper Amélie Grassi est originaire de France, plus particulièrement de La Rochelle. Elle obtient d’excellent résultats dans la majorité des courses auxquelles elle prend part.
En arrière-plan, on aperçoit le parc éolien du Massif du Sud, d’une puissance de 150 MW et qui fournit de l’électricité pour Hydro-Québec.
Cette photo montre le voilier Atlas Ocean Racing lors de la Transat Québec Saint-Malo au moment de son passage près de l’Île d’Orléans près de Québec. Son skipper Gilles Barbot est un Franco-Canadien d’origine bretonne qui vit maintenant à Montréal. Tous les membres d’équipage du voilier sont Canadiens, de la province de Québec.
Des curieux installés ici et là tout au long de la rive sud de l’île d’Orléans observent les voiliers qui ont quitté Québec il y a une heure.
Au large de l’Île d’Orléans, des nuages lenticulaires et un petit nuage de tourbillon d’aval (rotor cloud) se sont formés à cause des vents forts en altitude qui traversent la chaîne de montagnes au nord du fleuve St-Laurent.
P.S. Les résultats de la transat étant maintenant disponibles après plusieurs jours de course, c’est l’équipe du Atlas Ocean Racing qui a remporté la transat.
Ci-dessus, le voilier Martinique Tchalian lors de la Transat Québec Saint-Malo 2024. Piloté par Jean-Yves Aglae, Jean-Marie Hervé et Moane Mangattale, l’embarcation se trouve au large de l’île d’Orléans alors que le navire de croisière Volendam s’en approche lors de sa route vers Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard.
Ci-dessus, le Martinique Tchalian se trouve à la hauteur de Berthier-sur-Mer, un peu coincé entre deux navires, le Alerce (à gauche sur la photo) et le Frankopan. Dans cette section du fleuve St-Laurent, le chenal est étroit et les navires empruntent ce passage obligé pour remonter jusqu’aux Grands Lacs.
Le Alerce est un transporteur de marchandises en vrac qui se dirige vers le port de Québec, en provenance du port de Jorf Lasfar (MA JFL) au Maroc. Le pétrolier Frankopan quant à lui a quitté il y a quelques heures le port de Sainte Victoire au Québec (CA SVD) et se dirige vers le port de Houston aux États-Unis (US HOU).
J’ai longtemps hésité à me procurer ce roman graphique qui ne se trouvait que dans une des sept librairies que je côtoie régulièrement. À l’heure où les couvertures sont souvent tapageuses et où les thèmes abordés accrochent l’attention du potentiel client, je me retrouvais face à ce livre tranquille prétendant nous parler des sept vies d’un parfait inconnu. Que faire ?
En fin de compte, je me suis décidé à l’acquérir et je l’ai trouvé tellement intéressant que je l’ai lu d’une traite. Une très belle surprise, quoique j’aurais dû me douter que la qualité serait au rendez-vous en voyant le nom de l’auteur, Charles Masson. J’avais auparavant lu un autre roman graphique très intéressant de cet auteur. Le bouquin s’intitulait « Droit du sol » et portait sur les difficultés vécues par les autochtones qui doivent composer avec le colonialisme.
« Sept vies à vivre » raconte de façon très intelligente et humaine la vie d’un homme ordinaire nommé René. Oubliez les ordinateurs et les réseaux sociaux. Le lecteur retrouve René et sa famille il y a plusieurs décennies dans le massif des Bauges alors qu’il y passe son enfance et adolescence dans l’absence de confort et de luxe. Les habitants triment dur pour survivre dans ce coin de pays.
René a perdu sept frères et sœurs alors qu’ils étaient en bas âge et il est bien déterminé à vivre pleinement. Il descend dans la vallée pour changer son existence. Les sept vies de René, ce sont les sept grands moments qui viennent modifier le destin de cet homme. Comme beaucoup d’entre nous, les événements le bousculent. Dans son cas, ce sont la Seconde Guerre mondiale, l’entraînement militaire obligatoire de 1946 en France, les rencontres fortuites, et j’en passe. Comment s’adapter et conserver son humanité à travers les surprises que réserve l’existence ?
Le scénario est solide et le graphisme intéressant. Il n’y a pas de temps mort, ce qui est tout de même à souligner pour un récit de 225 pages. Une belle trouvaille à rajouter dans votre bibliothèque.
Le livre « La face cachée de la photo – prendre et diffuser des images en toute légalité » n’est plus disponible en librairie, mais il vaut la peine de se le procurer en version usagée ne serait-ce que pour les organigrammes qui vous permettent de savoir si la photo que vous désirez prendre est légale et si vous avez la liberté de la diffuser.
Car on peut très bien avoir le droit de photographier sans avoir le droit de diffuser ultérieurement. Il faut en plus connaître les nuances entre diffusion éditoriale et commerciale, de même que comprendre comment obtenir une autorisation écrite lorsque cela s’applique.
Il y a également des nuances entre les lois protégeant la vie privée entre les deux groupes suivants : le premier formé par le Québec et la France et le deuxième constitué du reste du Canada, des États-Unis et de la majorité des pays occidentaux.
De plus, on doit faire une distinction entre la personne qui est le sujet principal de la photo et celle qui n’est qu’accessoire. Les lois changent aussi selon que la photo est prise à partir d’un lieu public ou d’un lieu privé. Enfin, il y a toujours des exceptions à chaque catégorie. Comme vous voyez, rien n’est simple dans ce domaine…
L’auteur se sert de la jurisprudence pour mieux étoffer ses propos. Il discute également des limites des pouvoirs des policiers et des agents de sécurité et de ce qui est juridiquement permis sur Facebook et autres réseaux sociaux quant à la diffusion d’une image.
Il élabore aussi sur la différence entre les droits patrimoniaux, moraux, droits à l’intégrité et droits de paternité. Il développe même sur les changements quant aux droits d’auteur avant et après le 7 novembre 2012. Une section de l’ouvrage vous renseigne sur la manière de détecter si vos images sont utilisées de façon illégale et sur la méthode pour demander des corrections et compensations.
Enfin, Francis Vachon utilise les dernières sections de son bouquin pour nous présenter les méthodes permettant d’obtenir des photos de façon légitime, et parfois sans frais. Il vous renseigne également sur la façon de se protéger d’une poursuite.
Bref, un livre rempli d’informations capitales pour le photographe amateur et professionnel, de même que pour tous les usagers des médias sociaux. Beaucoup de ces utilisateurs sont remplis de bonnes intentions, mais peuvent se retrouver dans le pétrin assez rapidement pour une négligence involontaire.
« Wagner » est un roman graphique de qualité, fruit d’une recherche sérieuse basée sur de très nombreuses sources connues ou confidentielles.
Grâce au fait qu’une grande concentration de données pertinentes se retrouve dans un seul volume, le lecteur comprend rapidement et mieux le rôle international de ce groupe de mercenaires que supporte Vladimir Poutine et qui a pu s’implanter progressivement au Mali, en Centrafrique, en Lybie et en Syrie, avant d’attaquer les Ukrainiens.
On y trouve les noms de multiples compagnies, sociétés et fondations (société Concord, IRA [Internet Research Agency], SEWA Security Services, Lobaye Invest, M-Finance, M-Invest, Meroe Gold, Midas Resources, First Industrial Company, International Global Logistic [IGL], Alpha Development, Marko Mining, Prime Security, etc.) et une foule d’intervenants ayant joué un rôle majeur dans le partage du contrôle des ressources naturelles (mines, forêts, etc) en Centrafrique et au Mali.
Le bouquin montre comment le manque de clairvoyance de certains politiciens et des services de renseignements permet à Wagner de s’implanter sans trop de difficultés en Afrique. Il éclaire ainsi le départ précipité des Français au Mali et des Chinois au sud de Bamako.
Les dirigeants africains et la douane ferment les yeux sur les opérations de transfert de l’or et du diamant vers la Russie. Mais je n’ai pas besoin de creuser bien loin dans ma mémoire pour souligner que de nombreuses grandes puissances ont pu bénéficier d’un traitement similaire dans d’autres endroits sur notre belle planète.
Le scénariste et dessinateur Thierry Chavant prend soin de ne pas censurer outre mesure les actions des mercenaires de Wagner qui se prennent parfois pour des soldats. Les dessins explicites éclairent les crimes commis par ces tueurs, dont les viols, la torture et l’élimination systématique de centaines de personnes à la fois.
Malgré ces méthodes radicales, les mercenaires n’ont pas la vie facile face à des opposants bien déterminés. Wagner perdra de nombreux combattants en Afrique en se mesurant aux jihadistes, mais beaucoup moins qu’en Ukraine où ce sera littéralement une débâcle pour le groupe, avec des dizaines de milliers de morts et de blessés.
Même Evgueni Prigojine et Dmitri Outkine y laisseront leur vie quand le jet privé dans lequel ils se trouvent explosera au-dessus de la Russie. La question que je me pose encore aujourd’hui : comment peut-on être assez innocent pour continuer de survoler la Russie en toute quiétude après avoir tenté de s’emparer du pouvoir par la force ?
Le livre confirme que la géostratégie internationale a deux visages : un côté acceptable, où les diplomates et hommes d’affaires s’activent pour obtenir des avantages pour eux ou pour leur pays. Mais il y a aussi ce travail dans l’ombre, beaucoup plus violent et où les grands principes s’effacent devant le désir de gagner de nouveaux territoires avec les richesses qui s’y trouvent. Et là, tous les moyens sont bons pour arriver au but, qu’il s’agisse de financement obscur, de menaces, d’exécutions sommaires, de renversement de gouvernement et même d’esclavage moderne.
« En juillet 1888, aux alentours de la Saint-Jacques, Oncle me fit grosse ». C’est ainsi que commence le roman « Dans le ventre de Klara » de Régis Jauffret, ce maître des phrases chocs et de la synthèse. La Klara en question, c’est Klara Hitler, qui au moment du récit porte en elle un Adolf Hitler déjà capable de lui insuffler à l’occasion des visions du désastre qu’il orchestrera des années plus tard.
L’auteur a trouvé une façon unique de positionner dans le texte les prémonitions terribles de Klara. Ils les imposent soudainement au milieu des rêveries quotidiennes de la future mère, souvent au beau milieu d’un paragraphe ou d’une phrase.
Dans ce récit naviguant entre les faits vécus et la fiction, l’épouse doit demeurer à sa place et ne rien espérer. L’écrivain fait dire à Klara : « Je suis affligée de la manie d’espérer autre chose que mon sort ». Le mari décide de tout. Le confesseur de l’église locale aimerait bien surpasser l’autorité de l’époux, mais cela s’avère plus difficile que prévu. Le mari et l’abbé représentent bien les pouvoirs excessifs dont ils jouissent sur les femmes de cette époque. Un militaire gradé sans grande expérience de combat qui dicte sa conduite à sa conjointe comme à un soldat, et un abbé fanatique qui impose les règles arbitraires d’une religion qui rend malade, asservit la femme et impose ses dogmes à distance aux couples.
L’auteur écrit, en parlant de Dieu et de la femme : « Une chrétienne doit enfanter, contribuer à peupler la Terre qu’Il nous a donnée pour théâtre à nos péchés ». Et lorsque Klara se trouve de nouveau au confessionnal et se fait tancer par l’abbé : « Foin de la voix du Christ envolée, c’était maintenant l’abbé Probst qui s’employait à me faire passer par les verges du langage. Des phrases longues comme des lanières. Des mots lourds, contondants comme des matraques. Des mots subtils, acérés, par endroits hérissés de pointes rougies. Une ponctuation de verre brisé […]. » Vous voyez le style…
J’apprécie particulièrement la plume de Régis Jauffret pour avoir lu d’autres de ses œuvres dont « La ballade de Rikers Island », « Le dernier bain de Gustave Flaubert », « Papa » et les trois volumes intitulés Microfictions, parus respectivement en 2007, 2018 et 2022. Il a d’ailleurs remporté le Goncourt de la Nouvelle pour l’édition de 2018.
Régis Jauffret explique en quelques minutes l’intention derrière son dernier roman dans une vidéo sur Youtube, si cela vous intéresse de creuser davantage le sujet.
Frédéric Pierucci est un haut dirigeant d’Alstom, une gigantesque société française liée au domaine énergétique. Grâce à une loi extraterritoriale américaine (FCPA Foreign Corrupt Practices Act) qui permet au gouvernement américain de poursuivre toute firme étrangère visée pour corruption, on l’arrête arbitrairement en 2013 à sa descente d’avion à New York.
Pierucci n’a pas touché d’argent dans ces opérations, mais il est au courant qu’Alstom est visée pour malversation et que la compagnie utilise des « intermédiaires » pour assurer l’obtention de contrats. On l’incarcère donc pendant des mois et Alstom le laisse finalement tomber, croyant que les Américains se satisferont de l’emprisonnement de ce haut dirigeant. Pierucci devra tenter de se sortir seul du bourbier dans lequel on l’a plongé.
La justice américaine veut faire pression sur Pierucci, même s’il n’est pas directement impliqué dans les pots-de-vin, pour qu’il livre des détails qui incrimineraient la direction d’Alstom, dont le P.-D.G. Patrick Kron. Le rude traitement judiciaire dont Pierucci est victime vise aussi à intimider les autres cadres haut placés de la compagnie en leur montrant ce qui les attend s’ils ne coopèrent pas pour rectifier les erreurs du passé.
Le but premier semble de corriger des stratagèmes déloyaux qui nuisent aux compagnies américaines et, par le fait même, obtenir de très fortes compensations monétaires. L’opération est un succès : les effets de l’arrestation arbitraire de Pierucci pavent la voie en quelques années à la vente d’une filiale stratégique d’Alstom à General Electric, son principal concurrent.
Les manœuvres visent aussi à mettre la main sur des informations qui autrement demeureraient confidentielles. Cette loi extraterritoriale américaine fonctionne bien et permet de s’attaquer à de très nombreuses compagnies à travers le monde, dont la compagnie internationale allemande Siemens. À chaque fois, le fautif se voit obligé de payer des amendes importantes et doit soumettre au poursuivant des documents de compagnie considérés confidentiels et parfois même secrets.
Il est difficile de savoir qui exactement aura accès à ces documents. Est-ce possible que des agents (on ne les appellera pas « espions » par politesse) transmettent des informations reliées aux secrets industriels à des personnes travaillant en dehors du département de la justice américaine? De telles actions permettraient aux compagnies américaines d’améliorer leur compétitivité à peu de frais. Ce sont des questions que se posent les cadres des compagnies visées.
Quoi qu’il en soit, tout n’est pas très propre dans cette histoire. L’auteur Matthieu Aron écrit : « À l’automne 2018, après la libération définitive de Frédéric [Pierucci], nous avons terminé notre livre. Mais là encore, ce ne fut pas sans difficulté. Le lendemain de l’envoi de notre manuscrit à notre éditeur, mon domicile était “visité” et mon ordinateur disparaissait. Simples cambrioleurs, barbouzes, ou action d’un service étranger ? Nous ne le saurons sans doute jamais ».
Mon commentaire suite à la lecture du roman graphique.
La Chine observe.
L’efficacité de cette loi extraterritoriale américaine n’a pas échappé à la Chine, qui se propose de concevoir une loi semblable qui l’autoriserait à faire main basse sur des informations et documents autrement inaccessibles.
Face à ces deux colosses que sont les États-Unis et la Chine, l’Europe a pris du retard et il faudra bien qu’elle aussi crée sa propre loi lui permettant d’étendre son pouvoir judiciaire en dehors du continent. Car nul n’est dupe : les pots-de-vin pour l’obtention de contrats concernent de multiples pays. Les poursuites au moyen d’une loi extraterritoriale donnent accès non seulement à des sommes importantes, mais aussi à des documents contenant des informations importantes et possiblement à des secrets industriels.
L’expérience d’Alstom aura au moins eu l’effet de mieux préparer la France au moment où, un peu plus tard, le géant Airbus a été visé pour malversation par la même loi américaine. Airbus ne fabrique pas que des avions, mais aussi de nombreux produits militaires stratégiques protégés par le secret. Cette fois, on a refusé le prélèvement généralisé d’informations confidentielles de la compagnie sans qu’un citoyen français soit nommé comme intermédiaire et que les documents remis aux Américains soient revus pour s’assurer qu’ils ne comportent pas de secrets militaires ou autres renseignements n’étant pas directement reliée aux accusations de corruption.
Aujourd’hui, Airbus connaît un grand succès et vend mensuellement davantage d’avions que Boeing, qui connaît des difficultés quant à la façon dont la compagnie fabrique ses aéronefs. Et on a le droit de penser que la haute direction d’Airbus a amélioré ses pratiques commerciales.
« Quand on n’a plus rien à perdre, on peut prendre tous les risques… ». Voici la phrase que l’on retrouve à l’endos de la bande dessinée « 13 h 17 dans la vie de Jonathan Lassiter » et qui résume le mieux cette œuvre francophone parue en 2023.
Jonathan Lassiter travaille comme assureur à Keanway, une petite ville reculée du Nebraska. Du jour au lendemain, sa femme le quitte, il perd son emploi, se fait voler son portefeuille. Bref sa vie embrasse soudainement un virage inattendu. Il a deux choix : soit il s’apitoie sur son sort, soit il se transforme. Sa rencontre fortuite avec Edward, homme « distingué, cultivé et cynique » le forcera à se positionner.
C’est d’abord la qualité du graphisme qui m’a accroché. Ce n’est pas une de ces publications dont on se demande si sa conception tient en un mois et qui se veut originale à travers l’absence de détails, et du même coup de travail. Cet album a nécessité un effort très important et cela se voit au premier coup d’œil.
Tout s’y trouve : le choix judicieux des angles, le dessin raffiné et d’une grande maîtrise, le maintien habile de l’atmosphère à travers des couleurs bien dosées et sous-saturées, le scénario très bien ficelé. Cette bande dessinée conserve l’intérêt du lecteur du début à la fin, sans aucun temps mort.
Le personnage principal m’a fait penser au célèbre acteur Vincent Price.
Il était très connu à l’époque pour ses rôles dans des films d’horreur. La grande ressemblance ne m’apparaît pas fortuite. Mais cela n’enlève rien à la vraisemblance de l’histoire, au contraire.
Il y a dix ans cette année, je prenais cette photo de la vie parisienne en mode détente. Ce qui m’intéressait n’était pas le sujet principal que l’on voit sur toutes les cartes postales, mais la vie en parallèle normale pour les citoyens vivant à proximité d’une attraction touristique aussi connue.
Dans la photo ci-dessus, ces Parisiens se la coulent douce sur leur péniche amarrée le long de la Seine, à l’ombre de la tour Eiffel.
Il en va de même pour les résidents de Québec vivant à proximité du Château Frontenac. Ils trouvent le moyen de se réserver un peu de tranquillité à l’abri des touristes, installés tranquillement en tête-à-tête sur leur véranda en cette fin de journée.